✔️ Tant qu'il y a de l'amour...

By ArthurLeclercSimp

18.6K 1.3K 211

Coupe du monde 2018, Russie : Léo Messi en a plus que marre de la comparaison entre Paulo Dybala et lui. Et i... More

Cover
~ Mini-Messi ? ~
2. Ca va ?
3. Nous sommes obligés
~ 5. Médicament ~
6. Doutes
7.
8
9.
10.
11.
12.
13. Il est à toi...
14. Je suis désolé
15. Sérieux ?
16. Numéro 11
17. Finale de la Supercoupe
18. Peur
19. Meeting
20. Soirée foot... cauchardesque
21. Vince et Antonio
22.
23
24.
25.
Tome 2

4. Faut arrêter de déconner !

888 59 4
By ArthurLeclercSimp

Paulo Dybala.


               Je suis face au lit, incapable de faire un mouvement. Est-ce vraiment une bonne idée qu'on dorme ensemble ? Sa main caresse mon dos.

"Tout se passe bien ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

-Rien. Tout va bien."

               Je saute dans le lit. Léo me sourit, secouant la tête, et me rejoint. Il rabat la couverture sur nous et passe son bras autour de ma taille, me serrant contre lui.

               J'ouvre les yeux, difficilement, le soleil les agressants. A mes côtés, le lit est vide. Je m'assois et aperçois Léo, de dos, en train de faire des tractions au niveau de sa porte. C'est possible d'être aussi sexy, sérieux ?

"T'as bien dormi ? me demande-t-il quand il retombe au sol et se retourne.

-Ouais. J'étais bien dans tes bras."

               Il s'approche et m'embrasse. Je réponds, rapidement, approfondissant le baiser. Quand il commence à se laisser tomber sur moi, je le repousse.

"Prends une douche ! T'es en sueur ! C'est dégueulasse !"

                Il secoue la tête et va dans sa salle de bain. La réalité me frappe. Je suis chez Léo. Pas moyen de prendre mes médicaments. Il ne devait pas être au courant. Pas maintenant.


Léo Messi.


               Quand je sors de la salle de bain, Paulo est assis, au sol, au pied du lit, la tête dans ses bras. Je fronce les sourcils et m'approche. Je m'assois à ses côtés et passe mon bras autour de ses épaules.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?

-J'ai juste... C'est nerveux. Désolé."

               Je caresse son dos, doucement, lui chuchotant des paroles apaisantes alors qu'il se calme. Une fois qu'il s'est calmé, je passe mes pouces sur ses joues, essuyant toutes traces de larmes. Je ne force pas, sachant qu'il m'en parlera quand il se sentira prêt.

                Antonella est devant la baie vitrée, souriante. Je m'approche et lui tend le verre de jus de fruits qu'elle m'a demandé.

"Merci.

-C'est tout naturel.

-Il semble aller mieux qu'à une époque.

-C'est le cas. Enfin... Je pensais. soupirai-je.

-S'il y a un problème, t'es son capitaine. Il sait qu'il peut compter sur toi. elle marque une pause. Il a dormi ici ?

-Ouais. J'étais trop crevé pour faire un détour.

-Tu essayes de tromper qui, au juste ? se moque-t-elle.

-Quoi ? 

-Le regard que tu portes sur lui, c'est le même que celui que tu portais sur moi au début où nous étions ensemble. Ne te moque pas de moi, tu veux ? T'es devenu gay, c'est pas un drame.

-Je ne suis pas devenu gay. assurai-je. Je... C'est juste lui."

               Thiago tente de dribbler Paulo qui récupère, sans mal, le ballon. Mateo trouve alors une autre tactique. Jouer au blessé. Anto sourit.

"Aussi simulateur que son père.

-Vas chier !

-Je t'aime quand même ! Amicalement parlant, du moins.

-Comment on en a fini là, tous les deux ? Comment on en est arrivé à se dire non au mariage ?

-On savait que c'était une erreur. On le savait tous les deux."

               Je me concentre - à nouveau - sur mes fils et mon petit ami à l'extérieur. Ils ont l'air d'être partis dans une bataille de chatouilles. Dommage pour Paulo : mes fils ne sont absolument pas chatouilleux par rapport à lui.

"Ils ont l'air de bien l'aimer.

-Ils l'ont toujours bien aimé. C'est pas pour rien qu'ils l'appellent Tonton Paul ou Oncle Paul.

-C'est vrai. sourit mon ex. Y avait longtemps qu'il n'avait pas paru si détendu."

               Je souris en pensant que je l'ai déjà vu bien plus détendu mais ne dis rien. On voit Thiago se relever et venir en courant. Il me saute dans les bras.

"Il a dit que t'étais pas beau !

-Dis lui qu'il est encore moins beau que moi."

               Je repose mon fils de bientôt six ans au sol et le laisse aller voir Paulo.

"Je suis conviée à l'anniversaire de Delfina, le mois prochain. Si tu trouves ça étrange...

-Non, c'est bon. Luis hésitait vis-à-vis de ton nouveau mec mais je lui ai dit de ne pas s'inquiéter. Je ramènerai bien le mien, après tout. C'est moi qui lui ai dit de ne pas hésiter. Puis la gamine t'a toujours appelé Tata. Elle te considère toujours comme tel. Sa tnte préférée doit être là.

-T'es sur que ça ne sera pas un peu bizarre de te retrouver à la même table qu'un gars du Real ?

-Absolument pas. Tant que son sale mioche ne s'approche pas des miens pour leur faire des crasses, c'est bon.

-Léo !

-Je rigoles, Antonella. Ca ne me dérange pas. Puis tu mérite d'être heureuse.

-Papa ! Papa ! crient mes fils.

-Ne courez pas à côté de la piscine ! Et qu'est-ce qu'il se passe ?

-Je crois qu'Oncle Paul est blessé !"

               Je soupire et m'y dirige. Paulo est au sol, se tenant la cheville gauche. La même que lors de la finale. Je soupire et l'aide à se relever.

"Un plongeon ? Ca te dit ?"

               Il saute dans l'eau, me trainant avec lui. L'enfoiré !

"Petite vengeance pour avoir dit que j'étais moche !

-Tu as commencé, p'tit con !

-Je suis peut-être un petit con mais je suis ton petit con..."

               Il n'a pas le temps de finir que je le coule. Je vois Antonella en train de mettre leur brassards aux gars. Ils sautent dans l'eau. Quand il n'est plus en apnée - merci les bulles que ça à fait quand il a relâché l'air de ses poumons - je le laisse remonter. Il passe ses mains sur ses yeux et dans ses cheveux avant de me lancer un regard noir.

"Papa ? m'interpelle Thiago. Est-ce que t'es l'amoureux de Tonton Paul ?"

               Paulo et moi échangeons un regard.

"Sinon c'est cool ! Comme ça, on a trois Papas footballeurs !

-Oui, c'est trop cool !" confirme mon plus jeune fils.

                Antonella hoche la tête pour m'indiquer que c'est elle qui leur en a parlé. Elle a toujours un coup d'avance. C'est frustrant pour moi. Paulo se laisse couler et mes fils rient. Je sors de l'eau et m'installe sur un transat alors que Anto salue nos enfants puis me fait la bise avant de partir. C'est cool qu'on s'entende toujours aussi bien malgré notre rupture. C'est surtout pour les gosses, que c'est cool. Ils ne voient pas leurs parents tenter de se détruire mutuellement. Et leur beau-père maternelle n'essaye pas de les monter contre leur père et inversement. C'est vraiment détendu comme situation.

               Les petits entrent, faisant des traces partout. Heureusement que j'ai une femme de ménage. Je criserai, je crois, sinon. Paulo arrive derrière eux et fait la même chose. Je lui attrape le bras et le fait ressortir.

"Mais...

-Mes gosses ont six et trois ans alors y a pas de soucis pour qu'ils salissent la maison mais... Merde ! T'as presque 25 ans, Paulo !

-Et alors ? Je suis un p'tit con, tu te souviens ?

-Le petit con va encore finir dans la flotte s'il continue à faire le con, justement !"

               Il lance un regard par dessus mon épaule avant de m'embrasser chastement et de prendre une serviette pour s'essuyer. J'ébouriffe ses cheveux avant de rejoindre mes fils qui m'attendent pour le goûter, les fesses posées sur des chaises protégées par des serviettes-éponge. Paulo m'aide à leur donner ce qu'ils veulent. Il rejoint, ensuite, le salon. Je fais signe aux gars de ne pas bouger et je rejoins mon petit ami.

"Tout va bien ?

-Ouais ouais. C'est juste Léo Bonucci qui m'a envoyé un message. Il y aurait des rumeurs.

-Je les ai vu. Ils disent qu'il t'aurait giflé pendant la mi-temps de la Champions League.

-Ce sont des conneries. Comme si Léonardo était capable de frapper un coéquipier. Il est nerveux mais pas à ce point. Faut arrêter de déconner !

-OK ! Calmes toi, je te crois."

               Je caresse sa joue et l'embrasse. Il passe ses bras autour de ma taille et se serre contre moi. Je caresse son dos. J'aime ce gosse à un point que je n'aurai pu imaginer avant.

Continue Reading

You'll Also Like

295K 9.9K 55
« Plus personne n'aura la capacité de me blesser, plus personne n'en aura le pouvoir. » Vivre seule, être indépendante et ne jamais baisser sa garde...
6.8K 406 14
Ivy Turner est une jeune américaine de 21 ans. Aujourd'hui, c'est le 6 juin 1944. Elle devrait être entrain de travailler en ville pour remplacer le...
43K 2.1K 84
Quand un simple dîner se transforme en déclaration de guerre, Zoé Parker se promet de ne plus se laisser avoir par le faux air charmeur de Jude Belli...
332K 14.2K 109
Elle cherchait un endroit en marge de cette soirée où elle ne voulait pas venir. Lui voulait juste souffler et se ressourcer au calme. Ils se retrouv...