Chapitre 16

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Le vent matinal soufflait légèrement et faisait danser les feuilles des arbres

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Le vent matinal soufflait légèrement et faisait danser les feuilles des arbres. Je marchai en direction du lycée, assez fatiguée. Je n'avais pas vraiment bien dormi depuis hier.

Hier, j'étais rentrée en trombe, ayant complètement oublié Iris. Heureusement, elle ne m'avait pas attendu longtemps et ne m'en voulait pas. La fin d'après-midi c'était agréablement terminé. J'avais passé un très bon moment en sa compagnie, à discuter de tout et de rien.

Du moins, jusqu'à ce que j'atteigne le porche de ma maison, la boule au ventre. À ma plus grande surprise, mon père ne se tenait pas derrière la porte, déterminé à me punir durant le restant de mes jours.  Bien au contraire, en apprenant que je m'étais faite une amie, il me félicita.

Il n'avait tout simplement pas remarqué mon absence. Les deux s'étaient réveillés en retard pour le boulot. Ils avaient à peine petit-déjeuner et personne n'était venu dans la chambre pour vérifier si tout allait bien.

Si c'était pas du bol, ça...

Toutefois, ce qui m'avait empêchée de dormir hier soir n'était pas l'idée d'être condamnée à perpétuité dans ma chambre, mais, plutôt mon ami lycanthrope. À chaque fois que j'avais tenté de fermer l'œil, une nouvelle question venait me tarauder l'esprit. C'était incroyable comme tout était relatif à Brooklyn, à présent. Plus j'en apprenais sur lui, plus il semblait singulier.

- Un loup-garou capable de contrôler un élément..., marmonnai-je.

Je n'avais jamais rencontré de référence à pareil spécimen. Que ce soit dans les légendes, les contes, les films ou les livres. On ne mentionnait jamais l'existence d'une créature surnaturelle avec de tels pouvoirs. Ça, ça attisait ma curiosité.

En revanche, qu'un sorcier ou une fée apparaisse, tout de suite, devant moi, ne m'étonnerait pas très longtemps.

Kassi, au lieu de réfléchir dans ton coin, dépêche-toi !

J'arrivai dix minutes plus tard devant le portail du lycée. Le parking grouillait de lycéens fumant ou discutant avant la  sonnerie. J'entrai et me dirigeai vers mon premier cours.

Une tignasse rousse patientai prêt de la porte, assise dos au mur et la tête plongée dans un cahier. Je reconnus immédiatement Iris.

- Salut, commençai-je en me mettant prés d'elle, qu'est ce que tu fais ?

Elle sursauta et baragouina quelques phrases avant de, finalement, me montrer ce sur quoi elle semblait tant concentrée.

- Woah, tu dessines très bien, la complimentai-je.

Elle redressa les épaules, toute fière. Je cachai un sourire et lissai de mes doigts, les traits au crayon sur le papier. Elle avait dessiné un portrait. Un homme, aux traits anguleux et au regard dur.

Mille et une lunesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora