LivaïxOc : Presque tout.

By celiep

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Haydee à presque tout perdu. Les souvenirs la hantent, la mort la guette de loin. Les cauchemars grignottent... More

Chapitre 1. "-Qu'il s'en aille. Alors."
Chapitre 2. "-Tu es tellement désagréable"
Chapitre 3. "-Assez pour te faire rester ici."
Chapitre 4. "-Vos yeux.. Ils sont vraiment beaux."
Chapitre 5. -" Casse toi ! T'es qui toi... d'abord.."
Chapitre 6. "-Je n'aime pas voir le Caporal comme ça."
Chapitre 7. "- T'as pas intérêt à nous ralentir."
Chapitre 8. "- MAMAN..!"
Chapitre 9. "-Elle ne sentira rien..."
Chapitre 10. "- Fait gaffe à c'que tu dis. "
Chapitre 11. "-Devons nous parler de ça dans un couloir ?"
Chapitre 12. "-Pourquoi vous faites ça ?"
Chapitre 13. "- Ramasse ce bordel. "
Chapitre 14. "- Tu saignes du nez"
Chapitre 15. -" Haydée Honor..."
Chapitre 16. "- Tu as envie de pleurer ?"
Chapitre 17. "-Tu es vraiment intéressante."
Chapitre 18. "-Il ta vraiment demander ça ? "
F.A.Q Fermer.
Chapitre 19. "-Odile Stone n'est pas là ?"
Réponse FAQ part 1
Réponse FAQ part 2
Chapitre 20. "- Je t'avais prévenue non ?"
Chapitre 21. "- Moi qui quoi ?"
Chapitre 22. "- Je suis sérieux Haydee."
Chapitre 23. "-Oh mon dieu ! "
Chapitre 24. "-Et ou tu vas "
Chapitre 25. "-Vous ne venez pas ? "
Chapitre 26. "- On s'arrache."
Chapitre 27. "-Tu dois dormir."
Chapitre 28. " - Merci"
Chapitre 29. "-- Je dois la prévenir."
Chapitre 30. "-Quelque de chose de grave se passe en ville"
Chapitre 31. "- Caporal-Chef..."
Chapitre 33 « -Sale vie de merde. »

Chapitre 32. « - On doit parler toi et moi »

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By celiep

"Accro à ce qui nous tue."

4 septembre 850.
QG du bataillon d'investigation.
06:56 am.

C'est en pensant à comment nous allons vivre que nous oublions d'être vivant.

On frappe à la porte.

Mais je reste allongée dans mon lit, mon visage enfoncé dans l'oreiller et le drap à moitié posé sur mon corps. Pourquoi quelqu'un essaye de me réveiller si tôt alors qu'Erwin nous a bien dit que les activités étaient suspendues pour le moment ?

Pourquoi on ne peut pas m'oublier juste une journée hein ?

- Haydee ! Tu dors ?!

Sans blague... Je gémis d'énervement en me redressant péniblement, la tête dans la brouillard. J'enfile aussi rapidement que possible mon pantalon de la veille qui traine au sol, sous les coups infernal qu'un petit malin s'amuse à donner sur la porte. Je lisse mes cheveux maladroitement avec mes mains tout en me dirigeant vers l'entrée.

- Haydee !

Je vais tuer cette personne.
Je tourne la clefs ouvrant la porte brutalement.

- Qu'es ce que tu...

Ma phrase meurt sur mes lèvres aussitôt en voyant la personne qui me fait face.

- Ah c'est toi.

Will.

Il me bouscule et rentre dans ma chambre, sans ma permission, comme si on étaient des amis de longues dates. Je souffle en restant toujours face au couloir. Je passe rapidement une main sur mon visage en essayant de garder mon calme la plus naturellement possible. Quand je me retourne pour lui balancer tout ce que j'ai sur le cœur mes épaules s'affaissent. Will est en train d'ouvrir la fenêtre de la chambre et les volets en grand. La lumière m'aveugle, alors je plisse les yeux et tournant la tête.

- Mais qu'es ce que tu fais ? Je demande à moitié lassée et à moitié énervée.

Bien sûr je n'ai aucune crédibilité car j'ai la tête complètement gonflée à cause du manque de sommeil. Will, après avoir fait ce qu'il avait a faire se mit à refaire mon lit sans un mot sous mon regard glacé.

- Si tu fais ça dans l'espoir d'être pardonné tu.. je préviens méchamment.
- Haydee va t'habiller. Grouille. Il réplique.

Hein ? Je le fixe les bras le long du corps et la bouche à moitié ouverte. Qu'es ce qui lui prend à celui là ? Il est à peine sept heures et il ose me réveiller ? Et en plus de ça il se permet de rentrer dans ma chambre et de me donner des ordres ?

- Hé... Qu'es ce qui ne va pas chez toi hein ? Je lance.

Will s'approche en quatres grandes enjambées de moi et pose ses mains sur mes épaules. L'air sérieux qui occupe son visage me refroidi brutalement. Il se passe quoi ?

- T'as mangé hier soir ?

Je le regarde dans les yeux en reculant ma tête perplexe. C'est quoi cette question stupide ?

- Attends.. tu me réveilles pour me demander ça ?

Il souffle comme agacé et il se recule de moi en passant une main dans sa nuque. Il jette un regard circulaire à la pièce puis un autre regard de haut en bas sur ma personne.

- T'as dormi avec ton pantalon tâché et ta chemise troué de la veille ? Il questionne presque choqué.
- Oh.. c'est bon. Je réplique honteusement.
- Le caporal t'as attendu presque trois heures hier.

Mes yeux s'écarquillent. Et je regarde Will horrifié.
Trois heures ?!
Comme Will semble voir que je me rends compte de ce que cela signifie il continu sur sa lancée.

- Après qu'il t'ai attendu trois putain d'heure au réfectoire il est passé dans ta chambre. Ensuite il est revenu et il m'a dit que je devais te réveiller à six heure. Sauf que tu n'as ouvert que maintenant !

Je pose une main sur mon crâne en serrant mes cheveux entre mes doigts et en fermant les yeux très fort.

"Je mange à ta table ce soir. Tu as intérêt à tout bouffer."

Bon sang... Mais pourquoi moi ? Je jette un regard outré en vers Will.

- Il à fait exprès de demander à toi de me réveiller parce que je te déteste. J'affirme devant le soldat.

Will fait une sorte de grimace étrange que j'ignore puis je cours prendre des affaires propres dans mon armoire. J'enlève rapidement ma chemise et enfile la propre. Je déplie soigneusement le pantalon que je pose sur mon lit et alors que je suis sur le point d'enlever celui que je porte mes yeux se posent sur Will.

- Tu veux mourir ? Je cri. Retourne toi imbécile !

Il le fait rapidement et je l'insulte dans son dos en m'habillant correctement. Ensuite j'enfile des chaussettes et je prends mes chaussures que je lace. Will me regarde et je vois bien à quel point il me trouve ridicule. Mais moi, je n'ai juste pas la moindre envie de reste avec lui une seconde de plus. Et d'ailleurs il y a beaucoup trop de personne que je déteste à présent ici. Premièrement Erwin... J'imagine que Will vient juste après et ensuite... Ensuite je pense que je suis capable de mettre Owen. Mon cœur se serre violement à cette idée.

Comment es ce que je suis arrivée à le détester ?

Je quitte ma chambre en courant sans un regard pour le soldat dans mon dos. Je l'entend m'appeler mais honnêtement cela m'importe peu. Je suis presque tombée deux fois en longeant les couloirs et quand je suis arrivée au réfectoire il n'y avait pratiquement personnes. En même temps qui se lève à sept heures du matin un jour de repos ?

Je m'avance timidement dans la pièce en nouant rapidement mes cheveux.

- Oh salut Hay ? Déjà réveillée ? Me demande Hanji au loin.

Je lui lance un sourire crispé puis je croise le Caporal qui est en train de boire dans une tasse. Super. Je déglutit difficilement. Quand je rejoins sa table je tire une chaise et je me laisse tomber dessus. Il me lance un regard en diagonale alors je me demande si j'aurais dû attendre qu'il m'autorise à m'asseoir ?

Comme il ne prononce aucun mot la situation devient rapidement gênante pour moi alors je baisse les yeux. Évitant ainsi son regard. Il y a un plateau remplis, le repas de la veille sûrement, et je fronce les sourcils en voyant ça. Le Caporal pousse le plateau dans ma direction et je relève ma tête vers lui surprise.

- Bon appétit.

Pourtant, je ne bouge pas et mon visage reste bloqué sur le sien. Il a la tête plongé sur un dossier qui a l'air extrêmement barbant. En plus, sa tasse de thé est vide. Qu'es ce qu'il fait au juste ? Comme je n'ai fait aucun mouvement le noiraud relève son visage vers le mien en me jetant un regard courroucé. Je ne sais pas comment je trouve la force de le soutenir mais je le fais. En réalité je suis tellement surprise qu'il ait pu m'attendre aussi longtemps hier soir. Je l'ai juste complètement oublié. Es ce qu'il m'en voulait ? Allait-il de nouveau devenir distant avec moi ?

- T'attends quoi ? Ça va être froid.

J'aurais presque pu le supporter quand sa voix glacée à atteint mes oreilles.

- Vous voulez que je mange ça maintenant ? Je demande piteusement.

Je jette un regard dégouté au bouillon de légumes et a la purée dans mon assiette. Je viens juste de me réveiller je vais pas avaler ça quand même...

- Pourquoi pas ? Ça fait deux jours que t'as rien bouffé. Mange.

Je déglutit difficilement et m'empare d'une cuillère que je plonge dans la soupe. Plus vite je mange, plus vite je pourrais déguerpir.

Alors que je savoure tranquillement mon repas matinale, il m'arrive parfois d'observer le caporal. En fait. Je me demande pourquoi il reste ici ? Il ne serait pas tellement plus à l'aise dans sa chambre ? Ou dans son bureau par exemple..
Surtout que ma compagnie n'est d'aucune utilité puisque nous échangeons aucuns mots pendant cinq bonnes minutes.

Le réfectoire se remplis petit à petit et au fur à mesure j'aperçois les nouvelles têtes des recrues. Je me dis soudainement que je dois passer voir le jeune Eren quand il sera moins fatigué.

- Caporal..je toussote légèrement après avoir bu une gorgée.. Pourquoi vous restez ici ?

Il ne répond pas et ça m'irrite alors je pose mon pain sur le plateau et frotte mon visage fatiguée.

- Si vous êtes tellement inquiet sur le fait que je n'ai pas mangé depuis un moment.. je peux vous assurer que je terminerai ce repas.. alors ne vous obligez pas à rester la

Ses yeux rejoignent les miens et il dépose sa paperasse sur le table.

- Stone, pourquoi tu causes ? T'as pas finis ton assiette.

Je le regarde avec de grand yeux étonnés et laissé un souffle exaspéré passer la barrière de mes lèvres.

- Ahh.. sérieusement..

Le silence se réinstalle entre nous rapidement, j'observe le reste de ma soupe dans mon assiette et je touille avec ma cuillère sans vraiment de conviction.. c'est pas très bon. Ça ne m'étonne pas que je ne mange pas souvent avec ce genre de nourriture ! Si elle donnait plus envie peut être que je viendrai plus régulièrement.

Je me mord la lèvre embarrassée.. et je jette de nouveau des regards au caporal chef, soudain il se lève, je renaisse la tête immédiatement sentant le rouge me monter aux joues. Je le vois ranger ses papiers et prendre la tasse dans ses mains en tirant la chaise.. Quoi ? Il s'en va ? Je le suis du regard jusqu'à ce qu'il quitte le réfectoire et je repose ma cuillère dans le coin de mon plateau.

Alors ça... il est sacrément culotté pour partir sans dire un mot celui la. Il m'a attendu hier soir pendant des heures et aujourd'hui il part comme si de rien n'était ? Ce comportement plus qu'incompréhensible m'agace.. Je me lève à mon tour rendant le plateau de repas en m'excusant au près du cuistot de ne pas l'avoir terminé.

En m'engageant dans les couloirs, je me dirige rapidement vers la chambre du Caporal Chef, je ne sais pas vraiment ce qui me prend mais j'ai besoin d'une réponse clair. En arrivant devant sa porte je sens ma gorge se nouer. Qui aurait cru que je viendrai de moi même le cherchait un jour.. Je sens mes mains devenir moite et sans plus réfléchir je toque à la porte.

Étrangement personne n'ouvre, je me penche un peu sur celle-ci tendant l'oreille. Mince, ils sont plusieurs ? J'entendais différentes voix dans la pièce ce qui voulait dire que Ackerman n'était pas seul.. prise de curiosité je me concentrais pour comprendre ce qu'ils disaient mais quand je voulu poser mon oreille sur le bois, la porte s'ouvrit soudainement me faisant perdre mon équilibre.

Un peu plus et je me serai écrasée sur le sol, mais des bras m'avaient retenu.. quand je relevais les yeux et que je croisai ceux d'Owen je cru m'étouffer. Je me relevais si rapidement sur mes jambes que j'eu un vertige et en observant les trois hommes devant moi j'eu un très mauvais pressentiment.. Erwin, Livai et.. Owen, dans la même pièce ?

Ils me regardèrent un moment comme si j'étais un fantôme puis Erwin passa à mes côtés saluant les deux soldats et s'en alla, m'ignorant totalement. Je suivis des yeux le Major jusqu'à ce que je ne puisse plus le voir. Me disant que je devrai lui parler de deux trois choses importantes prochainement.

- T'ecoutes au porte gamine ?

Je sursautai en entendant la voix grave du caporal, tournant mon visage devenu rouge de honte vers lui.

- A..attendez ! Ce n'est.. pas du tout ce que vous pensez ! Je bégaie péniblement

Le rire d'Owen me fige sur place. Je lui jette un regard troublée.. pourquoi rit-il ainsi ?

- Qu'es ce que tu voulais alors ? Demanda le noiraud d'une voix blanche.
- Je.. mes yeux dérivèrent de nouveau sur Owen, je ferai mieux de venir plus tard. Je dis en murmurant. Excusez moi.

Je m'en allais à pas rapide jusqu'à ma chambre.
Quand j'entrai dans celle-ci je remarquai mes draps de mon lit que j'avais quitté en vraque, et mes vêtements de la veille éparpillée sur le sol, je soufflais de lassitude en les ramassant et les jetant sur mon lit. J'ouvris a moitié les volets ce qui laissa un filet de lumière éclairé la pièce puis je me dirigea vers la salle de bain.

Arrivée devant le miroir je m'observai, mon teint si pâle, mes joues creusée, j'avais des cernes immense et mes cheveux était tellement terne... mais rien ne me choqua, je passe un moment à toucher mes joues et mon visage sans penser à rien. Peut être même trop longtemps car quand je repris mes esprit une heure peut être même deux étaient passées sans que je ne fasse rien.

J'avalais difficilement ma salive et rinça mon visage à l'eau clair. Il me semblait que je perdais la tête. Je ne pouvais pas m'exprimer j'étais tellement fatiguée d'être ici, pas seulement physiquement, mais moralement c'était si dur pour moi. J'étais emprisonnée, une prison de l'esprit si dangereuse pour le coeur.

N'avoir aucune nouvelle d'Edouard me terrifiait et pourtant c'est comme si mon esprit essayait de l'effaçait, je me rendai compte que je n'y avais pas pensé une seule fois dans la journée... comment c'était possible? Prise d'une panique un peu idiote je couru chercher le collier de perle qu'il m'avait fabriqué et le serra sur mon coeur.

J'avais besoin de quelque chose, n'importe quoi qui me raccroche à ce que j'étais.

Parce que j'avais la si désagréable sensation de me perdre et de ne pas réussir et me retrouver.

Si je continuai comme ça.

Plus personne ne pourra le faire pour moi.

11h23
Réfectoire du QG d'investigation

Le journal que j'étais en train de lire m'appris que le campus des réfugier se trouver à Sina, et que pour avoir la liste des personnes décédé il fallait s'y déplacer. J'étais tellement sur les nerfs parce que je ne voyais pas du tout comme je pouvais sortir d'ici pour m'y rendre. Je posais le journal rageusement sur la table et me frotta les yeux. Une masse s'assit devant moi et quand je l'entendis rigoler je savais tout de suite qui c'était : Hanji Zoé..

Manquait plus qu'elle ...

Comme j'étais de mauvaise humeur je m'apprêtai a m'en aller ou à changer de table mais la voix de Hanji claque contre mes oreilles.

- Oulah ! Ma petite Haydee tu te sens mal ?

Je tournai mon visage vers elle et afficha une mine confuse. Je savais que j'avais l'air fatiguée mais es ce que cela se voyait-il à ce point ? Et puis est-elle obligée de parler aussi fort?
Je m'enfonçais dans ma chaise gênée.

- Tout va bien.. marmonnais-je

Un rire sorti de ses lèvres et elle rehaussa ses lunettes sur son nez.

- Tu peux me le dire si tu as des problèmes, on est là pour toi. Elle dit soudainement bien trop sérieuse.
- Ah vraiment ? je souffle ironiquement

Elle haussa un sourcil attendant que je développe, j'étais tellement de mauvaise humeur, tellement en colère, je m'accoudai sur la table pour me rapprocher d'elle.

- J'aurai besoin de me rendre à Sina de toute urgence, tu peux m'y emmener ?

Ses yeux s'écarquillèrent comme deux grosses billes et elle éclata de rire vraiment fort. Je me mordi l'intérieur des joues encore plus agacée.

- Qu'es ce qui te prend Hay ? Elle demanda entre deux sursaut.

Je levais les yeux aux ciels. Ils sont là pour moi ? Quelle blague, sérieusement, c'était plutôt à moi de lui rire au nez actuellement.

- T'es de mauvais poil à cause du Caporal Chef ? C'est ça hein ? Elle demande une voix pleine de sous entendu

Le Caporal Chef ? Mes yeux rencontrèrent ceux d'Hanji si vite qu'elle arrêta de rire.

- Rien a voir. Je dis sèchement
- Oh j'ai touché un point sensible ? elle arqua un sourcil

Qu'es ce qu'il lui prend à celle la, mes yeux se plissèrent en la regardant. C'est vrai qu'elle est proche du caporal chef non ? Il l'appel même par son prénom, ils ont l'air de se tenir familièrement ensemble n'es ce pas ?

- Pourquoi est-il ainsi avec moi ? je demande soudainement.

Elle fit mine de réfléchir et s'adossa à son siège en rêvassant. Ques ce qu'elle est bizarre cette femme.. je n'aurai jamais du lui demander une chose pareil ... elle va me prendre pour une timbrée c'est sur.

- Que veux tu dire ? Elle demanda sans me regarder.

Je me mordi la lèvre peu sûre de moi.

- Eh bien.. il, enfin le Caporal Chef est vraiment .. enfin il est .. ce que je veux c'est que.. j'inspirai un grand coup, il est incompréhensible voilà ! je balançais soudainement.
- Soldat Stone.

Je me raidis brusquement.

- Je vous attends dans mon bureau.

Je pivotai doucement ma tête derrière moi et quand je croisa le regard noir et remplis de colère de Livaï mon coeur laissa échapper un battement.

- Et toi la binoclarde va te rendre utile quelque part au lieux de rester planter là à dire des conneries plus grosse que toi. Il acheva avant de faire demi tour.

J'entendais Hanji rire dans mon dos mais moi j'étais tétanisée, le regardant s'eloigner petit à Petit jusqu'à disparaître derrière la porte qui menait au couloir.

- Tu devrais le suivre Haydee, me rappela Hanji.

Je me levais comme un automate sans rien répondre.

Pourquoi je signe mon arrêt de mort tous les jours ?

Je ne jette même pas un seul regard à Hanji en quittant le réfectoire, au fond de moi j'étais sure et certaine qu'elle l'avait vu. Qu'elle avait fait exprès de me faire dire quelque chose devant lui. J'en étais persuadée... ils voulaient vraiment tous me piéger... ils voulaient tous ma mort ou quoi ? Ces imbéciles ... je peux vraiment faire confiance à personne. Quand je suis arrivée devant le bureau de Livaï, la porte était grande ouverte, je suis entrée dedans après avoir frappé maladroitement contre le mur.

Le noiraud était là assis sur sa chaise de bureau me fixant. J'ai avalé ma salive bruyamment et cela m'a gênée affreusement. Je m'apprêtai à m'excuser pour ce que j'avais dis plus tôt dans le réfectoire et je pensais qu'il m'avait fait venir pour ça mais quand sa voix glaciale franchis ses lèvres les miennes tremblèrent.

- Ferme la porte, on doit discuter toi et moi.

——————————
>.> *regarde à droite*
*regarde à gauche* <.<

Y'a toujours des lecteurs ici ???
*prend le balais et nettoie la poussière*
Pffff va fallait que je fasse un grand nettoyage ici >~>

Mdr plus sérieusement, je suis vraiment heureuse de vous retrouver tous pour le chapitre 32. Je tiens à m'excuser car il est ennuyant, j'ai eu tellement de mal à le reprendre et à l'écrire, j'ai aussi eu beaucoup beaucoup d'ennuis et c'est pour ça qu'il sort une ptn d'année après le chapitre 31 ! Vous imaginez ça fait 1 an que j'avais rien écris ... je suis tellement désolée pour vous .

Mais je suis de retour ~
Les raisons de mon absences sont très personnelles et concernent que moi j'espère que vous comprendrez néanmoins ~ je suis heureuse car j'ai toujours reçu au fil du temps des petits commentaires et des messages adorables de certains.

Je vous adore.

J'espère que vous serez au rendez vous car le chapitre 33 risque d'être grandiose ;)

A bientôt !

Célie.

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