𝐒𝐨𝐫𝐚𝐲𝐚 : « 𝐭𝐞𝐬 𝐛𝐫�...

By _arghhhh

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Mais qui a eu raison de l'autre ? "Au-delà de la douleur, je suis à bout" "Oh le mal de vivre, sans toi" "Mes... More

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- Soraya




J'ouvre les yeux et je me redresse, les jumeaux et Ayla dorment à côté de moi, je pense vraiment leur avoir manqués parce qu'il y'a une troisième chambre mais ils dorment avec moi.

Ayla nous attendait ici donc quand on est arrivé elle était là. Je me lève sans les réveiller, je prend mon téléphone et je me rince le visage et les dents, il fait nuit.

J'ai dormi toute la journée, je m'assois au salon et je répond à mes messages, je raconterais tout à Aïssa quand elle arrive là j'ai pas envie d'en parler du tout.

J'ouvre le message de Jibril, il m'a juste dit qu'il était en réunion et le deuxième me demandait si j'étais rentré, je lui répond oui et je met ma série sur mon téléphone.

« Jibril - descend ».

J'allais refusé mais en réalité je suis pas prête de dormir donc, je suis partie mettre ma veste, je porte un legging et un haut court manche longue. Je prends seulement les clefs et mon téléphone et je sors, il est déjà en bas, tant mieux.

Je monte dans sa voiture et il démarre, je mets ma ceinture et je m'assois correctement en posant tout sur mes genoux.

Jibril - t'as dormi toute la journée ?

- Oui.

Jibril - tu dors à la maison ?

- Je peux pas, faut que je rentre avant que ma famille se réveille.

Il accélère un peu et prend un chemin assez vide, il a continué à rouler puis il s'est arrêté dans un endroit vide, tant mieux, j'ai besoin de silence. Il descend de la voiture pour fumer, je retire ma ceinture et je le rejoins.

Il tire sur les deux extrémités de ma veste et il me colle contre lui, je passe mes bras autour de lui et ferme les yeux, j'avais trop besoin de ses bras.

Jibril - t'es sûr que ça va ?

J'hoche la tête alors que mes larmes montent, je suis vraiment trop triste, il attrape ma mâchoire mais doucement et il relève ma tête.

Jibril - ça c'est mal passé chez ton père ?

- Oui...

Jibril - j'ai entendu ton beau père et le mien, t'as mal quelque part ?

Je secoue la tête et repose ma tête contre lui, il me fait un bisou sur le crâne et me serre contre lui. Il jette sa cigarette et il passe sa main sous mon haut, j'ai mes mains sous son pull parce que j'ai froid aux mains.

Jibril - pourquoi tu l'as pas retiré avant d'aller chez lui ?

- Je l'ai jamais enlever et il l'a jamais vue, c'est ma belle mère qui l'a vue t'façon.

Jibril - c'est une sorcière ? Dit-il en caressant mon dos.

- Mh.

Il me serre un peu plus dans ses bras, je pose mes mains sur son torse nu, et je relève ma tête, j'ancre mon regard dans le sien, je cherche quelque chose dans son regard mais je ne sais pas quoi, peut être son soutien je ne sais pas...

- ...J'suis trop triste, j'avais pas la meilleure des relations avec mon père c'est vrai mais ça fait des années que ses paroles ne m'avait pas autant toucher, il m'a insulté de pute, de traîner, de salope,  dis-je en ayant la voix qui se brise je suis pas sa fille, que je ne valais pas plus qu'une pute...

Je baisse les yeux parce que soutenir son regard en sachant que mes yeux sont remplis de larmes c'est impossible, ses parole mon plus fait mal que ses coups...

Jibril - regarde moi, dit-il en relevant ma tête à l'aide de mon menton baisse pas la tête devant moi, pourquoi t'as honte ? Tout ça pour un trou au ventre ? Il t'insulte de pute juste parce que tu portes un piercing ? C'est lui qui doit avoir honte, c'est lui qui doit baissé la tête et pas toi.

- J'aurais pas dû le faire...

Jibril - c'est déjà fait, il fait mal son rôle de père c'est tout. Ma fille demain je vois qu'elle a un piercing au nombril, ouais elle va se prendre une leçon de moral mais jamais je la frapperai ou l'insulterai comme si elle avait fait un truc de fou, je serai énervé contre elle mais il est parti trop loin.

- ...C'est toujours comme ça avec lui t'façon.

Jibril - te rends pas triste s'te plaît, oublie tout ce qu'il a dit, t'es une petite perle et je te dis même pas ça parce qu'on est ensemble mais parce que c'est vrai. Il a décrit tout le contraire de toi, avant moi t'as jamais parler à personne, t'es dans ton coin, tu demandes rien à personne et continue comme ça, un jour il se rendra compte de ses erreurs et ça sera peut être trop tard mais tant pis. Dit-il en me faisait un bisou sur le front.

- Tu le penses vraiment ?

Jibril - ouais, mets le sur le côté et prends seulement les gens sincères avec toi, garde les personnes qui t'aiment et qui te rabaissent pas, c'est comme ça que t'avanceras dans ta vie regarde, j'ai que Lamine, mes parents et ma famille le reste c'est pas important, Ceylan c'est plus ton père que l'autre en vrai, donc on s'en fou.

J'hoche la tête et pose ma tête sur son torse, encore une fois, heureusement qu'il est là. Il retire l'une de ses mains de mon haut et il essuie mes larmes.

On est pas rester très longtemps parce que je commençais à fatigué et fallait que je rentre, il m'a déposé devant chez moi, je détache ma ceinture mais je descends pas pour autant.

Jibril - oublie pas ce que je t'ai dis.

- Oui.

Jibril - t'es mieux quand tu me rends fou que quand t'es comme ça.

- Tu dis ça que maintenant hein.

Jibril - ouais prend pas la confiance, t'as mangé ?

- Je monte et je mange.

Jibril - demain je suis occupé toute la journée et la nuit, si tu m'envoies un message et que je réponds pas, c'est normal.

- C'est pas grave, je serais avec Aïssa et vue qu'on s'est pas vu depuis quelques jours, on va pas s'arrêter de parler, par contre un jour faudra qu'on parle de ce que tu fais, parce que tu m'as jamais dis.

Jibril - si tu veux.

- T'as passé une bonne journée toi ?

Jibril - comme d'hab, dit-il en sortant une cigarette.

- Fume pas, dis-je en prenant sa cigarette.

Jibril - donne.

- Mais pourquoi tu veux fumer ? On est bien là, en plus après ça va puer.

Jibril - envoie, dit-il en gardant son calme.

Je met la cigarette entre mon pantalon et ma peau, il regarde sa cigarette et me lance un regard noir, je souri et je m'assois correctement pour pas qu'il l'atteigne.

Jibril - on est en bas de chez toi t'a vue ? Si tu veux pas que ton beau père il nous voit, envoie et rentre.

- Finalement je veux resté avec toi.

Jibril - elle va me faire serrer, envoie Soraya.

- J'ai plus le droit à « princesse » ? Dis-je en le regardant faussement attristé.

Jibril - tu mérites pas, t'a vue si je viens la chercher tu vas pleuré, toi et moi on sait que je rigole pas.

Il allait prendre une autre cigarette mais j'arrache rapidement son paquet entier, je me retourne dos à lui et je met l'autre cigarette dedans avant de mettre le paquet contre ma peau et mon legging.

Je ferme ma veste et je m'assois correctement, il tourne la clefs et il accélère, il aime trop fumer pour tout et n'importe quoi, je suis sûr qu'il en a pas vraiment besoin.

- Attend, on vas où ? Je dois rentré !

Jibril - tu voulais resté avec moi non ?

- Mais je rigolais, je vais me faire tuer Jibril.

Jibril - m'en fou.

Il conduit sans s'arrêter, je cherchais dix milles excuses à dire à mes parents mais ils vont jamais me croire ! Je peux pas mettre Mayla dans mon mensonge.

- Sérieux, je vais me faire tuer.

Jibril - je t'es dis quoi ? Je m'en fou.

- Dépose moi s'te plaît ! Promis je rend ton paquet.

Il me répond pas, il a conduit jusqu'à chez lui, il est descendu de la voiture mais je suis resté en gardant mes bras croisés, il ouvre ma portière et il me détache.

Jibril - aujourd'hui je sais pas tu cherches quoi, mais tu vas vite me trouver.

Il me porte sur ses épaules, alors là j'ai cru voir ma vie défiler, il est tellement grand que le sol je le vois de loin, j'ai direct paniqué, je m'y attendais tellement pas.

Il ferme sa portière avec son pied et ouvre la porte de son bâtiment, il appuie sur le bouton de l'ascenseur en sortant son téléphone comme si de rien n'était.

- Mais laisse moi descendre !! Dis-je en le frappant.

Jibril - arrête de crier tu vas pas descendre.

Une fois qu'on arrive en haut, il ouvre la porte, il retire ses chaussures et les miennes avant de me jeter sur le canapé.

Jibril - maintenant tu vas sortir le putain de paquet sinon tu passes par la fenêtre.

- T'es un gros psychopathe ! Je vais porté plainte contre toi et si tu crois que je rigole tu verras !

Jibril - ouais ok toi, elle est devenu malade elle dit-il en marmonnant.

Il s'approche de moi mais je me lève et contourne la table basse, je retire ma veste et je cours dans sa chambre, je ferme la porte et je me mets contre celle-ci. Je vérifie que j'ai toujours le paquet sur moi.

Jibril - ouvre la porte, dit-il calmement.

- Promet moi que tu vas rien me faire d'abord.

Jibril - regarde, dans deux secondes la porte elle est pas ouverte, je l'ouvre de moi même et tu vas voir.

Il m'a limite éjecter tellement il a ouvert la porte forte, je le regarde choquée, il s'approche de moi et il me bloque contre le mure derrière moi, je suis essoufflé de nos conneries.

Jibril - c'est quoi ton but ?

- T'as dis que tu préférais quand je te rendais fou non ? Dis-je avec un léger sourire.

Jibril - j'vais te faire la misère toi, tu joues trop avec moi, dit-il en se rapprochant de moi.

- Arrête...faut que je rentre.

Jibril - t'assume pas ? Dit-il en posant sa main sur mon ventre.

Ma respiration se coupe, j'arrête tout de suite de sourire, je voulais me détacher de son emprise mais impossible, il fait glisser sa main vers mes hanches et il récupère son paquet de cigarettes.

Jibril - tu souris plus ? Dit-il en me fixant droit dans les yeux.

J'allais parlé mais sa main qui se trouvait sur ma hanche vient de glisser en bas de mon ventre, je frissonne au contact de sa main, les mots ne sortent même pas...

Il met sa tête dans mon cou et dépose quelques bisous, je me retiens de perde mes moyens, mais sa main descend de plus en plus bas, il recule d'un coup, je le regarde choqué parce qu'il vient de se passer.

Jibril - me cherche pas parce qu'un jour je vais te faire une dinguerie, t'sais pas comment je me retiens.

- ...Tu peux me déposer ?

Il me fait un bisou sur la tempe et il sort de la chambre, je reprends ma respiration à tout moment il laissait sa main aller plus loins et on serait partie encore plus loin que ça.

J'étais déjà à deux doigts de perdre mes moyens, tout ça à cause d'un paquet de cigarettes, il faut vraiment qu'on se calme.

Je sors de la chambre, je prend ma veste dans le salon et je remets mes chaussures, on descend, je monte dans la voiture pendant que lui il fume.

Il m'a changé les idées ça c'est sûr, mais hormis ce qu'il vient de ce passer, j'ai passé une bonne soirée avec lui, ça m'a fait trop du bien de le voir aujourd'hui.

Il monte et il tourne sa tête vers moi, il soupire et me tire dans ses bras, je pose ma tête sur lui et ferme les yeux pour profiter du moment.

Jibril - j'sais pas si je vais tenir longtemps, arrête moi quand ça va trop loin...

- Mais...dis-je gêné moi même je gère pas tout ça...

Il a rien dit, il m'a juste fait plein de bisou sur la joue avant de se détaché de moi. Je pense plus que c'est naturel et malgré nous, je lui en voudrais pas si demain on vient à aller plus loins, je pourrais m'en vouloir qu'à moi même.

Jibril - j'crois je vais partir quelques jours en vacances.

- Quoi ? Mais pourquoi faire ?

Jibril - pourquoi tu vas en vacances toi ?

- ...Mh.

Jibril - je pars demain soir ou après demain soir.

- Ok.

Jibril - avec Lounis, Lamine et Mayron.

- Ok.

Jibril - pleure pas.

Je l'ignore et prend mon téléphone, il se gare devant chez moi, je retire ma ceinture, j'allais descendre mais il me retient.

Jibril - tranquille, je pars quelques jours c'est rien.

- Tu me préviens que maintenant ?

Jibril - c'est sur un coup de tête, j'ai besoin de vacances je travaille trop ici.

- Fait comme tu veux.

Jibril - t'es une galère Soso, dit-il en pinçant mon ventre.

- T'as même pas intérêt à faire n'importe quoi Jibril, je rigole même pas avec toi.

Jibril - attends, mais tu parles à qui là ?

- Tu vois quelqu'un d'autre que toi là ?! Tu pars en vacances tu me le dis que maintenant c'est super bizarre mais juste fait attention à ce que tu fais.

Jibril - me menace pas parce que je vais faire des dingueries tu vas rien comprendre à ta vie, arrête de croire que je suis ton petit dit-il en s'énervant.

- Oh ça y est le nerveux de retour, ose faire et on verra, on vas tous jouer.

Jibril - eh vas-y casse toi.

- Parle moi bien.

Jibril - descend.

- Non.

Jibril - t'as vue toi tu crois trop je rigole avec toi, tu gâches tout à ouvrir ta gueule pour rien, tu m'a pris pour qui ?! Eh vas-y sort je veux pas parler avec toi.

- J'ai pas le droit de te prévenir ?! Quand c'est toi c'est rien mais quand c'est moi tu montes sur tes grands chevaux, mais redescends ! Dit-je en m'énervant.

Jibril - me crie pas dessus ! Me crie pas dessus !

Il lâche mon bras qu'il tenait fermement, je l'insulte avant de sortir de sa voiture, j'ai entendu sa portière donc j'ai accéléré mes pas mais il m'a vite attrapé.

Jibril - tu parles à qui là ?!

- Arrête de crier ! On vas nous entendre !

Jibril - mais regarde moi bien dit-il en attrapant ma mâchoire insulte moi encore une fois de clochard on vas voir si je t'encule pas, t'es une malade toi.

- Dégage !

Je le pousse, on s'est peut être embrouillé cinq minutes devant la maison avant qu'il s'en aille à toute vitesse, je monte chez moi saouler. Je retire ma veste, je me met en pyjama et je mange.

Je termine de manger et je retourne me coucher, on avait passé une bonne soirée mais comme d'habitude on fini toujours par s'embrouiller.

Y'a quelques minutes on était dans un autre monde et là dans un autre, on passe du coq à l'âne en quelques minutes c'est épuisant à force.

{...}

J'me réveille légèrement en retard pour aller chercher Aïssa, j'ai trop mal dormi mais ça change vraiment pas de d'habitude. Je prends rapidement ma douche, je mets un jean, un t-shirt et je sors de chez moi avec Ayla.

Ayla - ça fait trop longtemps on s'est pas vue !

- C'est vrai, c'est vrai, d'ailleurs ça va mieux toi ?

Ayla - ouiii ! Tout ça c'est à cause des jumeaux, on faisait des photos et je suis tombé dans la fontaine parce qu'ils m'ont poussé.

- T'es vraiment leur petite victime et le pire c'est que t'aime trop traîner avec eux,t'en a pas
marre ?

Ayla - mais je traîne avec qui après ?

- T'a des copines non ?

Ayla - elles me parlent plus...

- Pourquoi ?

Ayla - j'sais pas, elles se sont mises d'accord pour plus me parler donc maintenant j'ai plus aucune copine, c'est soit je sors avec les jumeaux ou sinon je sors pas.

- Et en cours ?

Ayla - j'suis toute seule mais je m'en fiche, je suis dans mon monde et c'est tout.

- Oh non bichette, on s'en fou d'accord ? T'es mieux seule que mal accompagné, tu vas en cours tu rentres et tu restes avec les jumeaux t'as raison, nous on est tes frères et sœurs donc jamais on te laissera toute seule, même si ils te font un peu de hagra ils te laisseront jamais seule d'accord ? Soit jamais triste.

Ayla - j'ai parlé avec maman et elle m'a dit la même chose, en vrai t'en qu'on me fait pas chier ou un truc comme ça, ça me dérange pas.

- Tant mieux ! Mais tu sais vraiment pas pourquoi elles te parlent plus ?

Ayla - j'suis pas sûr de savoir mais je pense que c'est parce que tu vois y'a un garçon dans ma classe, il me kiffe sauf que l'une d'entre elle est amoureuse de lui depuis des années et vue qu'on s'entendait bien lui et moi, elle a commencé à me faire des crises et du coup voilà.

- Mais attend, tout ça pour un garçon ?! Et les autres elles suivent juste enfaite ?

Ayla - m'ouais, c'est tant pis pour elles, elles me parlent peut être plus mais c'est pas pour autant qu'il lui donne l'heure en plus tu sais elles ont fait quoi ?

- Je t'écoute ?

Ayla - elles sont partie le voir et elles m'ont descendu face à lui, il est venu tout me répéter et je suis partie leur mettre un coup de pression elles ont plus jamais parler.

- T'es pas ma petite sœur pour rien toi, et le garçon alors ? Tu l'aimes bien ?

Ayla - pas du tout, c'est pas mon délire les trucs comme ça, en plus même maman m'a dit que j'avais pas encore l'âge pour fréquenter des garçons, elle a dit pas avant dix huit ans.

- Mdrrr elle me disait tout le temps ça et je l'es écouter, c'est pas plus mal au final.

Ayla - quand je vois comment les filles elles souffrent je me dis, heureusement que je suis loins de tout ça, on verra plus tard.

- T'as raison, bon en vrai si tu te suffis à toi même ça me va, je veux juste pas que tu caches quelques choses ou que tu gardes tout pour toi.

Ayla - ce qui est bien c'est qu'on a des parents à l'écoute et toujours là pour nous depuis qu'on est tout petit donc quand quelque chose va mal, je suis automatiquement obliger de leur dire, j'arrive pas à le garder pour moi.

- C'est trop vrai par contre ! Mais c'est bien, ils sont à l'écoute et ça donne envie de leur parler, ils nous crient jamais dessus.

Ayla - j'avais remarqué aussi, seulement quand on fait des bêtises mais quand on vas les voir parce qu'on a besoin de parler, ils nous écoutent et tout, je les aimes trop.

Je souri, elle a raison, on a des parents incroyables. Je sais même pas pourquoi je me suis mis dans des états alors que Ceylan fait très bien son rôle de papa avec nous tous et ma mère de même.

Aïssa - enfin ! Toujours en retard.

Ayla - c'est Soso qui s'est pas réveillée !

- Balance.

Elles rigolent et on monte dans le Uber qui nous a attendu, on retourne à la maison, elle a qu'une valise et un sac vue qu'elle a déjà ramené le plus grand la dernière fois.

On s'est posé en famille et on a commencé à parler et rigoler tous ensemble, ça nous a fait trop du bien et surtout ça se voit qu'ils sont heureux que je sois avec eux.

Je pense que mon retour à la maison vas leur faire un bien fou, je vais bientôt rentrer et même si je redoute ce moment, je suis pressé d'être avec ma famille comme avant.

Ceylan - je pense que je vais vous laissez toutes seules quelques jours et je vais rentré pour gérer un peu la bas.

Lyes - dis juste que tu veux resté avec ta femme on te dira rien.

Lynaa - il est amoureux ! Dit-elle en riant.

On rigole tous, ils s'aiment tellement qu'ils peuvent pas rester longtemps séparer les deux. On est vraiment mort de rire par contre, on aime bien les embêter.

Ceylan - aller, je vous calcule plus.

Maman - vous arrêtez d'embêter mon mari, c'est bon là.

Ayla - si gentiment demandé.

Ceylan - on va déménagé hein.

Lyes - quoi ?!

Ceylan - je vous parle pas à vous, je parle aux filles. On va prendre un meilleur appartement comme ça je le garderai à chaque fois que je viens ici.

Maman - c'est mieux, c'est trop petit ici.

Ceylan - on fait le déménagement demain tôt, on est trop dans cette appartement, c'est encombrant.

C'est vrai qu'on a l'impression d'être surpeuplé mdr, enfin bref. Le soir tout le monde c'est dispersé, les jumeaux et Ayla sont parti manger au fast-food de mon père à côté, mes parents dans un restaurant et avec Aïssa on a pris à manger et on s'est posé dans un parc.

Aïssa - ça me manque de conduire en vrai...

- J'y pense même pas...

Aïssa - Lounis il m'avait proposé de conduire mais j'ai paniqué direct, je pense que je vais commencé à faire un travail dessus et je vais essayé de reprendre la conduite avant septembre, faut au moins qu'une d'entre nous ai une voiture parce que les transports ça va deux secondes.

- C'est vrai t'as raison, tu me diras comment ça avance.

Aïssa - ouii.

- J'ai trop de chose à te raconter toi.

Aïssa - vas-y commence.

Je lui raconte la première embrouille avec Jibril, celle où on s'est envoyé des coups tout les deux, ensuite mon père et encore plein d'éléments qu'elle a loupé.

Aïssa - j'suis trop choqué ! En une semaine même pas il c'est passé tout ça ?!

- Oui oui.

Aïssa - en vrai pour toi et Jibril j'ai pas grand chose à dire, vous êtes deux malades, il te fait ressortir ton mauvais côté lui, mais essayer de vous canaliser, vous allez finir par vous tuer.

- Oui, je dois rester zen parce que lui il est incapable de l'être, il a trop les nerfs tendus et ça tout le temps donc laisse tomber.

Aïssa - ça se voit, il est tellement aigri et nonchalant laisse tomber.

- Le pire c'est que si tu lui dis qu'il est, il te dira le contraire persuadé qu'il est normal.

Aïssa - le déni.

- A cette allure c'est même plus un déni, on peut passer une journée coller l'un à l'autre et finir la soirée sur une embrouille, ou inversement, on s'embrouille et on fini la journée coller.

Aïssa - vous voulez pas juste finir votre journée comme elle a commencé ?

- Laisse tomber.

Aïssa - par contre ton père ?

- Je veux plus jamais lui parler, c'est le pire humain qui puisse exister sur Terre.

Aïssa - les jumeaux je les aimes trop, ils se sont vengés proprement j'aime bien ! Ils ont même pas attendu pour faire semblant.

- C'était notre seul moyen de défense et ça m'a fait du bien à moi aussi de les aider à se venger, ça leur apprendra surtout ma belle mère cette...je vais même pas l'insulter elle mérite pas.

Aïssa - une petite conne et je suis gentille parce que c'est une maman, mais bref.

On a continué à commenter les événements de ma vie qui se sont enchaînés, ses réactions sont juste trop drôle, heureusement qu'elle est là hein.

Aïssa - en plus même moi j'ai eu ma première embrouille avec Lounis, ils vont en vacances !

- J'en peux plus, on est les mêmes je suis trop saouler.

Aïssa - mais je lui est fais une crise Soraya, il va s'en rappeler toute sa vie, il me prévient hier soir alors qu'il part soit aujourd'hui, soit demain, je suis quoi moi ? De la merde pour qu'on me prévienne à la dernière minute ?

- Vous vous parlez toujours plus ?

Aïssa - bien sûr que non, je lui répond même pas, il sait que je suis ici mais même ma localisation j'ai retiré comme ça, il saura pas ce que je fais.

- T'es tellement drôle encore pire que moi toi ! Par contre si il part alors qu'on est en embrouille on vas voir.

Aïssa - je le bloque, c'est terminé je suis pas sa petite conne pour qu'il me fasse ça.

- Mdrrr sinon tout le monde va bien ?

Aïssa - yes ! Tu manques à tout le monde d'ailleurs, ton frère qui veut plus te parler aussi.

- Je te jure que tout les jours je dis que je vais l'appelé et je le fais même pas, ce soir je le fais vraiment.

Aïssa - je te le rappellerais.

On est pas resté très longtemps dehors avant de rentrer, j'ai essayé d'appeler mon frère mais il était un peu tard quand même, j'abuse trop.

Ayla - on vas tous dormir sur le lit là ?

- Vous avez une chambre hein.

Lyes - attend venez vous deux.

Il prend ses sœurs et ils reviennent avec les deux matelas de l'autre chambre, on pousse mon lit et on colle tout les matelas, on se couche tous.

Lynaa - problème résolu.

Je m'allonge sur le ventre et je prend mon téléphone, il m'a même pas envoyer de message, si il part ce soir je vais tellement lui faire la tête qu'il va rentré de ses vacances.

Prochaine partie...

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