Chapitre 9

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Le lendemain matin, je me lève, un peu engourdie et mélancolique

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Le lendemain matin, je me lève, un peu engourdie et mélancolique. Demain, je vais dans une autre université de la ville et Samy retourne aux Philippines. Elle reviendra dans deux mois pour s'installer, trouver un job, prendre un appart et tout le blabla. Moi j'ai trois ans à faire avant mon premier stage. Heureusement que ma première année a déjà été validée. Mais je ne l'ai pas encore dit à Chad. Ça fait deux jours à peine que ma demande d'inscription a été acceptée. Oui, je vous l'accorde le processus est lent. Mais je ne sais pas non plus à quel stade est notre relation actuellement, donc je ne me mets pas la pression. 

En passant dans le parc, je l'aperçois non loin assis sur un banc, absorbé par son téléphone comme d'habitude. L'envie de le surprendre me démangea, et comme je n'avais pas ma pommade anti-démangeaison alors...je me faufilai derrière lui et mit les mains sur ses yeux.

Lui : Tu es trop prévisible Zhéma.

Moi : Mais comment tu m'as grillé ?

Lui : Tu ne passes pas vraiment inaperçu avec ton tee-shirt rose fuchsia.

C'est vrai qu'il est assez frappant.

Lui : Mais sinon qu'est-ce que la conne fout dans les parages ?

Moi : Je trainais dans le coin et je me suis dit que j'allais te gâcher la vie.

Lui : C'est réussi. Mon sweat, c'est pour aujourd'hui ou c'est pour demain ?

Mince ! J'avais complètement oublié de le ramener ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point il est parfait comme doudou, vraiment ! Vaut mieux la jouer sourde.

Moi : A un de ces quatre alors !

Il esquissa un sourire et je me retournai, quand je me rendis compte que j'avais encore oublié quelque chose.

Moi : Au fait...je pars demain.

Il leva les yeux vers moi, surpris.

Lui : Quoi ?

Moi : Je pars demain. Au campus.

Lui : Furieux. Et tu me le dis que maintenant !

Sa réaction me figea sur place. Pourquoi il réagissait comme ça ?

Lui : Désolé, mauvaise journée. Je ne sais pas ce qui m'a pris.

Il s'était levé et avait l'air gêné. Son téléphone sonna pour le sauver. Il s'excusa et me laissa plantée là. Non mais sérieusement ! Les bonnes manières lui sont étrangères à ce que je vois. Tant pis, d'ici demain, tout ce qui s'est passé ne sera plus qu'une parenthèse.

*

Minuit, la journée serait longue aujourd'hui, il fallait que je dorme suffisamment. Mais ça faisait deux heures que je comptais les moutons et le troupeau n'était apparemment pas fini vu que j'avais les yeux encore clairs comme des ampoules, fixés vers les valises posées dans un coin. Samy doit être à son quatrième rêve actuellement. La nuit calme devrait m'aider à dormir d'ici peu. Enfin, si ces putains d'oiseaux arrêtent de s'écraser contre la fenêtre. J'entends une deuxième fois ce bruit bizarre et me lève pour je ne sais quoi, quand je vois Chad arrêté en bas, un caillou en main. J'ouvre la fenêtre, histoire de comprendre.

Moi : Qu'est- ce tu fiches ?

Lui : Descend et viens me rejoindre.

Moi : T'es malade ?

Lui : Bah non, imbécile.

Moi : C'est hors de question.

Lui : Dans ce cas, je viens.

Il en était capable. Au pire il finirait par casser mes vitres.

Moi : C'est bon j'arrive.

Je me faufilai dehors sans bruit et le retrouvai.

Lui : T'aurais pu mettre autre chose que ce stupide pyjama panda.

Moi : Et tu trouves normal de me réveiller en plein milieu de la nuit ?

Lui : Tu ne dormais pas.

C'est pas faux.

Moi : Dépitée. Qu'est-ce que tu veux sinon ?

Lui : Tu pars dans quelques heures, je me suis dit que ce serait super si on sortait ce soir.

Moi : T'es pas sérieux !

Il planta un casque sur ma tête et s'installa sur la bécane en ajustant le sien.

Lui : Bouge tes fesses et on y va.

Mademoiselle j'aime-risquer-ma-vie se décida à le suivre et s'installa à son tour, en direction de l'inconnu. Je ne sais pas si je devrais, mais je n'arrête pas de penser à Adam, assise sur cette moto. Et vous savez pourquoi...

*

Une quinzaine de minutes plus tard, nous voilà sur les lieux. Rien que pour vous faire chier, je ne dirai pas où. Je vous laisse trouver avec la suite.

a. Toit d'un grand immeuble.

b. Plage

c. Parc

Il me laisse m'installer et surprise ! Une boîte de cookies posée juste à côté de moi. Comme quoi il faut vraiment peu pour être heureux en fait !

Moi : Comment tu sais que j'aime les cookies ?

Lui : Sources privées.

Moi : Merci, c'est super gentil...

Lui : Ce soir, une étoile filante va passer.

Moi : Tu crois que les vœux se réalisent vraiment ?

Lui : Non, mais c'est splendide, comme toi.

Je lui fis les gros yeux, la bouche pleine de cookies.

Lui : Riant. Limite tes yeux vont te quitter.

Il se leva et s'arrêta au bord. Je fis de même quelques minutes plus tard. La vue était magnifique, tout était calme, magique.

Moi : Murmurant. Tu...le pensais vraiment ?

Lui : Je l'ai toujours pensé.

Je déposai un bisou sur sa joue, et il me regarda. Ses yeux étaient plongés dans les miens et inversement, trichant souvent pour fixer nos lèvres. Comme s'il me demandait la permission. Je la lui accordai. Elles se joignirent pour notre plus grand bonheur. Et dire que je partais demain...oh non, dans quelques heures...

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A suivre...


Bonjour les kopains!

Qu'est-ce que vous avez pensé de ce chapitre ?

Avez vous pu deviner le lieu où Chad a emmené Zhéma ? Si oui, dites le moi dans les commentaires et je vous répondrais par un émoji particulier si c'est exact.

Entre temps, jouons à notre nouveau jeu : Attribuez des émojis à ce chapitre, pour en faire une sorte de petit résumé si vous voyez ce que je veux dire !!

Bye bye les amis, je vous aime fort et rendez-vous dans le prochain chapitre, où l'histoire va vraiment prendre son envol !

Petite surprise : Je poste les deux aujourd'hui, alors bonne lecture !

Vengeance À Deux Visages 2 : Le ContratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant