Je marche vite et essaie de refouler les larmes qui menacent de couler à tout moment. Non pas que ce soit des larmes de tristesse ou bien de peine : je ne ressens aucune once d'empathie pour cet être odieux qu'est Arden Martins !
Ce sont des larmes de colère. Une colère pourpre et sourde que je ressens pour lui.
Mes pensées tourbillonnent dans ma tête sans me laisser le temps de respirer un instant pour penser à autre chose. J'arrive rapidement devant ma porte de dortoir, sors nerveusement la clé de ma poche et l'insère tout aussi nerveusement dans la serrure. J'entre dans la chambre et aussitôt, Cherry et Mia qui étaient assises sur mon lit se jettent à mon cou.
- Mon Dieu, Muz ! Ça va ? me demande Mia en replaçant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.
Je hoche la tête. Je n'ai pas tellement envie de parler.
- Alors ? Raconte ! Qu'est-ce qui s'est passé ? demande Cherry.
Je dépose mon sac par terre et m'assois lourdement sur mon lit.
- Comment vous êtes rentrées ? lui ai-je demandé.
- C'est grâce à Arina. répond Mia. C'est elle qui nous a ouvert. Alors ? Raconte !
Je les regarde toutes deux. Leur attention entière est braquée sur moi, impatientes d'entendre mon récit.
Elles ont l'air de véritables petites commères, oui !.....
- Écoutez, je n'ai pas tellement envie d'en parler là. Peut-être une autre fois, d'accord ?
Je me lève, prends mon sac, m'assois à mon bureau et fais mine de faire mes devoirs. Peut-être que comme ça, elles comprendront que j'ai besoin de rester seule.
- Euh... Muza ? T'es sûre que ça va ? me demande Mia.
- Non et ça ira mieux quand vous serez parties ! Ça te va comme réponse ?
- Wow ! Doucement ! Mia ne t'a rien fait et tu as vu comment tu l'agresses ? Tu n'es pas obligée de lui parler comme ça quand même ! réplique Cherry.
Elle a raison....
J'en veux tellement à Arden que la colère que je ressens pour lui est en train de m'aveugler : les paroles de Cherry m'ont fait redescendre sur Terre.
C'est exactement ce que je n'arrête pas de reprocher à Arden...
Et pourtant là, je me mets à agir parfaitement comme lui !
- Je... Est-ce que vous pourriez vous en aller ? S'il vous plaît. Je... Je suis en colère et j'ai besoin de rester seule. Vraiment.
Cherry hoche la tête et invite Mia à sortir de la chambre.
- On reviendra te voir quand tu seras calmée, ok ? me dit-elle.
Je hoche la tête et Cherry s'en va en refermant doucement la porte derrière elle.
Je pousse un profond soupir et n'y tenant plus, balance un de mes cahiers à travers la pièce. Je me jette ensuite sur mon lit, attrape mon oreiller et hurle dedans pendant un long moment.
Comment mais comment ai-je pu être aussi stupide ?...
Au lieu de fondre dans la masse comme tout le monde, je me fais remarquer et de la pire des manières. J'ai très bien compris le jeu d'Arden et pourtant je n'arrête pas de replonger dedans à chaque fois. Je le sais et pourtant, pourtant, pour une raison qui m'échappe, je n'arrive pas à m'empêcher. Je n'arrive pas à m'empêcher de lui répondre. Est-ce de l'orgueil ? De la fierté ? De l'impulsivité ? Je ne sais pas trop.
Dès que je me trouve à ses côtés, j'ai l'impression que tout ce que je ressens est multiplié par mille et, même si ça m'énerve de le dire, je dois avouer que j'aime bien ça : j'aime le fait de me sentir vivante, grisée par cette vague de sentiments démultipliés.
Et maintenant, résultat des courses à cause de ce garçon me voilà collée, fichée aux yeux de ma prof et je me suis disputée avec celles qui ne me veulent que du bien !....
Tout ce flot d'évènements me fait presque monter les larmes aux yeux. Soudain, la porte s'ouvre sur la voix guillerette de ma tutrice :
- Et voilà ! Ça a été long, mais je vous ramène vos deux Frappucinos les filles !
Elle entre dans la pièce avec dans les mains deux grands gobelets de Frappucino : un à la fraise et l'autre au chocolat.
- Hého ! Les filles ?!
Elle s'avance et me voit là, assise sur mon lit, mon coussin serré contre moi, le visage légèrement trempée de larmes.
- Oh mon Dieu ! Muza ! Est-ce que ça va ?
Elle pose les deux gobelets sur sa table de chevet et se précipite vers moi.
- Ma chérie. Dis-moi ce qu'il t'arrive.
Elle enlace mes deux épaules de son bras.
Cet élan de générosité a eu raison de ma dernière barrière et je craque : je pleure à chaudes larmes contre son étreinte.
- Ne dis rien. me rassure Arina. J'ai ce qu'il te faut.
Elle se lève, va reprendre les deux boissons et me demande :
- Fraise ou chocolat ?
J'ai toujours eu un penchant pour le chocolat. Aussi, c'est celui-là que je prends.
- Alors ? Raconte-moi : qu'est-ce qui s'est passé ?
Je sirote ma boisson chocolatée frappée en secouant la tête.
- Tu n'as pas envie d'en parler c'est ça ?
Je secoue une nouvelle fois la tête.
- Alors quoi ? Je ne comprends pas. me dit Arina, perplexe.
Je secoue une nouvelle fois la tête.
- Je veux dire que cette boisson chocolatée est tellement bonne et tellement froide qu'elle m'a glacée les dents !
Arina rigole.
- Alors ? Ça veut dire que tu vas me raconter ?
Je hoche la tête et lui raconte tout : de mon heure de cours mouvementée avec Mme. Jefferson avec l'explosion des particules magiques qui a été provoqué en partie par ma faute. Je lui raconte aussi ma furieuse altercation avec Arden et finis par ma presque dispute avec Cherry et Mia que j'ai évité de justesse.
- Mmmh, je vois. déclare mon amie à la fin de mon récit. C'est vrai que Mme. Jefferson est horrible comme prof !
J'opine de la tête.
- Et puis, ce garçon, là...
- Arden.
- Oui, c'est ça ! Et tu as parfaitement raison : c'est un connard fini ! C'est vraiment lâche et con de s'attaquer à une fille ! Oser t'insulter comme ça : si je le croise, il va m'entendre !
Son entrain me fait un peu sourire.
- En soi, c'est déjà lâche de s'attaquer à une fille mais encore plus quand il s'agit d'une fille comme toi ! ajoute-t-elle ensuite.
Je sirote ma boisson, m'arrête et regarde Arina :
- Qu'est-ce que tu sous-entends ? Que je ne sais pas me défendre ?
- Non, non, bien sûr que non ! Je dis juste que tu es une fille plutôt calme, réfléchie, studieuse alors je trouve que c'est con et lâche de s'attaquer à toi.
- Parce que tu juges que je ne vais pas riposter ?
- Mais non ! Au contraire : tu l'as prouvé face à ce... Arden ! s'exclame-t-elle en écorchant le prénom d'Arden.
- Arden. l'ai-je corrigé.
- Oui voilà ! Je n'ai pas dit que tu es faible si c'est ce que tu croyais. Tu es forte ! Tu sais te défendre ! Tu as de la repartie ! Mais c'est juste que...
- C'est juste que ? l'ai-je encouragée.
- C'est juste qu'on ne le soupçonne pas trop avec... Tout ça ! dit-elle en désignant mon intégrité physique.
Je hoche la tête et continue de siroter ma boisson en silence, perdue dans mes pensées.
Pourquoi j'ai l'impression que tout le monde pense que parce que je suis intelligente et calme, je suis incapable de m'imposer et de réussir à hausser le ton pour me battre et me défendre ?...
- Dis, me demande Arina après plusieurs minutes, tu ne me fais pas la tête, si ?
Je me tourne vers elle et la regarde.
- Non t'en fais pas.
Elle pousse un soupir de soulagement et fais mine de s'éponger le front plein de sueur. Ces petites mimiques me font rire et j'apprécie : au moins, j'ai enfin le loisir de penser à autre chose.
Arina, qui a le regard porté au loin vers la fenêtre s'exclame soudainement :
- Je viens de me rappeler un truc !
Je fronce les sourcils.
- Mais oui ! C'est aujourd'hui ! J'avais complètement zappé ! dit-elle de nouveau.
- De quoi tu parles ?
- De la foire ! La Foire de Destiny ! C'est une immense foire qui est organisé par les dirigeants, les Anges et les Démons. Là-bas tu peux y jouer, rigoler, t'amuser et c'est un excellent moyen pour oublier momentanément ses petits tracas du quotidien ! me dit-elle en me faisant un clin d'œil.
Je souris.
- Elle a lieu quand cette foire ?
- C'est ce soir à partir de dix-huit heures soit dans quarante-cinq minutes.
Je regarde par la fenêtre. Cette foire ne me donne pas trop envie mais Arina meurt d'envie d'y aller.
- Alors ? Ça te dit qu'on y aille ?
Je hausse les épaules.
- En toute honnêteté, pas trop mais si tu dis que c'est un excellent moyen pour me changer les idées alors je suis partante.
- Ouiiii ! s'exclame-t-elle en tapant dans ses mains. Tu vas voir on va s'amuser comme jamais Juste le temps de m''apprêter et on y va !
- T'apprêter ?! ai-je répété. Mais tu l'es déjà !
- Tu plaisantes ?! Je ne vais pas sortir habillée comme ça : je n'attirerai jamais les regards comme ça !
Je lève les yeux au ciel.
- Ok. Fais comme tu le sens.
- Merci Muzelina !
***
- Alors ? Impressionnée ?
- Carrément ouais !
Nous étions arrivées à la fameuse « foire » et j'ai les yeux grands ouverts d'émerveillement : c'est immense et tellement beau ! Il y a des attractions partout, des stands de toutes parts et une foule immense !
- Ça se voit à ton regard. Viens ! Et si on allait essayer les « Chutes du Niagara » ?
- Bonne idée ! ai-je approuvé.
Nous nous dirigeons vers l'attraction en question. Il n'y a pas grand monde aussi nous y accédons rapidement. Je suis sur le point de monter derrière Arina, lorsque je m'arrête brutalement :
✨Flashback✨
- C'est trop bon ! s'exclame Cynthia en savourant sa barbe à papa.
- N'est-ce-pas ? lui ai-je dit. Les barbes à papa c'est ce qu'il y a de meilleur dans la vie !
Nous sommes en train de marcher dans la foule de gens rassemblés à la grande foire de New York qui attire comme chaque année de plus en plus de monde. Et cette année, j'ai eu le droit d'y assister avec mes meilleurs amis : Cynthia, Margo, Adam et Stiles. Le soleil rayonne haut dans le ciel en cette journée de mois d'Avril.
- Moi, perso je préfère les gaufres mais après chacun ses goûts ! s'exclame Stiles.
- Ah si ! Moi aussi j'adore les gaufres ! ai-je renchérit. Surtout quand elles sont....
- Dégoulinantes de chocolat ! achève-t-il à ma place. Je te connais par cœur !
Je lui tape dans la main qu'il me tend.
- Vous faîtes vraiment bien la paire ! s'exclame Margo. Vous avez des goûts bizarres tous les deux !
- Eh oui ! dis-je en serrant Stiles dans mes bras. C'est mon meilleur ami et on a des goûts de chiotte ! Ça te pose un problème ?
- Oui ! Parce qu'il est clair que vous avez tous les deux une case en moins. Cela veut dire qu'il va falloir appeler un médecin et le payer ! Et qui est-ce qui va se dévouer ? Moi ! Puisque Adam n'a jamais un dollar en poche et Cynthia est aussi radine qu'un rat ! Alors oui ça me pose un problème !
- Hé ! font les deux intéressés.
Je rigole et tire la langue à Margo qui me rend un doigt d'honneur en riant elle aussi.
- Hé ! Ça vous dit de faire le « Circuit de la Mort » ? propose Margo.
- Oui, pourquoi pas ?
Nous nous dirigeons vers l'attraction en question : ce sont des espèces de montagnes russes mais en forme de circuit de Formule 1. Il y a des descentes vertigineuses. Vraiment vertigineuses !
- Waouh ! On va vraiment trop bien s'amuser ! s'écrie Cynthia en sautillant sur place.
- Tu m'étonnes ! renchérit Margo. Ça va être trop bien !
Nous prenons place dans la queue.
- Et toi, Muza ? me demande Adam. Tu ne dis rien ?
- Si ! Ça va être trop cool : Youhou ! ai-je menti
En réalité, je n'en mène pas large : je suis apeurée, non effrayée même ! Voir la voiture effectuer les descentes à ces vitesses hallucinantes me donne des maux de ventre : je n'ai vraiment PAS envie de faire ça. Aussi, j'espère et je prie même pour que la queue n'avance pas. Malheureusement pour moi, mon vœu ne se réalise pas : la queue avance même plus vite que prévu !
- Au prochain tour, c'est à nous ! s'exclame Cynthia, ravie.
Il faut que je me sorte de là !.... ai-je pensé.
Mon anxiété grandit de secondes en secondes. Je sens que si je ne sors pas de là et que je continue de voir tous ces gens monter dans le bolide et d'entendre leurs cris, je sens que je vais être malade et rendre tout mon déjeuner.
- M ? m'appelle Stiles. T'es sûre que ça va ?
Je me tourne vers lui. Je crois qu'il est le seul à avoir remarqué mon trouble. J'ouvre la bouche pour parler mais me fait interrompre :
- Bien sûr que ça va !
Je me retourne.
- N'est-ce pas, Muza ?
Oh non ! Tout mais pas lui... ai-je pensé.
Un garçon se détache de la queue. C'est Noah, mon frère jumeau entouré de sa petite bande d'amis.
- Qu'est-ce que tu veux Noah ? demande Stiles.
- Oh mais rien du tout, Stiles ! dit-il en lui faisant son fameux sourire à fossettes. Je veux juste m'assurer que ma sœur va bien ! N'est-ce pas Muza ?
Je grogne. Noah sait bien que je n'aime pas ce genre d'attraction.
Alors, il profite du fait pour me dénigrer, me rabaisser et se moquer de moi.
- Va-t-en !
- Quoi ? Mais j'ai encore rien fait !
- Ouais ! Encore comme tu dis ! s'exclame Stiles. Qu'est-ce qu'il y a Muz ?
- Quoi ? Tu ne leur a rien dit ?! se moque Noah. Ça me déçoit de toi, Muza !
- La ferme ! s'énerve Stiles. Nous dire quoi, Muz ?
- Vous dire qu'elle déteste ce genre de manège : elle en a peur !
Stiles ne l'écoute pas : il ne regarde que moi.
- C'est vrai, ça ?
Je hoche vigoureusement la tête.
- Mais pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt ? On ne t'obligeait à rien tu sais.
- C'est juste que...
- Évidemment qu'elle ne pouvait pas ! C'est une petite chochotte ! Une peureuse ! rigole Noah.
- Ça t'amuse, hein ?
- Ouais trop !
- Ne l''écoute pas, M. me rassure Stiles. Le secret dans ce genre de manège, c'est de foncer tête baissé, sans réfléchir. Et tu verras, généralement, les gens après avoir fait ça, ils veulent recommencer !
- Ça ne risquera pas pour moi : ce sera déjà un miracle pour moi si je monte dans cet engin !
- Un miracle ! Oh oui ! Un grand miracle ! se moque une nouvelle fois Noah.
Nous lui lançons un regard noir.
- Les gars ! s'exclame Adam.
Nous nous tournons vers lui.
- C'est à nous.
- Alors ? Est-ce que Muza réussira à suivre ses amies ? Ou se dégonflera-t-elle à la dernière minute ? continue de se moquer mon frère.
Cynthia et Margo prennent place dans la première voiture.
- Tu veux monter avec moi ? me propose Adam.
- Non, c'est gentil mais non.
Stiles prend place lui aussi.
- Allez, Muz ! Il manque plus que toi !
J'avale ma salive et fais un pas vers lui. C'est alors que je lève les yeux et vois une des voitures nous précédant faire des loopings dans les airs et une de ses occupantes hurler comme si on lui avait arraché le cœur.
Non. Non. Je n'y monterai pas !....
- Je suis désolée, c'est au-dessus de mes forces ! me suis-je exclamée en m'éloignant de là.
- Non ! Muz attend ! s'exclame Stiles.
Mais trop tard ! La voiture démarre.
La dernière chose que j'ai entendu, ce sont les paroles blessantes et moqueuses de mon frère.
- Et oui ! J'avais raison ! Ma sœur est une lâcheuse ! Une peureuse ! Elle n'ira jamais au bout de quelque chose ! Peureuse que tu es !
✨Flashback End's✨
- Muz ! Muz ! Muz ! Ça va ?
Je reviens à la réalité.
Un flashback...
- Ça va ? me redemande Arina.
Noah, Stiles, Cynthia, Margo et Adam ne sont plus là.
- Oui oui ça va.
- C'était encore un flashback c'est ça ?
J'acquiesce.
- C'était quoi comme souvenir ?
- C'était un souvenir d'une de mes journées passée avec mes amis dans une foire semblable à celle-ci. dis-je en me passant la main sur le visage.
- T'es sûre que ça va ? Parce que sinon on peut rentrer...
- Non ! me suis-je exclamée. Je vais bien ne t'en fais pas.
- T'es sûre ?
Je hoche vigoureusement la tête.
J'ai une revanche à prendre...
- Ok. C'est toi qui vois.
- Bon ! On les fait ou pas ces « Chutes du Niagara » ?
- C'est parti !
Nous prenons toutes les deux dans une espèce d'embarcation en forme de rondin de bois. L'attraction ne s'est pas encore mis en marche que mon ventre se noue de peur et d'appréhension. Mais aussitôt je me rappelle les paroles rassurantes de Stiles :
- « Le secret dans ce genre de manège, c'est y aller tête baissé, foncer sans réfléchir... Et tu verras ! Généralement, les gens après avoir fait ça, ont très souvent envie de recommencer ! ».
Un jeune homme déguisé pour l'occasion vérifie nos attaches, nous souhaite un bon manège et nous démarrons.
- Et surtout, SURTOUT, n'oublies pas...
Le rondin prend de la vitesse. Nous effectuons une première descente sans danger. Puis nous montons, nous montons : nous continuons notre ascension et de secondes en secondes, je sens mon ventre se nouer de plus en plus. J'ai l'impression que je vais recracher mon estomac. J'entends Arina crier. Pas parce qu'elle a peur : mais parce qu'elle est heureuse et impatiente de faire la descente.
- « N'oublies pas de hurler si tu as peur : c'est cent fois mieux que de vomir »
Ok : je vais suivre tes conseils, Stiles.....
Le rondin arrive au bout de la montée. Il se penche un peu et nous descendons.
C'est à ce moment-là que je hurle.
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Commentaire de l'auteure :
Salut salut tout le monde !
Qu'en avez-vous pensé ?
Vos avis ?
La foire ? Un bon moyen pour notre héroïne de se changer les idées et de faire redescendre la tension présente en elle ?
La dispute avec Cherry ?
Le flashback de Muz ?
Qu'a-t-il bien pu se passer entre Adam et elle ?
N'hésitez pas à voter et à commenter si ça vous a plu même si et surtout si c'est pour me donner des conseils d'écriture ou pour la suite de l'histoire !
Bonne lecture à tous !
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