"La vie n'est qu'un souffle."
14 juin 850
07:34 am.
QG du bataillon d'exploration.
- Pas trop inquiète ?
Mes yeux rencontrent ceux de Mike et je hausse les épaules indécise. Il frotte le flan de l'étalon sur lequel je monte avec sa main en me souriant.
- C'est normal d'avoir peur. Il continu.
Je ne répond pas.
Je ne sais pas si j'ai peur, je ne sais pas si je suis anxieuse. Je ne sais pas si c'est de l'inquiétude que je ressens ou si c'est juste mon cerveau qui me demande de ne rien ressentir quand je serais dehors. Mike me regarde perplexe. C'est vrai que la dernière fois je me suis effondrée en pleure après avoir abattu un titan. C'est vrai que je leur ai fait croire que j'avais eu peur. Alors qu'en réalité je m'en étais juste terriblement voulu. J'avais trahis une promesse.
Et j'allais la trahir de nouveau.
Bizarrement ça ne me faisait plus beaucoup d'effet, peut être parce que ce n'était plus une promesse depuis que je l'avais brisé. Peut être parce que je savais que je n'avais pas d'autre choix. Ou peut être parce que je ne devais plus attacher d'importance à des paroles. Je ne savais pas.
- Tu te sens prête ? Me demande-t-il, tu peux encore rester ici si tu ne t'en sens pas capable..
Je souffle. Je tourne mon visage de son côté et je suis obligée de baisser la tête pour le regarder.
- Non. Ça va aller.
Il secou la tête comme si il était surpris par mon comportement puis il tapote la robe baie du cheval avec force le faisant avancer. Je prends mes rennes et le dirige correctement vers le reste du groupe. Mike monte sur sa monture et me rejoint. Il a l'air plus inquiet pour moi que je ne le suis. Ça aurait presque put me faire sourire. Mais je n'arrive à rien aujourd'hui. J'ai juste mal au ventre. Je sens mes cheveux claqué dans mon dos et je regrette de ne pas avoir pris le temps de les attacher en un chignon, j'ai peur qu'ils me gênent ou qu'ils le fassent mal lorsque je serais au galop. Quand je rejoins le groupe de l'expédition je me range du côté de l'escouade de Livaï, entre Petra et Auruo. Un peut plus loin j'aperçois Nanaba et Hanji. Et juste devant moi, après Erd. Livaï.
Tandis que Erwin fait son habituel discours pour motiver les troupes j'observe les ciel. Il fait beau et il n'y a aucun nuages. L'expédition à pour but une reconnaissance de terrain et de rechercher scientifiques si nous réussissons à capturer un titan vivant, elle doit durer plusieurs jours, si tout ce passe bien, nous serons de retour dans un peut plus de trois jours. J'ai l'impression, la mauvaise impression que ces trois jours vont se transformer en semaines. J'exagère peut être mais je sais que c'est un euphémisme de la part du Major de croire que nous rentreront dans seulement quelques jours. Les portes s'ouvrent et les mumure se transforment en cris, en exclamations. Les citoyens ont l'air majoritairement blasé de cette sortie des murs, mais ce sont les plus excités qui sont les plus bruyants. A eux sont mélangé ceux qui ne supportent pas le bataillon. Et si je ne faisais pas parti de ce dernier je serais sûrement l'un d'être eux. En train de leur cracher des horreurs dans mon coin. La tête baissée sur mes mains j'essaye de faire affraction de tout ce bruit, j'essaye de me rassurer intérieurement. Et je m'efforce à ne pas trop dévisager les soldats autour de moi, beaucoup d'entre eux ne reviendront pas. Je n'ai pas besoin de retenir leur visages. Ça ne doit rien me faire. Ça ne devrait plus rien me faire.
Les portes s'ouvrent dans un bruit sourd, mon ventre se retourne d'inquiétude mais le sourire que me lance Petra m'oblige à rester neutre. La jeune femme a une confiance aveugle en son escouade, en livai et dans la bataillon en lui même. Ce que je n'ai pas. Elle pense qu'après avoir survécu un plus de vingts expéditions elle survivra à toute. Mais c'est quand on commence à penser de cette manière que l'on finit par être dévorée. C'est quand on croit être sortir d'affaires que le pire arrive. Et c'est souvent proche du but que tout nos espoirs sont réduits à néant. Mais ça je me garde bien de lui dire. Quand les chevaux qui lancent la marche commencent à galopaient le mien suit le mouvement. Une fois complètement dehors je ne peux m'empêcher d'apprécier l'air que je respire. Il a cette odeur particulière qui me rassure. L'escouade de Livaï se détache bien vite des autres alors je la suis. Je me mets à l'arrière parce que la position de leur escouade est si ancré que je ne sais pas où me placer. Et l'arrière me semble une bonne solution. Au moins je ne gêne personne et je ne fais rien de stupide.
- On va passer par la gauche. Annonce Livaï au loin. On fera une boucle, c'est nous qui allons arriver en premier sur le point de ravitaillement.
L'escouade affirme tous dans un même mouvement et moi je me contente de rester impassible.
- Vous serez chargés de sécuriser la zone.
Encore une affirmation. Moi je ne suis pas capable d'affirmer. Ils ont tous l'air si sur d'eux, mais qu'es ce qui leur fait croire que tout va se passer comme prévue ? Qu'es ce qui leur prouve qu'ils vont s'en sortir aujourd'hui encore ? A Gaira, on se levait chaque jours en se disant que c'était le dernier. A l'inverse, nous étions certains de mourir. Mais la... Comment peuvent ils être si calme. Je n'arrive pas à le comprendre. Nous parcourons une bonne partie de la route sans encombres et dans un silence bin particulier. Je ne serais dit si il était apaisant ou si c'était Livaï qui nous l'imposer pour pouvoir anticiper une éventuelle attaque. Puis ensuite, Auruo avait commencé une conversation sur le repas que nous aurons ce soir, c'est qui avait engendré un débat de toute l'escouade. Ils se chamaillent comme des enfants pour savoir qui aurait le cuignon du pain ou qui aura la chance de manger chaud.
- Aish ! Sérieusement... rumina Auruo juste devant moi. Hé ! Haydee tu veux pas prendre mon parti ?!
Je relève la tête curieuse qu'on m'interpelle soudainement.
- Euh..
Et je referme la bouche, Petra et Erd me jettent un coup d'oeil amusé tandis qu'Auruo peine à garder son rire. Je souffle mal à l'aise et mes doigts se resserent sur les rennes en cuir. Comment font - ils pour être si détendus à cette instant ? Je n'y arrive pas. Quand le petit moment d'égarement s'enfuit le silence revient, et cette fois ci bien plus pesant. Nous avons arrêtés de galoper pour reposer nos cheveux, d'après Livaï nous arrivons dans une zone assez fréquentés par les titans. Évidement nous ne connaissons pas les endroit exact ou se trouvent majoritairement les mangeur d'hommes, mais les seuls fois où ils avaient parcouru la zone elle avait été particulièrement difficile.
Et bien sûr ça ne manquait pas. Trois titans arrivèrent à notre gauche ils ne mesuraient à eux tous pas plus de vingt mètres ce qui étaient une bonne chose, mais les petits titans étaient aussi bien souvent les plus agiles. A notre droite, un titan bien plus grand mais qui ne semblait pas du tout intéressé par nous. Il marchait tranquillement longeant le bord de la forêt. Un déviant.
- Petra, Auruo ! Cria Livaï assez fort pour être entendu. Gardez un oeil sur le déviant, les autres vous venez avec moi.
Chacun prirent place à leurs "postes" et bientôt je me retrouvais à galoper tout droit vers des titans qui ne pouvaient faire qu'une bouchée de nous si ils le voulaient vraiment. Et bien sûr qu'ils le voulaient. Ils ne voulaient que ça.
- Haydee tu restes en arrière !
Je tire brusquement sur la sangle ma monture ralentit aussitôt et je fronce les sourcils agacée. C'est pas la première fois qu'on me demande de rester sur la touche. Lors de la première expédition c'était Mike qui m'avait ordonné de ne pas attaquer et de les laissés faire, maintenant c'était Livaï. Évidement je ne pouvais pas contestée ses ordres. Je rebrousse chemin pour rejoindre Petra et Auruo qui ont sûrement plus besoin de moi qu'ici. Une fois arrivée à leurs hauteur ils ne font aucune remarque sur mon intrusion, ils sont en pleines conversation les yeux rives sur le déviant qui ne fait que nous suivre et ne nous regarde jamais. Ce qui est pénible avec genre de bêtes c'est que l'on ne peut pas savoir ce qu'il va se passer, quand il va attaquer on ne sait même pas si il veut attaquer ou si il a déjà manger donc il ne veut pas de nous.
Je jette un coup d'oeil aux autres ils sont déjà en train d'abattre les titans avec une facilité déconcertante. Voyant que je n'ai pas de soucis à me faire et que le caporal à l'air de gérer à merveille la situation je comprends soudain pourquoi son escouade est toujours si confiante avec lui. Ils doivent se dire qu'avec Livaï ils sont en sécurité. Et du coup je ne sais pas si je suis autorisé à penser ça aussi ?
Sans que personne ne s'y attende et sans que je n'ai pu réagir le déviant qui se tenait si tranquille il y a peine quelques secondes venait d'abbatre puissamment sa main sur la terre fraîche juste devant moi. Mon cheval eut immédiatement peur et se cambra, Petra fut projeter de son cheval à cause du souffle que ça avait provoqué et je faillis bien faire de même. Heureusement pour moi je réussis a rester accroché à ma monture me cramponnant. Mon coeur tapait violemment contre ma poitrine seule témoin de ma panique intérieure. Immédiatement après avoir repris mes esprits je regardais ce qu'était devenu Petra, ne pouvant pas nié que si elle venait a être tuée je m'en voudrais ou quelques choses comme ça. Auruo l'avait réceptionné quelque mètre plus loin et l'avait fait monter derrière lui. La monture de Petra qui avait été trop effrayé était déjà parti bien loin.
Le déviants me séparer d'eux, celui - ci ne bougeait plus. Il fixait sa main de ses yeux noirs semblables à deux olives sans rien faire d'autres. J'avais peur de bouger ou de faire un mouvement que je regretterais amèrement si le déviant se réveiller. Mon cerveau roulait à toute vitesse.
- Haydee ! Ne fait rien de stupide ! Hurla Auruo.
Je lève mes yeux pour essayer de l'apercevoir mais en réalité j'aimerais lui foutre une baffe.
- C'est plutôt vous qui ne devez rien tentez de stupide. Je mumure les dents séries.
J'avais déjà eu à faire face à un déviant et il avait tué Elyess. Mon coeur se serre de nouveau. Si le déviant décidé de me bouffer je ne peux même pas le prévoir et au dernier moment il peut changer sa cible. Il tourna ses yeux vers moi si lentement que mon ventre se contracta me demandant de recracher tout mon déjeuner. Il me fixe plusieurs longues secondes qui me paraissent durées une éternité. Bizarrement je savais que ce n'était pas moi qu'il voulait attaquer. Il me regardait sans vraiment me voir un peut comme si il était aveugle. Alors qu'il se relevait sans rien faire, je savais qu'il allait s'en aller sans nous tuer, j'en étais persuadé mais Auruo se jeta sur lui. Le déviant se retourna immédiatement de son côté comme si au final, il avait juste attendu qu'on l'attaque en premier. Je me levais sans attendre, sans réfléchir.
- Non Auruo ! Je m'écris.
Se rendant compte de son erreur il essaye de rebrousser chemin mais c'était trop tard le titan l'avait déjà attraper par la jambe. Petra hurla de terreur mais ne fit rien, son équipement avait sûrement subit des dommages lors de sa chute. J'enclenchais rapidement mon 3D manoeuvre, dans une fraction de seconde j'observe l'environnement il n'y avait pas d'arbres et les seuls endroits d'appuis étaient le titan lui même. Je marcrochais en premier dans son épaule et bien heureusement pour moi il ne réagit pas, il fixait Auruo qui tremblait de peur la tête en bas. Je jugeais le pour et le contre je ne savais pas si c'était une bonne idée de l'attaquer par derrière il pouvait très bien décider de le bouffer des qui me sentira trop proche de lui. Mais si je ne fais rien alors ne serais-ce pas encore pire ?
Puis le déviant sembla soudainement en colère et il balança Auruo sur le sol. Mon coeur s'arrêta quand il se retourna vers moi. Mon câble était toujours accroché à son épaule, il fonça sur moi et je pris mon élan et passa au dessus de lui. Il essaya de m'attraper en vol mais je réussis a l'éviter. Accrocher un bas de son dos je sortis une de mes lames et la planta sans ménagement dans une vertèbres de sa colonne vertébrale : j'avais quelques secondes avant qu'il ne puisse remarcher. Sans attendre je sorti deux autres lames et couru jusqu'à sa nuque que je trancha sans plus attendre le titan s'effondra sur le sol faisant sursauter ma monture un peut plus loin. Je jette mes lames au sol en descendant du titan qui fabriquer beaucoup de fumée. Auruo accouru presque vers moi et Petra semblait faire son petit rapport au reste du groupe qui venait d'arriver.
Je regardais curieuse le corps des trois titans sans vie un peut plus loin dans la plaine. Les mains d'Auruo se posèrent si brusquement sur moi que je ne pus m'empêcher de me dégager vivement.
- On t'avait dit de ne rien faire de stupide. Il gronde en prenant un air sévère.
Je fronce les sourcils.
- C'est toi qui a pris une décision idiote en voulant l'attaquer de dos ! Je me défend.
- J'allais l'achever une fois proche de sa nuque !
Je lève les yeux aux ciel.
- Et comment ? C'était un déviant il ne t'aurait jamais approché de cet endroit !
Il ne répondit plus rien. Car j'avais raison et il le savait. A présent énervée je montes sur mon étalon en soufflant. Je rejoindre le caporal est les autres. Livai nous demandent si il y a des baisser et Auruo l'infirmerie qu'il s'est sûrement casse une ou deux côtes et Petra foulée un poignet. Puis le caporal se retourne vers moi et me regarde un instant. Je lève un sourcil me demandant pourquoi il me regarde ainsi.
- Tu n'as mal nul part ?
- Non.
La réponse qui glisse sur ma langue à un goût plus amère que que je pensais. Je suis énervée contre Auruo, je suis en colère parce qu'il rejette une faute qu'il a lui même causé sur moi et je sais que lorsque ce sera l'heure du rapport ce sera sa parole contre la mienne. Autant dire que personne ne me croira mes épaules saffaissent et je remonte sur mon cheval. L'escouade reprant sa formation puis nous continuons la route.
Le reste du trajet se déroule tranquillement, nous croisons le chemin de plusieurs autres titans mais le caporal chef s'arangeait toujours pour que je n'ai pas à faire face au combat. La situation était bien différente de celle que j'avais à Gaira, nous ne fuyons pas et nous engageons une attaque des que cela semble nécessaire et pas seulement en dernier recours. C'était finalement rassurant d'avoir des bouteilles de gaz pleines et des lames neuves.
Quand nous sommes enfin arrivé au point de repos ou nous devons passer la nuit, nous sommes, comme prévu les premiers arrivés. Après avoir penser et pris soins des chevaux, nous avons installer les tentes. Puis je fus désignée comme de garde jusqu'à l'heure du repas, je mis sur une branche d'un pain du côté est du camps. La nuit n'allait pas tarder à tomber, les titans ne se déplaçaient pas la nuit. Je grattais du bout de l'ongle du pouce l'écorce de l'arbre. Le temps passa et je vis chaque Escouade arrivaient au fur et à mesure certaines avaient eu plus de chance que d'autres.
- Hé !
Je me retournais pour voir qui m'avait parlé. Un soldat que je ne connaissais pas. C'était son tour de garde donc je ou m'en aller. En approchant du camps j'entendis les éclats de rires et les discussions animé. A croire qu'ils ne sont pas au courant que les murs ne sont pas là pour les protéger. Quand j'arrive à leur hauteur certains me jettent un regard intrigué, je me faufile dans la tente mal à l'aise. Ah sérieusement.. Les affaires sont toutes les unes sur les autres comment je vais trouver les miennes ? Je fouillé un peut puis finit par trouver le mien. Je me change, parce que ma chemise est taché du sang du déviant et c'est dégoûtant. Je sors la première chose que je trouve dans mon sac, c'est un tricot noir. Je l'enfile sans attendre avant de remettre mon équipement 3D correctement. Je détache mes cheveux et me masse me cuir chevelu. Quand je me retourne pour partir je sursaute en voyant Will à l'entrée de la tente. Depuis quand il est la ?
- Tu comptais me faire signe de ta présence un jour ou.. Je commence agacée.
- Auruo est en train de dire que tu a été inconsciente sur le terrain.
Je fronce les sourcils et je pousse Will de l'épaule volontairement pour sortir je me dirige vers l'endroit de l'escouade dans laquelle je fais partis.
- Elle aurait dû me laisser faire. Je gerais parfaitement la situation. Se vente - il. N'es ce pas Petra ?
La route se tripotte les doigts embarrassés et quand elle me voit arrivé son visage devient pire que rouge. Je m'assois en face d'Auruo et lui lance un regard noir avant de prendre du pain.
- Haydee tu devrais faire plus attention les prochaines fois. Auruo sait ce débrouiller seul. Rajouta Erd.
Mon visage se déforme.
- Quoi ? Ce n'est pas moi qui ai attaquer ce titan de dos.
- C'était un plan stratégique ! Se défend-t-il fièrement.
- On t'a jamais appris à ne pas attaquer un déviant par l'arrière ? Tu n'avais pas à le faire. Il serait parti de lui même et tu le sais très bien !
Un blanc s'installe et Auruo se lève agace d'être pris au piège.
- De toute façon qu'il soit parti ou non il est mort.
- Pas grace à toi en tout cas.
Surprise je dévisage Hanji qui vient de sortir cette phrase en ricanant a moitié. Auruo se renfrogne immédiatement. Zoé s'installe confortablement à côté de Livai et c'est à ce moment là que je remarque qu'il me fixe, je baisse immédiatement les yeux en mordant l'intérieur de mes joues. Petra me sert un morceau de viande et un peut de pomme de terre dans une coupelle après l'avoir remercié je mange en silence. L'escouade de Livaï est très soudée, ils parlent tous les uns avec les autres, tantôt en rigolant puis tantôt en étant sérieux. Le caporal ne prend court à la discussion que les rares fois où il se sent sûrement obligé d'ajouter quelques choses. Et Hanji.. Elle est censée être avec son escouade mais elle reste coller à Livaï.
Même si le Caporal ne le montre pas je sais qu'il tient beaucoup à eux. Il tient plus à eux que ce qu'il tient à lui même.
La fin de soirée fut courte, nous sommes tous allée nous coucher en sachant que nous avions des tours de gardes a faire. Je dormais dans la tente de l'escouade de Livaï, ce dernier était assis dans un coin sûrement en train de faire son rapport. Bizarrement contrairement au repas personne ne parlaient, peut être parce que le caporal travaillait et part respect ils ne voulaient pas le déranger. Ou alors ils n'avaient vraiment plus rien à se dire. Nous nous couchons habillés en cas d'attaque pour pouvoir réagir rapidement et pas perdre de temps pour enfiler un pantalon. Je me couche et me tourne dos à tout le monde. Mon visage se retrouve face à la toile de tente verte.
Finalement la journée na pas été si terrible. Je souffle d'épuisement et ferme les yeux après quelque temps. Les minutes défilent et je suis sur que les heures aussi mais le sommeil ne vient pas. Je me retourne dans l'autre sens, quand j'ouvre mes paupières je suis surprise de voir que Livaï n'est plus la. Une bougie éclairé faiblement la tente mais le caporal ne s'y trouve pas. Petra qui dort à côté de moi et à moitié sous son drap, les autres semblent dormir comme des bébés. Je me retourne sur le dos et fixe le toit de la tente perplexe. Es ce que mon tour de garde est bientôt ?
J'entends le zipe de la tente s'ouvrir alors je ferme immédiatement les yeux.
- Bonne nuit Livaï.
- Hm..
C'était hanji ? Les pas du caporal résonne dans la tente puis il s'en va réveiller Erd, lui annonçant que c'était son tour de garde. Après que ce dernier soit partit le silence revient. Je n'arrive pas à savoir si Livaï c'est couché ou pas.
- Tu comptes t'endormir quand ?
J'ouvre les yeux en me redressant et en lui jetant un regard agacé. C'est une blague ? Sans rien dire je me couche de nouveau face à la tente, dans l'autre sens afin qu'il ne puisse pas me voir. Nan mais sérieusement...
- Tournes toi.
Je ne bouge pas d'un pouce alors que je sens ma mâchoire se serrer violemment.
- Tournes toi tout de suite ou c'est moi qui le fait Haydée.
Je frissone. Rare était les fois où il prononçait mon nom. Lentement je me tourne afin d'être face à lui. C'était vraiment gênant. J'essaye de calquer ma respiration sur celle de Petra pour faire croire au caporal que je dors moi aussi. Après de longues minutes j'entends la tente s'ouvrir puis se refermer. Livaï est partit ? J'attends encore quelques temps afin d'être sur qu'il ne revienne pas en arrière. Et après avoir attendu suffisamment longtemps. J'ouvre les yeux. Ma respiration sa coupe soudainement quand mes iris rencontrent les siennes brutalement. Il était beaucoup trop près.
- Tch. J'en étais sur.
J'avale difficilement ma salive. Il m'a eu. Et en beauté. Il plonge de nouveau son regard dans le mien. Comme si il cherchait à lire mes pensées, mal à l'aise je me mord la lèvre et tourne la tête à son opposé. Je sentais son agacement arriver au point culminant. Bonne idée Haydee énervons le au beau milieu de la nuit ! Je ferme les yeux agacé par moi même. Cette journée ne pouvait pas plus mal se finit. J'entrouve les yeux quand je sens que le caporal chef se redresser et je les ouvres entièrement quand je vois qu'il s'asseoit en face de ma couche, un papier à la main. Quand il recommence à travailler.
Furieuse je me lève.
- Ne faites pas ça ! Je chochotte assez fort pour qu'il m'entende.
Il ne va pas rester ici n'es ce pas ? Pourquoi ne retourne-t-il pas dans son coin ? Il était bien là - bas non?
Il plonge une nouvelle fois son regard dans le mien. Et c'est comme si j'étais attirer, comme un amant.
- Dors tout de suite. J'aimerais bien aller pioncer moi aussi.
J'humidifie mes lèvres. Merde. Il va vraiment rester ? Si dieu existe alors je vous en supplie que cette prière soit entendu et qu'il s'en aille. Je pense en levant les yeux au ciel.
- Pourquoi vous restez là ? Je souffle dépitée.
- Es-tu encore en train de contester mes ordres ?. Il lance dans une remarque cinglante.
Comme il ne relève pas les yeux de sa feuille je me laisse tomber de nouveau sur le dos sans rien ajouter. Il a toujours un truc à dire de toute façon. Je me risque à lui jeter un nouveau coup d'oeil et je manque de rougir surprise de voir qu'il me fixe avec insistance il fronce soudainement ses sourcils.
Hum ? Il a l'air soudainement troublé. Je sens mon coeur s'agiter, parce que j'ai tellement l'habitude de le voir inexpressif que je trouve sa réaction anormal. Bizarre. Et effrayante. Je baisse les yeux et je fixe sa pomme d'adam afin de clore mes paupières.
- Ton nom est bien Honor ? Il demande soudainement.
Surprise je plisse des yeux. Et je me tends parce que je déteste qu'on m'appelle de cette façon, et parce que je déteste de savoir qu'il est au courant.
- Oui. Je mumure.
- Tu avais un autre nom avant.
Je me redresse sur mes coudes pour le fixer autant qu'il me fixe. Je ne comprend pas le sens de sa phrase qui ressemble plus à une affirmation cas une question. C'est a ce moment précis que je remarque qu'il transpire. Es ce qu'il c'est passé quelques choses dehors ?
- Mon nom est Stone, mon ancien nom est Honor. Je dis perplexe en le regardant sans comprendre.
Je m'assois pour mieux lui répondre, voyant son visage se fermer au fur et a mesure que je parle mon rythme cardiaque s'accélère. Je ne comprends rien, pourquoi il s'énerve tout d'un coup ? Qu'es ce que j'ai dis ?
- Me prend pas pour un con. Il grogne entre ses dents.
... Ce n'est pas de ma faute si c'est lui qui me demande mon ancien nom alors qu'il le sait ! Bon sang ! Il est complètement fou ce type.
Je sursaute immédiatement quand je vois que Livaï c'est rapproché autant de mon visage.
- OK. Écoute moi bien gamine je vais pas passer par quatre chemins. Soit tu me dis ton ancien nom, soit je vais fouiller dans ton dossier et le trouver seul piger ?
Sa voix menaçante me glace le sang. Et je le regarde comme paralysée. Je ne comprends rien du tout et je sens l'énervement me gagner. Je secoue la tête et je le regarde méfiante.
- Mon ancien nom est Honor qu'es ce que vous voulez que je vous dises de plus ! Je siffle désabusée.
- Ton nom biologique.
J'ai un mouvement de recul, trop surprise je le regarde incomprehensive. Je suis tentée de lui dire que mon nom de naissance et celui des Honor. Mais à la façon dont il me regarde je sais qu'il sait quelque chose sur moi dont je ne suis même pas sur de savoir moi même. C'est effrayant. Ce n'est pas normal qu'il soit au courant de ma naissance dans les bas - fonds ! Comment peut il savoir une chose pareille ? Es ce que Erwin le sait ? Qui d'autres le sait ici ?
- Comment... savez - vous une telle chose ? .. Je souffe inquiéte en le détaillant du regard.
Le caporal ne dit plus un mot, ses traits se détendent comme si il venait d'avoir la réponse à toutes ses interrogations alors que moi je commence à paniquer intérieurement. Soudainement je sens une de ses larges main se poser sur mon front. Ses doigts sont gelés. Je le regarde inquiète. Que fait - il ?
- Tu dois dormir.
Je me fige. Il change de conversation beaucoup trop rapidement. Je balaye sa main énervée.
- Pourquoi vous savez que je suis née dans les bas fonds ? Je demande perdue.
J'avais toujours pensé que Livaï était le genre de personne à répondre honnêtement et franchement à toute les questions qu'ont lui poser. Je pensais qu'il ne cachait rien de la vérité même quand celle ci se devait d'être bien garder. J'imaginais qu'il pouvait tout révéler si ça lui semblait juste de le faire. Même si il semblait cacher beaucoup de chose de lui même. Je pensais que cette partie de ma vie, dont j'avais presque tout oublié était resté secrète. Et voilà que je me rendais compte que Livaï ne disait que ce qu'il voulait bien dire.
Car ce soir là.
Il ne m'a jamais répondu.
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Desolé pour la longueur du chapitre qui est super long '-' mais j'avais pas envie de le couper en deux (mais j'aurais pu xD)
Sinonnn j'espère que vous allez très bien :))))
Ce chapitre vous à plus ? (J'espère que oui)
Je suis pas en retard en plus c'est un miracle non ? Mdrrr
Bisous et à dimanche ♡