Le l'en demain, elle se réveille, sentant une présence toute proche d'elle. Elle ouvre discrètement un oeil et voit un elfe de dos devant elle.
"Ouh-hou...l'imbécile...tourner le dos à son ennemie...le p'tit dèj et servi..."
Elle gronde, l'elfe qui est dans sa geôle sursaute et recule. Elle se lève, montrant les crocs et se léchant les babines et s'approche de l'elfe. Elle le voit chercher la porte du regard.
"La porte...peut être est elle ouverte..."
D'un bond, elle se met entre sa proie et la porte s'acharnant sur cette dernière se désintéressant totalement de l'elfe. Un tintement résonne à ses oreilles. Elle se retourne et voit le soldat entrain de toucher nerveusement les clés.
-C'est ça que tu cherches? Dit il d'un ton assuré, contrastant avec son comportement.
Elle prend son apparence de bipède et replace une mèche de cheveux qui lui balaye le visage et dit calmement :
-Donne moi les clés, Elfe et je te tuerai rapidement sans que tu souffres...
-Tu les veux, alors attrape!
Il jette les clés avec une force qui surprend la demi louve. Elle s'étire, s'allonge, saute, effleure les clés avec ses doigts sans pouvoir les attraper. Celles ci atterrissent derrière les barreaux de la porte, là où elle ne peut les atteindre.
-Fait chier! Crache t elle.
-Tu croyais sérieusement que j'allais te les donner, imbécile.
Elle se retourne vers le soldat sylvestre, ses yeux lançant des éclairs.
-Toi...t'es mort... dit elle dans un murmure à peine odible.
Elle sort ses griffes et s'approche de l'elfe, d'un calme sans faille ni émotions, rien ne traduit ce qu'elle pense sous son masque neutre. Seule les griffes qui allongent ses doigts témoignent de l'envie de meurtre de la louve. Elle s'approche du garde qui, au fur et à mesure, se recule. Il fini par s'entraver les pieds dans le rocher servant de lit et s'étale sur le sol. Il essaie de se relever mais la louve se retrouve à cheval sur son ventre une patte griffue au niveau de son coeur.
-Je vais te tuer lentement...tu vas affronter le regard de la mort...te voir mourir...doucement...voir ton sang glisser sur ses pavés...
Tout en disant ça d'une voix mielleuse, de son autre main lui déchire lentement sa tunique. Puis d'un geste vif enfonce ses griffes dans le bas ventre de sa victime. Il hurle sous l'effet de la surprise et de la douleur. Il lui donne un violent coup de poing dans le nez, elle titube un peu, secoue la tête pour chasser les petits papillons qui dansent devant ses yeux. D'un geste précis et lent, elle lui arrache les doigts puis le reste de la main continue avec son avant bras et lui déchiquète le reste de son bras, toujours aussi calme, insensible au hurlement de la pauvre créature mutilé. Le sang coule et gicle de partout, un sourire carnassier et psychopathe se dessine sur le visage d'Ayssiria.
-Tu m'as cherché, l'elfe et tu m'as trouvé... murmure t elle doucement. Tâche de ne pas mourir avant la fin...sinon c'est pas drôle...
-Tu n'es qu'un démon!
-Merci pour le compliment, Elfe.
Cette fois, l'elfe se contorsionne et lui envoie un coup de pied sur le crâne. Elle lache prise et tombe à la renversé, sonnée. Elle se reprend vite avant de recevoir un second poing dans la figure. Elle pare le coup aisément d'une seule main et regarde son adversaire.
-Rentrer ici fut la dernière erreur de ta vie...
Un geste, elle lui brise le poignet et le force à ce mettre à genoux. Le sang coule à flot et couvre le sol d'un tapis visqueux. L'odeur de la mort commence à flotter dans les cachots. Elle lui brise les deux jambes, prenant soin de faire ressortir les os éclatés de ses membres, créant ainsi plusieurs hémorragies. Le trop de sang commence à lui faire perdre la tête.
"Du sang...plus...beaucoup plus...encore plus...toujours plus de sang..."
Elle s'acharne à coup de griffes sur le corps de sa victime, le sang gicle sur son visage, ses main sont ensanglantées.
-Quel beau spectacle tu nous donnes à voir, Ayssiria.
Elle s'arrête brusquement et jette sa tête en arrière, ses oreilles rabattues en arrière, signe de colère :
-Vous me dérangez! Cassez vous!
-Je reprends mon soldats...
La clé craque dans la serrure, elle fait comme si de rien était. Les pas de l'elfe royal s'approche d'elle. Ayssiria se retourne et envoie ses griffes à la figure de Thranduil qui recule.
-MA PROIE! Feule t elle, les poils de sa queue et de ses oreilles se hérissent.
Le souverain dégaine son épée et la pointe vers la louve qui n'est absolument pas impressionné. Elle lui fait face avec sang froid et calme. Seuls ses yeux ont pris la couleur rubis du liquide qui avait éclaboussé son corps. Le soldat à ses pieds grogne de douleur, il est dans un piteux état mais si on s'y prend de suite, on peut le sauver...seul bémol...la louve enragée à ses côtés.
-Recule, Ayssiria!
-MA PROIE!
-Recule, maintenant!
-DEGAGE, DU CON, C'EST MA PROIE!
Elle se jette sur le roi en prenant sa forme lupine. Ce dernier décoche un violent coup du plat de sa lame dans son flanc. Elle dévie de sa trajectoire et atterrit contre le mur. Elle se redresse et bondit à nouveau sur le souverain qui cette fois, utilise le côté tranchant de son épée pour la repousser. La louve ne peut pas esquiver le coup vu qu'elle est en l'air.
"Merde, merde, MERDE!"
La lame lui taille la joue et troue légèrement son oreille. Par réflexe, elle tend sa patte vers le roi et arrive à lui toucher l'épaule. Elle se réceptionne sur ses quatre pattes et elle s'ébroue la tête comme pour chasser le mal. Elle reprend sa forme "humaine", porte sa main à sa blessure récupérant quelques gouttes de son sang puis l'observe et tourne son regard larmoyant vers Thranduil. Non pas des larmes de douleur ni de tristesse mais des larmes de rage, de haine, de rancoeur.
-Avec un comportement pareil, cela ne m'étonne absolument pas que tout le monde vous ait abandonné, Ayssiria, dit il en appuyant sur tout les mots avec une attitude hautaine.
-Enfoiré! Chuchote t elle. Puis, elle se rend compte des mots que le souverain vient d'employer et hausse le ton. Qu'avez vous dit?
-Que votre comportement explique que pers...
-CELA N'A RIEN À VOIR! NE PARLEZ PAS DE CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS!
Elle tremble en se rapprochant de l'elfe royal, les yeux gorgé de larmes dont la raison change peu à peu.
-TOUT EST DE VOTRE FAUTE, VOUS M'AVEZ ABANDONNÉ À MON SORT, VOUS M'AVEZ TOUT PRIS...MA FAMILLE...MES AMIS...ma raison de vivre...ma liberté...
Sa voix s'éteint brusquement, elle essuie les larmes perlant à ses yeux et regarde Thranduil d'un air meurtrié :
-Qu'est ce que je suis entrain de dire...vous ne pouvez pas comprendre ce que ça fait...se faire rejeter par les siens et d'avoir le sentiment de ne jamais pouvoir trouver sa place...Vous, vous avez tout...tout...
Dans un élan de colère, elle se change en loup, se jette sur le soldat à terre et lui arrache le coeur avec ses crocs arrachant à ce dernier un ultime cris de douleur et un dernier souffle. Fou de colère le monarque lève son épée et va pour la frapper mortellement. Elle se retourne et le fixe de ses yeux vairons pour le mettre au défi de la tuer. Il hésite et elle s'en aperçoit.
-Qu'attendez vous...la mort ne me fait pas peur...je la côtoient depuis ma naissance...Je me suis préparé à mourir depuis tellement longtemps. Ayez le cran pour m'enfoncer votre lame dans mon coeur...allez y...osez frapper à mort une créature désarmée...
Thranduil retient son geste, touché en plein coeur par les mots de son adversaire.
-C'est bien ce que je pensais...Vous êtes faible, vous les elfes.
Elle bondit sur le roi qui, cette fois ne bouge pas. Elle atterrit de tout son poids sur le ventre de Thranduil le faisant basculer et lui coupant le souffle.
-Votre pitié pour moi ma sauvé mais sachez que moi, je ne suis pas touchée pas ce sentiments...pas de pitié, pas de sentiments...pas de faiblesse.
Elle approche sa gueule béante du cou du roi sylvestre avec la ferme intention de lui broyer la gorge. Lorsque...
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