Un oubli imprévu

Chapitre 21...*

* PDV de Iris *
Je me réveille en sursaut après avoir entendu un homme hurler qu'il était là, non sérieux mais on s'en tape vraiment de savoir qu'il soit là. Je regarde rapidement l'heure sur l'horloge pour voir que je n'ai même pas dormi trente minutes mais ça m'a quand même fait du bien. Je me lève pour enfiler de nouveau mon gros pull avant de descendre voir qui crie comme ça dans cette maison.

Je sors à peine de la chambre que j'entends des voix au salon assez fortes pour être entendu depuis l'étage mais pas assez pour dire qu'ils sont en train de crier. Je vais pour sortir mais un paquet de gâteau attire mon attention mais me donne surtout envie, je file le prendre avant de descendre tout en mangeant. Le médecin m'a dit de manger alors je ne vais pas me priver maintenant quitte à finir grosse je m'en fiche.

J'arrive vers le salon ou je reconnais la voix d'Alessandro qui dit à quelqu'un que je dors donc qu'il devrait éviter d'hurler ainsi dans la maison vu qu'il n'est pas chez lui. J'entre donc à mon tour sans un bruit dans le salon en avalant mon dernier gâteau et en cachant le paquet derrière moi. Je me retrouve devant lui et sa sœur mais un homme que je ne connais pas ou du moins que je n'ai encore jamais vu ici dos à moi.

Un peu moins grand qu'Alessandro, les cheveux poivre et sel encore assez bien bâti, je pencherai pour son père mais je n'en suis pas sûr sans le voir en face de moi, j'entre doucement quand il me voit il sourit. C'est bizarre ça, c'est la première fois que je le vois sourire comme ça depuis une semaine hormis quand je lui appris que nous allions avoir un petit garçon.

L'homme de dos se retourne et je peux confirmer que c'est bien le père d'Alessandro et Eleana car ils leur ressemblent beaucoup trop pour que ce ne soit pas quelqu'un de leur famille. Je souris poliment à l'homme qui me jette un regard froid et remplit de haine qui me fait perdre le mien ce qui le fait sourire faussement.

Il y a un problème avec cet homme ou c'est moi qui délire ?!

- Alors vous voilà de retour.

Je me fige au son glacial de sa voix, mais cette voix ne m'est pas inconnu j'ai l'impression de l'avoir entendu il n'y a pas si longtemps que ça. Je ne bouge pas ni ne répond à sa phrase de toute façon je le prendrais pour un con si je le faisais. Seulement ça n'a pas vraiment l'air de lui plaire que je reste muette comme ça et il avance vers moi d'un pas franc ce qui me fait reculer d'un pas en plaçant une main protectrice sur mon ventre pour faire barrière.

- Petite ingrate tu aurais dû rester ou tu étais, je ne comprends pas pourquoi mon fils tient tant à toi. Retourne d'où tu viens petite souillon !!!

J'inspire longuement avant de sourire, son regard change encore une fois pour devenir encore plus noir qu'il ne l'était déjà. Et oui répondre à la provocation par un sourire et la pire arme que l'on peut avoir et généralement la personne en face de nous n'apprécie absolument pas et ça a l'air d'être le cas encore une fois.

- Je n'ai pas demander à revenir ici puisque c'est votre fils qui est venu me chercher et je vous demanderai de reculer vu l'odeur fétide de votre haleine je risque de tomber dans les pommes.

Et en plus si l'on peut répondre par une réplique encore plus cinglante avec une petite pique au passage ça fait toujours du bien au moral je peux vous l'assurez.

Une chose est sûre c'est que je n'aime pas cet homme même sans avoir de la mémoire je peux le dire et l'affirmer. Seulement monsieur ne m'écoute pas et continue de s'approcher de moi. Sentant un danger qu'il n'y a sûrement pas mais pour me protéger moi mais surtout mon bébé, j'attrape ses épaules pour lui envoyer mon genoux dans ses parties intimes le plus fort que je puisse.

- Si reculer veux dire approcher pour vous je vous conseille de revoir votre vocabulaire.

Je le regarde à genoux devant moi me traiter de garce avant que Eleana ne vienne me diriger vers le canapé pour m'y faire asseoir. Son père se relève et me toise mais je m'en fou royalement de ce qu'il pense, seulement monsieur n'a pas l'air d'accord pour rester loin de moi et reviens à la charge, quand deux hommes entrent dans la pièce ce qu'il le fait s'arrêter.