À la petite paris Zone commercial situé à la campagne du royaume des francs
-Où se trouve donc votre sœur ?
-Mère je pense qu’elle a profité de notre inattention dans le but de s’échapper à cette journée qui pour elle est accablante .Mais je suis sûr d’une chose, je mettrai ma main à couper qu’elle se trouve à la boutique:” Chez Vieil Canail”! Dit Delphine
La duchesse DE FLEURY ainsi que sa fille, la princesse Delphine se trouvent au milieu de d’une allée adjacente au magasin Beauté&CO, elles se retournent et font face à une boutique d’armurerie: Chez Vieil Canail.
Ce lieu où tous les hommes du royaume aiment s’aventurer afin de trouver l’épée, le fusil , l’arme révolutionnaire vendu par le baron de villeneuve.
- Je ne pensais pas qu’une duchesse telle que vous allait nous honorer de votre présence !
Une femme âgé d’une quarantaine d’année fait face à la mère de Dafne.Cette femme , petite , brune, quelques rides au visage sourit de manière malicieuse à la duchesse DE FLEURY.
L'inconnue n’est autre qu’une courtisane, qui a tenté quelques années de ça de mettre le grappin sur le Duc DE FLEURY. Mais toutes ses tentatives furent vaines.
À chaque fois qu’elle voit la mère de Dafne et Delphine, elle fait ressortir son côté hostile envers cette mère de famille qui a non seulement réussi à conquérir le coeur du Duc DE FLEURY, ce richissime homme influent du royaume .Elle est également devenue son épouse, la duchesse de Fleury .Détenant ainsi le titre dont toutes les femmes célibataires de la cour convoitent.
-Courtisane Elise je ne pensais pas vous voir ici! s’exclame Delphine en affichant un sourire mauvais au visage
Lorsque la femme s’aperçoit de la présence de la princesse Delphine mais aussi des chevalier grecs, la courtisane devint pâle. Elle bredouille une excuse et ne pipa mot devant l’intervention de la cadette de Mme DE FLEURY.
-Mère,(dit Delphine d’une voix traînante) la prochaine fois que cette femme de petite vertu s’adressa à vous de la sorte prévenez moi pour que je puisse la remettre à sa place!
-Ne vous énervez pas pour si peu! Cette femme est imbibé d’un sentiment fort qui n’est autre que la jalousie. Ses charmes n’ont pas agit sur un homme tel que votre père qui désire une femme qui sera son égal, quelqu’un qui l’aidera à accomplir ses tâches , cette même épouse sera son amante, sa confidente .
-Vous avez raison mère, cette femme m’en vaut pas la peine! Mais si elle s’était adressée de la sorte à ma personne je n'aurais pas eu votre patience. Cette femme malfaisante ne sait que lancer son venin et minauder pour avoir quelques faveurs du roi! rétorque Delphine d’une voix remplie de colère
Les deux femmes finissent par clôturer ce sujet puis se dirigent d’un pas décidé décidé à leur objectif premier:vers le magasin où se trouve Dafne.
Elles aspirent à emmener la benjamine de la famille à la boutique TROIS ROBES régie par Madame MARTINE afin que Dafne prenne ses mensurations .
Les deux femmes DE FLEURY suivies de près par les chevaliers grecs se dirigent vers la porte d’entrée du magasin VIEIL CANAIL.
En entrant dans ce lieu, une odeur de poudre à canon vient titiller son odorat.
Boom Boom
Deux coups de feux ainsi qu’un cri strident retentissent.Les chevaliers se placent devant l’épouse de leur prince ainsi que de la mère de celle-ci ,puis leur font signe de ne pas bouger.
L’un des deux hommes part d’un pas prudent en direction où la détonation a retenti ,
tandis que l’autre chevalier reste en alerte.
Quelques minutes plus tard, le chevalier revient avec le gérant de ce magasin ainsi que la benjamine du Duc DE FLEURY.
Dafne tient en main un fusil qui a l’air d’avoir été utilisé il y a peu de temps . De l’arme ressortait une fumée assez dense
-Dafne ne me dites pas que c’est vous qui avez tiré? Dit la duchesse d’une voix remplie d’appréhension
-Eh bien je ne vous le dirai pas! rétorque la benjamine avec un visage rempli de fierté
Le responsable du magasin, le visage pâle ,le corps tremblant paraît assez mal à l'aise .
Ce vieil homme essaie d’attirer l’attention des femmes DE FLEURY sur sa personne ,comme s' il tente de leur demander de l’aide. Mais contre qui?
Une seule réponse vient à l'esprit de ces deux femmes quand elles remarquent l'attitude étrange du gérant.
Dafne , malgré son visage de poupée , et sa corpulence de jeune demoiselle en détresse est en réalité une jeune demoiselle rempli de fougue.
Elle ne craint rien et aime livrer bataille contre des hommes. Les voir se décomposer lorsqu’ils ont connaissance de sa force et de sa maîtrise dans l’art du combat.
La benjamine du Duc collectionne les armes en tout genre et aime partir de nombreuses heures vagabonder sur sa jument Iris dans des contrées lointaines.
-Passons aux choses sérieuses , vous me le vendez ou non? s’exclame Dafne en portant un regard d’une froideur sans nom au gérant du magasin
-Je veux bien vous le vendre ,gente demoiselle!
- Très bien! les deux épées qui se trouvent au fond de votre magasin, ainsi que l’autre fusil que vous m’avez présenté , je les prends aussi!
Le vieil homme d’un pas mal assuré s’aventure dans tout son magasin afin de mettre dans des coffres les éléments achetés par la benjamine DE FLEURY.Cette dernière remet au gérant une bourse assez conséquente afin de payer ses articles puis se tourne vers sa mère et sa sœur.
-Nous pouvons y aller! finit-elle par dire
Sidérer les chevaliers chargés de la protection de Delphine DE FLEURY, ouvrent les yeux , tandis que les femmes DE FLEURY ont l’air agacées.
-Octave!
Un jeune homme, d'une vingtaine d'années, arrive dans la pièce, son regard se porte sur son patron mais aussi sur Dafne. Ce beau brun rougit puis décide de se focaliser sur le gérant du magasin.
-Oui!
-Amène ces coffres dans la charrette des gentes dames ici présentes!
Le jeune homme acquiesce puis suit silencieusement les femmes DE FLEURY.
-Mère je vais avec Dafne à TROIS ROBES pour que la couturière prenne ses mensurations !
-Allez-y toutes les deux! On se retrouve à la Ptit Colette!
La “Ptit Colette” est un salon de thé très réputé qui a pu faire parler de lui dans toutes les villes du royaume. Pour une fois, La petite Paris possède une enseigne qui ne se trouve pas à Paris, la capitale du royaume.
La Petite Paris est localisé à une heure à cheval de la ville LA FLEURY. Ce lieu a été nommé Petite Paris car ses magasins ainsi que les loisirs présents sont similaires aux magasins luxueux de la capitale.
Les personnes qui habitent à la campagne préfèrent se rendre à la Petite Paris afin d’effectuer quelques achats ou se distraire plutôt que de prendre un cheval et faire un long trajet dans le dessein de s’acheter des biens.
-Ne bougez plus !
Dafne eut envie de plus bouger, elle déteste qu’on lui impose des règles , encore plus si ça vient de la bouche d’une inconnue. N'étant pas très enthousiaste d’être là,car tout ce qui touche aux froufrous, jupons et robes ne sont pas sa tasse de thé. Elle a le sentiment de ne pas être à sa place. D’être un éléphant dans un magasin rempli de porcelaine. La benjamine du Duc essaie de relativiser, car pour elle, le magasin “Trois Robes” signifie une torture sans nom.
Après un long moment de calvaire, les deux jeunes femmes accompagnées par un des deux chevaliers se dirigent en direction de Ptit Colette.
-Il y a du monde! s’exclame Dafne en portant le regard sur la rue bondée d'aristocrate vivant en pleines campagne
-C’est l’heure de pointe ! Il est presque l’heure du déjeuner! finit par rétorquer Delphine en portant le regard sur la position du soleil dans le ciel
Le ventre de Dafne se met à gargouiller, elle sourit à sa sœur puis la prend par le bras pour aller plus rapidement au salon de thé.
-Dafne une demoiselle de la haute société ne mange pas ainsi! s’exclame à nouveau la duchesse DE FLEURY.
-Mère je ne vais pas feindre de manger comme si je suis dotée d’ un appétit d’oiseau! J’ai très faim, il me faut des forces pour pouvoir patienter jusqu’au déjeuner! s’exclame la benjamine de la duchesse
Devant Dafne se trouvent six gâteaux de différentes saveurs . Tous ont été entamés , le thé à la menthe en revanche n’a pas été touché par la jeune demoiselle.
Les autres femmes DE FLEURY mangent de façon plus élégante, un seul gâteau se trouve dans leurs assiettes . Elles prennent du thé pour pouvoir se délecter de cette boisson et parlent des faits divers survenus à la capitale.
Quelques minutes plus tard, les trois femmes montent dans leur charrette conduit par le cochet de la famille. Les chevaliers sont quant à eux partis sur leurs montures et suivent de près la locomotion de la famille DE FLEURY.