Une histoire de fesses

Jodie-GvGr tarafından

5.8K 210 15

Éva, 22 ans, vient de se faire larguer par son fiancé et se voit dans l'obligation de retourner chez ses pare... Daha Fazla

Il faut rompre
Le bonheur dans les chaussettes
Talk less, smile more
L'enfer c'est les autres
Un chocolat chaud et un soutien gorge
Un café s'il vous plaît
Un second rendez-vous ?
Un temps accordé
June is coming
La narcissique et le gaillard fragile
Ma main sur ton p'tit cul
Eat me
Sincérité
You should love for no reason
Caprice
Peace sign
Le temps d'une histoire
Les choses sérieuses commencent
La soirée pdv Eva
Panique général
"Je t'aime"
Dis le moi
Une semaine
Un mois
October
L'effet papillon
The perfect Crime
Une Histoire De Fesses

Once Upon A Time

56 6 0
Jodie-GvGr tarafından

Lorsque j'arrive à destination, la première chose que je fais est de profiter de l'air pur, de la vue et surtout de la nourriture. Ayant préalablement préparée un itinéraire, je me mets en route pour Staring at Jacob, afin de faire le plein d'énergie. Après un surplus d'émotion, la fringale me vint. Assise à la terrasse du restaurant, je profite de mon brunch lorsqu'une boule de poil aussi haute que la table s'avance jusque moi. Ses yeux ne montrent aucune once de méchanceté mais plutôt une envie vorace de me voler mes pancakes. On ne peut pas nier le fait que je sois une bonne personne, alors je coupe un bout de mon repas et lui donne du bout des doigts. Il le fixe simplement, sans savoir s'il peut ou pas prendre la nourriture.

"OK."

Lentement, le chien prend le bout de pancake. Je m'attendais à ce qu'il parte mais il reste, se posant à mes côtés comme si j'étais sa maîtresse. Je regarde autour de moi, personne n'a l'air de le chercher. Aucun collier, pas de tatouage au niveau des oreilles. Serait il abandonner ? Je lève la main pour lui flatter la tête lorsque la voix de la serveuse m'interrompt. 

"Encore toi ? Oust !"

Le chien me regarde tristement et commence à partir.

"- Excusez-nous pour cela. Cette patate a prit l'habitude de venir quémander à manger tous les matins. 

- Ce n'est rien. Est-ce qu'il appartient à quelqu'un du restaurant ?

-  Malheureusement non. Il traîne par ici depuis qu'il n'est qu'un chiot. Chacun notre tour, nous le nourrissons mais nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser entrer dans le restaurant. Aucun de nous ne peut se permettre de l'adopter. 

- Imaginons que je le fasse ?"

Je devrais juste me serrer la ceinture pour ce voyage mais en voyant les yeux pétillant de la jeune femme en face, je me dis que cela peut valoir le coût. J'ai un jardin, de plus et je comptais prendre un animal. Cela tombe à pique. 

"- Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas ?

- Non, je viens de France. Mais le retour devrait se passer sans soucis, il suffit que je fasse le necessaire.

- Vous êtes sûr ?

- Certaine. A-t-il un nom ?

- Salto. C'est ainsi que l'on a décidé de le nommer. Il n'est pas très vieux, et agréablement gentil !

- Je ne suis que de passage pour une semaine mais... J'espère pouvoir faire le nécessaire. L'avez-vous déjà amené chez le vétérinaire ?

- Non, malheureusement. Mais je serais très heureuse si vous décidiez de me prendre à votre charge. Nous avons déjà tenté de le faire adopter mais personne n'en a voulu. Il n'est plus un chiot, cela est moins intéressant.

- Cela dépend pour qui. Je ferais le nécessaire. Merci pour le petit déjeuner, je reviendrais sans aucun doute.

- Écoutez, si vous acceptez de prendre Salto à votre charge, je m'occupe de prendre votre petit dejeuné. Prenez cela comme un cadeau.

- Merci, c'est très aimable à vous. Hé bien... Est-ce que je peux vous demander l'adresse du veto le plus proche ?

- Bien sûr. Danielle est une vétérinaire très sympathique qui occupe le cabinet quatre rue plus loin."

Sur une serviette, la serveuse m'inscrit l'adresse. Je la rentre dans mon portable et me lève.

"- Salto, tu viens? "

Le chien me regarde, jette un regard en direction de la serveuse puis me suit en trottinant, joyeusement. Je lui flatte la tête et me mets en marche, vérifiant que le berger allemand me suit bien. Le long du trajet, je trouve une petite boutique animalière. J'entre accompagnée de Salto, qui n'avait pas l'air convaincu de pouvoir entrer dans la boutique. Je lui fais sentir des laisses, des colliers et finalement, il refuse de se faire attacher. Pas de soucis, Sacha a bien réussit à apprivoiser Pikachu sans le mettre dans sa pokeball. Je finis par prendre des gâteaux pour chiens. L'hôtel me revient en mémoire. Je les appelle et explique la situation. Les chiens sont acceptés, quelle chance ! Je suis bien tombée. Soulagée, je paye le nécessaire et me mets en route pour le veto. Salto ne me quitte pas, je pense qu'il a comprit la situation. C'est un chien très compréhensif et bien éduqué malgré sa situation. Arrivée devant le vétérinaire, je commence à stresser. Et si cela se passer mal ? Et si je ne pouvais pas le garder ? Ne pas pouvoir l'emmener avec moi me briserait le cœur malgré tout. Il est tellement mignon !

"- Bonjour, hmm ce serait pour ce chien"

J'explique la situation et me fait bien accueillir par le secrétaire. Danielle, la vétérinaire, arrive rapidement et l'échange se fait sans encombre. Elle nous accueille dans son cabinet et osculte Salto. Aucun problème en vue, je suis soulagée. Après quelques vaccins, une puce, et le carnet de santé du chien rempli, elle s'occupe du passeport. Je passe bien deux heures chez le veto mais au moins, Salto est à mon nom, vacciné, pucé à mon adresse en France et surtout, à légalement le droit de voyager. Je soupire de bonheur sur ma chaise, sentant le tremblement de mes jambes se calmer. Je pourrais pleurer de joie. Bordel, me voici pour mon premier jour à Amsterdam à adopter un chien de bientôt deux ans, adorable et à le ramener chez moi. J'ai encore quelques jours à passer ici et je sens qu'ils vont bien être remplis.

Le soir, après une journée complète à promer Salto, a découvrir les Pays Bas et à rigoler, je suis exténuée. J'ai acheter une cage de transport, le billet du chien, un tapis et des jouets. Autant dire que, en plus du veto, j'ai passé une bonne partie de mon budjet vacance. Mais je ne regrette rien. Au contraire. Allongée sur mon lit, Salto à mes côtés, je flatte son poil incroyablement soyeux. Mon portable sonne, me sortant de mes pensées. Je réponds sans regarder l'écran.

"Salut Salut tête de cul !"

Un grand sourire se forme sur mon visage en reconnaissant la voix.

"Julie ! Je suis si heureuse d'entendre ta voix !"

Pendant bien deux heures, nous discutons de tout et de rien, de Salto, de Mickey, Amsterdam et surtout à raconter des conneries. Bien que surprise par ma décision, Julie a été aussi heureuse que moi lorsque je lui ai apprit que j'avais adopté un animal errant. Salto ne peut que m'apporter du bonheur et je me dois de faire de même.

"-Au fait, comment tu vas ? Pour de vrai.

-Plutôt extrêmement bien. Pourquoi cette question ?

- He bien, tu ne parles presque plus de Maxime. Vous êtes toujours ensemble ?

-Bien sûr. Je comptais l'appeler plus tard. Il est encore avec son équipe en ce moment.

- Vous deviez faire ce voyage tous les deux...

- Je sais. Mais je suis heureuse de savoir qu'il vit son rêve. Même aussi loin. Et puis, ce n'est que pour 3 ans.

- Je ne sais pas comment tu fais.

- Pour ?

- Ta relation à distance. J'en serais incapable. Déjà me séparer de Mickey plus d'une semaine devient presque insupportable !

- Ho ça je le sais. Mais... Je l'aime. Donc ça va. Et puis, j'ai ma liberté.

- C'est pire qu'être célibataire. T'as même pas de partie de jambes en l'air !"

J'explose de rire.

"- Je pense, que ce n'est pas le plus important. Le plus important ce sont ses messages tous les matins. Tous les soirs. Nos appels imprévus. C'est le son de son rire, sa joie lorsqu'il me raconte sa journée et moi la mienne. C'est cela qui est important. La force des sentiments. Peu importe la distance, peu importe le reste. Je sais que, un jour, nous serons ensemble pour de bon.

- Beurk. Tu me donnes la nausée à être niaise. Surtout venant de toi.

- Surtout venant de moi. Et puis, je t'ai toi. Ça revient au même.

- Ho, tu vas me faire rougir. "

Après quelques échanges et blagues, Julie finie par raccrocher. Lorsque je regarde mon écran, je constate que Maxime a essayé de m'appeler deux fois. Je le rappelle mais tombe sur sa messagerie. Pas de messages de sa part autre que les deux appels manqués. Je tente de le recontacter mais sans réussite. Puis mon écran s'allume.

"Arrête d'appeler en même temps que moi idiote"

Oups. Je réponds à son appel.

"- Si on s'appelle en même temps, ça ne va pas le faire.

- Oups.

- Rigole rigole. Je vais te niquer en rentrant.

- Vas-y j'attends que ça.

- Ah ouais ? Bah j'arrive.

- Même pas cap.

- J'aurais bientôt des vacances.

- C'est quand bientôt ?

- Bientôt. Tu verras. Mais on n'aura pas attendre pâque prochain. C'est déjà ça.

- Pour Noël ?

- Peut être. Comment se passe ton séjour à Amsterdam ? Désolé ne pas être présent, c'est ton rêve.

- Et tu réalises le tiens en même temps que je réalises le miens. Quoi de mieux ?

- Toi. "

Je rougis. Heureusement qu'il ne peut le voir.

"- Bref... J'ai peut être fais une bêtise.

- Tu n'es pas partie ?

- Si, oh si. Mais hmm... Tu sais que je voulais adopter un animal ?

- Oui, tu m'en parles souvent.

- C'est fait.

- Quoi ? Comment ça ?"

Je lui explique la situation et Maxime explose de joie au téléphone.

" - On a un chien alors ? Un gros chien en plus. Salto c'est ça? Je l'aime déjà.

- Et moi donc. Je soupire. J'aimerai que tu sois là.

- J'aimerai laisser danser mes doigts sur tes reins actuellement Eva. Ton regard me manque, ton odeur. Écouter de la musique à tes côtés, continuer cette série jamais terminée. Pouvoir te serrer contre moi.

- J'aimerai que tu sois là. Un mois c'est long sans toi.

- Bientôt ma chère Eva.

- C'est long bientôt.

- Tu n'as qu'à penser à moi. À ce que tu aimerais que je te fasse actuellement.

Mon souffle devient lent.

- Maxime...

- Désolé, c'est juste que... Tu me manques Eva. Tout chez toi me manque. Lorsque la dernière fois j'ai dis que pour rien au monde je reviendrais, c'était sur le coup des émotions. J'ai réfléchis et je suis désolé de t'avoir blessé en disant cela. Toi. Tu es ce qui m'a poussé à réaliser mon rêve mais tu es aussi celle qui n'a qu'à dire un mot. Un seul pour que je saute dans le premier avion. Je sais que c'est puéril, que nous deux c'est récent. Mais les mots me bouffent les lèvres, réchauffent ma langue. J'ai envie de te le dire. De te l'écrire. De le faire ressentir.

- J'ai l'envie aussi.

- Alors... Bientôt ?

- Très bientôt. J'ai encore besoin d'un peu de temps, ne ressentant pas le besoin, parce que j'ai confiance en nous, de partir ainsi. Tu sais, j'y réfléchis. À la vie à tes côtés. A notre vie ensemble, ce que cela pourrait donner. Tout abandonner par amour. Cela me fait peur. Mais... Bientôt. Je l'espère.

- Alors ce serait notre promesse. Pas de à jamais, ni de pour toujours. Juste bientôt. "

Okumaya devam et

Bunları da Beğeneceksin

160K 17.1K 51
La guerre est arrivée de nulle part, sans qu'on puisse l'empêcher. Les Elémentaires ont traversé leurs immenses portails luminescents avec un seul ob...
802K 48K 35
Jana Mierzwiak, 17 ans, se réveille sur une plage en compagnie d'autres gens de son âge, sans absolument savoir pourquoi. Cependant, elle va bientôt...
14.2M 810K 76
Correction 44/76 Laylou vient de déménager dans une nouvelle ville quand elle sauve in extremis une petite fille qui manque de se faire renverser par...
3.9M 92.5K 83
Myriam : Nouvelle à la cité Voici une réécriture d'une chronique réelle de Facebook qui m'a beaucoup plus . C'est une super chronique bien écrite et...