Ashton
Je pose mes lèvres sur celles tremblantes de Kala avant de la bercer lentement. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête ses yeux sont grands ouverts et par moments je la sens qui sursaute, comme si elle entendait des bruits. Des coups de feu. Je me mords la lèvre à cette vision, je ne peux rien faire pour elle, seulement la regarder se remettre du choc et attendre, encore et encore, restant à présent assis au bord de son lit.
Comment est-ce possible ? Je la savais en danger mais pas à ce point.
Comme elle ne s’endort pas je suis obligé de lui procurer un puissant calmant, sur le coup elle se débat, m’obligeant à lui tenir tête et à bloquer ses bras contre mon torse qu’elle cherche à frapper, puis lentement sa force s’évanouie et elle s’affaisse contre moi. D’habitude ça ne me fait rien d’anesthésier mes patients, mais là c’est différent. C’est ma petite amie que je suis obligée de droguer pour la forcer à se reposer.
Je dépose un baiser sur son front avant de me lever, laissant à présent Darween veiller sur elle.
« Si tu entends du bruit ou quoi que ce soit dans sa chambre, n’hésite pas à m’appeler –Je le préviens d’un air grave-
-Pourquoi ça ? Elle est endormie non ?
-Elle oui. »
Il hausse un sourcil et je prends congé, le laissant sur ma phrase énigmatique alors que je me dirige à l’étage inférieur pour me prendre un café. Je suis seul ce soir, la plupart des médecins sont rentrés chez eux et le reste des effectifs doit sûrement s’occuper de mon jumeau.
Je m’assois à une table et observe mon gobelet fumant d’un regard vide. Je ne saurais expliquer ce que je ressens, c’est comme si on m’avait arraché une partie de l’abdomen et que je me devais de vivre sans y prêter attention, ignorant la douleur, ignorant la perte de cette partie de moi. D’un côté mon jumeau est aux portes de la mort et de l’autre ma petite amie risque de subir le même sort très bientôt.
Je dois penser à autre chose, focaliser mon attention sur un autre point que le vide béant qui me ronge petit à petit. Je laisse mes pensées s’évader et repense au soir où je m’étais assis à cette même place, face à Luke, lequel m’avait appris qu’il avait couché avec Kala avant de venir, me rendant particulièrement jaloux. Aujourd’hui les rôles ont changés, mais je ne peux m’empêcher de me poser cette question. Est-ce que Luke savait à quel point la situation était grave pour Kala ?
Et également grave pour nous, ses proches ?
Jamais je n’avais imaginé ça. Je pensais que je vivrais une relation normale avec la fille qui pourtant était mon opposé. Mais finalement rien ne se passe comme prévu et je me demande même si un jour tout ceci va cesser. Vais-je pouvoir vivre normalement avec Kala ?
Je soupire et avale une autre gorgée de mon café, ne regardant pas les heures défiler sur la lourde pendule face à moi. La seule chose que je remarque c’est que dans les couloirs les médecins se font de plus en plus rares et bientôt un silence de mort se repend dans le bâtiment, ne me laissant entendre que les bips stridents des électrocardiogrammes de patients en fin de vie. Et dire que ce pourrait être le cas de mon jumeau.
Je serre vigoureusement mon cup et regarde les gouttelettes de liquide noir éclabousser la table propre. Oliver ne peut pas mourir, il ne peut pas m’abandonner. On s’est promis qu’on veillerait l’un sur l’autre le soir où nous avons appris le décès de nos parents. Alors il ne peut pas briser cette promesse, pas maintenant et surtout pas comme ça. Comment serait la vie sans mon jumeau ? Je me sentirais à moitié moi, à moitié comblé. Même la chaleur et l’amour de Kala ne saurait me réchauffer et j’errerai tel un fantôme, cherchant désespérément ce que l’on m’a enlevé, sans jamais le retrouver… Je frotte mes yeux de fatigue et enfoui ma tête dans les bras, laissant enfin aller mes larmes. J’aimerais le voir, qu’on me laisse entrer. Je suis rassuré que Kala soit en vie, mais j’aimerais que mon frère le soit aussi, après tout c’est moi qui l’ait envoyé là-bas, si jamais il meurt alors ce sera de ma faute. Je tire nerveusement sur mes cheveux alors qu’une autre pensée traverse mon esprit.
Et si ç’avait était moi ? Si j’avais pu aller chercher Kala, est-ce que ce serait moi à la place d’Oliver ? Aurais-je survécu ? Je sais qu’il apporte de plus en plus souvent une arme avec lui le soir, ce qui d’ailleurs lui aura tristement servi ce soir, mais moi je n’ai jamais fait ça. Je déteste la violence, le sang, les armes. Je me serais sûrement laissé abattre pour sauver la fille que j’aime.
Un bruit me faire sursauter et je redresse vivement la tête pour voir un des chirurgiens de mon frère entrer pour se prendre un café, les yeux cernés de poches noires. Les chirurgiens ici ont la vie dure, ils travaillent jusque tard, sans relâches, parfois même ils ne dorment pas, tandis que moi je suis là, assis à boire mon café froid et attendant le moindre signe.
Je cherche son regard mais ce dernier hausse les épaules, ce qui signifie qu’il n’y a rien de concluant. Je peux encore perdre mon frère à tout instant. Je le remercie d’un signe de tête et l’observe qui retourne au pas de course vers le bloc. Je n’ai pas vu où Oliver s’est fait toucher, si ça se trouve j’espère pour rien. Pourtant il me semble sentir des douleurs provenant de ma hanche. J’ose espérer que ça signifie quelque chose. Si c’est la hanche alors il pourra éventuellement survivre.
Si jamais il n’est pas trop tard.
*
J’ai l’impression de vivre une vraie course contre la montre à la différence près que je ne fais rien, restant assis sur la chaise froide, laquelle aura sûrement laissé son empreinte sur ma blouse. Mes muscles sont inertes, ankylosés et je n’ai même pas la force de bouger, observant la fenêtre face à moi dans laquelle je vois mon reflet blafard. Qu’avons-nous fait pour tous mériter ça ?
Je finis les quelques gouttes acres de mon café avant d’enfouir à nouveau ma tête dans mes bras. « Tu dois être fort Ashton » me disait maman lorsque j’étais petit et qu’Oliver avait fait une grave chute de vélo. On était parti le voir à l’hôpital et je me souviendrais toujours de cette vision. Son corps inerte, avec un masque à oxygène tellement grand qu’il semblait aspirer son visage en entier. L’autre détail qui m’avait choqué à l’époque, malgré mon âge, c’était que je me voyais moi. J’avais l’impression de faire face à mon reflet ou bien à mon propre corps, dont l’âme errait tristement dans la chambre. Et aujourd’hui c’est la même chose. Je suis sûr que lorsque je le verrais, j’aurais l’impression de m’observer, comme si j’étais extérieur à la scène, comme si j’étais un fantôme. J’essuie une de mes larmes lorsque je sursaute.
Quelqu’un vient de s’asseoir face à moi, de manière si discrète que je ne l’ai entendu ni entrer ni s’asseoir. Je suis pris d’un mouvement de recul lorsque je reconnais la houpette blonde de Luke, ses yeux également cernés de noir de par la fatigue.
« Bordel Luke tu m’as fait peur ! –Dis-je en séchant mes larmes- Et qu’est-ce que tu fiches ici ?
-J’ai appris pour Oliver et Kala.
-Comment ?
-Moyra m’a appelé, c’est d’ailleurs elle qui m’a dit que tu te trouvais ici, tout seul, alors je suis venu.
-Tu aurais dû te reposer –Je proteste-
-Qu’est-ce qu’il s’est passé ? –Me demande-t-il sans s’occuper de mes recommandations-
-Apparemment ils se sont fait tirer dessus sur le chemin du retour.
-C’est pour ça qu’ils ne rentraient pas –Dit-il soucieux, le teint livide-
-Tu les attendais ?
-Je me suis réveillé dans la nuit car j’ai entendu un bruit de serrure,je pensais que c’était eux sauf que personne n’est rentré après ça. J’ai regardé mon réveil et j’ai vu qu’il était presque trois heures, alors je me suis levé et je suis allé dans ta chambre. Sauf que le lit était vide. Pas de Kala, ni d’Oliver sur le canapé. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait alors j’ai attendu. J’ai essayé de t’appeler mais tu ne répondais pas.
-Je n’utilise pas mon téléphone quand je suis en service –Je réponds maladroitement-
-Ce n’est rien… En tout cas j’avais un mauvais pressentiment et au moment où j’ai voulu appeler Moyra, cette dernière avait déjà commencé à m’appeler, m’apprenant l’hospitalisation d’Oliver et de Kala –Il baisse la tête-
-Tu n’as pas l’air si surpris que ça –Dis-je sans le regarder-
-Quoi ?
-Que Kala aie manqué de se faire tuer.
-Ashton depuis qu’elle a aménagé à Sydney il ne cesse de se passer des choses étranges autour d’elle. J’ai toujours tout fait pour la protéger mais les choses empirent. J’étais sûr qu’un jour ils passeraient à la manière forte. Ils ont assassiné sa famille, ils ne la laisseront jamais s’en tirer !
-Mais pourquoi ? –Dis-je à présent en sentant de la colère grimper en moi- Luke le mieux que tu puisses faire c’est me dire la vérité à propos de Kala. Comment veux-tu que je prenne ta relève et que je la protège alors que j’ignore tout de son passé ? Tu dois me dire ce que tu sais.
-Je ne sais pas Ash, je…
-Tu veux qu’elle meure ?
-Quoi ?! –Il se redresse sur sa chaise, stupéfait-
-Est-ce que tu veux voir Kala morte ? –Je demande les dents serrées-
-Bien-sûr que non ! –Scande-t-il-
-Alors dis-moi la vérité, je ne supporte plus d’être mis à l’écart, de la protéger d’une menace invisible qui semble me menacer moi aussi. Je veux savoir contre quoi je dois me battre.
-Des néo-nazis –Lâche-t-il en chuchotant-
-Je te demande pardon ?
-Ceux qui s’en prennent à Kala ce sont des néo-nazis… Tu as vu la croix gammée sur sa porte n’est-ce pas ?
-Kala est juive ? –Je demande sans trop savoir quoi dire-
-Non, il y avait la même sur la porte de ma mère, c’est la police qui m’a appelé il y a peu pour me le dire. Il restait un bout de porte non calcinée et on pouvait clairement voir les branches de la croix nazie, taguée à la bombe rouge –Il marque une pause- Et pourtant ma mère n’était pas juive non plus. Nous sommes d’origines allemandes, rien de plus.
-Pourquoi des allemands s’en prendraient à des allemands, n’était-ce pas une qualité à l’époque du Troisième Reich ?
-Je ne suis pas sûr que les néo-nazis actuels soient forcement Allemands –Dit-il en grattant nerveusement la table- Et si tu avais mieux suivi tes cours d’Histoire tu te souviendrais qu’il n’y avait pas que les Juifs qui ont été pris pour cibles. Les personnes jugées opposantes au régime ont notamment été traquées.
-Je peux savoir quel était le rapport avec Kala et les Néo-nazis ? –Je demande perplexe alors qu’il se baisse encore plus, à la limite de poser son menton sur la table-
-Ce n’est pas elle le problème, ni moi, ni personne de notre génération. C’est la génération de nos parents qui a lancé l’engrenage –Il marque une pause et se lève pour se faire couler un café alors que j’observe la table avec stupéfaction, je ne m’attendais pas à parler Histoire-
-Ta mère et celle de Kala ?
-Exact –Dit-il alors qu’il se rassoit nerveusement- Vois-tu, à la veille de la chute du Mur de Berlin, les parents de Kala, ma mère ainsi qu’un petit groupe d’étudiants ont été attaqués.
-Pourquoi ?
-Tout simplement parce qu’ils étaient journalistes et qu’ils voulaient publier un numéro spécial de leur journal en l’honneur de la chute du Mur. Ils voulaient que les gens soient heureux de se réunir tout en gardant en mémoire les horreurs passées. Mais si ça n’avait pu être que ça –Il souffle tristement- Ma mère m’a dit que la mère de Kala avait finalement ajouté une autre dimension au projet. C’était son idée à elle te les autres ont suivi, courant sans le savoir à leur perte.
-Qu’est-ce qu’elle a fait ? –Je me penche en avant, pris de curiosité-
-Lors du Procès de Nuremberg de nombreux criminels Nazis ont été condamnés à mort, mais tous n’avaient pas été trouvés –Il arrête de mélanger son café, plongeant la cafétéria dans un nouveau silence- La mère de Kala a traqué les autres.
-Mais c’est impossible, à l’époque la majorité des SS en fuite étaient morts.
-D’après ma mère il en restait quelques-uns, des hommes qui à l’époque des faits n’étaient pas plus âgés que toi et moi et qui pouvaient très bien être menés en justice presque cinquante ans plus tard. Je suppose que tu comprends maintenant pourquoi ils ont été mis en danger dès cet instant –J’hoche la tête- Certains voulaient garder le secret, à tout prix. Mais le pire a été lorsque le groupe de journalistes s’est finalement intéressé aux mouvements néo-nazis. Si il leur était impossible de faire couler d’anciens assassins, alors il était important d’arrêter ceux qui le deviendraient dans le futur.
-Donc si je comprends bien, c’est dans le but de les faire taire qu’ils ont ensuite été attaqués ?
-Oui, à plusieurs reprises.
-Pourquoi la mère de Kala n’a pas abandonné l’idée ?
-Elle y tenait, plus qu’à sa vie.
-Pourquoi ?
-Je suis justement allé en Allemagne pour comprendre et c’est là que j’ai trouvé un élément de réponse –Il regarde en tout sens- Je ne l’ai pas dit à Kala car je ne pense pas que ça lui apporterait quoi que ce soit de savoir ça, mais au moins j’ai compris pourquoi jamais sa mère n’a arrêté de traquer des criminels. Il y a un monument aux morts à Buchenwald, c’était un ancien camp de concentration d’Allemagne, au sud de Berlin. Je suis allé jeter un œil et j’ai trouvé deux noms, Helmut et Svenja Hansen, les grands parents de la mère de Kala.
-Autrement dit les arrières grands parents de Kala ? –Je demande alors qu’il hoche la tête- Ils sont morts donc… ?
-Ils ont été exécutés en 1945 , peu avant que le camp ne soit libéré par les américains. D’après ce que ma mère m’a dit, Svenja a tout juste eu le temps d’accoucher et quelques semaines plus tard ils ont été tués, fort heureusement le bébé a été emmené en lieu sûr par une infirmière allemande avant que la boucherie n’aie lieu.
-Ce bébé c’était ?
-Le grand-père de Kalanisse, qui a ensuite donné naissance à Anita, la mère de Kalanisse –Me dit-il tout en me faisant un schéma de l’arbre généalogique- Anita a toujours traqué les anciens SS dans le but de venger ses grands-parents qu’elle n’a jamais connus. Et c’est cet entêtement qui l’a amené à sa perte.
-Elle a été pourchassée ?
-Il y a eu un attentat –Dit-il en devenant livide- J’ai trouvé un article en fouillant dans les vieux journaux allemands de l’époque. Et disons que c’est cet élément déclencheur qui a fait se dissoudre et fuir le groupe. Anita et le père de Kalanisse, accessoirement le prof des étudiants en journalisme, sont parti à Hawaii, l’année de naissance d’Ohani, la sœur de Kala.
-Oui elle m’a parlé d’elle –Dis-je en puisant dans ma mémoire- Et les autres ?
-Daryl Clifford, le père de Michael Clifford le collègue de Kala est venu à Sydney, avec Maman où ils ont été recueillis par… Tes parents.
-Mes parents ? –Je répète, peu sûr d’avoir bien entendu- Qu’est-ce qu’ils ont à voir là-dedans ?!
-Je n’en sais rien, sûrement qu’ils devaient se connaitre de par leur réseaux avec l’école de Journalisme –Il hausse les épaules- Bref Anita a donné naissance à Kalanisse deux ans après et c’est le jour de ses 10 ans qu’elle a vu sa mère se faire abattre, devant ses yeux.
-Et c’est pour ça qu’elle est venu à Sydney ?
-Parce que ma mère a proposé de les héberger, mais elle ne pensait pas devoir les places dans l’Orphelinat…
-Et son père ? Le père de Kala, il est mort ?
-Non –Lache-t-il avec froideur- Il est vivant et il se cache Dieu sait où.
-Quoi ? Mais alors ça signifie que Kala peut retrouver son père !
-Je refuse –Dit le blond d’un ton catégorique-
-Pourquoi ?
-Si elle essaye de retrouver son père, je suis certain qu’ils la tueront !
-Ne sois pas si pessimiste Luke.
-Pessimiste ? Elle vient de se faire tirer dessus. Au contraire je suis plutôt alarmiste ! E je t’interdis de l’aider à trouver son père, tu ne ferais que signer son arrêt de mort. »
Je croise les bras et le défi du regard avant de capituler. Luke en sait beaucoup plus que moi là-dessus et s’il dit que Kala peut mourir à tout instant si elle se met à chercher son père, alors mieux vaut la tenir éloignée. « Est-elle au courant ? » Je demande simplement alors qu’il fait oui de la tête.
Alors c’est couru d’avance, Kalanisse est bornée, elle cherchera son père, quoi qu’il arrive.
Et d’un côté je la comprends, si on m’apprenait que mon père était en vie, j’aurais tout fait pour le retrouver. Mais mes parents à moi sont bels et bien morts.
Ce qui me ramène à penser à Oliver.
Je n’ai toujours pas de nouvelles.
Et je commence à avoir peur.
*
C’est aux alentours de 5 heures du matin que Moyra me demande de rentrer chez moi avec Luke. L’état d’Oliver est toujours instable quant à Kala, elle dort profondément. C’est donc accompagné de mon meilleur ami que je fais le chemin retour jusqu’à l’appartement. En silence et regardant de tous les côtés qu’un malade ne rapplique pas armé d’un flingue.
J’ai encore du mal à assimiler tout ce que Luke vient de me dire, tout ces noms, toutes ces dates. Je ne pensais pas que Kalanisse pouvait être mêlée à une histoire pareille, c’est presque incroyable. Tout ce qu’il est important de savoir c’est qu’un groupe de Néo-nazi cherche à la tuer. Et moi qui pensais que le seul danger pour elle était Calum, pour une raison inc… Un instant ! Est-il possible que Calum soit un néo-nazi ? Depuis un moment il s’en prend à Luke et Kala, peut-être cherche-t-il à les tuer tous les deux ?
Je déglutis et m’apprête à passer mon trousseau dans notre porte d’entrée lorsqu’elle s’ouvre d’elle-même sous la pression d’un faible coup. Laissant filtrer la lumière du couloir à l’intérieur de la pièce qui semble être sans dessus-dessous. Horrifié j’allume la lumière et Luke et moi poussons un cri de stupeur devant notre appartement vandalisé, car oui c’est le mot, nous avons été cambriolés.
« Tu n’avais pas fermé la porte ?! –Dis-je contre Luke-
-Bien-sûr que si et je suis même parti avec la clé au cas où ! »
J’avance lentement, ne prenant pas encore consicence qu’il s’agit de mon appartement lorsqu’un petit bruit me fait tourner la tête. C’est Fletcher qui semnble avoir été enfermé dans am chambre. D’ailleurs je remarque avec surprise qu’elle est intacte. Ce n’est pas normal.
Encore moins lorsque j’entends Luke jurer depuis sa chambre.
Sa chambre qui elle est totalement en désordre.
«- Est-ce qu’on t’a volé quelque chose ? –Je demande-
-Non, mes objets de valeurs sont encore tous là –Dit-il perplexe alors qu’une multitude de paperasse jonche le sol-
-Je ne comprends pas, on n’a pas été cambriolés ?
-Apparemment non, quelqu’un devait chercher quelque chose.
-Dans ta chambre ? Qu’est-ce qui pourrait intéresser un voleur plus que tes objets de valeurs ?
-Des papiers –Dit-il raide comme un piquet-
-Quoi ?
-Quelqu’un cherche les papiers que ma mère m’a donnés.
-Où…. Où sont-ils actuellement ?
-Chez Kala… »
~ Désolééééée je suis une vraie tortue, ma tête va exploser alors j'ai mis du temps à écrire T_T Pardon pour les fautes. Bref ce chapitre est important pour recentrer l'histoire de la mère de Kala, j'avoue que l'arbre généalogique est compliqué mais tout ce qu'il faut retenir c'est Svenja/Helmut => Papa d'Anita => Anita => Kalanisse :)
J'espère ne pas vous avoir perdu et surtout ne pas vous avoir ennuyés, je n'ai plus la notion des choses avec ma fièvre pourrie ._. Bref, passons le moment vis ma vie, je tenais à vous remercier de vos messages de soutiens, je n'y ai pas répondu car j'ai des soucis de commentaires avec Wattpad, mais sachez que ça m'a fait plaisir de recevoir vos commentaires et MP :)
Vous êtes les meilleurs !
Kactus