LivaïxOc : Presque tout.

By celiep

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Haydee à presque tout perdu. Les souvenirs la hantent, la mort la guette de loin. Les cauchemars grignottent... More

Chapitre 1. "-Qu'il s'en aille. Alors."
Chapitre 2. "-Tu es tellement désagréable"
Chapitre 3. "-Assez pour te faire rester ici."
Chapitre 4. "-Vos yeux.. Ils sont vraiment beaux."
Chapitre 5. -" Casse toi ! T'es qui toi... d'abord.."
Chapitre 6. "-Je n'aime pas voir le Caporal comme ça."
Chapitre 7. "- T'as pas intérêt à nous ralentir."
Chapitre 8. "- MAMAN..!"
Chapitre 9. "-Elle ne sentira rien..."
Chapitre 10. "- Fait gaffe à c'que tu dis. "
Chapitre 11. "-Devons nous parler de ça dans un couloir ?"
Chapitre 12. "-Pourquoi vous faites ça ?"
Chapitre 13. "- Ramasse ce bordel. "
Chapitre 14. "- Tu saignes du nez"
Chapitre 15. -" Haydée Honor..."
Chapitre 16. "- Tu as envie de pleurer ?"
Chapitre 17. "-Tu es vraiment intéressante."
Chapitre 18. "-Il ta vraiment demander ça ? "
F.A.Q Fermer.
Chapitre 19. "-Odile Stone n'est pas là ?"
Réponse FAQ part 1
Réponse FAQ part 2
Chapitre 20. "- Je t'avais prévenue non ?"
Chapitre 22. "- Je suis sérieux Haydee."
Chapitre 23. "-Oh mon dieu ! "
Chapitre 24. "-Et ou tu vas "
Chapitre 25. "-Vous ne venez pas ? "
Chapitre 26. "- On s'arrache."
Chapitre 27. "-Tu dois dormir."
Chapitre 28. " - Merci"
Chapitre 29. "-- Je dois la prévenir."
Chapitre 30. "-Quelque de chose de grave se passe en ville"
Chapitre 31. "- Caporal-Chef..."
Chapitre 32. « - On doit parler toi et moi »
Chapitre 33 « -Sale vie de merde. »

Chapitre 21. "- Moi qui quoi ?"

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By celiep


"Il y a des choses qu'on ne peut jamais retrouver, même en se débattant de toutes ses forces. Il y a aussi des désespoirs dont on ne peut jamais sortir."

30 mai 850
15.23 pm.

Terrain d'entraînement du bataillon d'investigation.

Je ne connaissais rien dans le domaine de la torture. Mais si leur technique était de d'abord m'affamé alors ma fois ils y arrivaient plutôt bien. Ce matin c'est Erwin en personne qui est venu me sortir du lit. Je vous laisse imaginez à quel point ma nuit avait était fatiguante. Je n'avais rien dormi. Le matelas était tellement inconfortable, un bien trop gros contraste avec le lit chez Odile. Alors que je pensais aller prendre mon petit déjeuner comme chaque matin Erwin m'avait interdit d'entrée dans le réfectoire et voilà que depuis plus des heures j'enchainais exercice sur exercice. Hanji avait pris la relève du major pour me surveiller alors que ce dernier s'en aller pénard dans son bureau. Même si j'appréciais Hanji aujourd'hui je ne pouvais pas la supporter. Soit elle faisait semblant de ne pas comprendre soit elle était tellement étrange que que mon sort lui importait peut.

Ensuite je pensais que passer l'heure du déjeuner j'allais continuer les même exercices que les autres soldats. Mais évidement un programme avait été confectionner rien que pour moi sans aucune pause. Si le but était de m'épuisée et de m'affamé alors ils avaient bien réussi leur coup. Mais ça je me gardais bien de le dire. Alors, j'effectuais mon dixième tour de terrain, je courrais à une allure régulier mais je sentais bien que je ne pourrais jamais atteindre les vingts tours demander. A chaque fois que je passais devant Hanji celle-ci s'agitait et m'encourageait à continuer. Ça suffisait pour m'agacée. Alors que je courrais je remarquais Livaï arrivait à ses côtés, Petra Ral à ses talons. Ils semblent entamés une discussion assez mouvementé tout les trois. Et doucement je me rapproche d'eux. Malheureusement je ne reste pas assez longtemps devant eux pour comprendre ne serait-ce qu'un morceau de la discussion et déjà je suis repartie pour un tour.

J'ai tellement faim... Je sais que je peux survivre sans manger plusieurs jours. Je l'ai déjà fait plus d'une fois mais j'avais oubliée à quel point c'était difficile de passer de trois repas par jours à rien du tout. Mon estomac et mon esprit allait avoir du mal à se réhabituer. J'en étais maintenant à douze tours et je courrais déjà beaucoup moins vite. Alors que j'étais au milieu du terrain je sentis mes jambes me lâcher subitement. Me rattrapant comme je pouvais je sentis mes paumes racler les gravillons.  J'avais tellement de mal à respirer que je ne pouvais m'empêcher d'ouvrir grand la bouche comme si ça allait m'aider à avalés l'air plus vite. Un bras sur mon ventre je tentais de retrouver un rythme cardiaque un peut plus normale.

- Pourquoi tu t'arrêtes ? ! C'est pas terminé. Ordonna la caporal chef au loin.

- Espèce de salop.. Je marmonne en me relevant.

Reprenant ma course je jure de ne pas m'arrêter avant la fin de mes vingts tours. Quand je passe une nouvelle fois devant eux le noiraud tire sur mon bras me stoppant soudainement de mon effort. Je suis surprise de son geste surtout qu'il doit savoir que s'arrêter en plein effort et le meilleur moyens d'être encore plus fatigué.. ou alors il l'a fait exprès. 

- Pourquoi tu cours si doucement maintenant ? Il demande le visage fermé et le regard sombre. Je t'ai pas dis de ralentir mais de continuer à courir. Il assène vivement.

D'un mouvement violent il pousse mon bras comme pour me montrer que je dois courir maintenant. Je ne reconnais pas Livaï même si je lui ai jamais vraiment parler il n'a jamais était comme ça avec moi, même pas lors de notre rencontre  ou de notre discussion dans le réfectoire. L'aura qu'il dégage cette fois ci est terrifiante. Sans tarder je me remet à courir. J'avais toujours su que Livaï était torturé, brisé.  C'était quelques choses qui m'obligeait à avoir de l'empathie pour lui. Mais aujourd'hui son visage était tiré par des douleurs invisibles peut être plus fortes que toute les autres. Et je ne savais pas quoi faire ni comment réagir, parce que malgré le fait que j'arrivais à percevoir cet peine qu'il semblait cacher à chaque fois. Je n'étais pas sur que c'était ce qu'il ressentait.  Je ne peux pas lire dans les pensées et c'est trop compliqué de lui demander parce que je ne le connais pas assez bien.  Et même si il agit parfois de façon étrange avec moi, je ne pense pas que ça me donne le droit de l'approcher.

Le souffle saccadé et la respiration coupé je m'effondre pour la deuxième fois. Es ce qu'ils veulent à ce point me faire parler qu'ils seraient capable de me tués ? C'est tellement cruel que ça en est risible. Mais c'est douloureux. Peut être même plus que d'être blessé par des titans. La cupidité et l'avaris des hommes n'as aucune limites. Et  Frank avait raison. Les soldats du bataillon ou du moins leurs chefs sont les pires. Quand je me sens soulevais par le col de ma chemise je glapis de surprise et quand je vois ses yeux argenté poser sur moi je baisse les yeux.

- Décidément tu es encore plus faible que ce que je pensais. Il crache.

Qui est le plus faible de nous deux Livaï ? 

Il me relève d'un coup et j'essaye malgré tout de tenir sur mes jambes tremblante. Depuis six heures du matin j'enchaîne les exercices physiques je n'ai pas manger une seule fois. Je suis a bout de force. Même mes journées à Gaïra me semblaient plus facile. Au moins là bas. Je n'étais pas toute seule.

- Caporal - chef arrêtez vous voyez bien qu'elle ne tient même plus sur ses jambes. S'offusqua brusquement Petra en arrivant jusqu'ici. 

J'ai envie de remercier Petra mais en même temps.. Je veux prouvé à Ackerman que je ne suis pas si faible que ce qu'il semble croire.

- C'est faux.  Je dis la voix tremblante. Je peux terminer mes tours.

Livaï semble surpris et il laisse échapper un son d'entre ses lèvres en me détaillant de la tête au pieds comme si il ne m'en croyait pas capable. Je m'apprête à répartir et en passant à côté de lui il retient fermement mon bras.

- Ça suffit. Il dit. L'entraînement est terminé on remballe. Il continue en faisant signe à hanji au loin.

Mes yeux s'ecarquillent devant ce qu'il vient de dire. Pourquoi change-t-il d'avis tout un coup  ? Je ne le comprendrais jamais.. Je ferme les yeux lassés et je dégage mon bras de sa poigne il me laisse faire sans protester. Et le temps semble s'arrêter quand mes yeux croisent les siens. Parfois j'ai l'impression qu'ils essayent de parler mais que Livaï leur en empêchent. Comment fait - il pour cacher aussi bien ce qu'il ressent ?

---

1er juin 850
17.43 pm.

Sous-sol du bataillon d'investigation.

Un cri déchirant traverse ma gorge alors qu'un violent coup de genoux venait d'atterrir en pleins dans mon estomac affreusement vide. Mes yeux étaient bandes d'un foulard opaque est noir. Il m'était impossible de savoir qui me donnait les coups. J'avais mal. Les larmes dégringoler le long de mes joues et rouler jusqu'à la commissure de mes lèvres en sang. Mes cheveux encore trempé de la torture précédente qui consistait à me noyer dans de l'eau. J'avais l'impression de mourir à petit feu. A chaque fois que j'étais sur le point de perdre conscience on laisser le temps a mon corps de s'en remettre et ils reprenaient de plus belle. Ils le faisaient exprès. Cette fois-ci un autre partit directement dans mon bassin. Je n'arrivais même plus à hurler à cet instant je voulais mourir..

- Es-tu prêtes à parler maintenant ? 

Demanda la voix que je reconnu être celle d'Erwin cependant elle était trop loin pour que ce soit lui le boureau
Ce dernier me tenait violemment les cheveux. Ma lèvre trèssauta et je cracha du sang à plusieurs reprises.

- Je... ne changerais pas d'avis... Je souffle fatiguée.
- Ça suffit pour aujourd'hui. Annonça lourdement Erwin.

Le temps passa lentement et je n'entendais plus rien. Prise d'une profonde angoisse je me mise à sangloter les mains toujours menoter en l'air et mes yeux toujours recouvert du bandeau. Es ce qu'ils allaient me laisser comme ça ?  Toute seule ? Sans même prendre le temps de me détacher ? Une plainte sortit de ma gorge quand j'eus la mauvaise idée de bouger un peut. Et mes pleurs redoublerent d'intensité. Pourquoi moi ? Qu'est ce que j'avais rater dans ma vie qui puisse me donner le mérite de subir ça ?  Je sais que ça ne sert à rien de s'apitoyer sur son sort. Mais quand tout me semble perdu... quand je pense que je ne pourrais jamais sortir d'ici...  Je ne peux empêcher les larmes de couler. Ça me fait trop de bien.

Je sens et j'entends quelqu'un s'approcher alors mon corps se tend immédiatement quand ce quelqu'un effleure mon visage je me mets à bouger frénétiquement, en hurlant, en pleurant parce que j'étais sur d'avoir entendu Erwin dire que c'était terminé.  Je n'étais pas sur d'être capable de supporter quelques choses de plus. Mais soudainement contre toute attente on me libéra des mes chaînes et on m'enlaca brusquement. Le foulard qui me bloquait la vue est presque arraché et quand je remarque enfin dans quel bras je suis blottie j'ai envie de pleurer encore plus. Livaï.
Je tremble comme jamais je n'ai tremblé et je sais que si il ne me tenait pas je m'ecroulerais sur le sol.

Une de ses mains vient se poser dans mes cheveux trempé et je me sens complètement partir un voile sombre recouvre ma vue et un sentiment de malaise me prend.

Quand je reprend connaissance je remarque directement que je suis dans ma cellule. Sur le lit. Il fait noir ? Quel heures est - il ? Je me lève doucement mais un couinement sonore sort d'entre mes lèvres. Une main vient s'abattre contre mon front m'obligeant à rester coucher. Je me fige. J'entends le bruit d'une allumette et la bougie posée à mes côtés s'allume me laissant voir le visage du caporal assis à côté du lit. Je ne peux m'empêcher d'écarquillé les yeux. Qu'es ce qu'il fiche ici ! Il ne me jette aucun regard.

- Mange. Il ordonne soudainement brisant le silence. 

J'en sursaute presque et je remarque enfin au bout de mon lit un plateau avec le repas du soir. Peut sur de ce que je voyais je lui jette un autre regard en diagonale. Qu'es ce qu'il se passe ? Es ce que j'ai vraiment le droit de me nourrir maintenant ? La tête de l'homme a mes côtés tourne brusquement, ses yeux rencontrent les miens et je dégluti péniblement. Bordel il me fait flipper.

- Si tu n'as pas faim, je peux très bien tout ramener en haut. Il siffla froidement sans me quitter des yeux. 

Mon ventre se tortille alors bruyamment comme si il avait entendu les paroles du Caporal chef. Mes paupières se ferme de honte juste après avoir aperçu le regard narquois de Livaï. Je me précipite sur le plateau et avale tout d'une traite. Je soupire de bonheur. Mes yeux se tournent de nouveau vers la caporal chef qui n'a pas bouger d'un pouce.

- Merci... Je murmure difficilement.

Il ne répond rien. Le silence ce fait de nouveau pesant dans la pièce.  La seule bougie qui éclaire la salle donne une aura chaleureuse à l'endroit et pourtant la situation dans laquelle je me trouve et tout sauf réconfortante. Es ce qu'il reste la pour me ramener là - bas ?  Es ce qu'il va essayer de me torturé ici ? Mon ventre se serre et j'ai soudainement envie de rendre mon déjeuner. Comme je suis de dos à lui je ne sais pas ce qu'il fait. Es ce qu'il me fixe toujours ? J'ai peur de me retourner... Pourquoi donc ne part - il  pas ? Alors que je tripote le drap qui me sert de couverture entre mes doigts, j'entends nettement Livaï se lever. J'entends sa respiration et ses pas qui passe à côté de moi. Il part ?... étrangement une toute infime partie de moi aurait aimer qu'il reste juste une tout petit peut plus longtemps.

- Es ce que c'est vous qui... ? Je me coupe brusquement.

Mes yeux s'ouvrent en grand surprise d'avoir poser cette question à haute voix. Livaï c'est stopper soudainement en se retournant vers moi. Il fait demi tour, un air pronfedement contrarié.

- Moi qui quoi ? Il lâche durement.

Lui qui quoi ? Je le fixe sans sciller. Puis - je vraiment lui poser ce genre de question ? Es ce qu'il risque de se mettre en colère ?  Définitivement oui. J'en suis presque sur. Livaï s'approche encore en fronçant les sourcils.

- Répond. Il ordonne.
- Euh... Je lâche surprise, vous... es ce que vous êtes celui qui... m'a frappé ?  Je dis bêtement hésitant sur chaque mot, peut habituer à lui parler.

Il me regarde bizarrement. Comme à chaque fois que je parle un peut trop. Comme à chaque fois que nos yeux se rencontrent un peut trop longtemps. Il soupir si fort que je serre mes doigts sur le tissus, je suis terrifiée à l'idée qu'il se mette en colère...

- Non. Il avoue.

Étrangement je me sens soulagée.

- Mais peut être que ce sera moi la prochaine fois. Il réplique d'un ton inhabituellement traînant.

Sous cette aveux mon coeur à un rater et je le regarde désemparé. Pourtant aucune hésitation ne voile son regard, aucune culpabilité juste le vide. Il s'avance rapidement et récupère le plateau. Sans me regarder je le vois fixer une seconde trop mes poignet violacé puis il se lève.

- Ne dis à personne que tu as eu un repas ce soir. Finit - il par dire en faisant demi tour.

Je fixe son dos troublé par ces paroles. Je le suis des yeux jusqu'à ce que sa silhouette s'éloigne. Et je lâche un soupir bruyant comme si j'avais retenu ma respiration trop longtemps. Es ce que Livaï m'avait apporter un repas sans l'autorisation d'Erwin ?  Je passe mes mains sur mon visage, impossible pourquoi aurait - il fait une choses pareille merde...

- Aie.. Je murmure en me laissant tomber sur le matelas. J'ai mal au dos... Je souffle.

Si je continue de garder ma bouche fermée que va-t-il m'arriver demain ? Un frisson me parcours en imaginant le caporal lever le main sur moi.

Major de merde.

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BONN le voilà enfin ce chapitre ahah ♡♡

Comme toujours j'espère qu'il est à la hauteur de vos espérances ^^"

Oui ça devient carrément terrible pour Haydee xD même moi je suis horrifiée quand j'écris mdrr

Mais bon c'est une nécessité pour la suite de l'histoire...

Je me demande quand es ce que Livaï va se rebeller mdrr. . Pas vous ?  Ahahhahahahahahhah

Bon je vous retiens pas plus longtemps.

De gros bisous bien baveux et merci !

Pan.

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