Back in time

Birdysteps által

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Après avoir été renvoyé dans le passé, Madara se voit contraint de renouer et de créer des liens avec les per... Több

Prologue
Le conseil des anciens
Une colocation indésirable
Le sommet des Kages
The Walking dead
La maison au fond des bois
Thorn
Un jour de repos
Uzumaki Mito
La pochard(e)
Les malheurs d'Hikaku
Les pochards
Les malheurs d'Hitomi
Les malheurs d'Hitomi II
La fin du bon temps
Sacrifié
Le calme avant la tempète
Qui sème le vent récolte la tempête
Retour vers le futur
Les Colons du passé
La pomme d'Adam
Les visiteurs
Les visiteurs II
La chair de la chair
Ôtsutsuki
Bleu comme la mort
Persona grata
Back in time
Home, sweet home
Mito & Toka
Le nouveau conseil des anciens
"Unique"
Réunion
Le début de la fin
Un choix difficile
Compte à rebours
Les noces du renard
Épilogue
Remerciments
Galerie d'art

Retour vers le passé

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Chapitre 1 : Retour vers le passé.

La première chose que Madara entendit en se réveillant fut le chant des oiseaux.

Groggy, il se passa une main sur le front avant d'ouvrir les yeux pour immédiatement les refermer lorsqu'il fut aveuglé par une vive lueur.

-Bon sang... Grommela-t-il.

Il se sentait confus. Il était allongé dans un lit, mais ne se rappelait plus de comment il y était arrivé.

Fronçant les sourcils, il tenta de se remémorer les derniers événements survenus. Malheureusement, ses souvenirs étaient embrouillés.

L'unique chose qu'il savait, était qu'il était mort.

Son esprit s'arrêta sur cet état de fait.

Dans ce cas... s'il était mort, pourquoi diable était-il couché dans un lit ?!

Doucement, avec un sentiment persistant de déjà-vu, il laissa sa main soulever les draps le recouvrant et aller se poser sur sa poitrine.

Il sentit une pulsation.

Madara haleta, stupéfait : Son cœur battait. Il était vivant !

« Baboom »... « Baboom »...

Il ne rêvait pas. La palpitation était bien là !

D'un coup, si subitement qu'il en perdit tous ses repères, tout lui revint. A chaque fois que son cœur martelait contre sa cage thoracique, les zones d'ombre dans son esprit s'éclaircissaient, lui laissant tout le loisir de revivre sa conversation avec le sage.

Avec une horreur croissante, il réalisa que si celui-ci avait dit vrai, alors l'endroit où il se trouvait actuellement avait de très forte chance d'être Konoha.

Cette fois, ses yeux s'ouvrirent sur un plafond immaculé.

Madara prit une grande inspiration. Il se redressa et observa son environnement : il se trouvait dans une chambre d'hôpital particulièrement claire. Les rayons du soleil passaient par une immense fenêtre qui offrait une vue imprenable sur l'extérieur. La falaise à laquelle il faisait face lui sembla très familière.

Ses draps glissèrent de ses genoux jusqu'au sol sans qu'il leur accordât un regard. Il resta figé, les yeux grand-ouverts, observant avec stupeur les quelques maisons éparpillées au hasard au bas de la corniche où les visages des Hokages seraient sculptés aux fils des ans.

L'estomac noué, il demeura ainsi un bon moment à fixer d'un air atone ce qui deviendrait plus tard Konoha, jusqu'à ce que ses yeux se détachèrent de la fenêtre, son attention attirée par un son provenant de l'extérieur de la salle.

Il entendit d'abord des voix qu'il devina venir de deux personnes, puis des pas qui se rapprochèrent de plus en plus pour finalement s'arrêter devant sa porte.

-Nous ne savons pas s'il est réveillé, chuchota une femme. Alors soyez silencieux.

-Très bien, lui répondit un homme sur le même ton.

Par pure réflexe, Madara songea à se cacher pour pouvoir surprendre ses potentiels ennemis. Or, s'il était bien à Konoha, au temps de sa fondation, ne devrait-il normalement courir aucun risque ?

Nerveux, il força donc ses épaules à se détendre et fixa avec appréhension la poignée de la porte tourner.

Rien n'aurait pu le préparer à ce qu'il vit ensuite : Identique à ses souvenirs, Senju Hashirama passa le seuil de la pièce suivit d'une infirmière.

Madara savait qu'il l'avait vu il y avait à peine quelques heures. Pourtant, l'homme qui lui faisait face était une tout autre personne.

Déjà, il portait une tenue civile contrairement à une armure couverte par la poussière des combats. Sa peau était exempte de fissures, ses longs cheveux propres et, par-dessus tout, ses yeux n'arboraient pas les sclérotiques noires caractéristiques de l'edo-tensei.

En le voyant éveillé, l'homme poussa un petit cri de joie.

-Tu es réveillé ! S'exclama-t-il en se précipitant à son chevet sans prendre en compte son mouvement de recul.

Hashirama lui sourit :

-J'étais tellement inquiet lorsque tu t'es évanoui sur la corniche. J'ai bien cru que j'allais avoir une crise cardiaque !

Il éclata de rire, l'air tellement soulagé que Madara aurait pu croire (s'il ne revenait pas d'entre les morts) qu'il avait failli mourir sur la falaise.

Pendant ce temps, infirmière avait fait le tour de la salle en rasant les murs. Pas une seconde elle ne quitta des yeux l'Uchiha qui lui jeta un regard glacial.

La femme haleta, et l'homme se rappela qu'à cette époque, les gens étaient généralement tendus en sa présence. Probablement craignaient-ils qu'il leur saute dessus et les tue ; sa réputation de personnage sanguinaire le précédait, après tout.

Décidant qu'elle était indigne de son attention, il se tourna à nouveau vers Hashirama. L'Hokage avait cessé de rire pour, à la place, le dévisager attentivement.

-Tu ressembles à un hibou, lâcha-t-il en notant finalement ses yeux écarquillés.

Madara grimaça. Il se doutait bien qu'il fixait son ami avec trop d'insistance. Toutefois, se l'entendre dire en face, tout en étant comparé à un oiseau, n'était pas des plus flatteurs.

-Que s'est-il passé ? Demanda-t-il, finalement, en ignorant la remarque précédente.

-Ah ça... Commença Hashirama. C'était vraiment surprenant ! Alors que nous parlions de l'avenir du village, tu t'es effondré sans prévenir. Heureusement, Tobirama est arrivé au bon moment. Nous avons pu te ramener ici au plus vite grâce à lui. Cela fait quelques heures que tu t'es évanoui. Te souviens-tu de ce qu'il s'est passé ?

A la mention de du nom du frère d'Hashirama, Madara eut bien du mal à ne pas froncer le nez. Rien que de savoir qu'il allait à nouveau devoir interagir avec le meurtrier de son frère faisait bouillir son sang.

-Ca va ?

La voix de son ami, ainsi qu'une main s'agitant devant son visage, le tira de ses pensées. Il se racla la gorge, réfléchissant rapidement à une réponse qui n'éveillerait pas les soupçons. Il était plus qu'évident que dire la vérité n'était pas une option envisageable.

-Aucune idée, mentit-il. Un simple malaise je suppose. Ce sont des choses qui arrivent parfois. Le soleil tapait fort aujourd'hui.

Madara avait toujours eut une faible tolérance aux rayons du soleil. C'était un trait que partageaient plusieurs membres du clan à cause de la faible pigmentation de leur peau, pour la majorité, très pâle. Son ami était l'unique personne à connaître cette faiblesse, en plus de sa haine des personnes se tenant dans son dos.

-Je vais mieux de toute manière, reprit en balançant ses jambes de façon à être assis au bord du lit. J'ai des choses à faire. Je ne peux pas perdre de temps ici, ajouta-t-il.

-Ce n'est pas à toi de juger cela, le coupa Hashirama avec un froncement de sourcil désapprobateur, l'infirmière va voir ça. Ensuite tu pourras partir.

Madara voulut protester, mais une main se posant sur son épaule l'interrompit.

En temps normal, il n'aurait pas tenu compte des avertissements de son ami. Cependant, avec tout ce qui était arrivé récemment, il avait encore du mal à être lui-même, et était bien trop las pour débuter une querelle.

-Bien, lâcha-t-il sèchement à l'étonnement général. Mais qu'elle fasse vite.

-Fantastique ! S'exclama Hashirama en faisant signe à la femme d'approcher.

Celle-ci s'exécuta, bien que nerveusement, et entreprit d'effectuer un examen rapide qui consistait à prendre sa tension.

-Tout... Tout m'a l'air d'être en ordre, déglutit-elle, deux minutes plus tard.

Sans un mot, Madara abaissa la manche de sa tunique et bondit sur ses pieds.

-Tu vois, déclara-t-il. Tout va bien. Il était inutile d'en faire une affaire sérieuse.

Puis, après avoir épousseté ses vêtements, il ouvrit la porte de la chambre et en sortit pour rejoindre les escaliers qu'il entreprit de descendre quatre à quatre, pressé de mettre autant de distance que possible entre lui et Harashima.

Il avait besoin d'être seul pour réfléchir à ce qu'il ferait ensuite.

Malheureusement, il n semblait que la chance ne soit pas de son côté : à peine avait-il franchi les portes de l'hôpital qu'Hashirama déboulait derrière lui.

- Attend ! S'écria-t-il en le forçant à s'arrêter. Est-ce que ça va vraiment ?

-Bien sûr, grogna Madara en roulant des yeux, ce n'est pas un petit malaise qui va m'abattre.

-Ce n'est pas ce que je voulais dire !

-Alors qu'y a-t-il de si gênant chez moi pour que tu me suives comme un chiot en manque d'affection ! Cracha-t-il.

-Voilà ! Hoqueta Hashirama les yeux ronds. C'est de ça dont je parle : Tout à l'heure sur la montagne, tu avais vraiment l'air heureux ! Là, on dirait que tu t'apprêtes à aller noyer une portée de chatons !

Il s'interrompit.

-Rassure-moi, souffla-t-il, l'air soudain horrifié. Tu ne vas quand même pas faire ça ?!

Résistant à l'envie croissante de se frapper la tête contre un mur, Madara se contenta de se passer une main sur le visage.

-Non, soupira-t-il. Non, je ne vais pas noyer de chatons.

-Oh ! Tant mieux dans ce cas...Mais alors pourquoi es-tu de si mauvais poil ? C'est parce que j'ai dit que j'allais faire sculpter ton visage dans la falaise lorsque tu serais Hokage ?

A ces mots, Madara ne put s'empêcher de se renfrogner : Les souvenirs de ce jour précis envahirent ses souvenirs, lui faisant revivre toute la conversation ainsi que les promesses non tenues qu'il avait échangées avec son ami.

-Donc c'était ça... Marmonna Hashirama en voyant son expression.

Il s'affaissa sur lui-même, tête baissée et bras ballant, marmonnant des paroles inintelligibles.

-Ce n'est pas ça, grogna Marada en le fusillant du regard. Je suis juste fatigué. J'ai besoin de me reposer un peu.

Aussitôt, Hashirama retrouva son humeur enjouée et lui adressa un sourire si rayonnant qu'il aurait pu l'éblouir.

-Je vois ! Gazouilla-t-il joyeusement. Je suppose que c'est normal. Je ne vais pas te retenir plus longtemps : Tu as besoin de repos.

Ensuite, sans se rendre compte que cela gênait Madara, il lui tapota amicalement l'épaule.

-Si tu as besoin de quoi que ce soit en plus, n'hésite pas à m'en faire part. Même tout de suite.

-Sûrement pas, intervint une nouvelle voix.

De concert, Hashirama et Madara se tournèrent vers le nouveau venu qui s'avéra être Tobirama.

Comme à l'accoutumé, le shinobi était paré de son éternelle fourrure blanche sur ses épaules, et de son happuri qui hérissait davantage ses cheveux blanc-purs ; mettant en valeur les deux cicatrices sur ses joues, ainsi celle de menton.

-Nous devons parler, poursuivit l'homme. Dans l'immédiat, ajouta-t-il une seconde après...

-Maintenant ? Gémit Hashirama.

-Maintenant, répéta son frère en croisant ses bras.

Vaincu, l'homme soupira.

-Très bien, grommela-t-il avant de se tourner vers Madara :

-Je te dis à demain dans ce cas !

Sans attendre de réponse, il fit volte-face et partit d'un pas sautillant en direction de son bureau dans le quartier des Senju. Très vite, Tobirama lui emboîta le pas, sans oublier de gratifier Madara d'un regard dédaigneux.

Livré à lui-même, le shinobi secoua la tête, ne sachant pas s'il devait être furieux du dédain dont faisait preuve à son égard le jeune ninja, ou bien se sentir reconnaissant pour l'avoir débarrassé d'Hashirama.

Ne pouvant se résoudre à trancher, il préféra traverser le village à toute vitesse dans le but de rejoindre la falaise familière au loin. C'était l'unique endroit où il pourrait retrouver un semblant de paix intérieure.

De toute manière, il connaissait déjà la nature de la conversation qu'allaient avoir les deux hommes : Dans sa précédente vie, il l'avait écouté en secret. Ce qui lui avait d'ailleurs valu une immense déception.

Tobirama avait littéralement convaincu Hashirama d'effectuer ce qu'il appelait un « vote démocratique » en sachant pertinemment que Madara n'aurait aucune chance d'emporter le poste d'Hokage.

C'était perdu d'avance, songea-t-il en se rappelant de la victoire écrasante de son ami.

Il dut secouer la tête pour chasser ces pensées perturbatrices, et se concentra sur sa route.

Alors qu'il évoluait de rues en rues, il ne pouvait s'empêcher de remarquer que les gens l'évitaient. Chaque personne qu'il croisait, même les membres de son clan, (bien que leur réaction fût moins extrême) faisaient un brusque écart à sa vue.

Les adultes détournaient le regard, les enfants partaient en sens inverse, les anciens murmuraient entre eux, et les mères ramenaient leurs progénitures dans leur giron.

« Prévisible » songea-t-il avec une certaine forme de dérision. Cette époque n'était définitivement pas la meilleure de sa vie. Hashirama avait été une des rares personnes à avoir été à ses côtés durant ces moments ; bien qu'il n'eût jamais vraiment compris à quoi son meilleur ami se confrontait chaque jour.

Madara devait se l'avouer : Ce qu'il avait haï le plus lors de cette période, étaient les rumeurs comme quoi il aurait arraché les yeux de son propre frère.

Finalement, après ce qui lui sembla une éternité, il parvint à sa destination et, en quelques bonds, gravit la corniche culminant le village.

Enfin seul, il abandonna l'air renfrogné qu'il affichait perpétuellement, et laissa l'homme confus en dessous resurgir.

Tant de questions tourbillonnaient dans son crâne à la manière d'écureuils en cage. Elles lui donnaient la migraine, et il savait qu'à moins de trouver des réponses, il ne retrouverait pas de sitôt sa tranquillité d'esprit.

« Que dois-je faire ? »

Toutes les fois ou cette interrogation faisait écho dans son esprit, il avait la terrible impression que son cœur était prit dans un étau.

Il se sentait tellement désemparé.

Beaucoup de possibilités s'offraient à lui maintenant qu'il connaissait son avenir : Restaurer la confiance que son clan lui témoignait à l'époque des guerres féodales, ou se crée une meilleure réputation dans le village, étaient une des premières choses envisageables.

Aucune d'entre elles ne lui paraissaient pourtant assez tentantes. Il se sentait trop dérouté pour l'instant.

Méritait-il même avoir la chance de recommencer une seconde existence ? Tous ce qu'il avait commis lui valait une place de choix en enfer pour l'éternité.

Madara ne se rendit même pas compte qu'il s'était assis à même le sol poussiéreux. Ce n'est que lorsqu'il croisa ses bras sur ses genoux et posa son menton sur eux qu'il réalisa son acte et le condamna immédiatement avant de se dire que, peut-être, pour une fois, il pouvait se laisser aller.

Ses cheveux virent le recouvrir tel un voile noir le cachant du monde, et il s'autorisa enfin, après tant d'année, à exprimer physiquement sa douleur.

Il était pathétique, se dit-il tandis que de doux sanglots roulaient dans sa poitrine.

Il était vraiment pathétique, se répéta-t-il alors qu'il se martelait cette idée, se l'enfonçant profondément dans son esprit. Se l'implantant comme une part de lui, de la même manière qu'il l'avait fait avec le rinnegan.

Le pire était probablement qu'il se sentait désolé pour lui-même.

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