Chapitre 6 : Amis ?

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« - Tu ne vas pas mettre ça quand même ! s'écria Temari.
- Bah... si ? répondis-je.
- Mais non !
- Tem' déjà sort de la salle de bain ! J'aurais pu être en train de me doucher ! Frappe la prochaine fois.
- Rooooh ce n'est pas le sujet ! Il fait une chaleur monstre, il est hors de question que tu sortes avec un manches longues.
- Et pourquoi pas ? »

Elle posa ses mains sur les hanches et me regarda avec défi.

« - Parce que si tu transpires, c'est moi qui vais devoir supporter l'odeur.
- Tu sais très bien pourquoi je dois porter des manches longues, soupirai-je.
- Parce que tu veux cacher tes poignets, se radoucit-elle. »

J'acquiesçai. Elle me regarda pendant quelques secondes en réfléchissant, puis elle ouvrit tous les tiroirs de la salle de bain à la recherche de quelque chose.

« - Qu'est-ce que tu fais ? lui demandai-je. »

Elle leva une main pour m'indiquer que je devais me taire. Bon. Je fis la moue, mais n'ajoutai rien.

« - Ah voilà ! s'exclama-t-elle. »

Elle sortit des bandages blancs du tiroir de gauche, et commença à se les enrouler autour des poignets.

« - Tem' tu...
- Je les mets aussi pour que tu n'attires pas l'attention, m'expliqua t-elle. Comme ça, si quelqu'un pose une question, on aura qu'à dire que c'est un truc à nous. Ça te va ? »

Les larmes de reconnaissance me montèrent aux yeux. J'étais tellement émue de la voir imaginer toutes sortes de stratagèmes pour que je me sente bien dans ma peau. Sans rien dire, je lui sautai dessus.

« - Allons, allons, me dit-elle en riant. Maintenant, tu vas me faire le plaisir de retirer cet affreux pull d'hiver et de me mettre tes plus beaux vêtements. On va montrer à ta pimbêche d'ex-amie qui est la plus belle.
- Ce n'est pas une compétition, répondis-je toujours sous le coup de l'émotion.
- Peut-être pas pour toi, mais moi j'aime que ma meilleure amie soit resplendissante. Bon je sors pour que tu puisses te préparer, je serai chez Sai. »

Elle s'en alla et j'enfilai une robe rose pâle qui découvrait mes épaules et qui arrivait juste sous les genoux.

Lorsque je sortis pour rejoindre Temari, je croisai mon frère dans la cuisine.

« - Ne pars pas si vite ! me lança Yahiko.
- Que se passe-t-il ? demandai-je.
- Rien, c'est juste que j'ai l'impression que ça fait une éternité que nous n'avons pas discuté et... j'ai des choses à te dire. »

Je souris. C'était vrai que nous n'avions pas eu l'occasion de se poser tous les deux depuis la rentrée, qui avait été une semaine auparavant. Ce jour-ci, nous étions samedi, le jour où je devais passer l'après-midi avec Ino, Hinata et Tenten. Mais j'étais totalement prête à arriver en retard pour pouvoir discuter avec mon frère. Je m'assis donc sur la table de la cuisine et il s'assit face à moi.

« - Comment s'est déroulée ta rentrée ? me demanda-t-il.
- Eh bien, je me suis faite pas mal d'amis à vrai dire. Disons que Naruto et Ino m'ont présenté leurs bandes et qu'ils sont relativement sympa. Bien sûr, j'ai dû convaincre Temari de bien se conduire, tu sais comment elle est.
- Oh que oui, pouffa-t-il. Je le sais.
- Bon alors, qu'est-ce que tu voulais me dire. »

Il prit un moment pour rassembler ses idées.

« - Tu sais que je t'aime n'est-ce pas ? m'interrogea-t-il. Tu sais que je te ferai passer avant tout ? Que tout ce que je veux, c'est ton bonheur ?
- Oui bien sûr que je le sais, mais qu'y a t-il ? Tu m'inquiètes Yahiko.
- Non je... en fait... qu'est-ce que tu penses de Konan ? »

Brisée (Sasusaku) Where stories live. Discover now