- Soraya
Le soir j'ai essayé d'appeler Mayla mais son téléphone était éteint ce qui est totalement normal après ce qu'il s'est passé.
J'lui est fais la promesse d'être toujours là pour elle même une fois qu'elle sera retournée chez ses parents et je compte bien respecter ma promesse.
J'sors de mes pensées et je retourne au travail, je termine dans deux heures, heureusement qu'il fait encore jour parce que je vais devoir prendre les transports étant donné que toute mon argent va dans les Uber.
Melinda - qui fait la fermeture aujourd'hui ?
- Moi.
Yanis - moi.
Celia - moi aussi.
- Pourquoi on est trois à la faire ?
Celia - je sais pas mais je veux bien laisser ma place à quelqu'un.
- Yanis...
Yanis - c'est mort, on va la faire à trois.
Melinda - bien essayer, bon bah bonne fin de journée à vous.
Elle s'en va en nous narguant, j'ai une équipe d'enfant par moment mais on s'amuse vraiment bien. L'heure de la fermeture est rapidement arrivée, Célia m'a proposé de me déposer à l'arrêt de bus parce qu'il est un peu loin.
Elle aurait aimé me déposer mais elle est à l'opposer et il faut qu'elle récupère sa fille chez la nounou. On descend tout les trois au parking, en sortant je remarque la voiture de Jibril au loin, moi qui pensait qu'il allait plus me parler du tout après ce qu'il s'est passé hier.
- On est venu me chercher finalement, à demain !
Celia - bonne soirée à toi ma belle.
J'lui souri et j'avance vers sa voiture, je monte et met le sac que j'avais dans les mains derrière, il démarre, je tourne la tête vers lui, il me semble énervé sinon il m'aurait parlé depuis que je suis monté.
« - Je t'abandonne peut être ce soir ».
« Aïssa - j'allais te dire la même, je te raconte tout demain t'façon ».
J'lui répond et verrouille mon téléphone, on arrive chez lui, il vasprendre sa douche, je retire ma veste et je m'assois sur le canapé, je porte une robe mi-longue, mes cuissardes et une longue veste, j'aime bien m'habiller comme ça.
J'ai une vingtaine de robe de toute les formes différente, souvent les couleurs sont noir, beige ou marron mais il y'a des différentes modèle de robe.
Je me baisse pour retirer mes cuissardes que je met dans le couloir et je vais dans la chambre, j'ai attendu qu'il sorte de la salle de bain pour lui parler.
- On peut parlé ?
Il ne me répond pas, il fait comme si je n'étais pas là, si y'a bien une chose que je déteste c'est qu'on m'ignore. Je sais quel sensation ça a car je le fais tout le temps quand je suis énervé mais je déteste qu'on me le fasse.
J'ai essayé plusieurs fois de lui parler mais en voyant qu'il veut vraiment pas me parler j'ai abandonné, je comprend pas pourquoi il est venu me chercher pour ensuite m'ignorer.
J'entre dans la cuisine, il a rien toucher de ce qu'on avait mangé, je pense qu'il a dormi toute la semaine chez ses parents. Je lui prépare le reste de viande acheté et poulet, je sors de quoi lui faire un tacos, je termine de faire à manger.
- J'ai fais à manger dis-je en allant dans la chambre.
Il me répond pas, je soupir et je ferme la porte pour aller manger, j'ai rien avaler de la journée c'est le moment pour moi de manger. J'ai commencé à sauté tout mes repas alors que quand je suis avec lui, il me fait tout manger.
Je m'assois et je commence à manger, il fini par manger d'habitude il mange en face de moi et là il s'est mis de l'autre côté, en temps normal même quand on est en embrouille il se met face à moi.
Ça fait une semaine entière que je dors une heure à tout casser, j'ai trop du mal à dormir et vraiment je me sens pas bien, un rien me fait pleurer, ses actes me pique tellement, je sais pas si c'est son but mais il a très bien réussi.
Je termine de ranger, je met le reste au frigo, je nettoie tout mon bordel et je m'assois sur son canapé, je vais rentré parce que je supporte pas qu'il m'ignore comme ça, vraiment j'ai envie de pleurer mais je me retiens.
J'me brosse les dents, je met mes chaussures puis je vais au toilette parce que vraiment, je vais pas tenir. Je met ma veste et je prend mes affaires, j'ouvre la porte mais elle est fermé à clefs, il a pris les clefs avec lui, c'est un gamin.
Je me retourne et le regarde, il est toujours entrain de manger, avant que je mette mes chaussures les clefs étaient sur la porte, il les a pris pendant que j'étais au toilette.
- Tu peux me passer les clefs ? J'ai envie de dormir. Dis-je soûlé.
J'réponds pas, il rote et s'étire signe qu'il a bien manger mais je m'en fou enfaite, je veux rentré chez moi. Il m'a ignoré toute la journée hier quand je lui envoyai des messages etc et aujourd'hui il fait pareil.
Il débarrasse et sort du salon en passant a côté de moi, j'allais prendre les clefs dans sa poche mais il a été trop rapide. Ma patience va atteindre une certaine limite je le sens, je pose tout et je vais prendre ma douche.
Il veut m'enfermé pas de problème mais moi je vais dormir, franchement je suis pas d'humeur à l'insulter même si je sens que ça va sortir bientôt.
Je termine ma douche et met un long t-shirt, je m'attache les cheveux en queue de cheval, je récupère mon chargeur dans mon sac et j'entre dans la chambre, je branche mon téléphone j'allais m'assoir mais il me coupe dans mon élan.
Jibril - t'as vue ça fait quoi de se sentir ignorer ? Dit-il calmement.
- Explique moi à quel moment je t'es ignoré comme ça moi ?!
Jibril - baisse d'un ton dit-il fermement toute la semaine tu m'a ignoré pourquoi ? Parce que t'as pas les couilles de me regarder droit dans les yeux en sachant que ma sœur est chez toi entrain de pleurer pour un fils de pute, dit-il sèchement.
- Exactement, t'as totalement raison mais je t'es jamais ignoré de cette manière, je venais juste plus chez toi.
Jibril - arrête de me prendre pour un con, les remis de deux trois heures alors que t'es sur ton téléphone ? J'te connais Soraya pense pas que tu peux me la mettre.
Bon d'accord, j'suis partie très loin, je lui répondais limite plus alors au téléphone je lui répondais que quand je sortais du travail et encore, c'est à peine si je regardais seulement les appels manqués.
Jibril - je t'es ignoré deux jours, tu perds patience et ta envie de pleurer, imagine toi une semaine après tu viendras me parler, crois pas que ça m'a fait plaisir de t'ignorer, mais tu peux pas faire ce que tu veux.
Il a raison, j'avais tellement peur de lui mentir que j'ai préféré m'effacer mais j'ai pas penser à ce qu'il allait ressentir, il me parlait comme si ça l'avait blessé et je pense que c'est le cas.
J'me rappelle encore du jour où je suis venu chez lui pour lui annoncer, il a pensait que c'était pour ce qu'il s'est passé avant le drame alors que pas du tout, parfois je réfléchis pour le bien d'une personne en oubliant les autres.
Je termine de faire ce que j'ai à faire en me collant à lui, il bouge pas, je soupire.
- J'voulais pas te blesser, j'ai pensé qu'à protéger ta sœur à ce moment là et j'ai oublié de faire les choses correctement, j'suis désolé j'aurai pas dû agir comme ça et la prochaine fois je réfléchirai à dix fois avant d'agir.
Jibril - c'est parce que c'est pour ma sœur que je passe au dessus parce que j'aurai pas laisser passer, tu m'évites pas, tu m'ignores pas, tu me caches rien.
- J'avais pas le choix Jibril, j'aurai aimé ne pas vous le cachez mais ta sœur avait besoin d'une semaine avant de vous dire à vérité et je la comprends, elle savait comment ça allait se passer.
Jibril - elle est partie parlé au pote à son frère et elle m'a désobéit, elle a que ce qu'elle mérite.
- Hormis le faites que ce soit le pote à Lounis, un jour fallait bien qu'elle parle à un garçon, on est ensemble t'es au courant que j'ai un grand frère ?
Jibril - c'est pas la même chose, elle est mineur, il est majeur, il a jamais respecté ma sœur, ça fait un an il a jamais fais un mois sans toucher à aucune meuf donc pendant qu'il parlait avec ma sœur, il allait en serrer d'autre ?! Même regarder une meuf je fais pas, il a aucun respect pour personne donc ouais, j'accepte pas.
- Bon d'accord, je pense pas que ce soit une bonne idée que tu dises ça devant ta sœur ensuite, elle a fait une erreur et je le conçois mais tu veux pas parler avec elle ?
Jibril - non, dit-il en fermant les yeux j'espère pour elle qu'elle a rien fait avec lui parce que ce que je vais lui faire elle va s'en rappeler toute sa vie.
- C'est sa vie privée...
Jibril - tu veux que je te nique ou quoi ? Dit-il en ouvrant les yeux sa vie privé de quoi ?! Elle a dix sept ans !! Dit-il en se redressant dort parce que tu commences à me casser les couilles.
- Pas besoin de t'énerver, dis-je calmement c'est des choses qui se contrôlent pas, tu devrais le savoir pourtant.
Il me lance un regard noir avant de sortir de la chambre en claquant la porte, j'rigole toute seul, j'aime vraiment trop l'énerver.
J'suis du même point de vue que lui a ce sujet, c'est vrai que si il s'est passe quelque chose entre eux c'est légèrement grave.
La différence d'âge est problématique dans cette situation mais c'est surtout qu'elle va se faire réellement tuer par ses frères, il faut impérativement que je lui pose la question même si c'est censé être privé...
Il revient après avoir bien fumer, je pose ma tête contre son torse et caresse son bouc, il est encore super tendue mais je profite d'être avec lui pour bien dormir parce que ça me manque d'avoir un bon sommeil.
- J'rigole avec toi ma vie, j'suis d'accord avec toi moi aussi, je vais essayé de me renseigner mais c'est pas sûr que je te dise la vérité, je te préviens maintenant.
Jibril - j'vais te poser la questions, si tu mens c'est fini.
- Ouais c'est ça ouais, je trahirais jamais ta sœur tu peux en être sur, si elle me dit de rien dire, je dirais rien.
Jibril - assume les conséquence.
- Après moi je dis pas non pour être tata, dis-je pour rigoler.
Jibril - casse toi, j'ai même pas envie de dormir avec toi, dit-il en me poussant.
Je m'accroche à lui en étant morte de rire, c'est vraiment ma passion de l'énerver. Je dépose mes lèvres sur le coin de sa bouche et je repose ma tête sur lui, il pose sa main sur l'arrière de ma cuisse nu pour ensuite m'endormir après des jours de nuit blanche...
...
Je frotte mes yeux avant de les ouvrir, ma tête est face à la sienne, il me fixait entrain de dormir, j'y prête pas attention et referme les yeux quelques minutes, j'ai tellement bien dormi dans ses bras.
Je regarde l'heure il est onze heures, je vais me brosser les dents, il fait de même et on se pose dans le salon, je m'assois en califourchon sur lui et je passe mes mains sur son visage.
- Tu me déposes chez ta mère et ensuite au travail ?
Jibril - on est dimanche hein.
-Purée j'avais oublié, bon tu viendras me chercher chez ta mère du coup.
Jibril - mh dit-il en fermant les yeux pourquoi ta pas mis de short ?
- J'en mets jamais en dessous de mes longs t-shirt.
Jibril - j'allais te faire une dinguerie, dit-il en posant ses mains sur mes fesses tu bouges trop quand tu dors.
- Pardon, je m'en rends même pas compte, dis-je lui en lui faisant un bisou dans le cou.
Jibril - t'aimes pas être habillé dit-il en remontant ses mains sur mon ventre.
- Ma mère m'a fait la même reproche un jour, mais j'aime bien dormir avec peu de chose sinon je suffoque dans mon sommeil puis j'aime bien me faire belle pour moi même, je peux mettre ce que je veux pour dormir parce que je suis la seul à le voir.
Jibril - tu traines comme ça chez toi ? Dit-il en ouvrant les yeux.
- Quand je porte des longs t-shirt comme celui-ci qui me vont au genoux oui parce qu'on voit rien, mais quand je porte des shorts, des haut court ou on voit tout, que dans ma chambre et quand je sors de ma chambre je met mon gros peignoir comme le rose que j'ai acheté.
Jibril - t'as déjà parler avec un mec toi ? Dit-il en ancrant son regard dans le mien.
- Non et il est où le rapport ?
Jibril - j'veux savoir si je suis le seul à avoir à te toucher et te voir dans tes pyjamas, dit-il en remontant ses mains.
- T'es le seul, dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.
Jibril - ce soir dort chez toi parce que je vais te faire un gosse, dit-il en pincent mon ventre.
J'rigole et hoche la tête, son regard veut dire tellement chose mais il se retient, il frôle légèrement ma poitrine, je pince son bras.
- Baisse tes mains, dis-je en le regardant dans les yeux.
Il baisse ses mains, je pensais pas qu'il allait le faire mais il l'a fait sans rien dire. Je pose plusieurs bisous sur les lèvres puis il fini par approfondir notre bisou.
Il caresse mes cuisses et remonte ses mains à mes fesses, je caresse son torse et descends ma main petit à petit, il attrape mon poignée et il détache ses lèvres des miennes.
Je le regarde en l'interrogeant, il soupire et laisse sa tête basculer en arrière sans pour autant lâcher mon poignée.
Jibril - prépare toi je te dépose, dit-il en me lâchant.
- Attend mais pourquoi tu m'as arrêté ? Dis-je dans l'incompréhension.
Il m'a regardé quelques secondes sans parler, il se retenait de dire quelque chose mais il voulait pas me dire quoi donc il m'a juste décaler sur le côté et il est partie prendre sa douche.
Il a créé une frustration dans tout mon corps, j'ai pas compris sa réaction le pire c'est ses yeux disaient le contraire de ses actes enfin bref.
Une fois qu'il termine de prendre ma douche, je prend ma douche, je termine et met de la crème partout sur mon corps, je met un survêtement, les dimanches c'est full survêtement parce que la semaine je m'apprête tout les jours.
Je me fait un bain d'huile et attache mes cheveux en chignon, ils sont gras mais bon c'est pas la mort. Je termine et je met tout les vêtements à laver, on accumule trop de linge pour rien.
J'voulais rangé mais il semblait pressé donc j'ai pris mon téléphone et ce que j'avais besoin avant de sortir, j'suis resté sur mon téléphone tout le trajet.
J'lui boude pas parce qu'il veut pas, il est dans son droit mais parce qu'il m'a pas répondu mais bon, on arrive chez ses parents, je descends en première et je rentre avant lui.
- Saluut, dis-je en leur souriant vous allez bien ?
Fahim - ça va et toi ?
- Ouii.
Hindaya - t'es toute souriante j'aime trop de voir comme ça !
Fahim - on comprend mieux pourquoi dit-il en souriant et en regardant Jibril qui vient de rentrer.
Hindaya - arrête ! Elle est toute rouge la pauvre ! Dit-elle en le frappant.
Il rigole et moi je monte en étant super gêné, j'ouvre la porte, la première chose que je fais c'est ouvrir ses volets et fenêtre, elle met la couverture sur sa tête.
Mayla - Soraya...dit-elle en râlant.
- Va prendre ta douche, hier je t'es laissé te morfondre toute la journée, aujourd'hui c'est hors de question ! Tu vas te laver, t'habiller, je vais te maquiller et on vas sortir un peu.
Mayla - j'ai même pas le droit de sortir.
- Laisse moi gérer, aller !
Mayla - j'ai vraiment pas envie.
- J'te laisse pas le choix, tu vas allé faire tes ongles et tes cils.
Mayla - pas envie.
- Pardon ? Tu me dis jamais non à ça, tu vas pas commencer aujourd'hui.
Mayla - ...c'est vrai...
- C'est ce que je veux entendre ! Aller ma vie j'aime pas du tout te voir triste, je préfère quand les rôles sont inversés.
Elle retire la couverture de son visage et elle se redresse en soupirant, elle vas prendre sa douche et je lui prépare des vêtements, je descends les escaliers et je m'assois à côté de Fahim.
Fahim - non elle peut pas sortir dit-il en regardant la télé.
- J'te promet qu'elle a besoin de sortir, elle arrête pas de pleurer dans sa chambre, promis on rentre avant seize heures.
Fahim - non, elle est punie c'est pas bien ce qu'elle a fait et elle en est consciente donc elle assume.
- Elle a juste aimer la mauvaise personne...dis-je en hésitant.
Fahim - vous avez pas le même âge Soraya, c'est une petite encore, je m'en fou que ce soit le pote à son frère, elle règle ça avec lui mais ma fille ne parle pas avec un homme alors qu'elle a seulement dix sept ans, elle vient à peine de les avoir.
- D'accord mais elle a retenue la leçon, juste aujourd'hui...
Fahim - t'sais que je suis pas sa mère ? Je vais pas céder même si tu me supplies.
Il est tellement en pierre, Hindaya a même essayer de le faire changer d'avis mais visiblement il était buté sur ses décisions, malgré tout j'abandonne pas.
J'ai appelé plusieurs esthéticienne et j'suis tombé sur deux femmes super gentille qui ont accepté de venir sans rendez-vous.
- J'ai pas réussi à convaincre ton père mais vue qu'on peut pas aller à elles, elles viennent à nous !
Mayla - t'es vraiment prête à tout...dit-elle en soupirant, je sais pas comment j'aurais fait sans toi.
- Pense pas à ça, j'suis là et c'est le plus important, on a deux mois pour profiter à fond avant que je retourne chez mes parents.
Mayla - tu vas trop me manquer.
- Toi aussi je te jure, mais on se parlera tout les jours promis.
« Jibril - envoie un message quand tu rentres ».
On a continué à discuter puis les dames sont arrivés, en voyant que j'ai appelé des femmes pour nous faire les ongles et les cils Hindaya à rigoler, bon ça va personne ne nous crie dessus.
On discutait de tout et de rien avec les dames, ça a pris du temps donc franchement on avait beaucoup de chose à dire et puis Mayla parlait aussi et ça fait du bien de voir qu'elle se met pas en retrait.
Puis quand elles sont parties, on s'est posé dans le jardin, on s'est mis sur les canapés d'extérieur, tout est en retrait donc vraiment on peut parlé et personne nous entend, ça m'arrange bien.
- J'ai une question.
Mayla - oui ?
- Il s'est déjà passé quelque chose entre vous à par le faites que vous vous embrassiez ?
Mayla - non, c'est vrai que y'a quelques mois, on était chez lui et il a cherché à avoir plus mais quand il a commencé à me toucher le corps sous mes habilles je l'ai directement arrêter.
- D'accord, tu te doutes bien que c'est ton frère qui m'envoie parce que moi ça me regarde
pas.
Mayla - tu vas lui dire ?
- Si tu veux pas que je lui dise, je lui dirais rien.
Mayla - non dit lui t'inquiète pas, de toute manière ils vont posé des questions de ce genre à Mayron et il va tout dire.
- T'es sûr ?
Mayla - mh, avant hier soir ils sont venu me crier dessus sur des détails que seul Mayron était au courant c'était rien de fou mais en gros, il tiendra pas sa bouche.
- D'accord, mais ils savent que vous vous êtes déjà embrassé ?
Mayla - mh, mon père m'a posé la question et je pouvais pas mentir.
- Bon d'accord, j'ai même pas envie de lui dire...c'est ta vie privée en vrai...
Mayla - s'il te plaît dit lui Soraya parce que je veux pas que tu lui mens, il vas s'énervé contre toi quand il saura la vérité et j'ai assez créé de conflit entre tout le monde pour en crée d'autre.
- Mh...
Mayla - je peux te dire un secret ? Dit-elle en ayant les larmes aux yeux.
- Oui ?
Mayla - ...c'est pas terminer parce qu'il m'a trompé...je le savais ça mais j'arrivais pas à le lâcher.
- Pourquoi ça c'est terminé Mayla ?
Mayla - ...il a commencé à me comparer à toute les meufs avec qui il couchait et il disait que c'était moi qui avait le plus beau corps etc mais que je faisais la coincée et il m'a dit exactement « si tu te donnes à moi, je seras fidèle à toi ».
- Pardon ?! Dis-je en me redressant c'était quand ça ?!
Mayla - le jour où je t'ai appelé.
- Mais attend Mayla, rassure moi t'as rien fait ?
Mayla - non je te jure que j'ai rien fais Soraya ! Je lui est demande pourquoi il me faisait ça, pourquoi il cherchait simplement à coucher avec moi comme si les un an ensemble ne valait pas. Je lui est aussi dis que par amour pour moi il aurait jamais pu me demander ça alors qu'il sait que je vais jamais accepter sans mariage et je l'ai quitter parce que c'était vraiment la phrase de trop.
- Mais pourquoi dis-je en passant mes mains sur mon visage je pense que tu te rends pas compte Mayla, il aurait pu te rentrer dans le cerveau et faire des choses que tu ne veux pas, je te jure qu'il faut que t'en parle, au début je pensais qu'il méritait pas autant malgré ce qu'il a fait mais ça va trop loin ma vie.
Mayla - non s'te plaît Soraya...
Parfois je déteste avoir ce rôle, je me retrouve encore face a une situation compliquée, en parler ou fermer ma bouche. En soit elle a bien fait donc pourquoi elle veut pas ?
- Mais t'es pas en tord mon cœur, ta bien agis donc il est où le problème ?
Mayla - il a gâché ma vie, dit-elle en s'effondrant.
- Mais je comprend pas...dis-je perdu et en la prenant sans mes bras.
Mayla - quand je l'ai quitter, il m'a dit que si jamais un jour j'en parlais à mes frères il allaient faire tourner des photos même si c'est pas moi bah il vas faire en sorte que les gens pensent que c'est moi, des vidéos des meufs avec qui il couchait, il les fera passer pour moi enfin celle qui me ressemble de dos en tout cas.
J'suis tellement choqué de tout ce que je viens d'apprendre elle m'avait caché tout les mauvais côtés de Mayron en montrant que les bons, elle agissait comme si c'était le couple parfait mais c'était tout le contraire.
Elle souffrait dans cette relation, je pense que le mariage qu'il lui avait promis était sa seul solution pour qu'il reste fidèle à elle et qu'il l'aime sincèrement mais malheureusement, le temps lui a montrer le contraire.
Parfois on pense que deux personnes qui s'aiment c'est tout beau tout rose mais c'est vraiment tout le contraire et ça me fait trop mal au cœur.
C'est une petite douceur, elle a du rien comprendre à sa vie la pauvre, elle pensait aimé un homme qui l'aime mais je pense juste qu'il tenait pas assez à elle pour respecter ses choix.
Je pense également qu'il forçait les choses parce que j'sais que tout ce qui se passe entre Jibril et moi c'est naturel et qu'on ne le fait vraiment pas exprès même si je suis consciente.
J'suis'la première à vouloir attendre le mariage mais je fais tout le contraire parce que j'ai du mal à gérer tout ça, c'est la première fois que ça m'arrive donc je me laisse juste faire en comptant sur lui pour m'arrêter.
Mais la c'était lui qui forçait, elle qui l'aimait donc elle voit pas le problème enfin bref, c'est un amour très...je n'est pas les mots finalement.
- Tu vas sûrement m'en vouloir toute ta vie mais je vais en parler à tes proches Mayla, je lui fais absolument pas confiance, il peut t'afficher pour se venger de tes frères et puis tu connais les hommes et leur ego, je pense toujours à te protéger et si en te protégeant je dois te contredire, je le ferai, tu me remercieras un jour.
Elle me regarde et pleure sans rien dire, je la console comme je peux puis je monte avec elle pour qu'elle puisse dormir un peu ça va lui faire du bien.
J'suis resté avec elle toute la journée puis le soir j'ai demandé à Jibril de venir me chercher, je monte dans sa voiture et il démarre, je suis complètement ailleurs.
Je ne sais même pas comment je vais lui annoncer tout ça, le connaissant il va pt un plombs, Aïssa m'a dit qu'elle était avec Lounis à la maison ça tombe bien, je vais tout leur annoncer en même temps.
- Ton frère est en haut, j'ai un truc à vous dire, dis-je en descendant.
Jibril - faut qu'on parle après toi, dit-il en marchant à côté de moi.
J'répond pas, on monte chez-moi, ils nous attendent visiblement.
Lounis - viens on va parler deux secondes après tu nous dis ce que t'a a dire.
On vas dans la cuisine, il me sourit et ouvre ses bras, il est pire que son frère lui, j'rigole et soupire en même temps avant de lui faire un câlin.
Lounis - pardon ma sœur, je le pensais vraiment pas, vous avez rien avoir mais j'étais trop énervée, ta copine elle m'a expliqué pourquoi t'as préféré protéger Mayla et je comprend.
- C'est pas grave, je peux comprendre tu venais d'apprendre pour Mayron t'avais besoins de décompresser.
Lounis - mais c'était pas sur toi que je devais le faire, je regrette trop.
- Mais c'est rien on s'en fou, on passe à autre chose puis ce que j'ai à vous dire est plus important.
Lounis - vas-y.
On retourne à salon, je savais même pas comment m'exprimer alors je leur est tout raconter naturellement en fuyant leur regard. Personne ne parlait pendant tout le long jusqu'à ce que je termine.
Jibril - il a crue ma sœur c'était sa pute pour la toucher ?! Dit-il en s'énervant.
Lounis il parlait même pas, je veux même pas savoir la douleur qu'il a dans le cœur actuellement, quand t'apprend que ton « frère » veut littéralement gâcher la vie de ta sœur, t'as qu'une envie c'est de pleurer.
La trahison est beaucoup plus profonde que ça, comment il a pu regarder Jibril dans les yeux un jour, comment il a pu agir de tel manière, il semblait tellement irréprochable que moi même je n'ai pas vue son vice.
C'est si triste et dommage à la fois, il a gâché une relation mais surtout une grande amitié de longue date. Lounis l'aimait sincèrement, c'était vraiment son meilleur ami sur qui il pensait pouvoir compter.
J'imagine Aïssa me trahir et même comme ça je peux pas savoir à quel point ça fait mal tant qu'elle ne l'a pas fait. Je savais pas comment agir et Aïssa non plus.
Jibril a rapidement repris ses esprits, il a attrapé son frère et ils sont sortie, pendant peut être cinq minutes aucune de nous deux savait quoi dire.
Aïssa - c'est trop grave...
- J'sais pas comment il a pu faire ça autant à Mayla mais aussi à Lounis.
Aïssa - personne a vue son vice, absolument personne...
On a essayé d'appeler les garçons au bout de quelques heures mais aucun d'eux ne répondait même Lassane.
Hindaya m'a appelé en apprenant la nouvelle, elle en est même venu à pleurer j'ai cru que moi aussi j'allais me mettre à pleurer au bout d'un moment.
Je pense que c'est l'une des pires nuits qu'on ai pu faire...
Prochaine partie...