Piégés par la dictature de KIM, plus de 10,000 sud-coréens furent retenus et séparés de leurs familles.
Certains ont essayé de les retrouver, mais finalement, on ne sait même pas s'ils y sont arrivés ou bien si les soldats de la frontière les ont tué avant...
D'autres se sont vu être rejoint par leurs épouses et enfants. Ceux-là se sont demandé pourquoi ce geste suicidaire, pourquoi les ont-ils retrouvé au Nord ?
Mais pour la plupart de tous, il fallait se rendre à l'évidence : le Sud, ils ne le reverront jamais, ou bien ils mourront avant même d'avoir pu y poser le pied.
S'ils ne voulaient pas mourir de faim, de froid, de soif, il fallait se trouver un abri, un toit. Mais pour cela, il fallait un travail.
Les femmes trouvèrent leurs places en tant que nourrices, femmes de ménage, vendeuses, serveuses.
Les hommes trouvèrent les leurs dans les champs, sur les chantiers, les garages, dans les marchés. Certains même osèrent entrer à l'armée. Trahissant leur pays biologique, désespérés de le voir ne rien faire pour reprendre ses enfants. Plus les années passées, plus les Suds du Nord se sentaient oublié par leur nation précédente.
La Corée du Sud n'agissait pas. Non parce qu'elle n'en avait pas les moyens, mais parce qu'elle avait trop peur. Elle connaissait l'étendue de son armée, mais elle craignait la Nord Coréenne.
Et puis. À quoi bon ? 10,000 habitants ce n'était pas grand chose, non ? Et ne pouvaient-ils pas essayer de rentrer par leurs propres moyens ? Il leurs suffisait de trouver une faille et d'y passer ?
Facile à dire quand on est Présidente et assise derrière son bureau en bois massif dans sa villa de campagne sur l'île de Jeju. Mais difficile à faire quand on est père/mère de famille avec enfants à charge en maison à crédit chez les Nords.
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Bsx d'Ahjummae !
18/3/18