Love in the street

By daadaa_loovaa

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Un homme prend souvent conscience de son amour pour une femme Que lorsqu'il est directement confronté à la p... More

présentations
chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
chapitre 5
chapitre 6
chapitre7
Chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16
chapitre 17
chapitre 18
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21
chapitre 22
chapitre 23
chapitre 24
chapitre 25
chapitre 26
chapitre 27
chapitre 28
chapitre 29
chapitre 30
chapitre 31
chapitre 32
chapitre 33
chapitre 34
chapitre 35
chapitre 37
chapitre 38
chapitre 39
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chapitre 41
chapitre 42
chapitre 43
chapitre 44
chapitre 45
chapitre 46
chapitre 47
chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51

chapitre 36

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By daadaa_loovaa

Précédemment

Agatha est presque à terme, elle a pris énormément du poids et elle est hospitalisé parce qu'on l'a trouvé avec une petite infection et comme elle accouche normalement dans la semaine son gynécologue et la sage femme ont jugé préférable de la garder. Et je suis actuellement dans le même hôpital que elle, hier matin je me suis évanouie alors que je sortais des toilettes. Ces derniers temps je me sens nauséeuse, mais je ne suis pas enceinte, je prends la pilule et j'ai fait un teste de grossesse il y a trois jours pour en être sûre. Le médecin qui se charge de moi m'a dit que ça doit être un coup de fatigue ou du stresse, mes nuits en ce moment sont agitée et n'ont parlons pas de mes nuits blanches , et en plus de ça Ken il fête son anniversaire demain soir donc je stresse beaucoup, mais le médecin me conseil d'attendre les résultats, qui ne vont pas tarder à arriver, avant de me donner un traitement.

L'arrivée du médecin et d'un de ces collègues interrompt ma conversation avec David. Nel n'a pas pu m'accompagné puisque Nel ne pouvais pas venir. Le médecin demande à David si il peut nous laisser seule quelques minutes ensuite il m'explique pourquoi il est venu avec sa collègue. Puisque c'est une femme je serais plus à l'aise avec qu'elle. Franchement la situation commence à me faire peur....

*****************

La nouvelle que le médecin vient de m'annoncer me glace le sang. Je suis enceinte, de trois semaines exactement. Comment est-ce arrivé ? Comment j'ai pu être imprudente à ce point. Ce n'est vraiment pas le bon moment. Mes parents me mettront à la porte et je serai la risée de la famille. Ma mère , elle n'acceptera jamais que j'accouche un enfant bâtard, née hors mariage. Je suis troublée. Je me mets tout de suite à pleurer. Le pauvre petit n'a rien demandé. Le médecin essaye, de son mieux, de me calmer mais je ne m'arrête pas, je suis prise d'une crise de pleure et de panique, il finit par faire appel aux infirmiers. À leurs arrivé, deux d'entre eux m'attrapent les épaules alors que l'autre, avec une seringue dans la main, palpe mon poignet à la recherche d'une veine. Puis le totale Blackout.

Les yeux ouvert depuis cinq minutes, j'essaye de reprendre mes esprits en me demandant ce que je fais dans une chambre d'hôpital alors que toute à l'heure je me trouvais dans le bureau du docteur. Je prends un verre d'eau posé sur le chevet pour me rafraichir et me réveiller. Je jette un coup d'oeil sur l'horloge murale m'indiquant qu'il est midi passé, si je m'en souviens bien, mon rendez-vous était à dix heures. À cette heure-ci je devais me trouver chez Ken. Je me demande bien ce qu'il m'est t'arrivé pour que je me retrouve dans ce lit. Je dois vite m'en aller d'ici. Et où est passé David, il était sensé m'attendre à la salle. Il est sans aucun doute rentré chez lui.

Je descends du lit pour aller récupérer mon sac accroché sur le porte manteau, au même moment une infirmière, grande et mince, entrouvre la porte sans frapper. Je lis Amélie sur son badge.

Amélie : je suis désolée. Je vous croyais encore sous tranquillisant. Dit-elle gênée.

Moi : y a pas de mal. J'espère juste que vous êtes là pour m'autoriser à sortir... même si j'en ai vraiment pas besoin.

Amélie : bien sûr, je vais juste vous demander une signature mais avant, il faut que je prenne votre température.

Moi : allez-y !

Une fois la température prise, je signe le papier. J'envoyais un message à David pour lui demander de venir à l'hôpital lorsque l'infirmière s'apprêtait à s'en aller mais elle se retourne et me tend une enveloppe blanche qu'elle tenait dans ses mains depuis toute à l'heure, je l'a regarde l'air perdu en levant un sourcil.

Amélie : votre médecin est de repos cet après-midi. Il m'a demandé de vous remettre ce dossier.

Moi : d'accord... merci. Je pense que j'en saurais plus une fois que je l'aurais ouvert.

Amélie : exactement... et pour être sûre de n'avoir rien oublié, je vais verifier mon calpin... désolé, je suis stagiaire.

Moi : y a aucun soucis, je comprends.

Amélie : euh donc, il vous recommande beaucoup de repos. Trop de stresse pourrait être néfaste pour le développement du foetus.

Moi : foetus ? De... de quoi me parlez vous ? Demande-je toute paniquée.

Amélie : calmez-vous mademoiselle.

Moi : ne me touchez pas ! Je veux savoir ce que ça veut dire ! Hurlais-je.

Amélie : vous êtes enceinte.

Tout me revient à l'esprit, la peur, les pleures, la crise, les infirmiers, l'aiguille me pénétrer la peau, le brancard, mon réveil dans cette chambre... le médecin venait de m'annoncer j'étais enceinte, c'est cette nouvelle qui m'a causé une crise de panique. J'étais tellement dans le dénie que ça m'a rendu amnésique. C'est juste impossible et incroyable que je porte en moi le sperme de Ken en pleins évolution.

Amélie : vous vous sentez bien mademoiselle ? Vous voulez que je bip un médecin ?

Moi : je veux sortir d'ici ! Dis-je en me levant.

Amélie : je ne suis pas autorisée à laisser un patient dans cet état s'en aller.

Moi : j'ai signé ce foutu papier maintenant laissez moi sortir !

Amélie : mais mademoiselle je vais...

Moi : vous ne comprenez pas que c'est cet hôpital qui me rend complètement folle ! Criais-je en sortant de la salle.

Amélie : mademoiselle, mademoiselle...

Je me suis mise à presser le pas en cherchant une sortie, je rentre dans un ascenseur vide, j'appuie le bouton sous-sol et parking puis j'attends en essayant de me calmer. Le son pour m'annoncer que je suis arrivée me fais sursauter, je deviens dingue. J'appelle David et lui demande à quel endroit il s'est garé, je le rejoins. Il m'as tout de suite prit dans ses bras comme si il lisait dans mes pensées puis je commençais à pleurer. Je voyais bien qu'il voulait savoir ce qu'il m'est arrivé mais comme un bon ami, il a attendu que je me sois calmée pour enfin me demander ce qui n'allait pas. Sur le coup je ne savais pas quoi lui répondre, j'hésitais, comme si je craignais qu'il me gronde, il m'a alors demandé de rentrer dans la voiture et de lui en parler plus tard.

David : tu veux que je te dépose chez toi ? Demande-t-il en brisant le silence.

Moi : non... chez Ken.

Je lui donne son adresse.

David : t'es sûre que tu ne veux pas rentrer chez toi te reposer ?

Moi : je dois parler à Ken.

David : il t'as refilé quelque chose... euh... sans indiscrétion.

Moi : non... je suis. Commençais-je avant de poser les yeux sur mon ventre. Je suis enceinte.

David : Quoi ? Demande-t-il surpris. Euh... je voulais dire comment ça se fait ?

Moi : je pense que le préservatif a craqué. Dis-je en rigolant nerveusement.

David : tu ne prends pas la pillule ?... toutes les filles en prennent, non ?

Je le regarde en fronçant les sourcils.

David : tu ne sais pas ce que s'est qu'une pillule ? C'est un comprimée que l'on prend pour éviter de tomber enceinte, c'est un moyen de contracep...

Moi : je sais ce que sait.

David : alors pourquoi tu me regardes comme si s'était le contraire ?

Moi : tu ne penses pas que c'est un peu trop tard pour me donner une leçon sur la contraception.

David : excuse moi mais rien n'est encore trop tard, tu peux avorter à moins que tu sois à ton troisième mois de grossesse.

Moi : je te coupe la tête si tu parles encore d'avortement. Le menaçais-je.

David : hey calme toi je veux juste te donner un coup de main !

Moi : désolé, je ne comprends pas ce qui m'arrive.

David : les hormones.

Moi : dis moi ?

David : hum hum.

Moi : comment ça se fait que tu sois mieux informé que moi dans tout ce qui est grossesse ?

David : je me cultive.

Moi : à d'autre !

David : quoi c'est vrai !

Moi : je ne te crois pas.

David : bref, j'ai l'impression que ça va mieux.

Moi : c'est parce que je suis loin de cet hôpital. J'étais à deux doigts de péter un câble.

Je le constate aussi que je me sens beaucoup mieux, je pense qu'il a raison c'est à cause des hormones que je suis nerveuse. En réfléchissant, je me dis que si ma famille n'accepte pas mon état et que mes parent me mettent à la porte je ne serai pas seule. J'ai Ken, je suis sûre qu'il ne m'abandonnera jamais et qu'il fera un très bon père, je l'ai déjà vu jouer avec sa petite cousine, il était juste adorable avec elle, et si notre enfant est un garçon, ils joueront au foot et feront pleins d'autres choses ensemble, on fondera une jolie famille tous les trois. David me sort de mes pensées en secouant sa main devant moi et je constate que nous sommes déjà arrivés. Je le remercies d'être aussi gentil en le serrant dans mes bras avant de descendre et de monter chez Ken. La boule au ventre et la crainte qu'il réagisse très mal, me font faire demi-tour, je n'ose pas frapper à sa porte. Il y a de la musique qui sort de chez lui, j'en devine tout de suite qu'il n'est pas seul et mon angoisse s'agrandit, je me dis que ce n'est peut-être pas le moment idéal.

Je décide de prendre mon courage à deux mains et d'appuyer sur la sonnette. C'est Eddy, qui vient m'ouvrir la porte. Par son visage crispé et son bonjour froid, je peux comprendre que je ne suis pas la bienvenu à cette petite fête, je rentre sans répondre. Quand j'arrive enfin au salon ils arrêtent de parler et ils posent tous le regard sur moi, on aurait cru qu'un ovni venait de faire son apparition dans la pièce. Younes et Sarah, sa copine, sont les seuls à se lever pour me faire la bise et me demander comment je vais.

Il y a quelque chose dans leur manière de me parler et de me sourire qui cloche. Serait-il possible qu'ils soient tous au courant de ma grossesse(je deviens parano). J'ai un pressentiment que ce n'est pas ça le problème, il se passe quelque chose d'autre. J'avance en direction de la chambre de Ken, Younes insiste de venir avec moi. En ouvrant la porte je suis accueillis par l'odeur du joint qui me donne tout de suite envie de vomir mon petit-déjeuner. Ken est assit sur un fauteuil avec son joint et une bouteille qu'il tient dans ses mains, ses yeux sont rouges. Je l'ai vu comme ça que une fois dans ma vie. Je n'aimerais pas être à la place de la personne qui l'a mise dans cet état.

Je m'approche pour lui faire un câlin, mais il me repousse brusquement, je me retrouve au sol, ma tête heure le mur, je hurle de douleur, Younes accoure vers moi pour m'aider mais Ken l'ordonne de me laisser, je lève une main pour le rassurer. Je comprends tout de suite que je suis cette personne qui l'a mise dans cette état , mais je ne vois pas ce que j'ai pus lui faire pour qu'il soit aussi brutale. Il s'approche de moi, mon premier réflexe, avant de me lever et reculer, est de poser mes mains sur mon ventre , j'ai peur qu'il fasse du mal au petit être dans mon ventre... à notre enfant.Si il arrive quoique ce soit à ce foetus, une partie de moi mourrait et je ne le lui pardonnerais jamais.

Moi : t'es malades ? Mais qu'est ce qui t'arrives ?

Lui : je te pensais différente. Mais en faite t'es qu'une salope. Tu me dégoûtes tellement que je me sens salle de t'avoir baisé.

Ses propos blessants me font complètement perdre la tête, je ne supporte pas l'entendre me traiter de cette manière.

Moi : je ne te permets pas de me parler comme ça ! Hurle-je en lui donnant une claque, histoire de lui remettre les idées en place.

Il attrape violemment mon bras puis serre, tellement fort qu'on aurait dit que son but était de me briser l'os. Je ne peux pas retenir mes larmes, la douleur est vif et insupportable. Je suis sûre qu'il ne contrôlera pas sa force dans cet état et qu'il pourra me faire bien pire que ça.

Moi : lâche moi, tu me fais mal !

Son ami intervient et lui demande calmement de relâcher mon bras. Je n'aurais pas cru qu'il l'écouterais(mais qu'est-ce que je raconte c'est son meilleur ami) Il se dirige vers le balcon, il y reste pendant au moins quarante secondes puis il revient l'air plus détendu, il s'approche puis il donne un coup dans le mur à quelques centimètre de mon visage, je ne m'y attendais pas, je ferme les yeux en sursautant. Il reste là, près de moi sans dire un mots.

Je sens sa respiration s'échouer sur mon front et j'entends son cœur battre anormalement, je suis tétanisée, je n'arrive pas à bouger n'y à ouvrir un oeil. Ken est méconnaissable, il empeste l'alcool et la drogue de la tête au pied, c'est immonde, cette odeur me donne une forte envie de gerber. Je n'ose pas le toucher mais j'en ai tellement envie. Comme si il lisait dans mes pensées, je sens ses lèvres effleurer mon front puis il s'éloigne de moi.

Lui : je veux qu'elle sorte de chez moi cette pute. Je ne veux plus la voir. Sort là de chez moi. Ordonne-t-il sur un ton plus calme à son ami.

Younes s'approche de moi et me demande, presque en me suppliant, de sortir avec lui de la chambre.

Moi : je veux savoir pourquoi il s'en prend à moi ? Qu'est ce que j'ai fait ? Pour que tu me traite de la sorte.

Sans que l'on ne s'y attende, Ken éclate de rire en me regardant pour la premiere fois droit dans les yeux, les siens sont remplit de haine et de dégoût, les miens de larmes prêtent à couler. Il boit une grande gorgé dans sa bouteille et fume son joint ensuite il s'assoit sur le fauteuil. Il sort son téléphone de sa poche, regarde son écran s'allumer puis le jette au sol, il glisse jusqu'à mes pieds, je me baisse pour le ramasser et je vois une photo de David et moi devant un hôtel. C'est une blague , je connais cette endroit , c'est la clinique de mon médecin. Je suis pas folle. Cette photo elle a était prise ce matin. Je suis perdu je ne comprends pas ce que cette photo fait chez lui? Et pourquoi le nom de la clinique a était changé. La seule raison plausible est que la photo a été retouchée, par une personne qui me veut du mal et qui s'y connait bien en photoshop.

Je comprendrais la colère de Ken si le mec sur cette photo était quelqu'un d'autre que David. Il connait notre relation, il sait que c'est l'un de mes amis les plus proches. Je suis outrée par le fait qu'il me croit capable de le tromper et en plus de ça avec mon meilleur ami. J'aurais aimé qu'il m'en parle plus calmement et peut-être que ça se serait passé différemment. Je suis tellement hors de moi que je ne peux plus retenir ma colère et je le trouve stupide de ne pas voir tout de suite que la photo est modifiée.

Moi : attend... putain ! Tu te fous de moi c'est ça ? C'est juste une blague ? Elle est où la caméra cachée parce que je refuse d'y croire...

Lui : ne joue pas avec moi. Je ne suis pas un cons. Je ne veux pas savoir ce que t'as foutu avec ce mec. J'ai toujours eu des doutes sur votre relation et cette photo me permet juste de réaliser à qu'elle point j'ai étais bête de croire que c'était sérieux entre nous.

Je passe les mains sur mon visage et je respire un coup avant de trouver quoi lui dire pour le faire revenir à la raison.

Moi : cette merde a était retouchée. Je peux te jurer sur ma vie que je n'ai jamais couché avec David. Ken réfléchit deux secondes s'il te plait.

Il se lève de son fauteuil les sourcils froncés et s'approche de moi. Younes essaye de faire de même mais il l'arrête.

Lui : tu me demandes de réfléchir ? Demande-t-il en me fixant d'un regard inexpressif.

Moi : oui s'il te plait, bébé tu sais bien... tu sais bien que je ne peux pas te tromper et encore moins avec David.

Lui : dis moi alors ce que tu faisais avec lui ce matin?

Le volume de la musique au salon vient d'être baissé, je suis sûre qu'on nous entend très bien et qu'ils on tous leurs oreilles contre le mur. Je regarde Younes puis baisse la tête. Je n'arriverai jamais à lui annoncer la nouvelle en sachant que tout le monde le s'aura. Ma plus grande peur à cet instant est de le voir douter de la paternité de cette grossesse.

Voyant que je réponds pas il conclut que j'ai une relation avec David et il me dis : " Tu m'as bien prit pour un cons. T'es qu'une salope comme les autres. Quand je pense que je t'ai présenté à ma mère. Tu te foutais bien de moi, c'est ça ? ".

Moi : c'est pas ce que tu crois. Dis-je en lui prenant la main.

Le coup de point qu'il vient de me mettre sur la mâchoire me fait tituber , j'ai commis une grossière erreur en le touchant. Je me suis mise à saigner abondement du nez. Ce coup a été tellement violent que je n'entends plus grands chose autour de moi et chaque partie de mon corps tremble. Je vois Younes sortir de la chambre en courant comme un fou. Ken se trouve à quelques centimètres, je n'arrive qu'à voir ses jambes et quand il tente de s'approcher de moi Younes ouvre la porte et laisse sa copine entrer en premier, elle tient des mouchoirs dans ses mains, elle s'installe près de moi et me demande "Combien de doigt tu vois ?" - je réponds trois. Pendant qu'elle essayait d'arrêter l'hémorragie et de nettoyer le sang qui coule , Younes demande à Ken de sortir de la pièce, il finit par l'écouter au bout de quelques minutes. Il sort de la chambre sans me jeter un coup d'oeil, j'ai tout de suite eu le sentiment que c'était la dernière fois que je le voyais et que c'était la fin de notre histoire.

******

Le monde s'écroulait sur ma tête, la personne sur qui j'avais le plus confiance au monde venait de lever la main sur moi. Ken vient de me retourner le dos au moment où j'ai le plus besoin de lui. C'est la première fois qu'il lève la main sur moi. J'ai toujours eu un dégoût envers les hommes qui frappent leurs femmes, selon moi ces sauvages ne méritent ni l'amour, ni la sympathie de personne, c'est juste inadmissible d'en arriver à là pour régler les disputes, et où est la place de communication dans tout ça.

Je revois la haine qu'il avait quand il me regardait, je me mets à pleurer alors que ça faisait plus d'une heure que je m'étais arrêtée. Younes m'a proposé de me conduire chez moi il y a moins de trois heures mais j'ai refusé et je suis sortie comme une voleuse de cet appartement sous les regards choqués de tout le monde, J'ai les yeux gonflés et le nez en feux , mon visage ne ressemblait à rien et chaque passant qui me regarde me propose de l'aide mais chaque fois je dis tout va bien. Une veille dame à même insinuer que j'étais une femme battue idiote et fragile alors que nous ne nous connaissant ni d'Adam ni d'Eve. C'était pourtant faux mais cette remarque m'a transpercer le cœur au point de m'obliger à me poser dans ce café et ça fait plus de deux heures que je cogite assise ici avec mon gobelet de cappuccino refroidit dont je n'ai pas pu boire une goutte.

Je n'arrive pas à y croire qu'il met frappé. Juste pour une photo. Je sais qu'il est impulsif , qu'il s'énerve. Mais de la à me frapper je n'en reviens pas. Je suis fatiguée et perdu par tout ce qui m'entoure. Par tous ces gens qui me regarde ,qui me juge sans me connaître.

La nuit commençait à tomber mais je ne veux pas bouger de ce fauteuil confortable, je décide d'arrêter de penser à Ken, d'arrêter de réfléchir sur ce que je vais dire à mes parents lorsqu'il me verront avec les yeux gonflée. Je vais me concentreret au bébé qui est dans mon ventre il ne mérite pas de resentir ma souffrance ni ma tristesse. Je me rends tout de suite compte que je ne suis vraiment pas seule et que lui sera toujours là. Ça paraît ridicule mais je le sens proche de moi plus que personne. Quand je pleure et que je pense à lui je me dis que je n'ai pas le droit d'être triste, je ne veux pas qu'il crois que c'est à cause de lui que je suis dans cette état , il faut qu'il sache qu'à cet instant je me battrais corps et âmes pour lui, que je le protègerai toute sa vie et que j'avancerai sans les gens qui ne veulent pas de nous. Il faut aussi qu'il sache que je ferais de tout pour lui donner une meilleure vie sans un père.

Je ne crois pas que j'arriverais un jour à pardonner Ken après ce qu'il m'a fait. Je sais qu'il reviendra vers moi pour chercher à s'excuser parce que je n'ai jamais eu l'envie, ne serait qu'une seconde de le tromper. Il me satisfaisait pleinement et je n'ai jamais eu besoin d'un autre mec que lui. Il a douté de moi, m'a accusé d'avoir commit une chose honteuse et m'a traiter comme une moins que rien, un homme comme lui ne mérite même pas mes pleures. J'aurais du mal à le rayer de ma vie mais j'y arriverai certainement un jour.

Cette journée est comme à la fois un cauchemard et un rêve. Il m'est impossible de croire une seconde que je porte en moi un foetus que je serrerais dans mes bras dans neuf mois. Et aussi que mon histoire avec Ken soit terminée. Je deviens lunatique à telle point que je souris et la seconde d'après je verse des larmes. Je ne peux plus garder tout ça au fond de moi, il faut que j'en parle ça me permettra de me libérer. Je prends mon téléphone et tombe sur quatre appels manqués un de David, deux de Younes et de un de Nel, ça tombe mieux c'est à elle que je veux parler. Je lance l'appelle à la première sonnerie elle décroche:

Nel : mon bébé !

Moi : Nel...

Elle : qu'est ce qu'il t'arrive Manu ? Pourquoi tu pleures ?

Moi : je suis perdue... je ne sais pas quoi faire.

Elle : arrête de me stresser et dit moi ce que tu as.

Moi : je... attend.

Je n'arrive plus à parler, je l'entend raller et s'impatienter.

Nel : je vais te tuer si tu me dis que tu raccroches.

Moi : Ken a levé la main sur moi. Lui dis-je avec difficulté.

Nel : putain ! Mais qu'est ce qui lui a prit de te taper ? T'es où ? Tu vas bien ? Il faut que tu le dise à tes frères.

Moi : non, non, non je ne veux pas que mes frères le sachent s'il te plait j'ai déjà assez de problème à résoudre. N'en parle pas à Dereck, promet le moi.

Nel : mais Manu, tu ne vas pas lui pardonner après ce qu'il t'a fait... rassure moi ?

Je soupir.

Moi : bien sûr que non.

Nel : d'accord. Là t'es où ?

Moi : nous sommes dans un café pas loin de chez moi mais j'ose pas rentrer... j'ai une salle tête et je cherche une excuse pour à sortir aux parents quand ils me demanderont ce qui m'est arrivé.

Nel : nous ? Ne me dis pas que t'es avec ce connard de Ken.

Moi : je suis enceinte.

Le silence de l'autre côté du bout du fil commence à m'inquiéter et je suis certaine qu'elle pense la même chose mais aucune de nous deux essaye de la briser, ensuite je l'entends inspire et expirer comme si il n'y avait plus d'air. Elle souffle puis décide enfin de parler.

Nel : c'est une blague ?

Moi : tu crois que je suis d'humeur à faire des blagues ?

Elle : Manu il faut que je te vois pour y croire et si c'est vraiment le cas il faut qu'on en parle plus tranquillement.

Moi : je vais rentrer chez moi. On se retrouve là-bas.

Elle : d'accord. Fait attention à toi, je suis là dans un quart d'heure. Bisous.

Nous raccrochons, je quitte le café et prends la grande route pour aller chez moi. J'aperçois le bout de l'enveloppe blanche qui dépasse de mon sac, je la sors mais j'hésite à l'ouvrir et je décide de le faire à tête reposé, une fois dans ma chambre après avoir prit une bonne douche. Voir tous ces gens rire aux éclats , voir tous ces couples se tenir la main, s'embrasser, se taquiner me brise le coeur, et je me mets à verser des larmes, ça devient une habitude énervante mais je n'arrive pas à m'arrêter. Les gens se retournent pour me regarder avec un air triste ou dégouté, ils doivent se poser pleins de questions sur ce qui m'est arrivé. Je baisse la tête pour tenter de cacher ma mâchoire, je n'ai besoin de la pitié de personne.

Au bout d'une dizaine de minutes, qui me sont t'apparus interminable , j'arrive enfin devant chez moi. Je prends des lingettes démaquillantes pour nettoyer mon visage et des traces de sang ensuite je retire les bouts de coton de mes narines. Je crains la réaction de mes parents et mes frères, je pries pour que personnes ne soit là mais je sais qu'ils sont tous déjà rentrés à cette heure-ci. Je prends mon courage à deux mains... la dernière fois que j'ai sortis cette phrase tout s'est mal passé, j'espère que cette fois-ci ça passera autrement. Je respire un coup ensuite j'ouvre la porte. Comme je l'avais deviné, ils sont tous présent y compris les personnes que je crains le plus sur terre... mes parents.

"Retenir ses larmes est plus amer que de pleurer des torrents"

Coucou tous le monde je suis désolé du retard que j'ai pris pour publier ce chapitre. ( désolé pour les fautes d'orthographe) Et bonne lecture. 👄👄

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