Maxime T1/T2

By Ju_lie_2704

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Tout ce qu'elle voulait c'était de passer un moment entre filles pour l'anniversaire de sa petite sœur. Pas s... More

Prologue
1~Maxime
2~Méfiance
4~Pluie Torrentielle
5~Trident
6~Innocente ou coupable ?
7~Andrea
8~aéroport
9~Rapprochement amicaux
10~Cartel ennemis
11~Centre ville
12~Cauchemar
13~Ancrage
14~centre commercial
15~Night Club
16~Victoria Gonzalez
17~Relève-toi
18~Brûlure
19~Suspicion
20~bloc Opératoir
21~Spencer
22~Papa
23~Traitre
24~Récidive
25~ L'équilibre d'une tempête
26~Anniversaire
27~Prit par surprise
28~Paralysie
29~Que la fête commence
Epilogue
P'tites infos
FAQ
Tome 2
Prologue
1~Savannah
2~Cavale
3~Comme un petit frère
4~Attrape rêve
5~Valentin
6~Garde à vue
7~Armurerie
8~Au complet
9~Partir loin et oublier
10~ un secret qui consume
11~ Être normal
12~Vérité
13~Orphelin
14~Culpabilité
15~Déjà vu
16~Donovan
17~Meurtrière
18~Lui et moi
19~Revenu d'entre les morts
20~Périr pour un homme
21~Overthinking
22~Interrogatoire
23~Menace
24~La peur de l'abandon
Epilogue
Bonus
Bonus 2

3~Petite virée

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By Ju_lie_2704

Nous sortîmes du restaurant en silence, Andrea avait rangé son téléphone depuis un certain temps, nous l'entendions vibrer mais elle n'y touchait plus. Nous venions de foutre en l'air la merveilleuse journée d'anniversaire de notre petite sœur.

C'était rare que Carlos et moi nous disputions vraiment, mais lorsque ça arrivait c'était pour un long moment. Et je détestais ça.

Mon frère jumeau se dirigea vers sa nouvelle moto et je montai en voiture, suivie par ma sœur. Je posai mes mains sur le volant et le serais au point d'en faire blanchir mes jointures avant de démarrer.

"J'espère que tu te rends compte d'à quel point tu es lourde Maxime ! Tu fous toujours la merde là où elle n'a pas lieu d'être !"

C'était ses paroles qu'il m'avait craché au visage alors que je m'inquiétais pour lui. Il n'avait pas le permis et le nouveau petit ami de notre tante l'avait encouragé à conduire son nouveau deux roues. Et lui avait également conseillé de mettre toutes les protections pour ne pas attirer l'attention et éviter de se faire contrôler par les flics.

Cet homme aggravait son cas !

Le moteur allumé je pris la route de la maison, la moto était déjà garée devant celle-ci. Nous rentrâmes dans la maison, le casque de moto était posé sur la table ainsi que les vêtements de protection que Carlos portait. Le sac blanc où se trouvait la robe que m'a tante m'avait offerte, ou plutôt son copain, était également sur la table. Je l'attrapai et montai à l'étage pour le poser sur mon lit.

Je redescendis avec mon ordinateur que je posai sur la table.

- Je t'aiderai à synchroniser ton téléphone ce soir, Andrea, informa mon jumeau à ma sœur assise sur le canapé.

Je le regardais entrer dans le salon, il évitait tout contact avec moi. Je détestais lorsque nous nous disputions, il attendait toujours trois jours avant de revenir vers moi.

C'était le moyen qu'il avait trouvé pour me faire comprendre qu'il m'en voulait.

- Vous venez, je vais lancer l'appel avec papa.

J'entrai sur Skype et lançai l'appel téléphonique, Andrea s'assit face à l'ordinateur, Carlos avait ses mains sur ses épaules debout derrière elle et moi à ses côtés.

- Bonjour les enfants ! commença mon père, le sourire aux lèvres, heureux de nous voir.

- Coucou, comment tu vas ? demandai-je.

- Bien, je suis fatigué mais j'ai hâte de rentrer demain pour vous voir. Vous me manquez ! Joyeux anniversaire ma chérie, comment se passe ta journée ?

- Ça se passe bien, on a vue tata tout à l'heure, c'était cool, répondit rapidement Andrea, comme pour éviter le sujet. Tu rentres à quelle heure demain ?

- Mon avion est à sept heure, j'arriverai donc vers dix heures trente à l'aéroport.

- Je viendrai te chercher, annonçai-je.

- Merci ma chérie. Tu es passée à la pharmacie ?

Je me pinçai l'arête du nez et fermai les yeux avant de soupirer. Mes médicaments, ça m'était complètement sorti de la tête.

- J'avais complètement oublié, j'y passerai tout à l'heure.

Il acquiesça et parlait avec Carlos et Andrea.

Appuyée sur la pointe de mon pied que je secouai je ne regardais plus mon père sur l'ordinateur mais mon frère. Je n'avais qu'une envie, c'était de le prendre dans mes bras comme il avait l'habitude de faire quand je n'allais pas bien. Comme ce matin.

Je lui en voulais de ne pas essayer de me comprendre.

~~

Le ciel commençait à s'assombrir, des nuages gris se rapprochaient de nous, j'attrapai sur mon lit ma chemise blanche que j'enfilai. La température avait diminué de cinq degrés et la pluie ne tardait à pointer le bout de son nez.

Je descendis et retrouvai ma petite sœur laçant ses converses. Nous sortîmes de la maison, j'adressai un dernier regard à Carlos qui m'ignorait toujours. Mon cœur se serra, je voulus laisser échapper une larme mais me retins. Ça allait s'arranger dans quelques jours, je devais être patiente.

J'entrai dans le voiture et partis, dans un premier temps, en direction de la pharmacie.

Après avoir récupéré ce dont j'avais grandement besoin nous reprîmes la route en silence. J'avais forcé Andrea à m'accompagner et je savais qu'elle faisait la tête pour cette raison. Mais j'avais une idée derrière la tête.

A mi-chemin, j'empruntai une des routes les moins fréquentée d'El Esfuerzo pour m'arrêter sur le bas-côté.

- Qu'est-ce que tu fais ? On est où là ? me demanda-t-elle en observant les alentours.

Je détachai ma ceinture et me tournai vers ma petite sœur.

- Je suis désolée pour cette journée qu'on a complètement gâchés avec Carlos. On est incapable de te faire vivre une bonne journée sans causer de problèmes.

- C'est vrai que vous n'avez pas été très agréable à entendre de tout l'après-midi, mais je comprends ce qui vous met en colère. Tu as peur de la provenance de l'argent de Adrian, et Carlos lui se dit que ce n'est pas tous les jours que des cadeaux aussi chère nous tombent du ciel.

- Ouais, on a complètement bousillé ta journée, terminai-je, en laissant tomber ma tête sur l'appui tête.

Elle ne dit plus rien pendants quelques minutes, mais fini par tourner sa tête vers moi et reprit :

- Tu crois qu'on va aller rejoindre papa à Dallas ?

Je regardai la route devant moi, le temps s'assombrissait de plus en plus.

Je repensai à la discussion que nous avions eu pendant notre appel tout à l'heure. Payer le loyer de la maison devenait compliqué pour notre père. Etant donné qu'il avait la maison ici à El Esfuerzo en Colombie à payer mais aussi son appartement à Dallas aux Etats-Unis, ça devenait compliqué. Depuis que maman était morte nous n'avions plus que le salaire de papa, Carlos et moi étions en pleines études alors nous ne touchions pas encore d'argent. Et il fallait aussi payer nos écoles alors c'était vraiment difficile.

Après le décès de maman nous voulions rejoindre les états unis, mais nous avions interdictions que quitter le territoire en attendant que l'enquête se termine, ils devaient nous protéger et nous n'avions pas l'argent pour déménager.

C'était trop compliqué. Mais aujourd'hui, nous allions vendre la maison et rejoindre le Texas.

- Possible, maintenant que tout est fini, nous avons la possibilité de nous en aller. Alors oui, je pense que nous allons le rejoindre.

- Tu crois que j'aurai une chance de rencontrer Hayden ?

Un sourire se forma sur mes lèvres.

- On verra. Allez sort, tu m'as dit que tu voulais apprendre à conduire. C'est aujourd'hui, alors profite.

Un gigantesque sourire étira ses lèvres, elle sortit en trombe du véhicule et nous échangeâmes de places.

A la différence de Carlos, Andrea était jeune et n'avait pas encore la possibilité de conduire, cependant elle pouvait faire de la conduite accompagnée, j'étais la pour la guider, et surveiller ses faits et geste. Nous étions légaux. Alors que mon frère n'avait tout simplement pas son permis, il prenait le volant pour de grande distances, il prenait des risque inutiles.

Ma sœur attacha sa ceinture, retira le frein à main et appuis avec un pied sur la pédale d'accélérateur et le second sur l'embrayage.

- Garde ton volent droit, relâche doucement l'embrayage et accélère un peu. Laisse tes deux mains sur le volent.

- Mais toi tu n'en mets qu'une seule, fit-elle remarquer.

- Oui, mais moi j'ai l'habitude de conduire, pas toi. Plus tard tu pourras mais pour le moment c'est mieux si tu gardes tes deux mains sur le volent. Ça te permettra d'avoir de meilleurs réflexes en cas de besoin.

~~

La pluie avait montré le bout de son nez depuis une bonne dizaine de minutes, j'avais intimée à Andrea de se garer. Le sol étant glissant c'était plus dangereux pour une personne qui n'était qu'à son premier cours de conduite accompagnée de prendre le volent dans ces conditions.

Je repris ma place côté conducteur, mes cheveux désormais mouillés à cause de la pluie.

Nous nous étions arrêtées sur un parking au bord de la route, non loin d'une aire de jeux. Un camion de cargaison et quatre 4x4 noir étaient déjà stationnés de l'autre côté.

- Tu crois que papa va réagir comment pour les cadeaux d'Adrian ? lança Andrea.

Je regardais l'extérieur à travers le parebrise, les bras croisés sur le volent ma tête appuyée dessus.

- Franchement je n'en ai aucune idée. Il voudra certainement le rencontrer pour s'assurer que sa sœur ne soit pas entre les mains d'un malade mental.

- Il se méfiera comme toi. Tu as toujours été comme ça, à te méfier des gens que tu ne connais pas.

- Je n'y peux rien je suis comme ça c'est tout. Méfiante et curieuse, j'ai récupéré ça de papa et maman, toi et Carlos êtes trop curieux. Comme maman l'étais, remarquai-je.

- T'imagines en réalité c'est un psychopathe et qu'il soit là pour la découper et vendre ses organes, rajouta ma petite sœur.

- Mais ça va pas bien oui ! m'écriai-je, écœurée.

Les 4x4, stationnés à l'autre bout du parking démarrèrent et quittèrent les alentours, je les suivis du regard. Le camion lui en revanche n'avait pas bougé d'un centimètre.

Je repensai subitement à notre discussions avec Carlos lorsque nous allions chez tante Victoria. Je me redressai et tournai la tête vers ma petite sœur qui regardait le ciel un sourire au coin des lèvres.

- Tu sais que tu peux tout me dire.

Elle tourna la tête vers moi en la secoua légèrement de haut en bas.

- Alors dis-moi, cette Hayden. Ce n'est qu'une simple amie, ou il y a plus que ça ?

Son sourire s'agrandit davantage, elle détourna le regard pour le reposer sur le ciel.

- Je vois, n'en dit pas plus, rigolai-je.

- On peut rentrer ?

J'acquiesçai et démarrai la voiture avant de me diriger vers la maison. Nous roulâmes une bonne quinzaine de minutes avant d'arriver.

Finalement j'avais réussi à ramener un peu de joie dans cette journée.

Carlos

Je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir pour ce midi. Il était vrai que je n'avais pas été très agréable avec Maxime. Je lui avais craché au visage des horreurs qu'elle ne méritait aucunement.

Elle avait probablement raison de se méfier de cet homme, nous ne le connaissions que depuis aujourd'hui et il avait déjà dépensé au moins quarante mil peso (environ 4000 euro) rien que pour nous trois. Même s'il était le copain de tante Victoria, j'aurais dû soutenir Max et ne pas l'enfoncer.

Assis sur le canapé la tête posé sur le dossier, je regardais les protections de moto sur la table, papa pèterait un câble s'il les voyait. Je me levai et les attrapai pour les monter dans ma chambre.

Il était déjà vingt-trois heures, les filles étaient rentrées assez tard de leur petite virée. Nous avions mangé et elles étaient désormais enfermée dans leur chambre respective.

Je n'avais qu'une envie c'était de rentrer dans la chambre de ma jumelle et la prendre dans mes bras. Je savais qu'elle détestait les disputes, et moi aussi.

Mais je savais aussi qu'elle avait énormément de mal à dormir alors je ne voulais pas rentrer dans sa chambre au risque de la réveiller. Je me contentai donc de rentrer dans ma chambre et de dormir à mon tour. Je lui parlerai demain pour enterrer la hache de guerre.

~~

La sonnerie de mon téléphone me réveilla brusquement, je grognai de mécontentement et mis mon bras sur mes yeux. J'attrapai mon téléphone que je collai à mon oreille après avoir décroché.

- Oui, allô ?

- Carlos ! résonna la voix de mon père dans le téléphone.

- Papa ? Tout va bien ?

- Tu pourrais allez réveiller ta sœur, s'il te plait. Elle ne répond pas au téléphone et je l'attends depuis déjà dix minutes !

Je me relevai brusquement, désormais parfaitement réveillé, et regardai mon réveille qui affichait dix heures quarante-sept.

- C'est pas son genre de ne pas se réveiller à l'heure, dis-je en me levant de mon lit.

Je me frottai les yeux de mon indexe et de mon pouce de ma main libre et sortis de ma chambre pour entrer dans celle de ma sœur jumelle. Son rideau était ouvert, ainsi que la fenêtre laissant entrer l'odeur de la pluie. Son lit était vide et fait. Je regardai par la fenêtre pour voir également l'absence de son véhicule.

- Elle est pas dans sa chambre et sa voiture n'est pas la non plus. Elle doit probablement être sur la route. Et tu la connais, pas de téléphone au volant, rappelai-je.

- D'accord, très bien. Je vais l'attendre. Mais si dans vingt minutes elle n'est pas arrivée je prends un taxi ! soupira-t-il.

- Ouais, pas de problème. A tout à l'heure.

Il raccrocha et je me frottai les yeux une nouvelle fois avant de me dirigeai vers la salle de bain pour prendre ma douche.

Une fois fini je me vêtis d'un débardeur gris et d'un short noir. Je me dirigeai vers la cuisine et vis ma petite sœur sur le canapé devant la télé regardant les Totally Spies un bol de céréale dans les mains. J'ouvris les tiroirs de la cuisine pour voir ce que je pourrais préparer pour le déjeuner ce midi.

- Je voulais me faire des tartines mais il n'y a plus de beurre, et j'ai fini le lait, m'annonça ma sœur.

Génial, et de quoi avions nous le plus besoin ? De beurre !

De beurre pour faire des pâtes, le principal repas que nous faisions parfaitement sans le brûler et avec un petit budget.

- Je sors en acheter, je prends la moto. Tu restes là, papa et Max ne devraient pas tarder.

Elle me fit un pouce en l'air en signe d'approbation.

Je pris ce dont j'avais besoin pour prendre le deux-roues et sortis. Depuis hier soir il pleuvait, et le vent s'était légèrement levé.

La route était glissante et dangereuse pour les motards. Je roulais depuis seulement cinq minutes et la circulation commençait à ralentir anormalement. De nombreuse voitures étaient complètement arrêtée pour observer quelque chose sur le bord de la route. Je me mis sur le bas-côté et descendis de ma moto pour aller voir ce qu'il se passait. Je montrai ma carte Police National de ma formation dans mon portefeuille et passai sous les rubans de signalisation jaune.

Et je découvris avec horreur une voiture retournée dans le fossé. Elle était complètement détruite, écrasée de tous les côtés, sa couleur n'était plus visible, elle était carbonisée. Signe qu'elle avait pris feu. Le conducteur avait dû souffrir pendant l'accident.

J'espérai pour lui qu'il s'en sorte.

Je détaillai la scène dans les moindre détails, les pompier empêchaient des policier de passer, s'assurant que le feu était parfaitement maitrisé et que le véhicule n'allait pas exploser.

Et mon cœur s'emballa au point de m'arracher la poitrine, mon corps se figea en apercevant la plaque d'immatriculation du véhicule qui était toujours visible.

Les chiffres et lettre correspondaient.

C'était celle du véhicule de ma sœur jumelle. 

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