𝐒𝐨𝐫𝐚𝐲𝐚 : « 𝐭𝐞𝐬 𝐛𝐫�...

By _arghhhh

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Mais qui a eu raison de l'autre ? "Au-delà de la douleur, je suis à bout" "Oh le mal de vivre, sans toi" "Mes... More

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By _arghhhh





- Soraya





J'ouvre les yeux pour la centième fois, je me lève pour aller au toilette, je me rince rapidement le visage. J'allais retourné dans ma chambre mais des petits chuchotements m'interpelle, je voulais pas faire la curieuse mais vue que je ne dors pas, autant le faire.

Mayla - imagine que quelqu'un nous vois ? Mes frères vont me tuer.

Mayron - ils dorment, vas-y viens.

Elle se lève et elle s'assoit à côté de lui, il la prend dans ses bras et pose sa tête contre lui. Ils sont trop mignon mais si jamais ils se font cramer ils sont vraiment dans la merde.

J'imagine même pas la réaction de Lounis en voyant son meilleur pote et sa sœur ensemble, il vas devenir fou alors Jibril je préfère vraiment pas y penser.

Mayron - t'a bientôt dix huit ans hein...

Mayla - j'suis trop stressé, quand on vas l'annoncer à mes frères ils vont vraiment me tuer.

Mayron - on trouvera une solution t'inquiète, mais je te laisserais pas.

Mayla - mh...

Il prend sa tête entre ses mains et l'embrasse, je les laisses dans leur intimité et je retourne me coucher, Aïssa me lâche un regard noir, je rigole et je me couche.

- Tu dors pas ?

Aïssa - tu m'a réveillé.

- Ah désolé, mais pourquoi tu me regardes mal comme ça ?

Aïssa - je termine ma douche je me suis dis elle vas m'attendre pour me raconter, j'arrive dans la chambre t'es dans un coma !

J'explose de rire bon j'ai abusé mais j'étais trop fatigué donc j'ai pas chercher à comprendre. Je lui raconte tout, elle est mort de rire je sais même pas pourquoi.

Aïssa - c'est un psychopathe, bonne chance.

- C'est même pas drôle.

Aïssa - en vrai c'est mignon, il est hyper possessif mais ça se voit il tient à toi je te jure, juste la façon dont il te regarde, ça prouve que t'es pas rien pour lui.

- Mh, bon dormons.

{...}

Nos journées passent à une vitesse folle ici, bon Lamine et Jibril sont partie dans la nuit de leur venu parce qu'ils avaient des choses à faire et nous on est resté les deux semaines !

C'est le moment de se dire au revoir, la partie que j'aime le moins. On s'est tellement amusé ici, j'suis resté collé à Aïssa toute les vacances, elle vas trop me manquer je le sens.

Aïssa - on vas pas pleurer hein.

- J'suis trop triste je te jure.

Aïssa - arrête Soso j'ai pas envie de pleurer, je vais essayé de venir te voir dans quelques semaines promis.

- T'a plutôt intérêt en plus on sera avec mon beau père tu verras.

Aïssa - mh...tu me donnes envie d'habiter avec toi je te jure.

- Viens ! S'te plaît !

Aïssa - mdrrr je vais voir avec ma mère et je viendrai si elle accepte.

On se fait un dernier câlin et je monte dans la voiture, c'est trop nul.

{...}

Je suis partie récupéré mes vêtements chez Mayla puis je suis rentré. J'ouvre la porte de l'appartement et mes parents sont là, je suis contente les avoir retrouver, ils sont partie longtemps en vrai.

- Saluuutt.

Ils tournent tout les deux leurs tête vers moi, ma mère fait les gros yeux en me voyant marcher vers elle, elle s'empresse de me prendre dans ses bras, elle est tellement heureuse qu'elle pleure.

- Mais pleure pas maman.

Maman - j'suis tellement heureuse !

Ceylan - je suis fière de toi beauté dit-il en me faisant un bisou sur le front t'a réussi tu vois ?

- Ouiii, dit-je avec un grand sourire.

Ils m'ont demandé de tout leur raconter donc c'est ce que j'ai fais, ma mère elle est contente que je sois partie voir Aïssa, elle sait que ça nous a fait du bien à toutes les deux.

J'ai rangé mes affaires et je suis partie prendre ma douche, je me couche sur mon lit et je met mon téléphone à charger.

« Jibril - t'es ou ? ».

« - Chez moi ».

« Jibril - dans dix minutes tu descends ».

J'allais lui dire que je peux pas mais finalement je vais y aller, on s'est pas revu depuis l'autre soir parce que monsieur est partie dans la nuit et j'avoue qu'il m'a manqué.

Je me lève de mon lit et je prend ma trousse à maquillage, je me maquille un peu, je repasse les plaques sur mes cheveux et je sors de ma chambre avec mon téléphone.

Maman - tu vas où ?

Si ma mère avait été seule, je lui aurais dit la vérité mais vue qu'il y'a mon beau père, je peux pas dire la vérité.

- Je vais voir Mayla, on vas mangé.

Ceylan - met une veste avant de sortir.

- D'accord !

Je retourne dans ma chambre, bon c'est vrai que j'abuse je suis seulement habillé d'un bas de pyjama et un débardeur, heureusement que je suis pas sortie comme ça.

Je change simplement mon haut parce que mon bas c'est un pyjama noir avec quelques motif blanc rien de fou. Je met un haut noir près du corps légèrement court, une gilet noir que je laisse ouvert, je me met du parfum et je descend.

Il m'attend dans sa voiture, je monte et ferme la porte, il démarre et je range mon téléphone dans ma poche.

Jibril - je t'ai dis dix minutes.

- Je devais me changer sinon mon beau père allait pas me laisser sortir.

Jibril - t'étais habillé comment ?

- Le même bas avec un débardeur.

Jibril - heureusement que t'es pas sortie comme ça, bref t'a manger ?

- Non.

Je me connecte à sa voiture et je met de la musique, il s'arrête devant un grec, y'a énormément de monde que ce soit à l'intérieur ou l'extérieur, il souffle et tourne la tête vers moi.

Jibril - bouge pas de la voiture, ouvre pas la fenêtre même si ça vient te parler, t'a compris ?

- Ouiii dit-je en levant les yeux au ciels.

Il allait parler mais il sort de la voiture, il ferme la voiture en partant, je pense qu'il est au courant que je peux sortir quand même mais surtout pour que personne ne rentre.

« Aïssa - c'est vide sans vous ».

« - Pareil de notre côté, je suis avec Jibril ».

« Aïssa - le psychopathe ».

« - Laisse-le, attend appelle moi je m'ennuie ».

Elle m'appelle en FaceTime.

« Aïssa : je suis ta bouche trou enfaite ? ».

« - On peut dire ça comme ça ».

« Aïssa - gamine, dit-elle en riant t'es belle hein ».

« - Merci ! Me dit pas que tu vas dormir ? ».

« Aïssa : si, demain ma mère vient me voir avec mes frères donc je vais me réveiller tôt et faire le ménage partout ».

« - Tu m'appellera comme ça je lui dirais bonjour ».

« Aïssa : vas-y mais il est où ton psychopathe là ? ».

« - Il est partie cherché à manger, il m'a dit tu bouges pas de la voiture, tu parles à personne et j'ouvre pas la fenêtre ».

« Aïssa : il protège son steak bien comme il le faut, j'ose pas imaginer ce qu'il vas faire à la personne qui te parle ».

« - Mdrrrr je sais pas et je veux pas savoir ».

« Aïssa : toi même tu sais au fond ».

« - Laisse moi tranquille et toi avec son frère ? On peut en parler ou ? ».

« Aïssa : c'est mon pote ».

« - Ah ouais, drôle de pote hein ».

« Aïssa : bah ouais, je sais pas t'insinue quoi mais c'est trop mon sang lui ».

« - Bien sûr Aïssa ».

« Aïssa : me crois pas ».

« - Bon je te laisse il est là ».

« Aïssa : vas-y envoie un message quand t'es rentré ».

« - Oui ».

Je raccroche et il monte dans la voiture, il pose les sacs sur mes genoux et il répond à son téléphone qui sonne, il allait me dire quelque chose en plus. Il démarre et il nous ramène dans un endroit vide pas très loin.

« Jibril : je t'appelle après je suis occupé là ».

Il raccroche et pose son téléphone sur le tableau de bord.

Jibril - tu parlais avec qui ?

- Aïssa.

Jibril - montre.

J'allais parlé mais je sais très bien comment ça allait se finir donc d'un air souler, j'ai pris mon téléphone et je lui est montré sans dire un mot, il prend sa nourriture et on mange dans le silence.

Jibril - t'a quoi ?

- Rien.

Il insiste pas plus, je termine pas mon grec donc je le remet dans le sac que je pose derrière, il sort jeter sa boîte et il revient. Il se pose sur son siège et soupire, il a bien manger ça se voit.

Jibril - vas-y ramène ta tête ici.

- J'ai pas envie.

Jibril - t'es une galère Soso.

Je me retiens de sourire, quand c'est lui qui dit mon surnom je trouve ça encore plus mignon. Je reste neutre et pose ma tête contre la fenêtre.

- Tu me fais même pas confiance, je te dis que je suis au téléphone avec Aïssa et tu me dis « montre » comme si j'allais te mentir et te connaissant si je discute, tu m'en aurais fait tout un plat.

Jibril - j'suis comme ça, c'est dans ma personne de vouloir tout savoir et ça te coûte quoi de me montrer ?

- Rien mais tu comprends pas que normalement on est censé avoir une certaine confiance l'un envers l'autre, à chaque fois tu vas me dire de montrer ?

Jibril - ouais, quand tu sors je veux que tu m'envoies un message avant, je veux même que tu montres la personne avec qui t'es, je te préviens maintenant Soso, je suis pas facile j'en demande beaucoup donc si t'a pas les épaules, ça serre à rien.

Je répond pas et regarde face à moi, en soit ça me dérange pas de faire même un trois-cent-soixante c'est rien mais j'ai l'impression que c'est aussi pour ce qu'il s'est passé la semaine en arrière.

- C'est parce que je t'es menti une fois ?

Jibril - non, parce que je veux savoir c'est tout.

Quand je disais que notre histoire n'allait pas être de tout repos je ne rigolais vraiment pas, je vais devoir faire des efforts pour lui, mais ça sera pas d'un seul sens.

- D'accord mais toi aussi alors.

Jibril - ouais je sais, ta cru j'allais dire non ?

- Oui.

Je tourne la tête vers lui il secoue la tête, j'hoche la tête puis je pose ma tête sur son torse. Il pose sa main sur mon ventre et il caresse mon ventre, il s'approche de mon nombril et tire sur le bijoux.

Il décale ma veste qui cache mon ventre et il regarde mon piercing, il faut que je change le bijoux d'ailleurs.

Jibril - t'a mal ?

- Non, t'aime bien ?

Jibril - ouais, mais que quand tu le montres pas.

- On le voyait pas quand je suis sortie.

Jibril - ouais sinon j'aurais remarqué, continue à le cacher.

Il met sa main sous mon haut et laisse sa main sur mon ventre. Il a les mains froides et mon corps il est brûlant donc ça doit lui faire du bien, je prend mon téléphone et je me balade dessus.

- T'aime bien ?

Je pousse légèrement ma tête pour le regarder, je lui montre un bijoux pour nombril, il secoue la tête et baille, je lui un montre un deuxième et cette fois-ci il hoche la tête.

- Je pense que demain je vais allé l'acheter et je le changerais chez un perceur.

Jibril - non c'est mort, achète et met le toute seule.

- Je l'ai jamais changer toute seule.

Jibril - vas-y je te le fais.

- Tu sais même pas faire, tu vas me faire mal.

Jibril - non t'inquiète, on ira l'acheter ensemble et si tu veux pas, tant pis.

- Bon ok.

Je verrouille mon téléphone et je ferme les yeux moi aussi. Je caresse son bras, je sais que là il est bien parce qu'on est calme et y'a pas de bruit autour, tout ce qu'il aime.

- Elle était bien tes vacances avec Lamine ?

Jibril - ouais.

- ...T'étais avec des filles ?

Jibril - pourquoi tu veux savoir ?

- Je veux savoir comme ça, répond moi du coup ?

Jibril - non.

- Vraiment ?

Jibril - tu crois je vais mentir ? Je m'en fou des meufs en temps normal c'est pas mon délire, en vacances encore pire.

- Mh.

Jibril - je t'es dis quoi la dernière fois ? T'es la première et la dernière meuf à qui je donne l'heure.

- Oui c'est vrai mais t'étais énervé contre moi donc peut être que tu voulais « m'oublier » avec d'autres filles.

Jibril - ouais j'étais énervé contre toi mais c'est pas pour autant que je voulais parlé à d'autre femme.

J'suis rassuré au fond de moi, je me redresse et je m'assois face de lui en tailleur. Je commençais à avoir mal au dos dans l'autre position.

- Ton frère il est au courant pour nous deux ?

Jibril - non, sinon il te l'aurait dit.

- Pourquoi tu lui dis pas ?

Jibril - il pose autant de questions que toi.

- Je dois prendre ça comment ?

Jibril - tu parles trop, on est bien là au lieu de profiter du silence tu parles.

- J'suis comme ça, tu vas devoir t'y habituer si ta pas les épaules ça serre a rien, dit-je en limitant.

Il sourit et hoche la tête en gardant les yeux fermés, c'est trop une frappe cette homme, je serais pas comment expliquer sa beauté.

- T'es trop beau tu sais ?

Il ouvre les yeux et me fixe droit dans les yeux, j'ai un sourire sur les lèvres parce que c'est vraiment vrai, il est beau. Il est tout gêné c'est trop mignon, je lui fais un câlin et un bisou sur la joue, il met ses bras autour de moi et on reste calme ça.

Jibril - je suis fière de toi, je t'avais dis que t'allais réussir et regarde aujourd'hui tu marches comme une grande. J'ai la haine de pas avoir vue comment ça c'est passé mais vas-y. Tu t'es reprises en main, t'a tout fait et t'es beaucoup mieux comme ça avec le sourire.

- Je voulais trop te l'annoncer mais on se parlait plus, je me répétais tout le temps que c'était grâce à toi que j'en suis arrivé là aujourd'hui et on se parle plus, mais merci parce que je pense que je serais encore dans mon lit entrain de pleurer si tu serais pas là.

Il me fait un bisou dans le cou, je pose ma tête contre lui et relève légèrement la tête, il me regarde puis il me fait un bisou sur le front, malgré son côté hyper nerveux c'est un amour.

- Je commence à avoir mal au jambe.

J'allais me détacher de lui mais il me tire complètement sur lui, bon ok. Je qpose ma main sur sa joue et je caresse son bouc, en même pas quelques minutes il s'endort, je prend doucement mon téléphone qui est dans ma poche et je baisse le son.

Je met ma série et je le laisse dormir, il était vraiment dans un sommeil profond. Si ça tiendrait qu'à moi je l'aurais laissé dormir mais malheureusement je ne peux pas, il fallait que je rentre sinon mon beau père vas me tuer.

Je me redresse ce qui le réveille, il passe ses mains sur son visage et il se redresse. Il pose une de ses mains sur mon ventre et touche mon piercing, il est perdu le pauvre ça se voit qu'il est fatigué.

Jibril - viens on se pose chez moi, j'ai trop mal au crâne.

- Bah...on vas pas aller chez toi alors que y'a ta famille Jibril, c'est bizarre non ? En plus j'ai dis à Ceylan que j'allais mangé avec ta petite sœur.

Jibril - non dans mon appart.

- T'a un appartement ?!

Jibril - ouais.

- Je t'aurais bien suivie mais il faut que je rentre, demain on se voit toute façon ?

Jibril - vas-y reste un peu s'te plaît...

Il relève les yeux vers moi, comment je suis censé ne pas céder face à sa petite tête toute fatigué ? J'allais parlé mais ma mère m'appelle, je savais.

« Maman : faut que tu rentres, en plus je rentre demain donc j'aimerais te voir avant de partir ».

« - D'accord j'arrive, je fais vite ».

« Maman : bisou ».

Je raccroche et lève les yeux vers Jibril, il hoche la tête en comprenant que ça va pas être possible. J'allais accepté en plus, mais si ma mère rentre demain vaut mieux que j'aille la voir.

Je lui fais un bisou sur la joue et je m'assois sur mon siège. Le trajet s'est fait en silence, pas parce qu'on se faisait la tête mais surtout parce que tout les deux on est fatigue. Il me dépose en bas de chez moi, je me retourne face à lui.

- Si demain t'a rien à faire, tu viens me chercher tôt comme ça on passe la journée ensemble à défaut de ne pas pouvoir ce soir ?

Jibril - vas-y.

J'lui souri et descend de la voiture, je monte rapidement chez moi et je ferme la porte. Je rejoins ma mère dans le salon, elle est toute seule donc j'en conclus que mon beau père est dehors parce qu'il dort jamais sans ma mère enfin quand elle est là.

- Il est où papa ?

Maman - dehors et Soraya je t'es dis quoi ?

- Mais c'est rien maman ! Depuis que je suis toute petite tu me dis ça, en plus quand c'est les jumeaux tu dis rien.

Maman - c'est pas la même chose ! Les jumeaux ils oublient pas leur père.

- Oui bah mon père c'est Ceylan.

Maman - d'accord, j'ai pas envie de me prendre la tête à ce sujet avec toi encore une fois. Tu sais que ça me dérange pas que tu l'appelles comme ça, mais faut qu'on parle de quelque chose.

- Mh ?

Maman - récemment ton père m'a appelé.

- Pourquoi ? Dit-je en soupirant.

Maman - il veut que tu viennes chez lui, avant même l'accident t'étais pas aller chez lui.

- Maman s'te plaît m'oblige pas à aller là bas, tu sais très bien que j'aime pas et que je me sens seule là bas, je viens à peine de me rétablir ça va gâcher mon moral.

Maman - j'sais que votre relation n'est pas la meilleure et qu'il est pas le père que tu rêverais d'avoir, mais qu'est ce que tu veux que je dise Soraya ? Je lui est dis que tu voulais pas venir mais il veut vraiment te voir, les jumeaux sont partie y'a trois semaines et je crois qu'il était content.

- Mais pourquoi il veut me voir moi ? Puis j'y vais pas sans les jumeaux c'est hors de question !

Maman - oui ils iront avec toi, mais il faut que tu y ailles.

- Pas maintenant.

Maman - dans la semaine.

- Maman !

Maman - désolé mon bébé, je te jure que j'ai fais mon possible mais déjà, parler avec lui m'énerve plus d'autre chose et en plus Ceylan qui me force à mettre court à la discussion, c'est bon.

J'rigole mais d'un côté j'ai envie de chialer purée, c'est exactement ce que j'ai fais, j'ai pleuré comme un bébé, elle m'a prise dans ses bras.

Maman - oh non pleure pas s'te plaît, tu ira vendredi soir et tu rentres dimanche matin ça va non ?

- Non ! Je veux pas y aller du tout, en plus sa grosse femme qui me fait chier et ses gosses impoli je te jure que je vais finir par tuer quelqu'un.

Maman - si ça femme elle ouvre sa bouche tu m'appelles je vais lui toucher deux trois mots d'accord ?

- Oui, mais je vais revenir de la bas avec la peau sur les os tu verras.

Maman - les jumeaux ils sont partie et ils sont revenu en pleine forme.

- Je vais leur parler et je suis sûr qu'ils vont me dire qu'ils se sont fait chier là bas ce que je comprend totalement, dans une campagne et réseau une fois sur deux.

Maman - tu vas survire.

- Ça se fait pas ce que tu me fais par contre, je t'en veux.

Maman - écoute ma chérie, si j'avais pu, je vous aurez même interdit d'aller chez votre père mais malheureusement je me suis mariée avec lui et j'ai eu quatre magnifiques gosses dont ils s'occupent une fois sur quinze, mais je ne peux rien dire.

- Comment t'a pu te marier avec lui ? Il est moche en plus.

Maman - arrête dit-elle en riant c'est ton père je te rappelle.

- Oui bah désolé hein, heureusement que je te ressemble à cent pour cent pareil pour les jumeaux parce que sinon j'aurais ôté d'une laideur à faire fuir les gens.

Maman - j'espère que tu lui parle pas comme ça quand même ? Dit-elle en se retenant de rire.

- Non, il vas m'assassiner, bon répond à ma question ?

Maman - écoute on fait des erreurs de jeunesse hein, mais bon c'est pas grave, d'ailleurs le mal cache un bien et mon bien c'est mes quatre magnifiques enfants.

- T'a cinq enfants maman.

Maman - Ayla c'est pas la fille à ton père.

- C'est vrai, d'ailleurs elle vas bien cette chipie ?

Maman - oui, elle nous a rejoins un moment en Turquie, ça lui a fait du bien parce qu'elle faisait trop de connerie.

- Elle suit trop les jumeaux.

Maman - en même temps ils sont collés, d'ailleurs tu rentres quand à la maison ? Tu me manques hein.

- Vous me manquez tous maman, mais je suis pas prête ça c'est un autre level de ma guérison que j'ai pas encore atteint, je vais recommencé à être triste et me renfermer en restant là bas, tu veux pas venir habiter ici ?

Maman - j'ai mes copines là bas hein, puis j'ai toute ma vie je peux pas tout quitter mais prend ton temps t'inquiète pas.

- Je vais faire comment quand Ceylan vas rentré ?

Maman - il continuera à faire des aller retour mais quand il rentrera définitivement, tu seras obligé de rentrer parce que je te laisserais pas habiter seule.

- Mh...j'espère que c'est pas maintenant.

Maman - oui t'a le temps, bon t'étais avec qui dehors ?

- Mayla.

Maman - tu sens énormément l'homme à par si Mayla c'est transformé en garçon ce qui m'étonnerais ?

- Bon d'accord, j'étais avec Jibril.

Maman - c'est pas l'un des fils à Hindaya ?

- Oui.

Maman - un beau garçon c'est bien, et du coup ? Vous êtes ensemble ?

- Euh j'en sais trop rien mais en tout cas on parle ensemble oui.

Maman - depuis quand ?

- Deux mois et demi voir plus mais on a eu un petit moment de pause de quelques jours mais voilà.

Maman - ah d'accord, j'espère pour lui qu'il te traite bien parce que c'est ma fille qu'il a entre les mains.

- Mdrrr t'inquiète pas pour ça.

J'ai commencé à lui raconter tout ce qu'il avait fait pour moi pendant ma période triste. Ma mère je lui ai toujours raconter et on a aucun tabou toute les deux et franchement ça me sauve.

J'ai aucune honte de raconter quelques choses à ma mère et c'est même pour ça que dans ma vie il m'arrive très peu de grosse galère parce que ma mère m'aide toujours et surtout c'est une personne qui a toujours de bon conseil.

Maman - ah oui je comprend mieux maintenant, c'est un bon garçon, je l'apprécie déjà tout le monde n'a pas la patience dans ce genre de situation et il a su la garder avec toi.

- Oui, puis c'était l'épaule que j'avais besoin surtout.

Maman - il est venu dans ta vie au bon moment enfaite.

- C'est ça, dit-je en bâillant.

Maman - bon je me dois de te donner des conseils et de te prévenir pour ton bien, fait attention avec les hommes d'accord ? N'est pas énormément d'attente pour ne pas être trop déçu, aime toi avant de l'aimer parce que si un jour il vient à te laisser tu sauras plus comment vivre sans lui et je veux pas que tu en arrive là.

- Je ferais attention.

Maman - oublie pas que tu est une femme magnifique, que plusieurs hommes tombent sous ton charme et que c'est pas un homme qui vas verser tes larmes. Je t'assure que je dis pas ça parce que t'es ma fille mais t'es une très belle femme alors préserve toi du vice des hommes en général.

- Promis...

Maman - si Jibril est la bonne personne alors soit correcte avec lui, ne blesse pas une personne qui t'aime et une personne que t'aime, soit droite pour n'avoir rien à te reprocher.

Les conseils de ma mère me serviront toujours à quelques choses.

Prochain chapitre...

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