𝐒𝐨𝐫𝐚𝐲𝐚 : « 𝐭𝐞𝐬 𝐛𝐫�...

By _arghhhh

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Mais qui a eu raison de l'autre ? "Au-delà de la douleur, je suis à bout" "Oh le mal de vivre, sans toi" "Mes... More

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By _arghhhh





- Soraya





J'éteins mon réveille et remet ma couverture sur mes épaules, le monde ne s'arrête pas après la mort des personnes qu'on aime alors pourquoi, je n'arrive pas à avancer ? Pourquoi m'ont cœur me brûle toujours autant que la première fois que j'ai appris leurs morts...

J'me rappelle des moindres souvenirs en commun avec eux, tout nos rires qui me tuais le ventre chaque soir, nos discussions interminables sur tout et n'importe quoi, elle finissait souvent loins d'ailleurs.

Tout me manque même leur présence mais il faut que je me relève même si mon coeur me fait mal à chaque fois que je pense à eux. Je pense qu'il y'a pas pire douleur que de se sentir coupable encore plus quand c'est de la mort de nos proches.

On était tout les cinq dans la voiture et aucun des garçons ont survécu, seulement moi et Aïssa on survécu à cette accident qui nous traumatisera toute notre vie à mon avis.

Cette accident nous a laisser des traumatise mais également des séquelles. J'suis actuellement en rééducation de mes deux jambes en réalité de tout mon bas du corps qui est paralysé temporairement.

Tout ça m'est arrivé à ma deuxième année d'infirmière, j'suis tellement dégoûté de devoir me stopper du jour au lendemain mais je suis en incapacité de retourner dans un endroit avec du monde, me concentrer et tout plein de chose.

J'me suis vraiment renfermé dans ma bulle, sincèrement j'aurais aimé ne pas survivre de cette accident, je me rappelle de tout et c'est ce qui me fait encore plus de mal.

Ce jour là, on rentrait tout simplement d'une sortie avec tout nos familles, le lendemain on avait tous cours et il se faisait un peu tard alors Saddam qui était au volant conduisait légèrement vite.

Une voiture est arrivé de nul part et malheureusement, il n'a pas pu freiner parce qu'elle roulait vraiment extrêmement vite et elle venait sur le côté donc en nous fonçant dedans, la voiture s'est éjecté dans un fossé pas loin.

Juste avant avec Aïssa on a mis nos ceinture pour les taquiner du au faites qu'on ne voulait pas mourir, je cite « on met nos ceinture parce qu'on vous fait pas confiance » quelques minutes après, la voiture se fait violemment éjecter.

Les hommes se sont retrouvés hors de la voiture et la seul chose qui auraient pu les sauver, ça aurait été leur ceinture et rien d'autant. J'ai regretté d'avoir rigolé sur le sujet parce que si j'avais su, je les auraient forcé aussi.

Le choque a été tellement inattendu mais surtout violent qu'ils ont perdu la vie, surtout que déjà ils se sont fait éjecter de la voiture mais pendant que la voiture foncer dans le force, on entendait déjà leur crie de douleur.

Je me rappelle de tout comme si c'était hier, j'entend leur hurlement de douleur, j'entend les membres du corps de Melwan se craquer parce qu'il était complètement avachie sur moi.

Je compresse ma tête à mon oreiller et hurle dedans, ça peut paraître fou mais c'est ma manière d'extérioriser toute la peine que j'ai dans le cœur. La douleur est trop grosse pour me permettre de simplement pleurer.

Le faites que mon corps ne m'appartient limite plus m'aide pas à aller mieux, j'ai l'impression que je ne vais jamais y arriver qu'il y'a aucune lumière au bout du tunnel, c'est interminable.

J'ai arrêté mes rendez-vous avec la dame qui s'occupe de moi pendant trois semaines parce que je voulais plus bouger de mon lit et ça eu de plus gros impact sur mes jambes.

Je ne dors que très peu, j'aimerais dormir beaucoup que ça mais soit je fais des cauchemars ou alors j'ai mal au corps parce qu'à défaut d'avoir les jambes cassées, mon dos est devenu hypersensible.

Je me fais massé deux fois par semaine pour le débloquer et aussi pour me détendre, au début j'avais l'impression que ça fonctionnait mais maintenant plus rien.

Mes pensées se dirige vers la seul personne qui me reste, elle. J'essuie mes larmes et tourne la tête vers elle, elle dort encore profondément ce que je peux comprendre étant donné que la nuit elle ne dort pas.

L'accident c'est passé la nuit alors depuis quand on dort la nuit, c'est un calvaire, dormir la journée est plus simple. On est resté ensemble parce qu'on est les seuls choses qui nous restent de ce groupe d'amitié.

Tout les trois étaient mes frères de cœur tout comme mes frères de sang, on a grandit et évolué tous ensemble et c'est seulement à leur vingt ans qu'ils perdent la vie, il est jamais trop tard ni trop tôt pour partir...

Je l'ai très bien compris, je pense que ça nous touchera à vie et que ça restera le dernier souvenir qu'on avait, on avait passé une journée incroyable puis il a fallut que ça arrive...

Aïssa contrairement à moi ces blessures sont surtout physique enfin, pour moi aussi mais par exemple elle a subi une opération parce que plein de bout de verre sont entrée dans sa jambe droit et son bras droit.

Les séquelles sont plus mentales qu'autre chose, on se souvient de tout et j'aurais aimé ne pas me souvenir..enfin bref. Elle ouvre doucement les yeux et les refermes quelques secondes.

Pendant peut être dix minutes personne ne parle, elle se lève et quitte la chambre en boitant, elle a vraiment mal donc elle boite et son bras lui est pas énormément utile même si de jour en jour ça évolue.

Elle revient quelques minutes après en posant sa tête sur mon épaule, je baille et ferme les yeux. On est limite devenu des vampires, les volets sont toujours fermer, on est tout le temps dans le noir, on vie la nuit.

On est vraiment en décalé du tout, si on avait pu, on aurait repris une vie normal après quelques jours à la maison mais malheureusement, ce n'est pas possible.

Certaines personnes apprennent à vivre avec, d'autres avance en faisant le deuil puis y'a des personnes comme nous qui s'enferme sur eux même et qui prennent énormément de temps à accepter la réalité.

Dans tout ça, je me dis que plus jamais on se reverra et c'est ce qui me rend encore plus triste, j'entendrais plus jamais leur voix, le faites que ce soit à l'infini c'est ce qui me fait mal...

Aïssa - tu devrais accepté d'y aller.

- Pour te laisser toute seul ? J'préfère pas.

Aïssa - j'pense comme toi mais ça peut être une bonne idée, on est tout le temps collé l'une a l'autre dans cette chambre depuis deux mois, on a toute les deux besoins de changer d'air et de prendre un nouveau départ.

- Tu sais qu'on se verra pas avant quelques semaines ?

Aïssa - je suis pas heureuse moi aussi mais faut qu'on pense à nous un peu, à trop rester coller et enfermer dans cette chambre on vas jamais se relever et ils n'auront pas aimer nous voir dans cette état là. On se doit de rester forte et remonter la pente juste pour eux même si c'est dure.

- ...Ta raison, on doit revenir avec un peu plus de positivité...

Aïssa - exactement, mais on coupe pas contacte hein, je veux qu'on continue de parler et de s'entraider même si c'est de loin...Je veux gardé le seul lien qui nous lie à eux.

- Moi de même, de toute manière c'était pas envisageable de couper contacte avec toi, mais oui...j'angoisse déjà.

Aïssa - tu seras avec Ceylan et moi avec ma tante, on sera entouré de personne qui nous aimes sincèrement et qui vont bien prendre soins de nous, on vas juste penser à ça et le reste on verra au jour le jour.

Elle a raison, heureusement qu'elle est présente dans ma vie parce que je sais pas comment j'aurais fait sans elle. À trop garder le silence on a fini par s'endormir comme d'habitude.

Mon beau père est venu nous réveiller pour qu'on mange, il nous a tout ramener dans la chambre pour nous éviter de trop bouger mais on a quasiment rien manger, un peu plus que les autres jours mais pas assez...

Aïssa - j'vais allé voir ma mère...

J'hoche la tête et elle s'en vas, les jumeaux vont sûrement l'accompagner pour ma part je ne peux même pas bouger. Je suis assise le dos contre mon lit et malheureusement je ne peux pas me rallonger à par si mon aide.

Mon beau père arrive quelques minutes après, il débarrasse nos assiettes et il revient pour rester un peu avec moi, je l'aime tellement, je le considère réellement comme mon père, il m'arrive de l'appeler « papa » par moment.

J'ai un père mais on vas dire qu'on ne s'entend pas réellement, c'est légèrement froid entre nous encore plus depuis mon accident, Ceylan est le père que j'aurais aimé avoir. Je l'aime comme j'aurais du aimer mon père et j'ai aucun mal à le dire.

Il se comporte avec moi et les jumeaux comme si on était ses enfants après pour Naeem, ils s'entendent aussi très bien mais il habite pas avec nous donc c'est pas les mêmes relations.

Ceylan - alors tu viens avec moi ?

- Oui...

Ceylan - je savais que t'allais finir par accepter dit-il souriant tu verras que ça te fera du bien, avant de partir je vais essayé de te trouver une autre kiné comme on ne rentre pas maintenant, il faut que tu continues tes cours.

- J'serais obligé d'y aller tout les jours ?

Ceylan - on vas essayé de faire un jour sur deux, il faut que tu commences sérieusement à être assidue en ce qui concerne tes cours, j'sais que c'est super compliqué mais je serais là tout les jours avec toi et tu vas y arriver même si c'est dure, d'accord ?

- C'est trop dure, je sens pas mon corps j'ai l'impression que c'est impossible...

Ceylan - c'est en faisant des efforts que l'impossible deviendra possible, je sais que tu fais des efforts mais redouble d'effort juste histoire de retrouver l'usage de tes jambes.

- Mh, et on y vas en voiture ?

Ceylan - ta peur ?

J'hoche doucement la tête, je suis pas remonté dans une voiture depuis, la kiné se déplace avec tout le matériel même si ça devrait être c'est moi qui doit me déplacer pour l'instant c'est pas trop possible.

Ceylan - ce que je peux te proposer c'est qu'on vas essayé de te faire entrer dans la voiture, si vraiment au bout de quelques jours t'a du mal, on prendra un tgv mais tu seras obligé de monter dans la voiture jusqu'à la gare.

Il a essayé de me rassurer mais j'étais déjà stressé, ma mère est ensuite venu pour m'aider à prendre ma douche, c'est tout les jours le même scénario.

Aïssa - j'suis de retour, j'sais pas comment je vais faire mais je vais devoir monter dans la voiture de mon frère pour partir chez ma tante...

- C'est la même chose pour moi, mais si jamais tu y arrives pas tu vas faire comment ?

Aïssa - j'vais prendre les transports j'ai vraiment pas le choix mais ma mère m'accompagnera si c'est en transport et elle rentrera en voiture et toi ?

- Tgv, mais je vais essayé à plusieurs reprises de monter dans une voiture et je pense que je serais jamais alaise donc je vais faire en sorte de dormir tout le long.

Aïssa - c'est la meilleure des choses à faire.

...

Les jours passent rapidement mais doucement à la fois, Aïssa est déjà partie chez sa tante, je ne sais pas comment je vais faire les prochains jours mais ça va être extrêmement compliqué, on avait l'habitude de dormir toute les deux pour combler se vide qu'on avait...

En réalité avec les garçons on dormaient tous soit à la maison ou soit chez l'un de nous et aujourd'hui je me retrouve loin de tout nos souvenirs, sans Aïssa ça me fait légèrement mal au cœur.

En ce qui concerne ma peur de monter dans une voiture, c'est horrible parce que les premières minutes j'angoisse vraiment comme si ma vie en dépendait et j'ai même des bouffées de chaleur mais au bout de quelques minutes je me « détend » légèrement.

J'angoisse et stresse tellement que je m'endors au bout de cinq minutes. J'ai vraiment dormi tout le trajet sans jamais me réveiller après c'est seulement trois heures de trajet donc franchement ça va parce que j'aurais pas pu supporter plus.

On est bien arrivé dans l'appartement que mon beau père a louer tout le long de notre séjour qui vas durée un peu longtemps de ce que j'ai compris. Ma mère vas essayé de venir un jour sur deux après c'est compliqué avec le travail et les jumeaux.

Ceylan - tu veux resté ici ou venir avec moi ?

- J'vais resté ici, je me sens pas de remonter dans la voiture avant quelques jours, puis je veux dormir aussi.

Ceylan - je te force pas mais appelle moi si t'a besoin de quoi que ce soit, de toute façon on est à dix minutes même pas donc si t'a besoin je serais là rapidement.

- Merci.

Il me fait un bisou sur le front, il m'a ramené de quoi boire, deux trois trucs à grignoter au cas où et il m'a mis lés télécommandes à disposition. J'avais vraiment tout ce que j'ai besoin au cas où.

Puis il est partie, j'ai directement fermé les yeux et je me suis mise à pensé à notre petit groupe, du jour au lendemain tout s'est effondré, sur cinq on est plus que deux avec le cœur anéantis...

Quelques mois plutôt

En arrivant devant mon bâtiment, je vois les garçons avec Aïssa je souris de toutes mes dents. Ils sont enfin rentrés de vacances.

Souleymane - c'est comment tu manges avec ton trou du nez ou quoi ?

Aïssa - il commence, dit-elle au riant

Melwan - je comptais rien dire pour une fois... mais finalement tes habits se sont bien régalés.

- Vous m'agacez déjà, dit-je en levant les yeux au ciel.

Je me retire de rire sinon il ne faut jamais s'arrêter. Ils sont vraiment insupportables quand ils sont comme ça même si ils me font rire.

Saddam - t'abuses.

- Mais c'est pas de ma faute

Souleymane - tu veux un bavoir ?

Melwan - non elle veut une bouche pour éviter à ses vêtements de tout manger.

Aïssa - c'était sur qu'ils allaient te prendre pour cible aujourd'hui.

Comme mon regard croise celui d'Aïssa, on part dans un fou rire, pendant peut-être cinq minutes il nous regarde sans réagir.

- Je vous adresse plus la parole, moi qui étais contente de vous revoir au final vous auriez dû rester en vacances si c'est pour vous moquer de moi.

Melwan - pleure, ça fait du bien dit-il en rigolant à son tour.

- Bon, moi je rentre.

Je pousse la porte de mon bâtiment, il rigole tous amusés par la situation je monte prendre ma douche en tout premier. Ensuite j'entre dans ma chambre.

Toute contente de voir ma chambre toute propre qui sent bon grâce à ma mère qui est passé par là pendant que j'étais en cours.

Pendant que je me préparais, j'ai entendu du boucan dans le salon je savais qu'ils allaient me rejoindre en haut.

Souleymane - tu voulais qu'on te cours après c'est ça ?

- Un chien revient toujours à son maître, la preuve.

Melwan - t'as deuxième année t'as donné des ailes, mademoiselle ?

Je secoue la tête en souriant, je m'assois par terre au niveau des jambes de Melwan et Saddam. Les jumeaux sont dans leur chambre, ce qui m'étonne c'est qu'ils ne se sont pas plaint d'avoir faim alors que d'habitude ils font toute une crise.

Aïssa - c'était bien vos vacances du coup ?

Souleymane - ouais, on a serré full les meufs, c'était de la frappe je te mens pas.

- Sacrée vacances.

Melwan - il ment on est parti à la plage tous les matins on a foutu le bordel partout où on allait, j'avoue, on mangeait bien, on dormait bien, non j'avoue vous auriez du venir.

Aïssa - mais mdr ! Quand vous avez demandé, vous aviez dit quoi déjà ?

Saddam - voyage entre hommes.

Aïssa - voilà nous aussi en décembre, on fait un voyage entre femmes.

Melwan - on verra.

- Vous avez le droit et pas nous ?

Souleymane - c'est pas la même chose. Vous allez être dans un pays que vous ne connaissez pas. En plus vous deux, laisse tomber, soit on vient soit vous allez pas.

Aïssa - on verra.

Souleymane - on sort tous un billet si vous partez, vous pouvez les prendre.

- Vous nous sous-estimez à ce que je vois.

Melwan - on va voir qui a raison.

Retour à la réalité.

Nous avons même pas eu le temps de voir le résultat de nos dires étant donné que l'accident est arrivé avant, on avait vraiment prévu de partir toute les deux dans le sud de la France pour une seul semaine.

On était complètement entrain de gagner notre pari avec Aïssa mais certaines choses ont fait que rien ne se réalisera. Je suis triste, j'étais tellement heureuse et rempli de joie j'ai perdu tout ça en l'espace de quelques semaines.

Je voulais pas me souvenir de nous avant parce que ça va me donner encore plus envie de me renfermer que je ne le suis déjà. Mes larmes comment déjà à couler sur mes joues.

J'avais fais un mini efforts, je me retenais de pleurer et aujourd'hui je craque. J'ai ni eux, ni Aïssa à mes côtés alors c'est compliqué, je ne sais pas si tout ce passe bien de son côté mais je l'espère en tout cas.

C'est la première nuit l'une sans l'autre et je veux pas lui envoyer de message pour l'inquiète, on discutera demain.

J'ai passé une journée extrêmement longue, je dormais, parfois mon beau père monter pour me ramener au manger, pour resté un peu avec moi mais voilà.

La il est exactement deux heures et il vient de rentrer, il prend sa douche et il reste avec moi, j'ai pensé à quelques choses tout à l'heure et il fallait que je sache comment on allait faire.

- Comment je vais faire pour prendre ma douche toute seul ?

Ceylan - ta mère à penser à tout, normalement une femme viendra tout les matins et soir pour que tu prennes ta douche.

- Elle peut venir que le matin...

Ceylan - c'est comme tu veux, dans tout les cas quand t'a besoin de prendre ta douche elle sera là.

- Ça va être comme ça tout les jours ?

Ceylan - j'aime pas te laisser ici toute seul, j'suis pas tranquille je préfère que tu sois avec moi pour que je puisse avoir un œil sur toi et puis resté seul enfermer t'aidera pas.

- Mais y'auras trop de monde à ton restaurant et j'aime pas...

Ceylan - d'accord, je te propose quelques choses et tu me dis ce qui te convient le mieux.

- Oui ?

Ceylan - soit tu viens avec moi ou alors, tu vas chez mon collègue il a une femme et une fille, là bas tu t'ennuiera beaucoup moins et y'aura pas de monde puis tu t'occuperas au moins.

- Mais je les connais pas...

Ceylan - tu me fais confiance ? C'est des bonnes personnes avec de belles valeurs, tout pour que tout ce passe et au pire si tu te sens pas bien, je peux venir te chercher.

- J'veux vraiment pas les déranger, je serre à rien en plus.

Ceylan - j'veux plus t'entendre dire que tu serres a rien Soraya, je déteste entendre ça, c'est pas parce que t'es en fauteuil que tu serres à rien ! T'es dans une période assez compliqué mais tu vas finir par te relever doucement mais sûrement arrête de te rabaisser constamment.

- C'est plus fort que moi...dit-je en ayant la voix qui tremble regarde moi, je peux même pas prendre ma douche toute seul, je sens pas le bas de mon corps...J'vais resté ici, je veux pas te faire honte dehors.

Ceylan - écoute moi bien dit-il en prenant ma tête entre ses mains tu ne fais honte à personne kızım, tu devrais pas avoir honte de toi ! Et tu dérange personne, c'est elle qui m'a proposé pour te dire.

- Mais elle me connais même pas...

Ceylan - tu vas apprendre à la connaître et tu comprendras que c'est une femme avec un énorme cœur, elle essaye de faire du bien partout autour d'elle, tu verras de toi même et tu regrettera pas.

- Mh...mais garde ton téléphone au cas où...

Ceylan - t'inquiète pas, même si tout ce passe bien je garde mon téléphone près de moi au cas où. Tu verras que tout se passera bien et qu'elle t'aidera vraiment à aller mieux.

- Merci...dit-je en posant ma tête sur son torse.

Il me serre dans ses bras, j'ai vraiment ce lien de paternité avec lui, parfois je me demande si c'est pas mon vrai père. Il est tellement gentil et patient, il s'occupe de nous comme si on était ses enfants depuis notre plus jeune âge.

C'est un amour au sens propre, il a une vrai éducation de toute manière même sa mère est super gentille, j'aime bien passer du temps avec elle quand elle est en France parce qu'elle habite en Turquie.

Prochaine partie...

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