Remember Me? (Buddie)

By Kit-chenSink

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Elle doit être là, quelque part... Sûrement dans un vieux carton où au fond d'un tiroir. Cette maudite photo... More

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By Kit-chenSink

"-C'est une chaude journée qui s'annonce pour Los Angeles! S'exclama la voix dans la télévision. Aujourd'hui, les températures graviront des échelons impressionnants, et domineront à trente neuf degrés pendant l'heure la plus chaude de la journée! Nous l'attendions ce temps, il est l'heure d'aller piquer une tête dans la mer, méfiez-vous, munissez vous de votre crème solaire, et surtout, n'hésitez pas à vous renseigner sur les conditions de trafic et de baignade sur notre site personnel!

-Et oui, c'est une journée chargée qui s'annonce aujourd'hui, la fête foraine va faire tourner des têtes aujourd'hui, et si on tend bien l'oreille...Ah oui! C'est bien des hurlements de terreur qu'on entend d'ici! Plaisanta t-il, son casque posé de travers sur son crâne, et son collègue, un sourire amusé sur le visage. Mais qui dit journée chargée, dit aussi journée de folie, et ça a déjà commencé tôt ce matin.

-En effet Martin, méfiez vous de la route à circulation alternée en allant vers Longview, la police se trouve sur les lieux d'un accident de voiture très étrange.

-Oui, j'ai entendu dire qu'elle avait explosé et fini dans le fleuve?

-Le conducteur a été transporté dans un état critique à l'hôpital.

La façon dont le présentateur annonçait les choses, laissait croire qu'il était tout particulièrement affecté par cette tragédie. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il s'était passé et pourtant, ils continuaient à prétendre du contraire. Toutefois, c'était sûrement pour s'attirer la pitié des téléspectateurs et regagner en popularité, quand ceux-ci essaieront de se renseigner sur leur site. Il fallait toujours que la soif de curiosité et l'intérêt particulier pour les choses qui ne les concernaient pas soit satisfaite. Tels une nuée de mouche autour d'un pot de confiture.

-Et nous venons d'apprendre, juste avant de prendre l'antenne, qu'une fusillade avait été déclarée, à quelques pâtés de maison de ce dit accident, et qu'une personne aurait fait une chute de trois étages avant d'atterrir sur une voiture.

-Bien évidemment, ce n'est qu'un ramassis de sotises, corrigea son collègue. Personne n'a été retrouvé sur le bord du trottoir, et la seule témoin de la fusillade, n'est qu'une vielle dame sous psychotropes, ricana t-il.

-Bon sang! Feignit-il de taper du poing sur la table. Los Angeles nous cache vraiment plein de petits secrets croustillants! Je suis impatient de découvrir la vérité sur tous ces mystères.

Il avait emprunté un ton espiègle et joueur, en plissant les yeux, cherchant à mettre dans la confidence, les personnes qui étaient affalées dans leur canapé en train de siroter leur boisson de fast food, totalement déphasés.

Oui, même à dix heures du matin, certains vivaient déjà un pied dans la tombe, c'était Los Angeles, c'était l'Amérique.

-Pour rester connectés, n'oubliez pas de nous rejoindre à treize heures pour le nouveau flash info et pour le jeu du téléphone! On se retrouve tout à l'heure!"

Quand la pub remplaça l'émission stupide, le son se coupa et Evan suivit du regard, le barman qui reposait la télécommande, un verre et un chiffon dans la main.

Accoudé au bar, il sirotait son verre lentement, sans rien dire ou bouger, et le goût affreux qui lui râpait la langue n'arrivait pas à faire partir, l'envie de vomir qui l'avait pris quelques minutes plus tôt.

Il détestait la limonade, mais il n'allait pas commander de l'eau. Quoique, il n'était pas sûr que le regard du serveur soit si différent. Il l'avait dévisagé avec tant de mépris et de dégoût qu'il aurait pu s'en vexer. Mais en voyant son reflet dans le miroir, il s'était aperçu qu'il était tâché de sang, sale, les vêtements abimés et que son visage était tuméfié.

Il rabattit sa capuche par dessus son visage et se terra encore plus dans son petit coin.

Sa côte lui faisait mal, mais il n'avait pas d'autre choix que de souffrir. Dans le bus, le chemin lui avait paru extrêmement long, et il s'était endormi, manquant de louper son arrêt. C'était une vielle dame, dotée d'une canne et d'une robe longue à fleurs (hideuse par ailleurs) qui était venue lui taper sur l'épaule et le sortir de son sommeil mouvementé. Il l'avait brièvement remerciée avant de se rendre compte qu'elle avait vu son visage.

A peine avait-il eu le temps de se retourner et de rebrousser chemin, qu'elle avait disparu.

Il ne pouvait pas se rendre à l'hôpital, car dès qu'on verrait sa blessure à la mâchoire, on la signalerait, et il n'avait aucune envie d'attirer la police.

Il était face à un mur.

Face à plusieurs murs épais et consolidés.

Billy, Eddie, Lizzie.

Il ne savait pas ce qui était arrivé aux trois, et pourtant, c'était comme s'il s'en doutait déjà.

Ces journalistes qui avaient énoncés les faits, une pointe d'humour dans la voix et avec très peu d'investissement, avaient fini par le mettre en rogne et il rêvait d'envoyer son poing dans l'écran de vingt centimètres du minitel.

Mais il n'avait aucune envie de se faire remarquer, et encore moins de finir à nouveau au poste de police, après avoir reçu un coup de poing en pleine face.

Quand il sortit du bar, il jeta des coups d'oeil de gauche à droite et remonta l'allée avant de tourner dans un angle et de pénétrer dans le hall d'un hôtel. Il emprunta l'escalier et au deuxième étage, il inserra la clef dans la serrure de la chambre numéro vingt et une. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur, enfermé, qu'il retira son sweat et qu'il sortit son arme de sa ceinture pour la mettre dans le tiroir de la table de chevet.

Il traversa la chambre avec le lit double et ferma la porte de la salle de bain derrière lui. Il s'assit sur les toilettes fermées et sortit son portable.

"J'ai besoin de te voir, est-ce que tu peux me rejoindre au café des vacances à Denver?"

Il retourna son smartphone et s'appuya sur la vasque.

Il faisait peur à voir, vu d'aussi prêt on aurait dit qu'il sortait tout droit d'un film d'horreur, même si ses plaies avaient arrêté de saigner depuis un temps, le sang séché autour, formait une croute affreuse et le démangeait.

D'un geste vif, il ouvrit l'armoire à pharmacie et fouilla à l'intérieur. Il imbiba du papier toilette de désinfectant et s'en versa directement sur le front et la mâchoire, sans se retenir de serrer les dents et de grogner. Il sortit la petite trousse noire enfouie au fond de son sac vert kaki et trouva une aiguille et du fil.

Chaque point lui faisait un mal de chien et il avait terriblement chaud. Encore plus qu'après un footing, mais ses yeux, ne pouvaient se détacher de son propre reflet, et à chaque point, il y allait plus violemment, et plus lentement. La douleur il se l'était appropriée, mais cela n'empêchait pas qu'il la ressentait, et là, c'est tout ce qu'il voulait. Ressentir autre chose que la haine, la culpabilité et la détresse. La détresse d'être retombé dans le cauchemar d'Argentine. La culpabilité d'avoir causé la mort de son meilleur amie et de son ancien camarade de classe. La culpabilité d'avoir abandonné Lizzie à son sort et de ne jamais avoir annoncé le mot de passe.

Des putains de mots, qui auraient pu changer toute la donne. Rien de tout cela ne se serait passé s'il n'avait pas tenu tête, et il aurait pu s'en sortir. Après tout, c'était ce qu'il s'était passé, Billy avait réussi à s'échapper, alors qu'il avait échoué au dernier examen, et en s'évadant de la forteresse qu'était la SAF, il avait signé son arrêt de mort, mais permis aux autres recalés de retrouver espoir d'avoir à nouveau une vie.

Il souleva son t-shirt et s'analysa dans le miroir.

La marque bleue qui habillait son flanc droit augmentait lentement, mais il n'avait pas suffisamment mal pour s'inquiéter, alors il décida de changer de t-shirt et de remettre une veste par dessus. Cette fois il ajouta une paire de lunettes et une casquette sous sa capuche.

Son téléphone vibra et il y jeta un coup d'oeil rapidement.

"On se retrouve là-bas dans une heure".

Evan enfourna ses affaires dans le fond de son sac et passa bien un quart d'heure dans la salle de bain, à passer une éponge sur toutes les surfaces. Il jeta les papiers imbibés de sang dans les toilettes et s'assura qu'ils avaient complètement disparus avant de quitter la pièce.

Quand il partit de l'hôtel, la secrétaire étant absente, il se contenta de laisser les clés sur le bord du comptoir et tendit la main pour attraper un bonbon dans le saladier tout au bout.

Il traversa la rue et marcha sur une centaine de mètres avant de sauter dans le premier bus.

Toutes les lignes desservait le centre ville. Il s'installa au deuxième rang, contre la vitre et garda la tête baissée.

Il ne bougea pas de tout le trajet, même pas pour observer l'extérieur, et à l'arrêt Lady Diana, il descendit. Il attendit que le véhicule quitte son emplacement pour traverser et rejoignis une rue qui montait légèrement. L'ascension le fit souffrir et quand il arriva aux portes du petit café, il était en sueur.

Il s'installa à l'intérieur, dos à la porte, mais face à la sortie de secours. Une femme vint très rapidement à sa hauteur et il commanda un bagel ainsi qu'un soda.

-Vous auriez le journal d'aujourd'hui aussi?

La serveuse approuva et revint, avec la lecture, et les sauces pour le repas.

Evan la remercia, essayant d'éviter le plus possible les contacts visuels et attendit qu'elle s'en aille pour se rendre directement à la page des faits divers.

Il passa les doigts sur les lignes et essaya de reconnaître quelque chose.

"Aujourd'hui, 17 juillet, à 10h15 environ, une explosion de véhicule a lieu au large du fleuve Merywood, dans le district d'Inglewood. La victime, un homme d'une trentaine d'années a été pris en charge par un service de secours de Los Angeles dans un état critique. Les specialistes annoncent un bilan très inquiétant et une réelle détresse, d'autant plus que l'homme en question appartient au corps des pompiers de Los Angeles."

Il releva la tête. Aucune mention d'une mise en scène ou d'une bombe artisanale. Qu'est-ce que Lizzie pouvait bien avoir fait? Comment la voiture d'Eddie s'était retrouvée dans le fleuve?

Tout ce qu'il espérait, c'était qu'il s'en soit sorti. Il fallait qu'il s'en soit sorti, sinon, il ne savait plus ce qu'il ferait.

Il s'en rendit compte que maintenant, mais sa vie était terminée. Il était en cavale, ses voisins à Inglewood sauront le reconnaître et donner son nom quand on viendrait fouiller son appartement et ils verraient l'état de la pièce, ils découvriraient son sang, et...Celui de Lizzie.

Où était-elle passée?

La chute aurait dû la tuer, pourtant, quand il avait déboulé dans la ruelle, elle n'était nul part. Son corps avait disparu, et il doutait qu'elle soit morte. Les témoins semblaient plus obnubilés par la voiture abîmée que par une quelconque femme blessée.

Qu'est-ce qu'elle avait fait de Billy? Etait-il seulement encore en vie, où était-ce trop tard?

Christopher allait-il devenir orphelin?

Il passa à la deuxième ligne des faits divers et entre temps, la serveuse avait apporté son assiette et son verre. Toujours, il la remercia discrètement et essaya de reconnaître un nouvel évènement, mais arrivé aux dernières nouvelles, il ne lu rien sur la fusillade.

Dans son dos, la clochette de la porte retentit, et il entendit des pas, et un tintement de clefs. Il referma le journal, le plia et le posa sur le côté avant de se redresser et de pivoter.

-Merci d'être venue Madd, j'ai vrai...

Quand leurs regards se croisèrent, son visage se mortifia et il ne réussit plus à parler.

La femme vint s'asseoir devant lui et croisa les bras sur la table.

Ces yeux noirs et vides de faiblesse, le tétanisaient sur place. Il voulu dire quelque chose, mais elle le coupa.

-Je te rassure, ce n'est pas ta soeur qui m'a dit où tu étais, le devança t-elle.

Elle tendit le bras et vola une frite qu'elle trempa dans le ketchup avant de l'avaler.

Evan resta stoïque à la dévisager, ne sachant plus quoi dire. C'était terminé pour lui, c'était certain, ça allait être son dernier vrai repas.

-On a pas mal de choses à se dire, reprit Athena en l'incendiant du regard.

Evan déglutit, et subitement, il n'avait plus faim.

-Comment vous m'avez retrouvé? Fut la première question qu'il réussi à prononcer, et ce n'était pas forcément la bonne.

-Ton portable est tracé. C'est hyper simple de nos jours de retrouver quelqu'un, peu importe où il soit. Je n'ai fait que suivre la trace que tu m'as laissée.

Evan serra les dents, dégoûté et souffla bruyamment par le nez.

-Et toi Evan, continua t-elle, tu en a laissé plein des traces.

Il su que ce n'était plus une discussion mais un interrogatoir quand elle le pointa du doigt, le ton sec et brutal.

-Il est temps d'arrêter de mentir et d'assumer ses erreurs. Je veux tout savoir. Ce que tu fais à Los Angeles, ce qu'il se passe, pourquoi tu es blessé, pourquoi ton bâtiment a subi des coups de feu.

Evan resta immobile, son verre dans la main, sa boisson dansant à l'intérieur et il la posa brutalement avant de s'affaler dans le fond de sa chaise et de croiser les bras, toute innocence et incomprehension envolée, alors que la certitue et la fatalité avaient remplacé son regard.

-Pourquoi est-ce que tu me demande, alors que tu connais très bien la réponse?

-Je veux juste être sûre, que tu ne me ment pas, et oui Evan tu as raison, je sais tout de toi. C'est aussi pour ça qu'on a plus besoin de passer par quatre chemins.

Elle sortit de l'intérieur de sa veste, un morceau de papier plié en quatre et l'étala sur la table.

Il ne dévia pas son regard d'elle, les bras toujours bloqués et resta stoïque.
Elle imita sa position et ils restèrent ainsi une longue minute. Ce n'est que quand la serveuse vint à leur rencontre pour demander à commande de la lieutenant qu'il y jeta un œil, pendant que cette dernière était distraite. Une fois qu'elle s'en alla, Evan reprit sa position initiale.

-Ou vous avez eu ça? Lança t-il, cinglant.

Athena exprima un léger sourire qu'elle ravala immédiatement, ravie d'avoir réussi à prendre le blond sur le fait. Il s'était intéressé à la photo, et visiblement, il était légèrement surpris.

-Les autorités Argentaines. J'ai passé quelques coups de fils à un très bon ami de la police de Rawson, je lui ai demandé de passer à la villa. Ta villa. Super baraque.

Tenir bon, garder un visage impassible pendant si longtemps relevait presque du don, et Evan en était doté, parce qu'il restait inflexible et totalement immobile pendant toute la discussion. Même quand elle sortit un nouveau document et que ses yeux se posèrent dessus.

-Je suis sincèrement navrée pour ton ami, continua t-elle.

Et il savait qu'elle était sincère, parce qu'il connaissait sa soeur. Elle s'entourait de personnes sincères et astucieuses. Mais peut-être pas assez futées.

-Rien ne m'oblige de rester ici à écouter toutes ces conneries, rétorqua t-il en entamant sa fuite.

-Je ne pense pas que tu nous ai dit toute la vérité, à Maddie et moi, lui lança t-elle sans même le regarder.

Il s'arrêta et releva la tête.

Les clients du café étaient plongés dans des discussions fascinantes, au point que personne ne semblait calculer la présence d'une force de police et d'un type au visage abîmé.

-Je ne pense pas que tu nous ai dit la vérité sur ce qu'il t'est arrivé à la SAF. Et je ne te crois pas quand tu dis qu'ils font tout pour que tu ne ressente plus rien. Je sais, tapota t-elle la deuxième feuille de papier, que tu tenais réellement à Billy. Tu tenais tellement à lui que tu as refusé de le tuer. C'est bien ça?

Evan pivota la tête et regarda à nouveau la photo de scène de crime, prise avec un flash.

Il avait toujours l'impression que Billy dormait comme un bébé des qu'il fermait les yeux, mais la, ça ressemblait plus à un sommeil sans fin.

Un sommeil sans douleur, mais un visage marqué par la surprise.

Il souffla et ferma les yeux.

-J'ai refusé de le tuer, parce que ce n'était pas ma mission, corrigea t-il. Je devais juste le convaincre de disparaître et de garder la bouche fermée.

-Et tu es resté avec lui... Pour t'en assurer ? Accusa t-elle. Vous viviez ensemble, mais tu étais comme la corde autour du coup de ce garçon, s'il devenait gênant, tu étais dans le coin.

Evan souffla du nez et se pinça la lèvre avant de revenir s'asseoir sur le bout de sa chaise.

-Vous prétendez tout savoir parce que vous avez un badge et un uniforme, mais sous ça, vous n'êtes rien. Tous les hommes et femmes en bleu, ce n'est qu'un déguisement qu'ils portent pour essayer de donner un semblant de paix à ce monde, mais c'est là que vous vous trompez, la paix n'existe pas, parce que les hommes se croient tous puissants.

Athena hocha la tête, attendant la fin de son monologue et baissa les yeux vers son insigne avant de l'arracher et de le poser violemment sur la table.

-Tu vois, je ne suis plus de la police désormais. Ce qui veut dire que je peux te frapper sans craindre d'être renvoyée.

Evan ricana.

-Pourquoi tu ferais ça?

Elle se pencha en avant et il pu sentir son haleine mentholée.

-Parce que tu es une ordure. Tu as menti en pleine face à tout le monde, tu débarques à Los Angeles et tu n'apporte que les problèmes avec toi. Je sais que tu es responsable pour tout ce qu'il s'est passé, mais je ne peux pas encore le prouver. Ne t'en fais pas, ça ne saurait tarder.

Elle se leva et ramassa ses affaires. D'un geste robotique elle remit ses lunettes de soleil et laissa un billet sur le bord de la table.

-C'est pour moi, indiqua t-elle, sur un ton saisissant. Je te ferais payer ce que tu as fait, peu importe si tu es le frère de Maddie, tu t'en es pris à l'un de mes amis et tu le regretteras.

Il se retourna vivement sur son assise, un coude sur le dossier et dans sa voix, une inquiétude et un espoir qu'il ne se connaissait pas.

-Comment va t-il? Supplia t-il là lieutenant.

Arrivée à la porte, elle s'arrêta.

-Tu sais très bien comment il va, tu t'en es assuré.

Evan secoua la tête. Avant qu'elle ne disparaisse, il l'interrompit.

-Athena! Je sais que j'ai menti et que vous ne me faites pas confiance, mais je vous en supplie... Vous devez me croire quand je vous dit que je ne suis pour rien pour ce qu'il est arrivé à Eddie.

La femme réprima un spasme qui agita la partie gauche de son visage, et à travers ses lunettes, il pouvait deviner les lasers que tiraient ses yeux. Des yeux noirs et terriblement en colère.

-Ca n'a plus d'importance que je te crois ou non. C'est trop tard, il est mort.

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