-Soraya
Mes semaines se ressemblent toute, je ne fais pas grand chose de ma vie en réalité, je passe mes journées chez Hindaya puis le soir je reste avec mon beau père dans son restaurant. Mes jours de kiné sont extrêmement dure et intense, je fini toujours pas abandonné.
Normalement j'suis censé commencer à marcher un peu mais même tenir debout j'ai du mal, ça fait trois jours que je ne suis pas allé à mes rendez-vous parce que j'en peux vraiment plus mais aujourd'hui, je ne peux pas éviter ça.
Enfin bref, ma mère est venu nous voir à plusieurs reprises, elle me manque vraiment tout le temps donc quand elle était là, ça me faisait du bien, mais quand elle repartait j'étais super triste.
Après sans mentir mise à par ma rééducation je me plais « bien » si puis-je dire. Au début je me sentais en trop avec eux puis doucement je me suis « intégré », je m'entend super bien avec Mayla et Lounis, Jibril on a pas eu l'occasion de parler étant donné qu'il est pas souvent là.
Ceylan - tu m'en veux si je te laisse maintenant ? Il faut que je rentre à la maison parce que y'a un problème avec le deuxième restaurant. Je sais pas je vais rentré à quel heure donc je te laisse dormir ici...
- D'accord.
Ceylan - t'es sur ? Je veux te ramener avec moi mais je sais que tu vas pas aimer être autant en voiture.
- Puis retourner là bas vas me rappeler trop de mauvais souvenir et c'est encore trop frais t'inquiète pas.
Ceylan - et pour la rééducation ?
- De toute manière elle a dit qu'il fallait que j'essaye de faire un cours sans toi pour voir ce que ça donne donc ça tombe bien.
Ceylan - tu m'appelles directement si t'a un problème et que tu veux pas en parler à quelqu'un d'autre et je viens, on est pas très loins je ferais l'aller retour.
- Je dors ici que une nuit ?
Ceylan - une ou deux, je te redirais demain.
- Pas plus hein...
Ceylan - oui promis, je passe récupérer tes vêtements et je reviens.
- D'accord.
Mayla - tu m'a même pas dit que t'étais arrivé ! Dit-elle en descendant les escaliers.
- Ta mère m'a dit que tu dormais, je voulais pas te réveiller juste parce que je suis là.
Mayla - si quand même, elle est où ma mère ?
- Partie faire des courses avec ton père, elle m'a dit que ça allait prendre beaucoup de temps donc elle a fait à manger.
Mayla - ta manger toi ?
- Non mais j'ai pas faim.
Mayla - on vas quand même manger !
- On mangera ensemble ce soir.
Elle voulait insisté mais elle a accepté, je l'aime beaucoup Mayla, avec le temps je la considère comme ma petite sœur, elle me raconte littéralement toute sa vie et je lui donne tout les conseils que je peux.
J'ai remarqué que quand je suis en leur présence, je fais tout pour ne plus être triste parce que je veux pas être celle qui fait pitié etc, je veux être comme eux...
Au fond je suis toujours aussi triste, le soir je pleure toujours autant, mes nuits sont toujours aussi catastrophique mais la journée je garde mon masque de semblant.
Mon beau père est venu me déposer mes affaires puis il est repartie, Mayla elle a sauté de partout quand je lui est dis que je dormais chez elle, ça fait un moment qu'elle me demande mais je fini toujours par refuser.
La actuellement je pense à ma douche et sincèrement, je vais essayé de la prendre toute seul, je sais que c'est une mauvaise idée mais y'a une première fois à tout.
Sa sonne donc Mayla vas ouvrir, je savais déjà que c'était ma kiné. On vas directement dans la salle de sport, je remarque un peu plus loin Jibril entrain de faire son sport, c'est la première fois qu'une autre personne que mon beau père assiste à ma rééducation et ça me gêne.
Mais je peux pas lui demander de partir alors que c'est chez lui.
Laura - donne moi tes mains, aujourd'hui je veux que tu te lèves avec seulement l'aide de mes mains et rien d'autre.
- J'vais pas y arriver.
Laura - essaye, appuie tes mains aussi fort que tu le veux t'inquiète pas mais il faut que tu essaye de te lever seul.
C'est ce que je fais, mais il m'a fallut un effort sur humain, j'ai tellement mal que mon corps s'est mis à trembler, mes jambes sont trop lourdes alors j'allais abandonner mais elle me tient les bras pour que je reste debout.
Laura - regarde moi, j'sais que ça fait très mal mais tu dois combattre cette douleur sinon tu n'y arriveras jamais, on vas se retourner doucement et je vais t'aidé à t'assoir ok ?
Je me sentais pas bien du tout, j'ai super mal encore plus mal que d'habitude puis là je trouve que j'ai fais un énorme effort. Elle a commencé à me faire ce qu'elle me fait d'habitude mais c'est impossible, j'ai mal au moindre geste qu'elle fait.
Laura - normalement t'es censé commencer à marcher avec des béquilles mais t'avance pas, j'ai peur que si tu prends trop de temps tes jambes prennes l'habitude et que tu ne marches plus jamais.
C'est ce que je voulais pas entendre, je sais que ce n'est pas normal mais je veux pas en arriver au point où je ne peux pas marcher...elle m'a aidé à me rassoir sur chaise.
Laura - entraîne toi avec une personne à marcher, t'en est capable d'accord ? Je ne suis pas là durant trois jours donc j'aimerais que quand je revienne t'es avancé un peu.
- Mh.
J'suis persuadé que je n'y arriverais pas mais bon on verra bien. On sort de la salle et elle s'en vas et moi je reste comme ça à réfléchir, je veux que tout ce termine j'en ai juste marre.
Je peux pas vivre toute ma vie dans un fauteuil, j'ai besoin de mes jambes, j'ai besoin de reprendre ma vie et je pense a beaucoup trop de chose en même temps jusqu'à ce qu'une présence me fasse sortir de mes pensées.
Je le laisse passer parce que je le bloquais, j'avais complètement oublier qu'il était dans la salle de sport. Enfin bref, j'ai passé une journée déprimante, Mayla voulait sortir mais je voulais vraiment pas donc elle est sortie avec ses copines.
J'étais toute seul et ça ne change pas de d'habitude, Aïssa me manque terriblement, même si on faisait rien, je me sentais pas autant seule ...
Mes peurs sont entrain de manger ma vie, je suis incapable de faire quelques choses sans avoir peur, je suis constamment entrain de stresser et d'angoisser.
Ça mange ma vie mais aussi ma santé que ce soit mental ou physique rien ne vas. Enfin bref, je me suis laissé dormir parce que j'ai passé une nuit blanche.
...
Je passe mes mains sur mon visage et regarde autour de moi, il fait extrêmement nuit, je prend mon téléphone il est une heure du matin je suis choqué, j'ai dormi autant de temps ? C'est vrai que ça fait quelques jours que je passe des nuits horrible mais je pensais pas que j'allais dormir tout ça.
Je me redresse en appuyant fort mes mains sur le canapé et je pose mon dos contre le canapé. Je prend mes jambes à l'aide de mes mains pour les mettre en dehors du canapé, je m'assois et passe mes mains dans mes cheveux, juste faire ça, ça me fait mal...
Je tire mon fauteuil roulant vers moi et je le met correctement, je prend une grande inspiration avant de m'assoir dessus, j'allais tombé mais j'ai réussi à me rattraper avant de me faire mal.
Je m'avance vers la salle de sport, je n'est absolument rien à faire donc autant m'entraîner même si je crains le pire. J'allume la lumière et avance, je me suis stoppé devant tout ce qu'elle a installé.
J'allais faire demi tour mais en me retournant je tombe nez à nez face à Jibril, il me regarde rapidement et sort en me laissant seul.
Je trouve qu'il est tout le contraire de Lounis, Lounis il est extrêmement sociable, jovial, il prend tout à la rigolade et limite rien au sérieux, c'est le genre de personne que tu trouves automatiquement drôle.
Jibril lui il est sans aucune émotion, il est nonchalant, je les entendus parler à plusieurs reprises et il est légèrement froid mais ça se voit que c'est pas volontaire mais juste dans sa personne.
Je m'avance vers la barre et pose mes mains dessus, je suis resté peut être dix minutes comme ça par peur de me lever et ressentir une douleur. Je ferme les yeux et du peut de forcer que j'ai je tente de me lever, je me suis rassise deux secondes après en soupirant.
J'en suis incapable, je retourne me coucher dans le salon, même pour ça j'ai pris quelques longues minute de souffrance. Je pense à toute ma vie, du jour au lendemain je suis passé du tout au tout et je m'en rend toujours pas compte je crois.
Je m'en veux tellement de pas réussir à avancer, les garçons m'auront forcer à aller mieux, ils auraient été toute la force que je n'est plus...
Contrairement à moi, Aïssa a repris l'usage de son bras et sa jambe, physiquement elle se rétablit mais mentalement c'est beaucoup plus compliqué parce que l'accident a été fatale tout de même.
... - Pourquoi t'a arrêté ? Dit-il en allumant la lumière.
Je m'attendais pas à ce qu'il me parle encore moins pour ça, c'est la première fois qu'il m'adresse la parole en quelques semaines, je m'y attendais pas forcément.
J'suis dos à lui parce que j'avais décidé de m'allonger face au canapé et je peux pas me retourner ça me demande trop de travail.
- C'est trop compliqué.
Jibril - tu te donnes pas les moyens d'y arriver.
Sa voix s'éloigne et ça me stresse donc je me retourne en mettant mes jambes droit sur le canapé, je m'allonge sur le dos et tourne la tête, il est dans la cuisine, il allume le micro-ondes et se retourne vers moi, je le vois grâce au barre.
- J'fais tout les efforts possibles, mais j'y arrive pas.
Jibril - commence par enlever cette phrase de ta tête et la remplacer par « je vais y arriver » tu verras le changement, à trop penser négativement tu vas jamais y arriver et tu vas plus retrouver l'usage de tes jambes.
- C'est plus facile à dire qu'à faire.
Jibril - débrouille toi avec toi même, dit-il en prenant son assiette et en s'asseyant sur la table à manger dans le salon soit tu te met en tête que du positif et dans quelques jours tu recommences à marcher ou tu continues comme ça et tu seras en fauteuil toute ta vie.
C'est parole son sans tact sans rien, il a aucun filtre et ça fait mal mais il a raison et je peux que l'assumer, il faut que je redouble d'efforts même si ça devient dure...
- Même si je redouble d'effort, je vais pas y arriver.
Jibril - t'a essayé ?
- Oui.
Jibril - non, dit-il en fixant droit dans les yeux parce que si t'aurais vraiment essayer, t'en serais pas encore là. Tu serais encore plus loins que tu ne l'es déjà. T'es trop pessimiste pour réussir.
Comment je peux être optimiste après avoir sombré dans le noir autant de temps, j'étais la personne la plus optimiste qui puisse exister quoi qu'il arrive je me disais que c'était mon destin que c'était comme ça et que je pouvais pas m'abattre sur mon sors etc.
Je trouvais toujours un bien dans tout mes problèmes et dans ceux de mes proches mais actuellement ? Il est impossible pour moi d'avoir une once d'optimisation, il m'en faudrait bien plus pour l'être.
J'ai l'impression que cette accident m'a changé complètement et même si j'aime pas ce changement et la personne que je suis devenu, j'ai perdu tout espoir de retrouver mon sourire un jour.
Je peux pas lui dire tout ça mais j'ai l'impression qu'il arrive à lire en moi comme un livre ouvert et c'est une sensation que j'avais jamais connu avant, il baisse les yeux vers son assiette sans plus rien dire.
Il se perd lui même dans ses pensées, je le trouve vraiment très beau, il porte seulement un short noir et un t-shirt noir, ses cheveux sont détaché ce qui lui fait ressortir encore plus son charme. J'aime bien comment il pense, la moi d'avant aurait aimé entendre une personne comme lui.
Il débarrasse ses couverts et éteint la lumière, je remonte la couverture sur mes épaules et ferme les yeux, ses paroles sont resté dans ma tête toute la nuit ça m'a empêché de dormir tranquillement.
...
J'ai pas dormi de la nuit, trop perdu dans mes pensées à penser à comment aller se dérouler ma vie dans les prochains jours, semaines et mois. J'ai fais énormément de conclusion et j'ai fini par me motiver à y arriver, les paroles de Jibril ont vraiment eu un impact sur moi.
Je suis une personne qui a une grande réflexion, je reste pas constamment buté et là je pense avoir compris qu'il fallait que je donne tout pour y arriver. J'ai peur d'une seul chose, me démotiver quand le moment arrivera parce que c'est souvent ce qu'il m'arrive.
Il est actuellement dix heures, Hindaya vient de se réveiller, c'est toujours la première à ce réveiller d'ailleurs, elle me dit bonjour puis elle vas dans la cuisine. Elle est vraiment incroyable cette femme, je l'aime beaucoup.
Elle s'occupe de moi comme son enfant, à défaut de ne pas avoir ma mère ici, j'ai Hindaya, d'ailleurs je pense qu'à une seule chose depuis tout à l'heure c'est ma douche, je redoute le moment où je vais devoir la prendre.
Mayla - saluuuutttt ! T'a bien dormi ? Je voulais que tu dormes avec moi mais ta dormi toute la journée et ma mère voulait pas que je te réveille !
- T'inquiète c'est pas grave, j'ai bien dormi et toi ?
Mayla - ouii, viens on se balade aujourd'hui ? On reste pas loin de la maison promis.
- ...D'accord, mais on peut passé chez moi ? Je dois récupérer quelques choses.
Mayla - trop bien ! Attend je vais voir ma mère pour lui dire.
Elle rejoint sa mère dans la cuisine et elle lui demande, j'en profite pour me redresser et m'assoir avec toute les complications du monde, je plie le plaide et je le pose à côté de moi.
Hindaya - t'es sûr de vouloir sortir avec elle Soraya ?
- Oui t'en fais pas, puis ça me fera un peu de bien de sortir.
Hindaya - d'accord, mais vous passez chez toi rapidement et vous revenez à côté de la maison.
- Oui.
Hindaya - vous partez maintenant ?
Mayla - ouiii, je prend ma douche j'arrive, on sera rentré pour le repas du midi, dit-elle en montant les escaliers heureuse.
Hindaya - bon, dit-elle en me regardant tu m'appelles si jamais ta besoin de moi ou de quelques choses.
J'lui répond et attend Mayla qui arrive trente minutes après toute préparer, ça me manque tellement de m'habiller, de me maquiller, de me coiffer, je me néglige complètement...
C'est pas forcément volontaire mais j'en vois pas la raison, je sors jamais, je suis enfermé dans ma chambre, je dors ou je pleure enfin je ne fais rien pour vouloir bien m'apprêtée.
Elle m'aide à m'assoir sur ma chaise et on sort, je ferais tout le nécessaire chez moi, sur tout le trajet je l'ai guidée jusqu'à ce qu'on arrive. J'ai pris des vêtements, et je suis partie dans la salle de bain.
On a une baignoire et une douche, j'ai pris la douche parce que je peux pas aller dans la baignoire seul, je m'assois sur la chaise avec énormément de mal, les larmes aux yeux parce que j'ai mal.
J'allume l'eau et tout mon corps se retrouve recouvert d'eau, ça fait du bien. J'ai quelques blessures qui ne sont pas encore partie qui me brûle un peu mais ça va.
Je me frotte le corps, c'est pas très compliqué, même de sortir même si la j'ai versé quelques larmes ça allait, le plus compliqué c'est me sécher, me mettre de la crémer j'ai pris peut être quarante minutes juste pour ça et quinze minutes dans la douche.
Je sais que je l'ai beaucoup fait attendre mais c'est plus dure que ce que je pensais et plus éprouvant, je me brosse les dents et attaches mes cheveux en chignons puis je sors enfin de cette pièce !
- Désolé c'est la première fois que je prend ma douche seule donc j'ai pris du temps.
Mayla - mais fallait me dire je serais venu t'aider même si j'aurais du fermer les yeux je l'aurais fais ! Je suis trop bête !
- T'inquiète pas j'ai pris du temps mais j'ai réussi, je voulais essayé de le faire seul pour convaincre ma mère et mon beau père que j'y arrive.
Mayla - ta vraiment réussi, je suis contente pour toi.
- Merci, je peux juste te demander quelques choses...je suis vraiment désolé de te demander ça...
Mayla - oui vas-y je t'écoute !
- Tu peux nettoyé l'eau que j'ai mis au sol et ranger la chaise qui est au milieu de la salle de bain ? J'ai essayé de nettoyer mais j'arrive pas.
Mayla - t'es sérieuse ?! Bah oui je peux le faire c'est rien roh !
Elle s'en vas et revient quelques minutes après, je voulais pas avoir à lui demander ça mais j'avais pas trop le choix. J'ai pris aussi ce que mon beau père avait oublié et on est ressortie, on s'est baladé dans les rues.
J'aime vraiment bien Mayla, c'est une personne joyeuse qui se prend pas la tête, elle ne force jamais quand je dis non, elle sait que c'est hors de mes capacités donc elle n'insiste pas, elle se met à ma place et elle comprend.
Elle me fait pensé à ma petite sœur, Ayla une boule d'énergie, avant je sortais tout le temps avec elle quand je m'ennuyais parce qu'on fini par ne jamais s'ennuyer.
Comme prévu on est rentré pour le repas du midi, je me suis assise à ma place habituelle.
Hindaya - tu n'a pas manger de la journée hier ?
Je réfléchis parce que je me rappelle ne pas avoir manger et c'est exactement ça, je n'est rien avaler même pas de l'eau parce que j'ai oublié, je me rend pas forcément compte puis mon corps est habitué.
- J'ai oublié.
Fahim - elle me rappelle quelqu'un y'a quelques années.
Hindaya - arrête, c'est super dangereux de ne pas manger, comment tu veux réussir ta rééducation si t'a même pas de force dans le corps ? Tu termines ton assiette sinon tu sors pas de table.
Elle m'a rempli mon assiette j'avais envie de pleurer juste en voyant tout ce qu'elle m'a mis, je me suis forcé pour lui faire plaisir, mais quand je suis arrivé à ma limite j'ai arrêté de manger.
Hindaya - c'est déjà mieux que rien, la prochaine fois tu me réveilles si il le faut ! Mais ne reste pas sans manger de toute la journée, je veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
- Oui.
J'ai passé le reste de ma journée à dormir évidemment, je suis complètement en décaler
et ça ne change pas de d'habitude. Le soir c'est vraiment impossible pour moi de fermer l'œil plus de trente minutes.
...
J'me suis réveillé ça fait à peu près dix minutes, tout le monde est couché, je suis partie me servir un verre d'eau puis je suis ensuite allé dans la salle de sport pour commencer à m'entraîner.
J'me répète une dizaine de fois que je vais y arriver puis avec toute le force que j'ai, je tente de me lever, je m'appuie contre le barre et regarde mes jambes qui tremblent à travers le miroir, je suis même pas droite.
J'allais me rassoir parce que mon corps devient lourd quand je remarque une énième fois sa présence, il m'a fait peur à apparaître d'un coup devant moi.
Jibril - t'assois pas, tient toi droite.
- J'ai plus de force.
Mes bras commençait vraiment à me faire mal mais il s'approche et pose sa main sur mon dos et une sur mon bras nue, je frissonne et au même moment nos regards se croisent à travers le miroir, je tourne directement les yeux en me concentrant sur moi même.
Il appuie sur mon dos pour me rendre droite, ça fait beaucoup plus mal mais je vois mon évolution en temps normal j'aurais jamais été capable de faire ça une fois.
Je comptais tout arrêter mais durant deux heures il m'a forcé à aller plus loins des limites que je m'étais mise, mes larmes ne le touchaient pas enfin de ce qu'il montre.
Il a aucun tact donc quand il me « motivait » c'était légèrement dure et déjà que mon morale était à zéro alors là à plusieurs reprises j'ai lâché des grosses larmes pendant que lui me disait de continuer.
Ça a fonctionné malgré tout, j'ai pas réussi à marcher ça serait trop beau pour être vrai mais à tenir seul debout, à bouger mes jambes toute seule etc c'est une vrai évolution en réalité.
Il est partie se coucher en me laissant dans la salle de sport, je passe mes mains sur mon visage et prend un bon coup d'air, je m'assois et je vais dans la cuisine, je me rince le visage et je retourne me coucher.
J'ai moins mal déjà pour me coucher, à force ça devient moins douloureux. Il a peut être été dure jusqu'à me faire pleurer mais il a réussi et je pense que si je continue comme ça d'ici quelques jours, je pourrais faire quelques pas...
Je suis comme un enfant qui apprend à marcher et je comprend comment c'est compliquer maintenant. D'ailleurs j'ai reçu un message de mon beau père, il rentre demain en soirée donc il viendra me chercher.
Prochain chapitre...