Nos âmes enneigées

By emmacolinswtp

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2 ans qu'ils s'étaient embrassés pour la première fois. Ça devait être une bonne année, c'est ce qu'ils s'éta... More

Informations
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
ANNONCE IMPORTANTE
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 38
Chapitre 39
...
...
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Epilogue

Chapitre 33

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By emmacolinswtp


(Notes de début : mes gosses purées) 

Tw : Smut. 

Jason.

Je suis plutôt fier de ce que j'entreprends : Elizabeth a perdu à son propre jeu et son visage de perdante m'amuse beaucoup. J'aime voir son front se plisser, pour témoigner de sa surprise face à mon geste. Peut-être aussi pour montrer son indignation. Ce qui est sûr, c'est que ça me plaît.

Comme la robe qu'elle porte ce soir. En revanche, je pense que cette fente a été créée pour que l'on y glisse la main à l'intérieur. Sinon, c'est le mannequin qui la porte qui lui a désigné cette utilité. À vous de voir.

Je dis à voix haute la première chose qui me vient à l'esprit pour me joindre à leur discussion. Il est vrai que depuis le début du repas, j'ignore ce qu'ils se disent, mais là, je fais mine de m'y intéresser. Mon anglais approximatif écorche les oreilles d'Eli. La voir grimacer ainsi me donne envie d'éclater de rire et de me tirer définitivement de cet endroit. Pour une fois, vais-je manger à son rythme ?

Je déguste la coupe de champagne d'Eli avant que les maîtres d'hôtels ne débarrassent nos assiettes et verres vides.

Après un petit moment à patienter en bavardant, on nous sert les plats. L'odeur de curry frotte mes narines à peine le plat posé devant moi. Je remercie l'homme d'un signe de tête avant de diriger mon attention vers Elizabeth qui sourit face à ce qu'elle découvre au fond de son assiette. Sa bonne humeur est communicative. Tout le monde se souhaite un bon appétit et j'observe Eli attraper ses couverts avec précipitation. Son excitation et sa hâte se lisent sur son visage.

Sa façon de manger m'épatera toujours : jamais une seule miette ne sort de son assiette malgré la vitesse à laquelle elle avale chaque aliment.

Je m'attaque à mon propre plat avec la hâte de le terminer. J'attends de nous retrouver seuls depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. J'attends de pouvoir profiter d'elle à nouveau. Ce soir, je souhaite revivre une soirée inoubliable comme il y a deux ans : je veux même faire mieux.

J'ai envie que cette soirée reste gravée dans sa mémoire, comme la première l'est pour moi. Mes promesses d'il y a deux ans, cette fois, se réaliseront. Je m'en fais le serment.

Il y a deux ans, les choses étaient bien différentes. Je me faisais confiance pour la première fois, et je découvrais tout d'elle. Aujourd'hui je redécouvre. Mais ce n'en est pas moins mémorable ni excitant.

Je dirais même que les choses sont plus fortes. Plutôt que de devoir faire face à la peur de ce que je ressens, ce soir, je me laisse porter par mes émotions et mes sentiments.

Eli termine son plat en un temps record et me fixe avec des yeux ronds en remarquant que j'ai moi-même bientôt terminé. Mes gestes sont plus maladroits et moins précis que les siens, mais je m'en sors sans tacher mon costume : c'est un véritable exploit.

Je repose mes couverts perpendiculairement dans l'assiette et attrape la serviette sur mes genoux pour m'essuyer la bouche. Je me tourne vers Elizabeth qui me désigne la sortie de la tête. Je comprends directement ce qu'elle essaie de me dire. Nous nous excusons et nous levons dans un même mouvement sous le regard amusé de Nimh. Je suis Eli jusqu'à l'extérieur en m'efforçant de ne pas la détailler de manière indécente.

Elle s'arrête à seulement quelques mètres de la salle des fêtes pour profiter de sa lumière. Elle se met à frissonner à cause du froid, alors je l'attire près de moi. Elle reste blottie quelques secondes avant de se tourner pour me faire face : elle me défie ouvertement en approchant ses lèvres des miennes. Elle attend que je brise moi-même la distance qui les séparent.

Mes mains se posent au creux de ses reins, je l'attire plus près de moi. La sensation de son souffle sur mes lèvres me fait ressentir son excitation. Son odeur emplit mes narines. Celle qui réchauffe mon cœur. Celle qui me fait céder et rompre moi-même le contact.

Je savoure le baiser, le goût de ses lèvres, le parfum qu'elle dégage, avant qu'elle ne s'écarte en affichant fièrement un sourire de gagnante. Peu importe, j'ai attendu toute la soirée ce moment : j'ai attendu toute une année de pouvoir goûter à nouveau à ses lèvres.

Alors qu'Eli pose ses lèvres sur les miennes, mon érection tend le tissu de mon costume. Elle tire légèrement sur mes cheveux au beau milieu du baiser et je manque d'étouffer un gémissement. Cette fille me rend fou, elle connaît tout de moi. Mes points faibles, et mes points forts.

Ce qu'il y a de mieux avec elle, c'est que ce que j'ai toujours jugé comme une faiblesse n'en est plus une. Elle devient une force.

— Si on continue, je ne vais plus pouvoir retourner à table, se plaint-elle.

Je mets fin à notre baiser pour en déposer un sur son front.

— On pourrait rentrer chez moi. Je ne pense pas qu'ils remarqueraient notre absence, je plaisante.

Elle lève les yeux au ciel, avec son habituel sourire en coin.

— Tu sais bien qu'on ne peut pas faire ça.

Je hausse les épaules avant de lui tendre la main et nous pénétrons à nouveau dans la salle. Le bruit à l'intérieur est assourdissant, je me retiens de me couvrir les oreilles. Les basses crachent une musique de rock à laquelle mes oreilles mettent quelque temps à s'habituer.

Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis notre départ, mais le dessert a déjà dû être servi. La plupart des tables sont repoussées contre les murs et les invités dansent avec euphorie.

La musique s'arrête et un moment de calme me permet de m'accommoder à l'atmosphère de la pièce. Un nouveau son se lance, j'attrape la main d' Elizabeth qui aime ce genre autant que moi. Encore plus le danser : c'est une excellente partenaire.

Elle se laisse aller et bouge au rythme de la musique, son corps avance et recule au rythme du mien. Ils ne font qu'un. Je la fais tourner et elle laisse ses cheveux lisses flotter dans les airs. J'aime cette coupe, elle lui va à ravir.

Nous continuons de tourner jusqu'à la fin du morceau. La musique ralentit. Un slow. Je l'attire près de moi, et je sens son corps frissonner sous mon contact, si seulement elle savait qu'intérieurement, je suis dans le même état.

Je plonge mon regard dans le sien. Ses yeux noisettes me répondent, caressant ma pupille de leurs simples éclats.

Elizabeth fait remuer en moi ce que personne d'autre n'arrive à voir.

Elizabeth me sort peu à peu du trou noir dans lequel je me suis enfermé.

Elizabeth réussit là où tout le monde a échoué.

C'est pour cette raison qu'elle me plaît tant.

C'est pour cette raison que je me sens si bien auprès d'elle.

La musique s'arrête mais mes yeux ne la quittent pas. J'admire chacun de ses traits. Elle plonge plus intensément son regard dans le mien et fond enfin sur mes lèvres. Elle me surprend, Elizabeth n'est pas démonstrative en public, elle déteste sentir le regard des gens sur elle. Alors elle tente de se faire remarquer le moins possible. Ou alors, c'est toujours de façon positive.

J'apprécie le moment présent, je goûte à la douceur de ses lèvres et hume son parfum. Mon pouce caresse tendrement sa pommette tandis que je m'écarte doucement, elle rouvre les yeux et semble enfin prendre conscience de son geste. Elle se mord la lèvre inférieure, ce qui m'amuse. Je reçois une petite tape sur la main en guise de vengeance.

— Quelle heure est-il ?

Je jette un œil à ma montre :

— Vingt-trois heures quarante.

Pour toute réponse, elle hoche la tête et me prend par la main. Elle s'avance vers le bar et commande un verre de champagne et un autre de jus. Décidément, cette fille ne cessera de m'étonner.

Elle me tend la coupe.

— C'est pour te remercier pour tout à l'heure.

— Ce n'est rien, Eli, ne te sens pas redevable.

Elle hausse les épaules et avale une gorgée de sa boisson. Je fais la même chose et nous retournons tous deux sur la piste de danse. Elle cherche Nimh du regard, enfin, j'imagine que c'est elle puisqu'en l'apercevant elle sourit et se tourne de nouveau vers moi.

Je lui tends ma main libre et elle la saisit, je la fais tourner une fois avant de me rendre compte que ce n'est pas l'idéal avec nos verres, elle rit tout de même et se blottis contre mon torse.

Son parfum agit directement sur mon cœur. Je suis instantanément éperdu de bonheur.

— À minuit trois, tu dis bonne année à Nimh et on se tire d'ici.

Elle hoche rapidement la tête tandis que j'espère qu'elle n'attend que ça elle aussi. D'être seul tous les deux.

Autour de nous, les couples s'enlacent, la plupart des jeunes boivent et chantent à tue-tête. L'enthousiasme augmente au gré des minutes qui passent. On se rapproche de la nouvelle année.

Si l'on m'avait dit que je l'atteindrais, je crois que j'aurais ri au nez de mon interlocuteur, et doublement si l'on m'avait annoncé que je la commencerais avec elle.

Je pense que j'aurais tout de suite sauté sur un lac gelé... Mon sang ne fait qu'un tour, pourquoi mon cerveau s'inflige-t-il ces pensées ?

Des images me reviennent en tête.

Je ne veux pas y penser.

Pas maintenant.

Pas alors que je suis avec elle.

Je dois être entièrement là pour elle.

Je ne dois pas laisser le passé contrôler mon présent.

Je dois rester ici, dans cette pièce.

Je n'ai pas le droit de m'envoler ailleurs.

Je dois affronter le présent.

Je respire un grand coup et me lance.

Plus de secrets.

— Je pense à lui.

C'est la vérité.

J'imagine ses cheveux noirs de jais.

Les mêmes que les miens.

Givrés.

Engloutis.

Ses yeux endormis...

Je ferme les yeux, pour tenter de faire disparaître les images de ma tête. Je ne veux plus avoir à penser à ça.

Les bras et l'odeur d'Elizabeth m'entourent, je la sens me serrer contre son cœur, très fort. J'arrive à le sentir battre dans sa poitrine. Je sens son amour m'envelopper. Je respire son parfum qui m'apaise.

La crise n'est pas terminée, je le sais.

Ce genre d'épisode est fréquent.

Il me force à entrer en transe, c'est comme si j'activais le mode « survie ».

Je suis d'abord terrassé par cette douleur, alors je décide de la transformer, de l'enfouir en une colère qui frappe tous ceux qui m'approchent.

Et tout ça pour quelle raison ? Parce que je n'ai jamais voulu apprendre à gérer mes émotions, je les ai toujours refoulées. Ces pensées me font remonter une vieille discussion avec mon père :

— Tu sais Jason, il y a des gens qui pourraient t'apprendre à contrôler tes émotions. À ne plus laisser cette sensibilité plus forte que la moyenne te faire défaut.

— C'est un défaut et ça en restera un ! Toujours ! Parce que je suis putain de cassé !

— Corrige ton langage ! me gronde mon père.

De toute façon c'est ce qu'il fait toujours lui aussi, refouler ma colère. Alors que celle de maman, tout le monde l'accepte, sans jamais rien dire.

— Tu devrais retourner voir un psy, Jason.

— Je ne veux pas ! Laisse-moi tranquille ! C'est pour les gens cassés ! Je ne veux pas que quelqu'un me voit comme ça. Va-t'en !

Mon entourage – ou tout du moins ceux qui en faisaient partie – en a payé le prix.

— Je suis là, Jason, je suis là pour toi. OK ? Tu n'es plus seul, tu m'entends ! On va s'en sortir. Tu vas aller mieux, je te le promets.

Je plisse les yeux pour empêcher les larmes de couler, je n'ai pas envie de laisser mes émotions m'échapper devant autant de monde.

Je repose ma tête sur son épaule. Il est sûrement bientôt minuit. Je dois faire la fête et non pas déprimer. Je me force à rassembler mes esprits et me redresse.

— Merci, Elizabeth. Ça va mieux, on devrait aller se préparer, le compte à rebours ne va pas tarder.

Elle affiche une moue pas convaincue sans pour autant me contredire. Je l'en remercie intérieurement et m'avance vers la foule rassemblée devant l'écran.

J'aimerais me fondre dans la masse, penser et ressentir les mêmes choses qu'eux. Vivre le moment de la même façon qu'eux. Mais je n'ai pas le même passé et certainement pas le même futur. Notre présent ne peut pas être semblable. Je dois me faire une raison.

Elizabeth glisse sa main dans la mienne et m'attire à l'écart, je la laisse faire. Autour de nous, les gens se mettent à hurler dans différentes langues les secondes qui nous séparent de l'année deux-mille vingt-quatre.

Elizabeth me prend les deux mains et murmure du bout des lèvres le même compte à rebours, en norvégien. Je n'ai aucune idée de quand elle a pu apprendre cela, mais cela me fait très plaisir. Je sens mes joues s'empourprer.

Lorsqu'elle prononce le dernier chiffre, toute l'assemblée se met à crier, mais je ne vois et n'entends qu'elle. Elle s'avance vers moi et m'embrasse sous le gui.

— Pour que notre amour soit plus fort que tout.

Ses lèvres se plaquent de nouveau sur les miennes. J'accueille sa langue et la fais danser avec la mienne. Elle pose ses mains sur mes côtes et je fais la même chose, sans rompre une seule fois le contact, je l'attire à moi. Notre baiser s'adoucit.

On se cherche.

On se trouve.

On se redécouvre.

J'ai envie de la dévorer, mais l'heure est aux confessions. Je m'écarte lentement en déposant un baiser sur le bout de son nez. Elle sourit et je me racle la gorge.

— Il y a deux ans, je te promettais l'éternité, je te promettais de grandes choses, et je ne les ai pas accomplies. Mais cette année, Eli, si tu l'acceptes, j'aimerais que tu me laisses l'occasion de les réaliser en sortant à nouveau ensemble. Attention, si tu dis oui, cette fois, c'est pour la vie.

Ses yeux pétillent, elle le veut aussi, je le lis partout en elle. Elle fait pourtant mine de réfléchir et finit par me sourire, ses fossettes ressortent et elle se mord la lèvre.

— Ça m'embête parce que je voulais te le demander la première, alors je ne sais pas si je dois accepter... elle sourit à pleines dents.

— Très bien, je retire mon offre alors, je la taquine.

— J'accepte. J'accepte de sortir de nouveau avec vous, Jason Hansen, mais à une condition.

Je lève un sourcil interrogateur.

— Deux plutôt, la première qu'il n'y ait plus aucun fossé entre nous, et la deuxième, c'est qu'à la seconde où je quitte cet endroit, tu me fais l'amour comme tu ne l'as jamais fait.

Je hoche la tête, je serais prêt à tout pour qu'elle soit de nouveau à moi et de toute manière, ses conditions m'arrangent.

J'attrape son menton et approche mes lèvres des siennes.

— Au prochain baiser que nous échangerons, je pourrais dire que tu es à moi, Eli.

Elle hausse les épaules et je romps l'écart.

— Bonne année avec moi, Eli.

— Bonne année avec nous, Jason.

Je la serre tendrement dans mes bras et la presse d'aller voir sa meilleure amie. Nous devons respecter notre programme !

Minuit et trois minutes.

Pas une de plus.

Je les observe de loin, les deux femmes se serrent dans les bras en rigolant, s'embrassant sur les deux joues, et se serrant de nouveau.

Je souris, nostalgique, Ben me manque. J'aurais aimé pouvoir lui souhaiter la bonne année à lui aussi... Mais l'heure n'est pas aux désolations de mes propres choix, j'ai une de mes conditions à honorer. Elizabeth marche fièrement vers moi.

Je la trouve encore plus belle maintenant que je sais qu'elle m'appartient. Et bordel, j'ai hâte de lui retirer cette robe. Je lui prends la main et nous quittons la réception en remerciant rapidement le personnel.

Nous marchons main dans la main jusqu'au chalet, je déverrouille rapidement la porte et la fait entrer. Elle retire lentement – trop lentement – ses chaussures et s'avance la tête haute jusqu'au salon.

Je la suis, je sais qu'elle veut prendre les devants. Et c'est ce qu'elle fait, elle se tourne vers moi et m'embrasse fiévreusement, elle tire sur mes cheveux, je pousse alors un gémissement.

Je sens nos respirations s'accélérer. Mon érection ne tarde pas, j'ai envie d'elle tout de suite, maintenant. Je veux sentir sa peau sur la mienne.

Je suçote son cou et mets quelques secondes à lui retirer sa robe. J'adore sa lingerie en dentelle noire, même si je n'attends que de la lui retirer. Elizabeth est magnifique. J'embrasse ses seins et la laisse déboutonner ma chemise. Je retire en quatrième vitesse mon pantalon et la porte jusqu'à ma chambre sans cesser d'embrasser son corps que j'aime tant.

Je la dépose délicatement sur le lit et attrape un préservatif qui traîne dans ma table de chevet.

— Tu en as toujours envie ?

— Glisse un doigt dans ma culotte.

Je m'exécute sans broncher et en profite pour la lui retirer.

— Ça ne répond pas à ma question, est-ce que tu es toujours d'accord pour le faire ?

— Bien sûr que je le veux, Jason.

Je n'en attends pas plus, je scelle nos deux corps et entame mes va-et-vient en elle. Je ne lâche pas sa bouche et ne retiens pas le plaisir qui me submerge. Elle pousse un gémissement qui m'enivre de plaisir. Je ne pense plus à rien, plus rien d'autre qu'elle n'existe à mes yeux.

Parce que notre amour est plus fort que tout, parce que nous sommes prêts à tout l'un pour l'autre, je sais que cette fois, ce ne seront pas des promesses en l'air. Ce que nous avons échangé ce soir est notre présent et notre futur.

J'embrasse son corps avec tendresse et passion, avant de m'allonger à côté d'elle, je me sens bien, serein.

Elle se glisse dans mes bras.

— Bonne nuit, Eli.

— Bonne nuit, Jason.

— Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, je murmure en fermant les yeux.

— Tu es la pire et la meilleure, répond-elle. La pire parce que tu as tout remué en moi, mais la meilleure parce que je t'aime, et que je suis prête à tout pour toi.

— Je t'aime, Elizabeth.

Je caresse doucement ses cheveux et me laisse aller, les paupières closes. Je suis en sécurité, je vais pouvoir rêver cette fois.

Je le sais, c'est cette femme qui hantera mon sommeil, et ça me va, c'est mon plus beau cauchemar.

Je m'endors pour la première fois sans tourner et retourner les draps une centaine de fois, sans vider ma tête et finir par m'enfiler une plaquette.

Je n'ai qu'à fermer les yeux et ce sont les siens qui apparaissent. 

---

Et bonjour ! 

J'espère que vous allez bien ! 

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Today le défi est un peu différent puisque ça va être à vous de m'en proposer un à travers une vidéo que vous posterais. 

Je réaliserais évidemment l'un des défis, soit celui qui vous plaît le plus, ou alors celui que je trouve le plus en lien avec le roman et donc pertinent !

Alors une petite idée ? 

On se dit à demain pour la suite de l'histoire !

All my love is for you my tulips <3

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