chapitre 36

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Précédemment

Agatha est presque à terme, elle a pris énormément du poids et elle est hospitalisé parce qu'on l'a trouvé avec une petite infection et comme elle accouche normalement dans la semaine son gynécologue et la sage femme ont jugé préférable de la garder. Et je suis actuellement dans le même hôpital que elle, hier matin je me suis évanouie alors que je sortais des toilettes. Ces derniers temps je me sens nauséeuse, mais je ne suis pas enceinte, je prends la pilule et j'ai fait un teste de grossesse il y a trois jours pour en être sûre. Le médecin qui se charge de moi m'a dit que ça doit être un coup de fatigue ou du stresse, mes nuits en ce moment sont agitée et n'ont parlons pas de mes nuits blanches , et en plus de ça Ken il fête son anniversaire demain soir donc je stresse beaucoup, mais le médecin me conseil d'attendre les résultats, qui ne vont pas tarder à arriver, avant de me donner un traitement.

L'arrivée du médecin et d'un de ces collègues interrompt ma conversation avec David. Nel n'a pas pu m'accompagné puisque Nel ne pouvais pas venir. Le médecin demande à David si il peut nous laisser seule quelques minutes ensuite il m'explique pourquoi il est venu avec sa collègue. Puisque c'est une femme je serais plus à l'aise avec qu'elle. Franchement la situation commence à me faire peur....

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La nouvelle que le médecin vient de m'annoncer me glace le sang. Je suis enceinte, de trois semaines exactement. Comment est-ce arrivé ? Comment j'ai pu être imprudente à ce point. Ce n'est vraiment pas le bon moment. Mes parents me mettront à la porte et je serai la risée de la famille. Ma mère , elle n'acceptera jamais que j'accouche un enfant bâtard, née hors mariage. Je suis troublée. Je me mets tout de suite à pleurer. Le pauvre petit n'a rien demandé. Le médecin essaye, de son mieux, de me calmer mais je ne m'arrête pas, je suis prise d'une crise de pleure et de panique, il finit par faire appel aux infirmiers. À leurs arrivé, deux d'entre eux m'attrapent les épaules alors que l'autre, avec une seringue dans la main, palpe mon poignet à la recherche d'une veine. Puis le totale Blackout.

Les yeux ouvert depuis cinq minutes, j'essaye de reprendre mes esprits en me demandant ce que je fais dans une chambre d'hôpital alors que toute à l'heure je me trouvais dans le bureau du docteur. Je prends un verre d'eau posé sur le chevet pour me rafraichir et me réveiller. Je jette un coup d'oeil sur l'horloge murale m'indiquant qu'il est midi passé, si je m'en souviens bien, mon rendez-vous était à dix heures. À cette heure-ci je devais me trouver chez Ken. Je me demande bien ce qu'il m'est t'arrivé pour que je me retrouve dans ce lit. Je dois vite m'en aller d'ici. Et où est passé David, il était sensé m'attendre à la salle. Il est sans aucun doute rentré chez lui.

Je descends du lit pour aller récupérer mon sac accroché sur le porte manteau, au même moment une infirmière, grande et mince, entrouvre la porte sans frapper. Je lis Amélie sur son badge.

Amélie : je suis désolée. Je vous croyais encore sous tranquillisant. Dit-elle gênée.

Moi : y a pas de mal. J'espère juste que vous êtes là pour m'autoriser à sortir... même si j'en ai vraiment pas besoin.

Amélie : bien sûr, je vais juste vous demander une signature mais avant, il faut que je prenne votre température.

Moi : allez-y !

Une fois la température prise, je signe le papier. J'envoyais un message à David pour lui demander de venir à l'hôpital lorsque l'infirmière s'apprêtait à s'en aller mais elle se retourne et me tend une enveloppe blanche qu'elle tenait dans ses mains depuis toute à l'heure, je l'a regarde l'air perdu en levant un sourcil.

Amélie : votre médecin est de repos cet après-midi. Il m'a demandé de vous remettre ce dossier.

Moi : d'accord... merci. Je pense que j'en saurais plus une fois que je l'aurais ouvert.

Love in the streetWhere stories live. Discover now