La fée perfide

By MiladyCoulter

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Je pensais pouvoir enfin vivre ma vie tranquillement, avec des pouvoirs moins capricieux et ma famille enfin... More

Comment je suis arrivé dans un carrosse volant pour rencontrer ma tante
Chapitre I : Celui où je fais connaissance ...
Chapitre I : ... avec ma célèbre famille
Chapitre II - Celui où je fais mes adieux...
Chapitre II - ... à Firento en prestigieuse compagnie.
Chapitre III - ... d'être quelqu'un d'important
Chapitre IV - Celui où mes amis ...
Chapitre IV - ... me rendent visites avec de grandes nouvelles
Chapitre v : Celui où pas mal de gens ...
Chapitre V - ... vivent une nuit agitée.
Chapitre VI - Celui où je fais connaissance avec un casse-tête ...
Chapitre VI - doué de parole, mais qui ne parle pas ma langue.
Chapitre VII - Celui où je fais un voyage
Chapitre VII - ... dans l'endroit le moins touristique au monde
Chapitre VIII - Celui où je prends une décision des plus stupides...
Chapitre VIII - ... oui plus encore que d'habitude.
Chapitre IX - Celui où je pars ...
Chapitre IX - ... en escapade romantique chez des gens bougons
Chapitre X - Celui où je m'incruste ...
Chapitre X - ... à une excursion scolaire
Chapitre XI - Celui où le mystère ...
Chapitre XI - ...commence à s'éclaircir
Chapitre XII - Celui où je suis à bout et je finis même par ...
Chapitre XII - ... me faisant fatalement prendre une terrible décision.
Chapitre XIII - Celui où mes amis me cachent ...
Chapitre XIII - ... quelque chose de crucial
Chapitre XIV - Celui où mes amis vivent ...
Chapitre XIV - ... leurs vies sans penser à moi
Chapitre XV - Celui où des amis décident de ...
Chapitre XV - ... s'incruster à mon rendez-vous amoureux.
Chapitre XVI - Celui où mes amis ...
Chapitre XVI - ... jouent les héros
Chapitre XVII - Celui où je découvre les joies de la vie sur la mer.
Chapitre XVIII - Celui où l'on découvre l'endroit où ...
Chapitre XVIII .... où être amoureux peut devenir un véritable inconvénient
Chapitre XIX - Celui où mon cousin...
Chapitre XIX - ... veut se débarrasser de moi
Chapitre XX - Celui où je discute avec un mort ...
Chapitre XX - ... à l'époque où il était encore vivant.
Chapitre XXI- Celui où mes amis rencontrent des fées ...
Chapitre XXI- ... hautes placées, même pour des êtres dotés d'ailes.
Chapitre XXII - Celui où ma sœur
Chapitre XXII - ... suit mes traces.
Chapitre XXIII - Celui où je fais ami-ami ...
Chapitre XXIII - ... avec un ennemi
Chapitre XXIV - Celui où on part
Chapitre XXIV - ... à mon secours
Couvertures
Note de fin

Chapitre III - Celui où j'apprends les inconvénients ...

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By MiladyCoulter


En arrivant à Barcelia, nous eûmes le droit à une haie d'honneur, au bout de laquelle se trouvait la famille royale au complet qui nous accueillit avec de chaleureux sourire et quelques courbettes.

Devant tous ces gens qui nous attendaient, je sentis ma sœur serrer ma main. Comme moi, elle avait peur. Hélène après un court monologue de bienvenu nous guida jusqu'à un balcon où je devais y faire mon discours. Elle me l'avait fait parvenir deux jours plus tôt pour savoir si j'étais contre. Évidement le seul problème dedans, c'était d'en faire un.

- Ton discours t'attend sur le pupitre, me souffla Hélène. Avant de le faire, salut la foule et sourit !

J'avais le ventre noué. Nous arrivâmes tous sur le balcon. Devant la foule et avec le trac j'oubliais les conseils d'Hélène et regarda tout ce monde effaré. Cela ne pouvait pas m'arriver. Ma mère me poussa doucement vers le pupitre. J'avais la gorge nouée. Je parlais d'une voix hésitante, butant sur les mots compliqués et n'exprimant aucune émotion. Pourtant, la foule m'acclama. Moi, Théophile Gironnant, fils illégitime d'une préparatrice en laboratoire reniée par sa famille et un artiste sans véritable nom. Moi un simple garçon venu d'une famille aisé de Firento, à la magie spectaculaire et incontrôlable. Je ne pouvais que rêver, cela ne pouvait pas être pour moi.



Une réception eut lieu juste après, pour nous présenter le gratin de Barcelia ou nous présenter nous au gratin de Barcelia. Je perdis très vite ma mère dans cette foule, mais j'étais tellement agrippé à ma sœur que je ne pouvais l'égarer. On nous présenta de nombreuses personnalités, les unes derrières les autres, toutes avec des noms bien Barcelianais, ne nous aidant pas à en retenir un seul, ou alors nous fûmes incapable de coller un visage à un nom. Le pire, c'est que je devais faire la conversation à chacun, sauf que la plupart étaient des politiques, parlant essentiellement de politique ou de la chance incroyable qu'on avait d'être ici, alors que mes sujets de conversations ne comprenaient pas ces deux thèmes là. C'est bien dommage qu'aucun ne voulut commenter le dernier tournoi avec moi ou me donner des conseils de séduction, ça aurait donné un peu de gaité à la cérémonie.

- Je n'en peux déjà plus ! soufflais-je à ma sœur, une fois brièvement à l'écart.

- Je n'ai qu'une envie c'est de m'enfermer dans ma chambre, approuva-t-elle.

On se sourit complice. J'ai beau ne pas dire que des gentillesses sur ma sœur, mais je l'aime malgré ses défauts et elle a toujours été là. Elle a été mon roc à chaque instant, vivant les mêmes choses que moi et c'est d'un énorme soutien moral de savoir que nous ne sommes pas seul dans cette galère. Nous finîmes notre tour et je dû faire la conversation à Corentin Kerr, un homme que j'avais quand même attaqué avec la pierre et pris pour un sans-visage malencontreusement. Ce fut l'un des moments les plus gênants de ma vie. Heureusement Camille était là, elle, elle n'avait pas de raison de se sentir gêné puisqu'elle avait été enlevé avant que cela n'arrive

Elle finit par me laisser tomber pour aller nous prendre à manger au buffet quand Sylvain surgit alors devant moi. Il semblait passablement aviné et s'agrippait à une fille qui devait avoir son âge, mais paraissait plus jeune. Il faut dire qu'elle était très frêle, et avait une silhouette maigrichonne. Son teint rougeaud ne l'aidait pas à être jolie, encore moins ses tâches de rousseurs, ni ses traits lourds ou son menton en galoche, quant à ses cheveux châtains, ils étaient d'une banalité affligeante. Mais elle avait un petit nez mutin et surtout deux yeux violets qui attirèrent tout de suite mon attention. C'est la première fois que je voyais des yeux de cette couleur. Peut-être descendait-elle d'une fée, on en trouvait qui avaient des yeux ou des cheveux d'une couleur inimaginable pour ceux de notre monde.

- Hey Théophile ! Voici Lorraine, ma fiancée !

Elle me fit un sourire timide, plutôt mignon.

- Enchanté ! fis-je poliment

J'aurais plutôt voulut lui dire court et évite ce sot. Mais pour la paix familiale je me contentai de politesse.

- Tu la trouves jolie ?

C'est le genre de question piège. Si je disais oui ne m'accuserait il pas de la séduire et si je disais non d'être malpoli et de l'insulter ? Surtout que je sentais bien que Sylvain ne semblait guère sympathique.

- Oui, fis-je d'un ton hésitant.

- Tant mieux ! Tu ne veux pas la voler elle aussi ? Tu m'as bien pris mon trône, tu peux bien me prendre ma fiancée.

Elle me lança un regard embarrassé. Bon sang que pouvais-je bien dire ? Que ce n'était pas son trône ? Que je le lui rendais quand il voulait ?

- Chéri... commença-t-elle.

- Surtout que maintenant je ne vois pas pourquoi je l'épouserais. Parce qu'honnêtement, elle n'est pas superbe ! Et sans trône pas besoin d'épouser une duchesse !

Je n'osais pas la regarder et elle se mit à rougir plus encore. Il partit brusquement en la laissant plantée là. Quel goujat !

- Tu sais il est adorable quand on le connaît. Aujourd'hui, il est juste un peu en colère, l'excusa la fiancé.

- Oui. Hum...Si tu le dis.

- Tu sais moi aussi je débarque à Barcelia. Je suis turranaise. Et même si je viens d'une famille régnante Bracelia est tellement différente ! Tout est tellement simple à Turran !

- A Firento je ne suis pas certain que ce soit si différent mais je n'ai jamais été élevé pour cela.

- Crois-moi moi non plus ! Je ne devais hériter de rien et puis j'ai été propulsé fiancée du futur grand Roi de Barcelia et c'est une telle responsabilité. Heureusement Sylvain a été adorable et toute la famille d'ailleurs. J'avais vraiment l'impression d'être l'une des leurs. Il vaut mieux d'ailleurs que j'aille le rejoindre. Ce n'est pas facile pour lui tu sais. Félicitation en tout cas !

Elle me fit un petit sourire et partit discrètement. J'observais pensivement l'horizon, me demandant vaguement si Hélène avait prévue de me fiancer moi aussi. Ma sœur revint les mains pleines mais je n'avais plus très faim.

- Qu'est-ce que tu as ?

- J'ai rencontré la fiancée de Sylvain.

- Dommage pour elle !

- Peut-être qu'Hélène a déjà choisi qui on devrait épouser. Elle t'as sans doute trouvé un homme plus vieux et ennuyeux à mourir et moi une fille qui ne parlerait que de politique ou qui serait horriblement monotone !

Il était hors de question que j'épouse une autre fille que Kaïa ! Je me battrai pour s'il le fallait.

- Eh bien on refusera ! Elle ne peut pas nous forcer. Et puis maman sera de notre côté. On devrait aller la retrouver d'ailleurs.

Je lui emboîtai le pas quand on tomba sur ma cousine Célia, ou plutôt Célia se mit en travers de notre chemin :

- Salut Théophile ! s'écria-t-elle joyeusement avant de jeté un regard méprisant à ma sœur.

La fille d'Hélène avait hérité du charme des femmes de la famille. Ce soir-là elle était particulièrement magnifique, avec ses cheveux blonds, non plus coiffé en un carré droit, mais en une crinière bouclée qui avait poussé jusqu'à ses hanches en une semaine (merci la magie). Seul demeurait sa frange effilée tombant devant ses deux yeux bleus. Sa peau blanche, ses lèvres roses, ses joues rondes, tout était agréable chez elle. Et sa robe blanche, qui faisait Grèce antique, lui donnait des airs d'Aphrodite.

- Je ne vous embête pas j'espère ? demanda-t-elle la bouche ne cœur.

- Non, répondit-on en toute mauvaise foi.

- Tant mieux. Je suis sûr qu'on va bien s'amuser tous ensemble. J'ai vu que mon frère était venu te voir.

- Oui. Il mérite une bonne paire de gifle pour parler ainsi de sa fiancée si tu veux mon avis. D'ailleurs ils sont vraiment fiancés ? demandais-je.

- Oui. Il a bien essayé d'obtenir de notre mère qu'elle annule le mariage, puisqu'il faisait ça pour Barcelia, mais elle n'a rien voulu entendre. Selon elle, rompre cet engagement serait une insulte au duc de Turan, le père de Lorraine. Le pauvre !

- Il n'a que ce qu'il mérite je suppose. Et Lorraine a l'air d'être une fille très bien. Tu ne l'aimes pas ?

- Non. Une étrangère ! cracha-t-elle Et puis mon frère mérite mieux.

- Ou pire, souffla ma sœur.

- Je te prierais de ne pas dire du mal de mon frère, espèce de...

Je préfère ne pas rapporter l'odieuse insulte dont Célia qualifia ma sœur, ne vous en faites pas, ce n'est pas si grave puisque j'ai ris. Ma sœur elle s'est jeté sur notre cousine et lui a agrippé les cheveux.

Je me détournai du spectacle amusé, cherchant à me faire passer pour innocent. Quand Sylvain arriva et envoya valser ma sœur loin de la sienne. Lorraine qui était arrivée après lui me coula un regard perplexe.

- Qu'est-ce que c'est que cette sauvage ! Agresser une princesse ! La famille est tombée bien bas ! commenta-t-il.

- Sylvain va te coucher tu es complètement ivre ! intervint Célia. Et je me débrouillais plutôt pas mal. Puis Théophile s'apprêtait à intervenir.

Elle battit des cils dans ma direction. Evidement je ne pouvais que confirmer ses dires plutôt que d'avouer ma lâcheté. Alors ronchonnant un peu, son frère nous laissa en paix, malheureusement la sœur était encore là et se pendit à mon bras pour avancer dans la salle, ma propre sœur nous suivant.

- Sans vouloir te vexer Célia on allait retrouver notre mère, intervins-je

- Oh je crois qu'elle préférerait être seule !

Pourquoi avait-elle un sourire malicieux ? Je ne le sentais pas bien.

- Peut-être l'ignores-tu mais les parents apprécient la compagnie de leurs enfants plus que tout, persifla ma sœur. Mais ce n'est sans doute pas le cas quand on a une fille comme toi !

- Pourtant ta mère à l'air de vraiment apprécier celle de son petit-ami. En tout cas quand elle est venue toute cette semaine ils ont passé de longs moments ensemble et cela lui donner bien plus le sourire que de retourner chez vous.

- De quoi tu parles ? intervins-je

Mais l'on était arrivé devant ma mère et je ne pus que crier d'effroi :


Voilà dites-moi qu'est-ce que vous en pensez ? Je suis très mitigé sur ce chapitre qui n'existait pas à l'origine, le début étant la fin du chapitre précédent,mais je trouvais que la suite manquait pour expliquer la situation. Ce qui fait qu'il est plus neuf que les autres chapitres et donc moins retravaillé et corrigé donc je ne sais pas trop quoi en penser. Je le trouve pas mauvais, mais je ne sais pas trop.

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