Chapitre 66 : La mère d'Adam

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 (En média), la mère d'Adam

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 (En média), la mère d'Adam.

Ce matin se présente comme l'un des plus particuliers que Zhéma a à passer.

Après une nuit des plus chaudes, elle se prépare à affronter ce lundi, premier jour de travail depuis son mariage. Fini les vacances.

Parée à toute éventualité, elle appréhende néanmoins de revoir sa patronne, tellement imprévisible

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Parée à toute éventualité, elle appréhende néanmoins de revoir sa patronne, tellement imprévisible. 

Qui sait sur quel pied elle s'est levée ce matin ?

-Bienvenue Madame White. Vous avez passé de bonnes vacances ? Lui demande Sharon à son arrivée.

-Oui. Un peu mouvementés mais ça va. Je suis contente de vous revoir Sharon, j'ai hâte qu'on recommence à travailler ensemble.

-Moi aussi Madame, lui dit-elle, tout sourire.

A peine Sharon sortie, le téléphone de Zhéma se met à trembler sur son bureau.

-Zhéma White à l'appareil, j'écoute.

-Dans mon bureau immédiatement Zina, et que ça saute.

Elle reconnait tout de suite la voix de Mme Anderson et se précipite dans son bureau.

-Asseyez-vous, lui ordonne Tara.

Elle s'exécute sans trainer.

-Vous avez demandé à me voir ?

-En effet.

Elle s'assoit à son tour et croise les mains sur son bureau.

-Belles vacances ?

Zhéma hoche timidement la tête, plus ou moins gênée.

-Désolée Mme Anderson, pour ce qui s'est passé à la réception, tout est allé si vite, et je...

-Pourquoi vous vous excusez Zhéma ? Coupe-t-elle calmement.

Tara se lève et va comme à son habitude vers la vitre.

-Moi, je n'ai pas pu être libre d'aimer Zhéma. Je ne peux pas vous en vouloir pour être tombée amoureuse. C'est votre vie privée.

Etonnée, Zhéma ne dit rien et la laisse continuer.

-Je suis fière de vous Zhéma.

-Fière de moi ?

-Oui. J'ai pris le temps de vous étudier. Vous êtes une fille dévouée, courageuse, têtue, gentille, et pleines d'autres qualités, pas comme cette idiote de Wendy que j'ai viré la semaine passée. Bravo.

-Merci madame.

-Tant que je suis là, je serai fière de vous compter au sein de cette entreprise. Et si vous continuer de faire vos preuves, quand Tara Anderson ne sera plus à la tête de la NCA, je m'assurerais que Zhéma White le soit.

Zhéma reste bouche ouverte, surprise.

-Vous...êtes sérieuse ?

-Très sérieuse, mais je vais quand même vous surveiller pour qu'il ne vous vienne pas à l'esprit de me tuer.

Zhéma se lève, et cours lui faire une accolade, non réciproque bien sûr.

-Merci madame Anderson. Je ne vous décevrai pas Tara.

Surprise d'entendre son prénom, Tara la regarde un moment puis se ressaisit.

-Dégagez maintenant Zhéma, vous avez d'autres chats à fouetter et du travail à rattraper il me semble.

-Bien madame, merci encore et passez une très belle journée.

Elle sort, heureuse, Tara toujours face à la grande vitre donnant sur la ville. Mais ce que personne ne sait, c'est qu'elle sourit. Parce que fière de sa protégée qu'elle a fini par aimer comme sa fille, et qui a su la connaitre et la toucher sans le savoir.

*

Revenue dans son bureau, Zhéma se laisse tomber sur son fauteuil, débordante de joie.

Souriante jusqu'aux oreilles, elle se met à repenser à sa toute première fois de mettre les pieds dans cette entreprise qu'elle a détesté mais a fini par porter dans son cœur.

-Madame ?

-Sharon ?

-Une certaine Madame Jackson demande à vous voir urgemment. Puis-je la faire entrer ?

-Oui, c'est bon.

Elle s'arrange un peu et attend la femme en question qui ne tarde pas à entrer.

-Bonjour Mme White.

-Bonjour Mme Jackson. Je vous en prie, prenez place.

La femme s'assoit et contemple Zhéma.

-Vous êtes exactement comme il vous a décrit.

Zhéma plisse un peu les yeux.

-Votre visage m'est familier, dit Zhéma. On se connait ?

-Je vois que ton mari t'a déjà présenté sa mère.

Zhéma écarquille les yeux après avoir reconnu la femme du portrait.

-Ève ? Vous êtes Ève ?

-En personne. Et vous, c'est Zhéma, la femme de mon fils.

Elle lui sourit et Zhéma en fit de même, heureuse de rencontrer enfin sa belle-mère.

-Vous êtes ici depuis longtemps ? Demande Zhéma.

-Ça fait juste quelques jours que je suis revenue de Belgique. Adam ne t'a pas dit ?

-Non, pas encore.

-Ah je vois.

-Mais sinon, pourquoi vous vouliez me voir ici ? On aurait pu diner ensemble ce soir !

-Hum...oui, c'est vrai. Zhéma, tu aimes mon fils ?

-Oui madame, beaucoup.

-Je tiens à ce que ce petit entretien reste entre nous.

-Ok, d'accords.

-Moi aussi je l'aime beaucoup, si tu vois ce que je veux dire, dit Ève en se levant. On veut toutes les deux son bien n'est-ce pas ?

-Oui, c'est ça.

-Alors quitte-le.

Zhéma manque de s'étouffer après sa phrase.

-C'est hors de question Mme Jackson.

-Le lien qui m'unit à lui ne te laissera plus de place dans sa vie, je te le promets.

-Je refuse de vous écouter. Sortez s'il vous plait. Vous voulez m'éloigner de l'homme que j'aime parce que vous êtes là ? C'est perdu d'avance.

Ève se dirige vers la porte.

-A la guerre comme à la guerre, et on n'y va pas avec des fleurs ma chère.

-On vient à peine de se rencontrer Mme Jackson, laissez-moi au moins une chance...

-Je t'aurais prévenue Zhéma.

Puis elle sort, laissant une Zhéma effarée de cette première rencontre orageuse avec Ève, la mère de son mari.

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Vengeance À Deux Visages 2 : Le ContratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant