Les sentiers de l'espérance {...

By Aelnen

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En septembre 1938, à 18 ans, Adam Kowalski rejoint les rangs de la Wehrmacht sur ordre de son beau-père, memb... More

Charte de bonne conduite
Contrat d'édition
Avertissement - Droits d'auteur
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 20
Retrait des chapitres
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Chapitre 19

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By Aelnen

18 août 1940

Je savais, j'avais compris qu'en devenant l'un des gardes de ce camp si proche de la région où j'avais passé mon enfance qu'il y avait des probabilités que je reconnaisse l'un ou l'autre prisonnier. Katowice, comme toutes les autres villes de Pologne, était tombée aux mains des Allemands quelques jours seulement après l'invasion du pays et tous les captifs de la région étaient amenés ici petit à petit.

Outre mon père, Ernst et Karl, il y avait une personne que je ne voulais plus jamais voir de ma vie et malheureusement elle se trouvait ici à l'infirmerie du camp en raison d'une bagarre entre prisonniers.

Je suis franchement étonné que tous les concernés n'aient pas été fusillés immédiatement. Ils ont peut-être bénéficié d'une certaine clémence car il faut que la construction et les aménagements du camp avancent et si tous les prisonniers sont exécutés, il ne restera aucune main-d'œuvre pour terminer les travaux.

Lorsque je pousse la porte de l'infirmerie, je soupire et je dois prendre sur moi pour tenter de calmer la colère qui m'envahit petit à petit mais, comme n'importe lequel prisonnier, il est sous ma garde et je dois le ramener à son groupe de travail puisqu'il a été soigné et qu'il est de nouveau apte à exécuter les tâches qui lui sont demandées.

Hier, malgré ses lamentations, malgré ses supplications, je l'ai ignoré et je me suis comporté comme le parfait soldat SS que j'étais devenu : je l'ai poussé à de nombreuses reprises pour qu'il avance plus vite et j'ai plusieurs fois hurlé mes ordres en allemand pour lui faire comprendre qu'il n'avait rien à attendre de moi.

L'infirmier me tend une feuille que je signe machinalement, confirmant ainsi que je suis responsable du transfert et de la réintégration du détenu dans son équipe. Je me dirige ensuite lentement vers la pièce où l'homme a passé la nuit puis je marque une brève hésitation et j'entre dans sa chambre.

Grzegorz Wojtowicz me dévisage toujours avec un air de chien battu mais cela ne me fait ni chaud ni froid : cet homme a fait en sorte de transformer ma scolarité à Katowice en véritable enfer et je sais que je ne suis pas prêt à lui pardonner. L'ancien professeur me fixe maintenant d'un air terrifié et je dois reconnaître que voir les rôles enfin inversés n'est pas pour me déplaire.

J'ai le sentiment de pouvoir encore sentir les nombreux coups de bâton et les gifles qu'il n'avait cessé de me donner, je pouvais encore me rappeler avec précision chaque humiliation subie devant mes camarades de classe et surtout je n'avais pas oublié sa manière de me regarder et de me parler, moi le fils d'un escroc alcoolique, alors que lui faisait partie de la famille la plus fortunée de la région.

Je l'avais entendu dire au directeur de l'école que ma présence dans sa classe était un véritable affront pour lui, professeur respectable et respecté. Puis, après cette entrevue, il ne s'était pas fait prié pour me traiter de tous les noms, pour m'insulter et me rabaisser tant il était furieux de devoir me supporter à proximité immédiate de sa petite personne.

A présent, il était devant moi, vêtu de l'uniforme règlementaire, les cheveux en bataille, le regard fuyant et le dos vouté.

Je n'arrive pas à le plaindre tant cet homme avait été mon pire cauchemar durant de longues années.

- Adam...

Sa voix tremblotante me sort de mes pensées et je le fixe à nouveau avec un air de dégoût : il a compris que je ne répondrais pas dans notre langue aussi, il s'adresse à moi dans un allemand sommaire et approximatif et j'avoue que je suis très satisfait de savoir que je maîtrise bien mieux que lui cette langue.

- Tu es bien Adam Kowalski n'est-ce pas ? Le fils de Daria et de Marek ? Il faut que tu m'aides à sortir d'ici je t'en prie sinon...

- Vous allez mourir, je le sais. Levez-vous.

- Adam ! Tu ne peux pas me laisser comme ça !

- Vous n'avez pas remarqué mon uniforme ? Si vous continuez je vous emmène au Bunker.

- Tu...tu ne ferais pas cela n'est-ce pas ? Voyons, nous nous connaissons depuis si longtemps !

- ASSEZ !

En deux enjambées je suis à ses côtés et je l'empoigne brutalement par les épaules pour le faire quitter son lit : je le fais si violement qu'il tombe par terre et peine à se relever.

- Adam...

- Je n'ai pas oublié, professeur, je n'ai rien oublié... Maintenant, levez-vous et sortez. Si vous m'appelez une nouvelle fois par mon prénom, je vous mets aux arrêts pour douze jours.

- Je t'en supplie Adam...

- FERMEZ-LA !

Je finis par perdre patience devant celui qui n'avait eu aucun scrupule à me faire du mal pendant des années : je l'empoigne une nouvelle fois et je le fais sortir de l'infirmerie au pas de course.

Lorsque nous sommes à l'extérieur je le pousse devant moi et, comme il ne bouge pas, je pose lentement le canon de mon fusil sur sa tempe. Normalement, si j'avais suivi les consignes, cette crapule aurait déjà dû se trouver à mes pieds, avec une balle dans le crâne pour avoir tenté de discuter avec un SS et pour lui avoir manqué de respect.

- Je vous rappelle qu'il y a un règlement dans ce camp et si vous m'adressez encore une fois la parole, je n'hésiterais pas à vous coller une balle dans la tête.

- Tu as changé Adam...

- Je ne suis plus le petit garçon que vous maltraitiez à longueur de journée et si vous continuez ainsi, je vous jure que...

J'ai élevé la voix encore une fois : Wojtowicz finit par comprendre que je ne plaisante pas, d'ailleurs je suis à deux doigts de réellement lui exploser la cervelle, et il se met à marcher lentement vers l'arrière du camp où il doit construire de nouveaux baraquements.

Mark et Frank discutent tranquillement non loin des prisonniers et quand ils me voient arriver, ils me dévisagent d'un air moqueur : il n'est pas difficile pour eux de se rendre compte que je suis extrêmement nerveux et un instant, je me demande s'ils se sont pas arrangés pour que je m'occupe personnellement de mon ancien professeur.

A bien y réfléchir, je suis maintenant certain que c'est ce qu'il s'est passé.

Ils croyaient peut-être que je me sentirais mal par rapport à lui et j'ai envie de leur montrer que je me moque royalement de cet homme pour lequel je n'ai aucune compassion.

Je me poste à l'opposé de mes deux supérieurs et je continue de fixer Grzegorz Wojtowicz d'un air mauvais. Ses compagnons se rendent bien vite compte que quelque chose s'est passé entre lui et moi et je les vois faire tout ce qu'ils peuvent pour effectuer le plus convenablement possible leur travail et ne pas attirer l'attention des autres sentinelles SS.

La journée s'écoule lentement et je remarque que les détenus sont de plus en plus nerveux : je les détaille un par un puis je remarque que Grzegorz Wojtowicz ne cesse de regarder par terre et de donner des coups de pied dans le sol.

Je ne suis pas le seul à avoir repéré son manège : nous sommes désormais huit à l'observer sans rien dire. Je suis trop éloigné de lui et je sais que si mon ancien professeur fait un geste brusque ou s'il tente quoi que ce soit d'irréfléchi, c'est un autre SS qui se chargera de lui.

Lorsque nous demandons aux prisonniers de se mettre en rang afin de les amener de l'autre côté du camp pour pouvoir procéder à l'appel du soir, Wojtowicz refuse d'intégrer la colonne de prisonniers. Je soupire involontairement : pourquoi fait-il cela ? Est-ce qu'il veut me provoquer ou alors m'inciter à lui venir en aide ?

Il reçoit trois avertissements mais n'en tient pas compte. Instinctivement, les autres détenus baissent la tête et ne regardent pas ce que fait leur camarade. Ce dernier finit par avancer lentement vers moi sous le regard amusé des autres SS qui ne lèvent pas leur arme vers lui alors qu'il aurait déjà dû être abattu. Lorsque je croise le regard de Mark, je finis par comprendre qu'ils veulent que ce soit moi qui me charge de Wojtowicz...

Ma main se crispe sur mon fusil tandis qu'au même moment, l'enseignant s'arrête à seulement quelques mètres de moi et me toise avec une certaine arrogance : toute trace de peur ou d'angoisse a disparu de son visage car il sait aussi bien que moi que je détiens seul le pouvoir de lui ôter la vie ou de le laisser s'enfuir, il sait que les autres SS ne feront rien.

- Finalement, tu n'as pas changé.

En l'entendant cette fois parler en polonais, je suis stupéfait devant son audace et en percevant les ricanements des autres allemands, je comprends qu'ils ont voulu une nouvelle fois me mettre à l'épreuve.

Je sais qu'ils peuvent comprendre à peu près la conversation et cela me met très mal à l'aise.

Presque ahuri, je dévisage Grzegorz Wojtowicz et cette fois, quelques prisonniers osent tourner leur tête pour observer cette scène aussi surréaliste qu'étrange et écouter les paroles de leur compagnon.

- Tu restes le gamin poltron et stupide que j'ai connu. Jamais je n'aurais cru que tu puisses trahir un jour ton pays comme tu le fais maintenant.

Un murmure parcours le groupe de détenus lorsqu'ils comprennent ce que sous-entendent les paroles de mon ancien professeur : ils devaient s'imaginer que chaque sentinelle SS était allemande et je suppose que jamais ils n'auraient cru se retrouver face à un des leurs.

Je n'ai toujours pas prononcé un seul mot et je n'ai toujours pas levé mon arme tant je suis choqué.

- Je suis content que tes amis te laissent te débrouiller seul : cela montre bien à quel point tu n'es qu'un lâche.

Mes mains commencent à trembler de manière totalement désordonnées et ma respiration s'accélère au fur et à mesure qu'il prononce ces mots : il était en train de m'humilier comme jamais il ne l'avait fait auparavant.

Déstabilisé par sa conduite, je détourne un très bref instant la tête pour chercher Mark du regard et au même instant je sens une douleur fulgurante au crâne.

Je chancèle et doit prendre appui sur un poteau de bois avant de réaliser que Wojtowicz vient de me lancer adroitement une pierre à la figure. En sentant le sang couler petit à petit de mes cheveux sur ma joue, je comprends qu'il a réussi à me blesser sérieusement.

Ma vue se trouble et je dois faire un violent effort pour ne pas m'effondrer puis je sens une haine profonde m'envahir non seulement pour cette crapule mais aussi pour mes supérieurs qui continuent de se délecter du spectacle qui leur est offert.

Je prends alors mon fusil et je vise lentement la tête de Wojtowicz mais au dernier moment, en croisant une nouvelle fois son regard méprisant, je décide de lui donner une leçon et je veux qu'il souffre autant que moi.

Je me précipite sur lui, je l'empoigne brutalement par le bras et je l'emmène vers le Block 13.

- Et en plus, tu n'as même pas le cran de me tirer une balle dans la tête.

Calmement, maintenant que ma décision est prise, je le fixe sans sourciller :

- Ne vous inquiétez pas, je le ferais et vous viendrez allonger la liste de mes victimes.

- Parce que tu es un assassin maintenant ?

- On peut dire ça.

Je sais que je viens de marquer un point car en voyant son visage, je vois bien qu'il n'est plus aussi sûr de lui maintenant que nous sommes seuls.

Tandis que le sang coule toujours de ma blessure, j'amène Wojtowicz à l'entrée du Block 13 : lorsqu'il comprend ce que j'ai l'intention de faire, il se débat comme un beau diable et réussit à m'échapper mais il trébuche sur le sol.

Je ne parviens pas à avoir la moindre compassion pour lui car je le hais autant que mon père, que Karl, Ernst, Mark et ses deux lieutenants : j'approche lentement de lui, presque satisfait de le voir ramper à mes pieds.
S'il n'avait pas essayé de m'humilier à nouveau, peut-être que j'aurais pu me montrer plus conciliant, je ne sais pas. Il a en tout cas raison sur un point : j'ai changé et quand je contemple son cadavre, je ne ressens aucune émotion particulière.

Je n'ai fait que mon boulot après tout.

Je rentre dans le Bunker et je préviens le premier SS que je rencontre qu'il y a un corps à évacuer devant le Block. Je n'attends pas sa réponse, je ressorts aussi vite et je retourne au bout du camp où m'attendent mes supérieurs.

Lorsque je reconnais la silhouette de Mark, je fonce sur lui et je lui indique que je me rends à l'infirmerie des SS pour soigner ma blessure.

Il commence à secouer la tête mais je ne lui donne pas l'occasion de répliquer.

- Tu ne vois pas que je saigne ? L'autre crétin a cinq balles dans la tête, tu veux quoi encore ?

- Tu oublies à qui tu parles le polak...

- Je me casse Mark. Je suis blessé.

- C'est toi qui vois...

- Zamknij się! C'est quoi ton problème à la fin ? Tu veux que... oh et puis j'en ai marre, fiche-moi la paix.

Je le bouscule avec force et je me dirige presque en courant vers l'hôpital des SS en appuyant avec ma main sur ma blessure pour essayer d'empêcher l'écoulement de sang.

Lorsque j'entre dans le bâtiment, un médecin et une infirmière me dévisagent interloqués. Encore furieux contre Mark et contre Wojtowicz qui heureusement ne pourra plus jamais me nuire, je hurle contre les deux allemands et leur demande de me fournir de quoi soigner ma blessure.

L'homme me fait signe de le suivre tout en me demandant si je ne veux pas d'aide. Je le regarde étonné et sans répondre, je le suis dans une petite salle. Lorsque je passe devant un miroir accroché au mur, je manque de tomber à la renverse en découvrant mon visage ruisselant de sang et mon uniforme tâché un peu partout.

- Les blessures à la tête provoquent souvent des saignements importants mais cela ne veut pas dire qu'elles sont graves. Je vais vous examiner.

- Non ! Si ce n'est rien, donnez-moi de quoi nettoyer.

- Il faut quand même que je m'assure...

Devant mon refus de le laisser inspecter ma blessure, l'allemand hausse les épaules et il demande à l'infirmière de ramener de quoi désinfecter la plaie.

Je l'observe préparer une sorte de compresse et, quand elle tend la main pour la poser sur mon crâne, je lui agrippe le poignet fermement.

- Je vous ai dit que je m'en occupais moi-même.

Mon ton cassant l'empêche de répliquer et elle reste à côté de moi, à bonne distance cependant, pendant que je nettoie ma blessure.

Je grimace un instant mais je me reprends immédiatement : j'ai déjà connu bien pire et je ne peux pas passer pour un moins que rien une nouvelle fois.

J'appelle le médecin tout en écartant quelques mèches de cheveux :

- Il y a quoi maintenant ?

- Presque rien, c'est une légère coupure. Il ne sera pas nécessaire de suturer.

- Il ne manquerait plus que ça. Je peux partir ?

- Oui. Oh, attendez un instant.

- Quoi encore ?

Je n'arrive pas à cacher mon exaspération : je sais que je devrais remercier le médecin mais c'est au-dessus de mes forces pour le moment.

- C'est un prisonnier qui vous a blessé ?

- Quelle importance ?

- Parce qu'il vaudrait mieux éviter tout contact avec eux pendant quelques jours, pour que votre plaie ne s'infecte pas.

- Parce que vous croyez que j'ai le choix ?

J'entends alors des hurlements en provenance du hall de l'hôpital et je reconnais instantanément la voix puissante de Mark. Quelques instants plus tard, il fait irruption dans la salle de soins.

Le médecin tente alors de le convaincre de me retirer du terrain quelques jours afin que ma blessure puisse guérir complètement.
Je sais que c'est inutile, Mark n'acceptera jamais. Le médecin insiste et il finit par obtenir que je reprenne ma place en haut d'un mirador. Il a un grade supérieur à Mark et je comprends que ce dernier n'a pas trop le choix : il doit obéir.

Je sais que je ne perds rien pour attendre : il finira par me faire payer un jour prochain mon impertinence. Il ne maîtrise pas le polonais mais il n'est pas idiot, il sait que je l'ai insulté ouvertement, avec la circonstance aggravante que je l'ai fait devant d'autres SS et devant un groupe de prisonniers.

Mark semble vraiment hors de lui : il finit par sortir de la pièce, le médecin sur les talons. Je reste seul avec l'infirmière qui me dévisage toujours avec crainte : je fais comme si elle n'était pas là, je m'asperge le visage avec de l'eau fraiche puis je me dirige lentement vers la porte.

- Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à venir me voir

Je me retourne vivement, agacé par la bienveillance dont elle fait preuve avec moi. Je la détaille un instant tandis qu'elle se rapproche de moi : elle est assez grande, elle a des cheveux bruns coupés court et je crois qu'elle ne doit pas être plus âgée que moi.

- Je n'ai pas besoin d'aide.

- Je pensais que peut-être... Si vous sentez le besoin de parler...

- Parler ? Avec vous ? De quoi ?

- Vous montrez clairement des signes cliniques de dépression et d'anxiété et vous...

- Fichez-moi la paix.

- Ecoutez, je sais que...

- VOUS NE SAVEZ RIEN DU TOUT !

Je la pousse violemment pour sortir de la salle et lorsque je sors de l'hôpital, je m'arrête un instant pour tenter de me calmer. Comme si je n'avais pas assez d'ennuis, voilà que cette infirmière veut faire de la psychologie avec moi...

Je gagne rapidement les services administratifs pour demander un nouvel uniforme en attendant que le mien soit lavé et débarrassé de ses tâches de sang puis je rejoins ma chambre et je m'écroule sur mon lit, le corps secoué de sanglots nerveux.


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