Remember Me? (Buddie)

By Kit-chenSink

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Elle doit être là, quelque part... Sûrement dans un vieux carton où au fond d'un tiroir. Cette maudite photo... More

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By Kit-chenSink

Être en cavale, vivre comme un fuyard et éviter tout ce qui pourrait nous démasquer, il n'y a que dans les films que ça paraît aussi simple.

A peine son pied voyait la lumière, qu'il avait l'impression que tous les regards, les caméras et les viseurs des forces de l'ordre étaient braqués sur lui.

Mais il n'était pas plus en sécurité ici, et il n'était pas certain que le billet qu'il avait glissé au propriétaire ferait son effet encore longtemps. Ou du moins, il en demanderait d'autre, et Evan, n'avait plus envie de voler les passagers du métro.

Un portefeuille, qu'il vidait et qu'il rendait, ayant seulement piqué l'argent, ou un bijou qu'il ôtait à son propriétaire en faisant semblant de le bousculer.

Il ne pouvait pas se mentir à lui même, il était une véritable ordure et il méritait tout ce qui pouvait lui arriver. A vrai dire, à chaque fois il regrette et veut arrêter de vivre comme un minable, mais il semblerait que la vie, elle, n'ai pas fini de le traiter comme ça.

Encore maintenant, il peut entendre la voix de ses parents, s'ils apprenaient ce qu'il était aujourd'hui.

« Je ne sais pas ce qui t'est arrivé, mais nous ne sommes en aucun cas responsables de ce que tu es devenu! Un enfant gâté et égoïste, un criminel. Tu nous fait honte.

-Ne te méprends pas, dirait son père, -où quelque chose dans le même style- ta mère t'aime, mais je ne peux que la soutenir en disant que tu nous déçois réellement et que nous ne t'aiderons pas. »

Peu importe, s'il y a bien une décision dans sa vie qu'il ne regrette pas, c'est d'avoir quitter le toit qui les abritait, lui, Margaret et Richard.

Mais désormais, il vivait comme un reclus chez lui, comme un virus dans un programme, qui se fait pourchasser par le code source qui l'exterminerait.

En sortant par la porte grise, il veilla à ce qu'elle ne grince pas, s'étant déjà fait surprendre la première fois qu'il était venu, et les mains dans la poche de son sweat shirt noir, capuche sur la tête, il s'arrêta une seconde sur les marches et regarda de droite à gauche. En dehors des Angelenos habituels qui marchaient vite, téléphone à l'oreille et petit déjeuner à la main, il n'y avait rien de surprenant autour de lui.

Alors il se mit à marcher, la tête baissée et le regard souvent perché par dessus son épaule. Même quand il se fit bousculer, il ne broncha pas, lui qui avait pour mauvaise manie de s'emporter pour si peu. Il se contenta de tracer sa route et se pencha par dessus le trottoir pour héler un taxi. La voiture s'arrêta à sa hauteur et quand il s'installa sur la banquette arrière, il se contenta d'indiquer la route devant lui et se mura dans le silence.

Plus tôt, il faisait les cents pas dans sa chambre d'hôtel, à se tirer les cheveux et à hésiter.

Et si c'était un piège? Mais si c'était juste pour l'aider? Et si elle avait découvert quelque chose? Et si ça n'était pas vraiment elle qui l'avait contacté ? Et s'ils l'attendaient pour l'arrêter et que lui s'y rendait comme un abruti?

Alors il avait prévu son coup. Si ça n'était pas un mensonge, alors il ressortirait par la porte de devant, et en espérant, avoir enfin le droit de voir le jour. Au contraire, s'il se dirigeait tout droit vers un traquenard, alors il s'en sortirait par les portes des urgences du personnel. Dans son sac à dos, il cachait un uniforme d'urgentiste, chopé chez un prêteur sur gage, un type loin d'être réglo, mais depuis des mois, Evan n'avait plus rien d'un type dans les règles.

Tout ce qu'il espérait, c'était qu'il n'en ai pas besoin.

Quand il avait reçu ce message, le matin même, il n'y avait d'abord pas cru, parce que ça ne se pouvait pas. Personne n'avait connaissance de ce numéro, et il venait tout juste de l'acquérir ainsi qu'un téléphone pré -payé, alors il avait immédiatement pensé à un piège et était persuadé qu'il allait se faire tuer dans les prochaines minutes. Puis, il devait l'admettre, le deuxième message l'avait un peu rassuré.

Il avait attendu suffisamment longtemps pour en recevoir un troisième qui avait fini par le convaincre que la personne derrière ces textos était bien sa soeur. C'était à partir de ce moment-là qu'il avait répondu.

👤 : Je n'ai rien à voir avec tout ce qui est dit. Je te le promet.

👤: Et je veux te croire mais pour l'instant tout se retourne contre toi Evan. Le seul moyen que tout se règle, c'est en lui parlant, elle a demandé à ce que tu viennes la voir, elle ne m'a pas dit pourquoi.

Et c'était à partir de la qu'il avait commencé à fouler le sol de sa chambre d'hôtel et à se poser des tas de questions.

Il faisait confiance à Maddie, même si de toute évidence ça n'était plus réciproque, mais pour ça, il s'en chargerait plus tard. Toutefois, il ne savait pas s'il pouvait faire confiance à Athena. Elle portait l'uniforme et une arme, ça lui suffisait pour se méfier d'elle.

👤 :Ou elle veut que je la retrouve? Au poste de police ? Si c'est le cas c'est pas la peine d'y penser.

👤 :A l'hôpital.

👤: A l'hôpital? Pourquoi? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

👤: Elle s'est faite attaquer. Par ton voisin.

Et honnêtement il ignorait si c'était la vérité ou un piège dans lequel il fonçait tête baissée, mais l'annonce que sa soeur venait de lui faire avait suffit à attirer sa curiosité et soudainement, une nouvelle vague de mystère, qui aurait pu le désespérer encore plus, lui redonna un peu d'espoir. L'espoir d'une nouvelle piste.

Alors c'est pour cela, qu'en ressortant du taxi, il traversa la route et leva les yeux vers le bâtiment gris qui dominait les autres, et qui portait une croix rouge. Quand il pénétra dans l'hôpital, il n'hésitait plus, mais la peur, elle, était toujours présente, et encore plus à chaque pas. Quand il se pencha par dessus le comptoir de l'accueil, il se mordit l'intérieur de la joue, gêné.

Une jeune femme, dans une blouse bleue à manches courtes avec une carte et un trousseau de clef dépassant de sa petite poche au niveau de la poitrine, avait la tête baissée vers une pile de papiers, un stylo à la main et de temps en temps, sa main se posait sur la souris de l'ordinateur. Un reflex hérité de son métier certainement. Et Evan redoutait tellement d'entrer dans le service où se trouvait la lieutenant, qu'il resta silencieux une longue minute, se tenant en retrait et jetant des regards langoureux vers l'extérieur. Ce n'est que le raclement de gorge de la secrétaire qui le ramena sur terre et qui le força a répondre, se redressant.

-Vous avez rendez-vous? Avait elle demandé sans même lui accorder un regard, ses paroles envoyées avec peu d'intérêt, comme chaque jour.

-Non... Répondit il, incertain. Je voudrais voir le lieutenant Athena Grant, elle a du arriver dans le service il y a quelques heures?

Si son arc de sourcil le vexait presque, elle fini par hocher les épaules et taper sur les touches de son clavier.

-Vous êtes de la famille?

Evan ricana presque. Est-ce que la question était sérieuse ou était ce une simple formalité qu'on demandait à tout le monde qui se pointait en demandant un numéro de chambre?

-Non, elle veut me voir.

-Vous savez que madame Grant a été victime d'une attaque très violente et qu'elle s'est faite tirer dessus? Elle a besoin de repos, pas de la visite d'un fan club.

S'il avait pensé qu'elle avait suffisamment était touchée pour finir à l'hôpital, Evan n'avait pas imaginé qu'elle s'en soit sortie si difficilement. Il n'avait pas de doutes sur les capacités d'Athena de pouvoir se défendre et reprendre le dessus, mais il n'avait pas cru possible qu'elle puisse être mise K.O aussi rapidement.

-Je vous promets que je ne suis que de passage, elle m'a demandé de venir, je suis là, je voudrais juste sa chambre pour aller la trouver. Vous pouvez faire ça?

Il ne voulait pas paraître impoli ou trop ingrat, mais la jeune femme le rendait terriblement nerveux en plus de jouer avec sa patience. Ce n'est que quand elle se laissa glisser sur sa chaise pour attraper une feuille et qu'elle marmonna qu'il comprit qu'elle allait le laisser entrer.

Elle lui annonça le numéro de chambre et en se dirigeant vers un couloir, Evan la gratifia tout de même d'un sourire, qu'elle lui rendit, sincère.

Dans la cage d'ascenseur, il mit un moment avant de se rendre compte, en se voyant dans le reflet de la vitre, qu'il ne portait plus sa capuche. D'une main il la remonta sur sa tête et regarda ses pieds.

Son poing se contractait, et ses doigts se pliaient et se dépliaient constamment. Enfant, il était souvent dérangé par ce tic mais il avait fini par le dompter. Ca faisait des mois qu'il ne s'était pas rappelé à lui, et là, il semblait que ce n'était plus de la nervosité, mais de la peur. Il avait peur de finir en prison, de perdre le peu de choses qui lui restaient, et surtout il avait mal. Mal au coeur, au plus profond de lui, il en avait assez. Ce n'est qu'en sortant de la cage d'ascenseur qu'il prit la décision, qu'une fois toute cette histoire terminée, il disparaîtrait pour de bon. Définitivement.

Dans le couloir, il ne leva pas la tête, se contentant de filer droit, les mains dans les poches et de marcher assez rapidement. Il ignorait toujours s'il ne s'agissait pas d'un piège, et il aimerait en être sûr. Pour l'instant, il était encore libre et personne ne se profilait à l'horizon.

En tournant dans un angle, il manqua de percuter une femme en rose qui passait avec un chariot et il s'excusa en pivotant sur lui même, marchant de dos. Quand il se retourna, il se figea.

Peut-être bien que s'en était un finalement. Et celui-là, était presque pire que ce qu'il s'était imaginé. Si Athena avait tout planifié, alors c'était pour le faire souffrir, et il savait qu'elle était stricte, mais il ne la pensait pas aussi sadique, alors non, ce n'était probablement pas prévu, que tout le monde soit là.

Ca n'était probablement pas prévu non plus que dès qu'on remarqua sa présence, une femme se lève et se rue vers lui pour lui mettre un coup de poing dans la figure.

-Espèce d'ordure! Lui cracha t-elle à la figure alors qu'il avait roulé sur le sol, hébété et surtout pris de court.

Quand elle fonça à nouveau vers lui, poing en avant, et les yeux enragés, il braqua ses bras devant lui pour se protéger, mais on lui saisit le bras et elle s'arrêta. Il resta immobile une seconde, perplexe et ses yeux passèrent d'Hen, à Bobby, et de Bobby à Hen.

Il ne savait pas s'il devait se relever et s'enfuir ou s'il désirait de tout son être disparaître dans le sol, mais ces regards, étaient la pire chose qu'il n'ai jamais vécue. Des accusations, du dégout, de la haine et des larmes.

Les larmes d'un petit garçon, assis sur l'une des chaises dans le couloir, allongé contre le flan d'une femme noire, ronde et souriante, mais qui pourtant ne pouvait s'empêcher de l'assassiner du regard.

Des larmes invisibles et séchées, mais un visage triste et perdu.

-Chris...Parvint-il à souffler.

-Ne t'avise même pas d'adresser la parole à ce garçon! S'emporta l'urgentiste qui essayait de se dégager de l'emprise de son capitaine, sans pour autant faire en sorte d'y parvenir. Tu as pris à ce petit l'unique chose qui lui restait dans la vie et tu lui a tout arraché! Tu n'as aucun droit de lui adresser la parole, comme tu n'as aucun droit d'être ici. Tu devrais être en tôle!

Il ne pouvait pas lui donner tord, il était d'accord avec elle. Il n'avait aucun droit d'oser poser les yeux sur le fils d'Eddie alors qu'il avait tué son père. Il n'avait aucun droit de faire semblant d'en avoir quelque chose à faire alors qu'il haïssait du plus profond de son être les enfants pour ce qu'ils lui rappelaient.

Et surtout, il devait être en prison.

Il aurait préféré que ce soit un piège et qu'Athena ai prévu de l'y faire croupir pour le restant de ses jours. C'était peut-être con à dire, mais derrière les barreaux, il semblait que plus rien ne pouvait vous atteindre, et à cet instant, Evan aurait aimé que rien ne l'atteigne.

-Je suis désolé pour ce qu'il...

Il la méritait probablement, ou pas, quoi qu'il en soit, le second coup de poing qu'il reçu, et cette fois ce n'était pas Hen qui lui avait envoyé, lui fit mal. Il était presque sûr que l'une de ses dents s'était déchaussée, mais il se garda de le montrer.

-Tu causes tellement de peine à Maddie qu'elle ne sort plus de son lit depuis des jours. Tu as tué l'un de mes meilleurs amis et tu oses te pointer ici? Qu'est-ce que tu viens faire ici Evan? Tuer Athena? Elle a été témointe de quelque chose qu'il ne fallait pas peut-être?

Evan le repoussa suffisamment fort pour l'éloigner de lui et il se redressa, prêt à en découdre. Sa lèvre lui brûlait et il sentait bien qu'elle saignait mais ça, il en avait l'habitude.

-Ecoutez, je suis navré pour ce qu'il s'est passé, je n'ai jamais rien voulu de tout ça, et je suis d'accord Chimney, je n'aurais peut-être pas dû remettre les pieds à Los Angeles. Ne vous en faites par pour ça, je prévois de m'en aller définitivement très bientôt, vous n'entendrez plus parler de moi je vous le promet. Mais...

-Mais Athena t'as demandé de venir la voir, quelqu'un le coupa.

Evan reporta son attention sur le capitaine de la caserne et il baissa sa garde, légèrement rassuré. Il sentit dans les yeux de cet homme, qu'il réprimait en lui l'envie de copier ses amis et d'envoyer un coup au blond, mais il sentait aussi comme une once de compassion. Quelque chose qui n'apparaissait pas, ou très peu chez les autres.

-Elle m'a demandé de venir pour m'annoncer quelque chose, et il faut absolument que je sache de quoi il s'agit, supplia t-il, se massant la mâchoire.

-Qu'est-ce qui me dit que tu ne vas pas entrer et essayer d'éliminer ma femme? A ce que je sache si elle s'est retrouvée là, c'est à cause de toi non?

Evan était reconnaissant, parce que ça ne ressemblait pas à un accusation directe, mais plus comme une supposition. En fait, c'était lui qui lui tendait un piège, et il attendait la bonne réponse.

-Rien ne vous dit que je ne vais pas lui faire du mal et si ça peut vous rassurer, vous n'avez qu'à venir avec moi. Mais s'il y a bien une chose en laquelle vous pouvez me croire, c'est que je ne suis en rien responsable pour ce qui est arrivé à Eddie.

-Menteur!

Evan écarquilla les yeux, stupéfait et blessé.

Le petit garçon, dans son t-shirt rayé, se dandinait sur sa chaise, le regard dans le vague et pointait dans sa direction, le visage dépeint par la tristesse.

-Tu as tué mon papa! Tu es un menteur! Menteur! Menteur!

Ce fût le moment que choisi Carla pour se lever et porter le garçon dans ses bras pour l'éloigner d'eux. Il se contenta de la serrer et de ne plus rien dire, mais Evan, n'arrivait plus à détacher son regard de la tête de l'enfant, jusqu'à ce qu'il disparaisse dans un autre angle.

Il baissa la tête, honteux et eut envie de vomir. Rien que regarder ses mains, ou se voir dans un miroir, suffisait à lui donner la nausée.

-Elle t'attend. Je te fais confiance, ne trahi par ma confiance, si ma femme n'est pas en vie quand je retourne à l'intérieur, je peux te garantir que tu ne verras plus la lumière du jour jeune homme. On est d'accord?

Il hocha faiblement la tête, parce que même si Bobby était plus petit et ressemblait à un nounours, il n'en était pas moins intimidant et convaincant.

Il poussa la porte de la chambre et quand elle se referma, il se sentit comme libéré d'un enclos, entre quatre murs qui se resserraient autour de lui. Il pouvait à nouveau respirer.

-Je vois que tu ne t'es pas perdu en chemin? Ironisa une voix dans son dos.

Quand il se retourna, ses yeux se posèrent d'abord sur la décoration. La même que dans tous les hôpitaux, à l'exception que celui-ci était doté d'une tablette fixée au lit et non d'une télé accrochée au mur.

Puis Athena, inclinée dans son lit, l'interrogeait du regard. Le même qu'elle avait quand ils s'étaient vus la première fois chez Maddie.

Sauf que ce jour-là, elle n'était pas blessée.

Visiblement, elle ne verrait plus que d'un oeil pendant un temps, gênée par un cocard qui lui faisait gonfler la paupière, violacée.

Son bras, pansé et plâtré reposait sur sa poitrine, et il sentait, que le moindre mouvement lui causait de fortes douleurs dans le bas du ventre. Sa mâchoire était bleuie, son arcade ouverte, et dans son cou, on pouvait voir encore quelques traces de sang séché.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé? Demanda t-il immédiatement en s'approchant de la fenêtre et en passant les doigts entre les lattes du store pour jeter un coup d'oeil à l'extérieur.

Athena ricana, amusée.

-Pas la peine d'angoisser, on n'est que tous les deux et personne ne va venir pour t'arrêter.

Ca le rassura, mais pas suffisamment pour qu'il s'éloigne de la fenêtre pour autant. Il s'assit contre le rebord et croisa les bras.

-Comment vous m'avez retrouvé? Je n'ai plus de portable.

-Je retrouve toujours tout le monde, et je n'ai eu qu'à chercher ta tête sur les caméras de surveillance pour te repérer. Pour info, il n'y a rien de plus suspect qu'un type qui se trimballe en sweat, les mains dans les poches, la capuche sur la tête et le regard baissé. Je te le promets, tu n'as rien à craindre, tu vas repartir comme bon te semble après notre discussion. Enfin, fit-elle en démêlant le fil de sa perforation, ça dépendra uniquement de ce que tu vas bien pouvoir m'apprendre.

Evan arqua un sourcil, curieux, mais aussi soucieux.

-Je vous ai déjà tout dit, vous ne m'avez pas cru. Qu'est-ce qui a changé?

-Je me suis faite attaquer par ton voisin. Voilà ce qui a changé. Je ne me retrouve presque jamais à l'hôpital, et c'est la première fois que je suis dans cet état depuis que j'ai commencé ma carrière, alors je suis déterminée pour faire en sorte que ça ne recommence plus jamais. J'ai besoin de toi pour comprendre ce qu'il se passe.

Evan se redressa et hocha la tête. Ses yeux s'accrochèrent à la chaise en métal dans un coin de la pièce et il la traîna jusqu'au bord du lit avant de s'y asseoir, bras sur le dossier et de prendre, sur la table de chevet, le verre d'eau fraîche et de se le poser sur la mâchoire.

-Qu'est-ce que vous voulez savoir?

Athena plissa les yeux, analysant les hématomes sur le visage du blond et finit par souffler.

-Tout d'abord, commença t-elle, j'aimerais savoir pourquoi ton voisin avait une boîte remplie de photos de toi et d'informations que même le FBI n'aurait pas?

Evan releva la tête, et fronça les sourcils, troublé, et surtout, paumé.

-Comment ça mon voisin?

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