Une Vie De Triplées: Les Enfants d'abord!

🌟Partie XXIX🌟

Dans la peau de Thays

Après mon appel avec Malik, je m'endors directement. J'étais tellement épuisée que je ne me suis réveillée que le lendemain, alors que sans Malik, habituellement je me réveille toutes les heures.

Je me lève du lit mais me rassied de suite. J'ai eu un vertige et ai ressenti un léger pincement au coeur. Je ne sais pas trop ce que sais. Je préfère ne pas penser au pire parce que ce n'est bon ni pour moi, ni pour le bébé qui grandi en moi. Je suis effectivement enceinte de nouveau, même à 38ans. Je ne l'ai encore dit à personne parce que je ne veux pas attirer l'attention sur moi, encore plus quand on sait que ça peut aboutir à une énième fausse couche. Malik et moi avions déjà essayé de donner naissance à un autre bébé après Tyron, mais ça s'est révélé être plus compliqué que prévu. Avec la pression de mon travail, le stress dans ma famille et la tristesse que j'ai ressenti quand Kays et Kalya ont pris leur appart, mes grossesses n'ont jamais aboutit. Nous nous étions résiliés mais je ne voulais pas vraiment m'avouer vaincu. Alors je n'ai jamais repris la pilule et je m'arrangeais toujours pour avoir des rapports non protégés avec Malik. Je ne lui ai rien dit pour ne pas lui donner de faux espoirs. Je n'en pouvais plus de voir sa tristesse et sa déception. Je veux tout autant que lui un autre enfant, alors je vais faire tout ce qui est dans mon pouvoir pour que cet enfant naisse. Quitte à cacher ma grossesse, pendant un certain temps en tout cas.

Je finis par me lever et me dirige vers la douche. J'y fais ce que j'ai à faire puis ressors. Je mets juste un tee-shirt noir, un pantalon bleu et mes baskets noir. Je porte aussi ma montre à mon bras, mon collier et mes anneaux. Tous des cadeaux de Malik. Je ne sais pas, je ressens le besoin de porter des choses qu'il m'a offert aujourd'hui. Je prends mon téléphone et vérifie qu'il ne m'a pas envoyé de message. Rien, aucuns messages. Il doit sûrement dormir encore. Je sors de la chambre et tombe sur Liam.

Liam: Ah, bonjour marraine. Bien?
Moi: Ouais et toi?
Liam: Ça peut aller. T'as dormi ici hier soir?
Moi: Oui.
Liam: Sans vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas, vous vous êtes embrouillés avec Tonton Malik?
Moi: Quoi? Mais non Liam. J'ai juste passé la matinée avec ta mère hier et vu qu'elle n'allait pas bien par rapport à Léna, j'ai décidé de rester dormir ici pour l'aider avec les triplées. Il n'y a aucuns problèmes entre Malik et moi, ne t'inquiètes pas.
Liam: Ah d'accord. Je pensais que c'était pas rapport à ce qui...oublies. À plus!

Je vois bien qu'il était sur le point de me dire quelque chose mais il s'est rattrapé. Je savais bien qu'il y avait un problème, sinon Marwan n'aurait jamais laissé Lylia seule même si je suis là. Je descends rejoindre ma soeur d'ailleurs qui se trouve à la cuisine. Je lui dis bonjour et nous commençons à parler de tout et de rien. Elle me confirme qu'il s'est bien passé quelque chose mais que Marwan ne lui en n'a pas parlé. La seule chose qu'il lui a dit c'est qu'effectivement il était avec ses deux autres frères et les enfants. J'espère juste qu'il n'y a rien de grave parce qu'on a eu notre quota d'ennuis pour le reste de notre vie.

Marwan finit par nous rejoindre également et me demande si j'ai des nouvelles de Malik. Je lui réponds qu'à part notre discussion de hier soir, je ne lui ai pas encore parlé.

Marwan: Je te demande parce que Kays m'a envoyé un message me demandant si Malik est ici.
Moi: S'il n'est pas à la maison, il doit sûrement être à l'entreprise ou à la salle de sport. Il doit venir me chercher ici de toute façons.
Marwan: Ok ben quand il est là, préviens-moi.
Lylia: Pourquoi? Il se passe quoi Marwan?
Marwan: Y'a rien Lylia, on doit juste parler de quelques trucs. Rien de méchant, t'inquiètes.

Il se rapproche d'elle, lui prend la tête et lui embrasse le front puis la bouche. Ça me fait un peu bizarre de les voir aussi proche. Il y a quelques temps, c'est à peine si Lylia voulait que Marwan l'approche. Elle lui en voulait beaucoup pour l'histoire avec Léna. Mais je suis bien contente de les voir rabibocher. Ils ont besoin l'un de l'autre de la même manière que leurs enfants ont besoin d'eux, ensemble et soudés le plus possible. En parlant d'enfants, je vais appeler les miens pour savoir ce qui se passe à la maison. J'appelle sur le fixe de la maison pour être sûre d'avoir quelqu'un. Ça sonne pendant de longues minutes jusqu'à ce que quelqu'un réponde.