Chapitre 48...*

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* PDV de Alessandro *
Divorce...

Je n'ai que ce mot qui résonne dans mon esprit depuis qu'elle l'a prononcé, je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Elle veut vraiment me quitter même après ce que l'on a fait cette nuit moi qui pensais que l'on s'était retrouvé ou du moins un minimum mais là c'est à ne plus rien y comprendre. Mon père ne peut pas gagner c'est hors de question...

Et encore moins quand je le vois arriver avec ce petit sourire vainqueur sur le visage, plus jamais je ne le laisserai s'approcher de ma famille. Je me débarrasse rapidement de ces deux chiens de chasse et je les envoie vers mes gardes qui vont se charger de leur faire cracher le morceau à leur manière.

Seule interdiction le meurtre, on peut frapper un peu pour avoir des aveux mais pas trop quand même.

J'ai beau rentrer dans le vif du sujet avec mon père il semble faire l'autruche et tourner autour du pot ce qui m'agace fortement surtout que je pense encore à ce qu'elle m'a dit. Mais pourtant plus on avance et plus il prend ça à la rigolade mais si je ne le connaissais pas aussi bien je pourrais me dire qu'il est sérieux et qu'effectivement il est innocent.

Seulement je connais trop bien mon père pour savoir que ce n'est pas le cas et quand ma femme évoque la preuve je reçois un message me disant qu'ils n'ont rien trouvé chez lui et je me demande comment on va faire pour réussir à trouver de quoi l'inculper.

- Il a raison ils ne trouveront rien chez lui.

Je me tourne vers elle sans comprendre, comment peut-elle savoir qu'ils n'ont rien trouvé ?!

- Iris mais qu'est-ce que...
- Et bien je ne pensais pas que ce soit la putain qui soit de mon côté.

Je serre les poings quand je l'entends l'insulter et je me fais violence pour ne pas le frapper, parce que franchement il le mérite amplement.

- Ils ne trouveront rien chez lui parce qu'il le garde sur lui pour se souvenir de ce jour. Si l'on veut retrouver mon collier il faut regarder sur lui.

D'un regard avec Angelo et Diego on l'attrape ensemble pour éviter qu'il ne s'enfuit car nous saurons la vérité aujourd'hui et pas un autre jour. Je fouille sans aucun scrupule dans toutes ses poches avant de tomber sur un revolver coincé entre sa chemise et son pantalon de costard. Il n'aurait pas dû essayer de vouloir s'en servir c'est une très mauvais idée mais cela renforce l'idée qu'il est coupable.

- Tu ne te serviras pas de ça chez moi.

En quelques mouvements, je retire les balles et détruit complément l'arme à feu pour être sûr qu'il n'y ait aucun incident. Je continue de regarder partout alors qu'il essaye tant bien que mal de me glisser a l'oreille qu'il n'a rien fait mais je finis par tomber sur une petite cordelette autour de son cou que je m'empresse de retirer pour la donner à Iris alors que je le plaque un peu plus contre le mur.

Je jette un regard par-dessus mon épaule pour la voir sortir tout un tas de chaîne relié à une mèche de cheveux. Mais qu'est-ce que c'est ce bordel ?!

Je suis horrifié par ce que je vois mais surtout je me demande si la personne qui est en face de moi est bien mon père. Mais quand elle me montre le petit paquet de cheveux avec son nom marqué dessus je ne retiens pas la rage qui se forme en moi et lui assène la plus grosse droite que je n'ai jamais dû porter de ma vie.

Je vois mon père tomber raide sur le sol et j'entends toutes les chaînes tomber dans un tintement assez clair. Je me tourne pour voir Iris les deux mains sur le visage et je m'empresse de la prendre dans mes bras, mon père a voulu la tuer et il n'a surement pas fait que cela.

Un oubli imprévuWhere stories live. Discover now