Remember Me? (Buddie)

By Kit-chenSink

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Elle doit être là, quelque part... Sûrement dans un vieux carton où au fond d'un tiroir. Cette maudite photo... More

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By Kit-chenSink

Dans le reflet des carreaux de carrelage couleur crème, on distinguait la forme distendue et ternie des bottes noires des gardes. Suivant un rythme particulier, leurs talons claquaient sur le sol et résonnaient dans le hall haut et long. Les murs et meubles blancs lui donnaient un air épuré et soigné et contrastaient drastiquement avec les tenues entièrement noires des hommes armés. 

Derrière le bureau de l'accueil, une jeune pianotait sur son clavier, son écran presque entièrement entouré de post-it colorés, une figurine avec la tête se balançant, posée près de son clavier et de son pot à crayon. Un téléphone fixe était caché derrière l'écran, et un panneau dans son dos, laissait croire à un placard pour y entreposer des clés. 

Les tours California n'avaient rien de bien spécial qui puisse laisser penser qu'elles avaient besoin d'être protégées par tout un arsenal militaire. Ce n'était que des bâtiments hauts et modernes, en forme de U plein et dont chaque façade était couvert de vitres carrées, identiques et nettoyées chaque jour. Les antennes satellites sur le toit n'étaient pas grande, et la deuxième tour, était légèrement plus basse que la deuxième, sûrement parce que les fonds pour la faire identique avaient commencé à manquer avant la fin de sa construction. 

Même dans l'esprit des Angelenos, les évènements du onze septembre 2001 restaient encrés quelque part dans leurs esprits, et même si la plupart des habitants n'avaient pas vécu en direct la chute des tours Jumelles, ils s'étaient sentis légèrement inquiets à l'annonce de la construction des deux bâtisses, immenses et si facilement atteignables par les airs. 

Des théories conspirationnistes avaient émergé -encore- et des gens avaient trouvé l'idée de construire un dôme autour de Los Angeles une bonne idée. 

Certains méritaient qu'on leur remette les idées en place. 

Toutefois, malgré cette appréhension, les Plaza California étaient toujours bien droites et entretenues et toujours aussi productives. La plupart des étages servaient d'hôtel pour des personnalités de renoms qui ne souhaitent pas se retrouver au même étage que les simples touristes lambda. Les étages du dessus, du seizième au vingt-sixième, étaient occupés par des bureaux, de plusieurs entreprises différentes qui arrivaient à se côtoyer sans se faire la guerre, animée par de la rivalité et de la concurrence. 

Certaines de ces entreprises traitaient de la téléphonie et de démarcheurs, de télé-achat ou de Business international. Les directeurs de chaque secteurs avaient un pass privé leur donnant accès à une salle de restauration privilège, qui était si rarement utilisée que la plupart des chaises étaient restées retournées sur les tables jusqu'à ce que la poussière s'y installe. 

Les étages du dessus étaient surtout des pièces de manutention. Le trentième étage était occupé par tout le réseau informatique et électrique de la tour. Pourquoi le trentième? Parce qu'en cas d'incendie, tout ceux du dessous seraient en sécurité suffisamment longtemps pour être évacués. Les étages supérieurs eux, concernaient les trente six étages occupés par des salles de conférence, des salles d'entretiens et de réunion, le siège social d'une marque de voiture et de pièces de stockage pour alimenter les soixante sept boutiques des cinq premiers étages de la bâtisse. 

Par ailleurs, au vingtième étage, logeait une personne en particulier, qui expliquait la raison de la présence de cette poignée de types en équipement de défense et de riposte si nécessaire, habillés tous d'une matraque, d'un automatique et d'une paire de grenades. Leur casque antichocs laissait peu de place à leur visage, indiscernable derrière leur visière. Et dès que quelqu'un entrait ou sortait, ils se méfiaient, observaient, écoutaient et intervenaient si la nouvelle présence les dérangeait. 

Shirin Ebadi, envoyée spécialement à Los Angeles pour intégrer la court supérieure de Los Angeles à l'occasion du jugement, mondialement télévisé et retranscrit, de l'un de ces nombreux dictateurs du Moyen-Orient, avait fait la demande très spéciale d'intégrer la suite privée de la tour California, afin d'assurer sa sécurité et de promettre à son peuple, la condamnation intransigeante de son bourreau. 

Le comté de Los Angeles avait mis un effort considérable à ce que la femme militante soit cordialement accueillie et fortement protégée. Alors une équipe entière du SWAT avait été dépêchée sur place, et foulait le sol de la tour California. 

Bref, ce n'est pas là l'intérêt de cette histoire ni même le sujet de ce qu'il a pu se passer plus tôt. Mais cette petite aparté à permis de justifier, ou peut-être pas, la raison pour laquelle toute la brigade s'était précipitée vers l'ascenseur quand de celui-ci, un groupe de personnes, émergea, en hurlant de dégager le passage. 

Les armes qu'on braqua sur eux les immobilisèrent tous d'un coup, et s'ils n'avaient pas les mains prises pour la plupart d'entre eux, ils les auraient sûrement levées en l'air. Leurs yeux emplis de détresse suffisaient à faire transparaître leur inconfort évident. 

Athena n'était pas du tout de cet avis, et commençait sérieusement à perdre patience. 

-Il est blessé il a besoin de soin, poussez vous de mon chemin! Essaya t-elle de se faufiler entre la ligne insurmontable d'hommes en noir. 

Mais leur refus étaient catégorique, elle ne pouvait même pas faire un seul pas. 

-Déclinez votre identité! Ordonna l'un de ceux sur la droite. 

Elle ne saurait dire lequel, le brouhaha l'empêchait de discerner ce qu'il se passait autour d'elle en dehors du fait, qu'ils étaient pris en étau dans une cage d'ascenseur, avec un type menotté, quatre pompiers et un autre à deux doigts de la mort. 

-Athena Grant, leur plaqua t-elle son badge sous le nez, Lieutenant de la Police de Los Angeles. Ce garçon a besoin de soins de toute urgence et si vous ne vous bougez pas de mon passage je mettrais un point d'honneur à terminer votre carrière sur le champ! S'emporta t-elle en essayant d'attraper leurs regards. 

Certains d'entre eux se glissèrent des regards soucieux et légèrement intimidés, mais personne ne broncha ou ne baissa son arme pour autant. 

-Pourquoi est-il menotté? 

Cette fois, Athena avait clairement entendu et perçu le type du milieu s'agiter et l'interroger et elle s'approcha de lui en plissant les yeux, n'apercevant que son propre reflet dans la visière du maton. 

-Parce que c'est un fils de pute qui a tué des gens et qui va répondre de ses actes. Vous pourriez le rejoindre en cellule si vous ne vous écartez pas, suggéra t-elle, posant sa main sur la crosse de son arme. 

Il y eut un silence pesant entre eux, et dans la cage d'ascenseur, les pauvres laissés derrière, assistaient, impuissants à ce combat de coq entre Athena et toute une bande de gros bras. 

-Chef! 

L'un des gardes se fraya un chemin parmi ses collègues, défaisant la ligne immobile qu'ils formaient et s'approcha de celui qui avait défié la femme. 

-Le central a vérifié son identité, elle est de la police de Los Angeles. 

Quand celui-ci retourna la tête vers Athena, elle en profita pour hausser les sourcils, les points enfoncés dans les hanches et pencha la tête sur le côté. 

-Peut-on avancer maintenant? 

Ils restèrent stoïque un instant, sans bouger, à peine sans respirer quand finalement, le premier homme baissa son arme et s'écarta, imité par tous les autres. 

-Merci! Ironisa t-elle en les dépassant. On y va! Clama t-elle à tous ceux restés derrière, et d'une main solide et ferme, elle saisit l'avant bras de son prisonnier et le poussa en avant. 

Les pompiers avancèrent lentement, les yeux écarquillés et le coeur battant quand ils traversèrent la ligne ouverte des gardes, et une fois dégagés, ils se remirent à trottiner, tenant de leur mieux, le corps lourd et poisseux d'Evan, qui n'avait pas rouvert les yeux depuis plus de cinq minutes. 

-Mettez le à l'arrière! S'exclama Bobby en ouvrant à la volée, les portes du camion d'ambulance fraîchement arrivé sur les lieux. 

-Wow, s'étonna Chimney en dévisageant ses amis, ils ont fait vite. 

-Les joies d'avoir un capitaine comme mari! S'exclama Athena, qui se précipitait vers sa voiture, garée sur le bord du trottoir, derrière un bosquet de buissons. Je vous ouvre la voie! Indiqua t-elle en fermant d'un claquement sec, la portière arrière de sa voiture de fonction, où le visage d'Edward, légèrement dérangé par la balle qui avait traversé son épaule, transparaissait à travers la vitre. 

Bobby hocha la tête en faisant le tour du camion et s'installant sur le siège passager. 

Chimney consulta son amie du regard et n'eut même pas besoin de sa réponse pour directement descendre de l'arrière du véhicule et se précipiter au volant. 

D'un geste rapide et maladroit, Eddie ferma les portes arrières et s'assit sur le rebord du siège, une main accrochée à la poignée du plafond pour se tenir en équilibre. 

Quand l'ambulance démarra, il sembla qu'Hen était insensible à la gravité et les secousses tellement elle était stable et fixe sur ses pieds. 

Penchées par dessus la tête du blond, une paire de ciseaux plats dans les mains et des gants sur la peau, elle découpa ce qui restait de son t-shirt blanc et l'écarta d'un geste vif et assuré. 

-Hémorragie externe à l'abdomen, multiples contusions et deux côtes fracturées, déclara t-elle, autant pour elle même que pour le conducteur, qui bien que concentré sur la route, s'efforçait de tendre l'oreille. Tiens ça. 

Eddie papillonna des yeux quand il vit la pochette transparente que lui tendait son amie, attendant qu'il la prenne pour qu'elle puisse passer à autre chose. Il s'empressa de la saisir et observa, chaque geste que pouvait faire l'urgentiste, sans vraiment trop savoir quoi faire. 

Il avait lui-même l'expérience nécessaire pour agir et pour aider sa collègue, mais il n'y arrivait pas. Il était figé sur ce siège, sans pouvoir faire quoi que ce soit, sans parvenir à réfléchir ou même bouger, parce que son métier, devenait subitement impossible quand il s'agissait de quelqu'un qu'il connaissait particulièrement. 

La dernière fois qu'il s'était retrouvé à l'arrière d'une ambulance, à ne rien pouvoir faire et à lentement contempler un proche partir, c'était quand Shannon s'était faite renverser. Et il n'aurait jamais cru possible, que de voir Evan, celui qu'il avait connu si peu de temps mais à la fois depuis toujours, à cette même place aujourd'hui, le paralyserait ainsi. 

-Est-ce qu'il va s'en sortir? Demanda t-il sans vraiment y croire lui-même. 

-J'en sais rien, répondit-elle presque trop vite que ça en était effrayant. Il est solide et sûrement entraîné, mais il a perdu beaucoup de sang, déclara t-elle sans arrêter de le soigner. N'importe quel humain, même les plus invincibles peuvent mourir s'ils se vident de leur sang. 

Elle tapa du poing sur le mur de la cabine derrière elle. 

-Il va falloir accélérer! 

Et le véhicule pris de la vitesse encore, et Eddie ne voulait pas regarder à l'extérieur, il avait peur de voir une voiture arriver à pleine vitesse contre eux, ou au contraire, de ne rien voir passer. 

Puis ses yeux étaient accrochés au visage d'Evan qui semblait terriblement souffrir. 

-Pose ça sur sa poitrine! Lança t-elle à son collègue en lui tendant les patchs autocollants. 

Cette fois, Eddie ne se figea pas et les pris immédiatement, avant de les coller aux endroits prévus pour. 

Il se souvenait trait pour trait de sa formation premier secours et il espérait de tout coeur que ce qu'on lui avait appris n'était pas un mensonge, parce qu'il détesterait être inutile cette fois-ci et voir son ami mourir, sans qu'il ne puisse l'empêcher. 

-On dégage! Cria t-elle.

Le choc qui souleva l'entièreté du corps du blond le fit sursauter et son coeur se mit à battre plus vite, comme s'il avait lui même reçu le coup de jus. La deuxième salve lui fit de la peine, et la troisième, lui fit terriblement mal. 

Douleur qui disparu dès que les paupières jusqu'ici immobiles du blond s'agitent et qu'il ouvre les yeux. 

-Pouls à 120, respiration à 40, injection de trois milligrammes de morphine. 

L'incompréhension qui barra le visage d'Evan avait quelque chose d'amusant, et quand il leva la main pour retirer la poche en plastique qui lui couvrait la bouche, Hen l'avertit d'un regard qui ne voulait dire qu'une seule chose; tu en as besoin pour respirer. 

Mais comme toujours, il s'en contre-fichait, parce qu'il n'y avait qu'une chose qu'il voulait savoir avant d'obéir à l'urgentiste, et quand il posa les yeux sur Eddie, il semblait que cette chose était totalement stupide. 

-Comment c'est possible? Toussa t-il. Je te croyais mort. 

Hen avait relevé la tête vers son amie, tout en plaquant toujours aussi fermement ses mains contre les compresses rougies posées sur son abdomen. A vrai dire, elle voulait elle aussi l'entendre répondre, bien qu'elle savait exactement ce qu'il s'était passé. Eddie déglutit en se penchant un peu plus près des jambes du blond, dont le menton était plaqué contre son torse pour mieux le voir. 

-Tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement Buckley, répondit-il avec hésitation. 

Evan l'observa, circonspect avant de laisser sa tête retomber en arrière, de remettre le masque à oxygène et de fixer le plafond. 

-J'suis désolé, murmura t-il tout bas, laissant un nuage de condensation se former sur la paroi transparente du respirateur. 

-De quoi? Fit Eddie, en se levant, s'accrochant aux poignées pour ne pas tomber. 

-De tout, finit-il au bout d'un moment

Hen, le regard figé sur l'écran de lecture des signes vitaux baissa les yeux quand les chiffres commencèrent à chuter rapidement et elle se leva, saisit une lampe et la passa sur les yeux du blond. 

-La pupille de gauche ne réagit pas, s'alarma t-elle. 

Eddie fronça les sourcils et se décala, quand cette dernière se pencha vers l'armoire, un peu plus au fond de l'ambulance. 

-Qu'est-ce que ça veut dire? 

-Que son cerveau est en train de s'éteindre, déclara t-elle. 

Il s'assit lentement sur le siège, effaré et ne trouva rien à dire. Il n'y avait rien à dire, il avait l'impression de revivre exactement la même chose qu'il y a deux ans, sauf que cette fois, ce n'était pas Shannon qui était sur cette civière, mais Evan. Et il avait des tas de choses à lui dire avant qu'il ne parte. 

Le temps qu'il fallait pour atteindre l'hôpital central paru si long qu'Eddie avait perdu tout espoir d'y arriver un jour. Il avait même fini par se dire qu'ils étaient pris dans une boucle infernale et qu'ils roulaient vers une destination inexistante. Mais quand l'ambulance s'arrêta dans un crissement de pneus et que les deux portières à l'arrière s'ouvrirent à la volée, sur un groupe d'infirmiers et infirmières, la seule chose judicieuse qu'il trouva à faire, était de se plaquer contre le mur pour se rendre invisible et leur laisser la place de tirer le brancard hors du véhicule. Hen sortit immédiatement, saisissant la poche liquide qui était restée dans les mains d'Eddie et interpella le premier intervenant qu'elle croisa. 

-Homme de 27 ans, quatre vingt kilos, a pris une balle dans l'abdomen et a été tabassé à la main. Il est en asystolie, son coeur n'envoie plus assez de sang au cerveau et d'ici quelques minutes il sera en insuffisance cérébrale. Il est du groupe A+. La blessure par balle à été désinfectée et la balle retirée mais la plaie s'est ouverte et une veine s'est sectionnée. Trois milligrammes lui ont déjà été injectés et trois chocs lui ont été donnés avant qu'il ne reprenne connaissance. Il a parlé l'espace de quelques secondes et ses constantes ont chuté. 

Hen se retourna vivement, le visage si concentré qu'elle en était méconnaissable et elle dévisagea Eddie, resté dans l'ambulance, immobile. 

-Qu'est-ce que tu attends! S'exclama t-elle en le pressant de la suivre. 

Il hocha la tête, perdu et une fois qu'il eut repris ses esprits, il sauta hors du véhicule et se lança à la suite du groupe de médecins. 

-Eddie! Hen! Les appela t-on. 

Ils se retournèrent tous les deux, pour apercevoir Bobby, qui arrivait à leur hauteur, le regard porté vers les portes coulissantes qui venaient d'avaler le frère de Maddie. 

-Notre travail est terminé ici, c'est au médecin de faire ce qu'ils peuvent pour le sauver maintenant. 

-Mais on le connaît! Rétorqua Hen. On l'a amené ici et il a besoin de nous! On ne peut pas le laisser y aller seul! Insista t-elle. 

-Si! L'interrompit le capitaine. On va le laisser seul, parce qu'on ne peut rien faire d'autre à partir d'ici. Il est entre de bonnes mains, ce sont des professionnels, ils feront ce qu'ils peuvent pour le sauver. Nous, on va tous rentrer chez nous et nous reposer. Ces derniers jours ont été terribles et épuisants, je veux que vous preniez votre week-end, je m'arrangerais pour que vous soyez remplacé, je m'expliquerai auprès du chef de secteur. Evan s'en tirera, assura t-il, il est fort et il va se battre pour revenir. Il suffit de lui faire confiance. Mais pour l'instant on ne peut rien faire. 

-C'est pas juste Bobby, déclara la femme aux lunettes. On emmène les blessés à l'hôpital, on les maintient en vie et après quoi...On est supposé espérer qu'ils survivront grâce à d'autres? Je suis désolée mais ça ne devrait pas fonctionner comme ça. 

-Sauf que ça fonctionne comme ça. Ce n'est pas nous qui allons décider autrement, et notre travail s'arrête aux portes de l'hôpital Hen. Je sais que ce n'est pas toujours juste, mais c'est comme ça. Vous êtes fatigués, sales et tâchés de sang alors je veux que vous rentriez chez vous, que vous preniez une douche, que vous vous reposiez et que vous preniez soin de votre famille. 

Il se tourna vers Eddie, qui les observait chacun leur tour, sans vraiment prendre de parti. 

-Tu as un fils à aller retrouver. 

Il avait terriblement honte. Il avait terriblement honte d'avoir oublié, l'espace d'un quart d'heure, que Christopher était là lui aussi. Il avait espéré pendant des jours de pouvoir le serrer dans ses bras et maintenant qu'il en était si proche, c'était comme s'il n'avait pas envie. 

-Chimney? Appela Bobby en le voyant se tenant à l'écart, les yeux rivés sur son téléphone. 

Celui-ci releva la tête et fronça les sourcils perplexe. 

-C'est Maddie, fit-il en pivotant lentement son smartphone. Elle est en train d'accoucher. 

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