Avant toi {Larry Stylinson}

By So_Directioner1

37.1K 2.5K 1K

Avant de rencontrer Harry, Louis vivait avec son passé. Un passé douloureux, qui le tourmentait et le rendait... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
2021
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 26.

Chapitre 25.

915 59 33
By So_Directioner1

Vendredi 26 Juillet.

Louis,

Je regarde Harry ranger mes affaires dans mon sac, pendant que je suis assis sur le lit. Après être resté une semaine à l'hôpital, nous rentrons enfin à New-York. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi les médecins m'ont gardé autant de temps ici après mon opération. Lorsque je leur ai posé la question, ils m'ont dit que c'était pour me surveiller, même si je n'étais plus en danger. Je dois donc rester avec une écharpe qui va immobiliser mon épaule pendant quelque temps. Je sens que je vais me sentir inutile ses prochains jours, mais Harry est déjà au petit soin avec moi.

Lorsque nous avons appris que nous allions rester une semaine en plus ici, j'ai refusé qu'Harry reste au Hilton et paie une chambre hors de prix. Il a donc pris une chambre moins chère dans un hôtel juste à côté de l'hôpital. Il est resté tous les jours à mes côtés, de l'ouverture à la fermeture des horaires de visites. J'ai fait un Face Time avec ma famille tous les soirs pour les rassurer sur mon état de santé et leur montrer que je vais bien. Je sais qu'ils ont eu peur pour moi, j'ai eu peur pour nous aussi. Nous allons pouvoir reprendre notre vie une fois que nous serons rentrés chez nous.

Kendall et Cara sont venues à l'hôpital. La première fois qu'elles nous ont rendu visite, elles se sont toutes les deux effondrées en larmes. Elles se sentaient coupables de nous avoir emmenées dans cette boîte de nuit, mais il était hors de question qu'elles se sentent coupables de quoi que ce soit. Personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer cette nuit-là. Je sais que c'est impressionnant de dire que l'on a reçu une balle, moi-même, j'ai encore du mal à réaliser que cela m'est arrivé.

- C'est bon Lou, tout est prêt.

J'acquiesce et me lève. Je m'approche d'Harry pour l'embrasse tendrement. Nous sortons définitivement de cette chambre pour nous rendre à l'accueil afin de remplir les papiers de sorties et de régler la note. Nous savons que les frais médicaux vont être extrêmement élevés. Une semaine d'hospitalisation pour une chirurgie urgente, je ne sais même pas si ce genre de chose est pris en charge par notre assurance.

- Monsieur Tomlinson, les frais d'hospitalisation s'élèvent à 16.000 dollars.
- 16.000 ? je demande avec stupéfaction.
- Une partie sera prise en charge par votre assurance.

Nous avons essayé de nous préparer à recevoir une telle facture, Harry s'est occupé d'appeler notre banque pour faire un prêt. Je sors mon chéquier et tente d'écrire tant bien que mal de la main gauche, la main droite étant mobilisée par l'écharpe. Une fois les papiers remplis, nous sortons de l'hôpital. Nous rejoignons Kendall et Cara sur le parking. Elles nous ont proposé de récupérer les affaires d'Harry à l'hôtel, puis de venir nous chercher lors de ma sortie pour nous emmener à l'aéroport. Nous nous faisons une accolade avant de monter dans la voiture. Avant d'aller à l'aéroport, nous nous rendons au quartier LGBT. Plus précisément, sur le lieu de la fusillade. Cela fait une semaine que ce drame s'est produit, Harry et moi avons souhaité rendre hommage aux victimes avant de partir.

~~~

Harry,

Mon cœur se met à battre rapidement contre ma poitrine et mon estomac se nouer, lorsque nous nous approchons de la boîte de nuit close. Revenir ici après ce qui s'est passé m'angoisse, mais je le fais pour les 50 personnes qui ont perdu la vie injustement. Je ne lâche pas la main de Louis. Ce geste m'apaise un peu, même si je sens que ma peau est un peu moite. Nous nous arrêtons devant les bandes et les barrières de sécurité qui encerclent le lieu du drame.

Je regarde timidement autour de moi, comme si c'était interdit de le faire. Il doit y avoir une vingtaine de personnes. Il y a des inconnus, venus se recueillir, car ce drame les a touchés de près ou de loin. Il y a des familles, des amis de victimes qui pleurent, se prennent dans les bras ou se tiennent la main. Et il y a ceux qui étaient présents ce soir-là, avec des blessures au visage, sur leurs corps, avec un membre plâtré ou en écharpe comme Louis.

L'ambiance est assez... Pesante et triste, je ne me sens pas très à l'aise. Comme si je me sentais coupable d'être en vie, alors que des innocents ont perdu la leur... Un peu plus loin, je remarque qu'une jeune femme me regarde avec insistance, et ce, depuis plusieurs minutes. Elle est toute seule au milieu de cette foule. Elle s'avance vers moi et j'aperçois des bleus sur ses bras ainsi qu'un bandage autour de son genou. Elle arrive à ma hauteur, les larmes aux yeux.

- C'est vous qui m'avez sauvé la vie.

Cette phrase me fait d'abord un drôle d'effet, puis je reconnais son regard. Ce sont ses yeux marron remplis de larmes et de panique que j'ai croisés dans la boîte. C'est la fille qui est tombée au sol et qui se faisait piétiner. Je l'avais aidé à se relever, nous nous étions regardés quelques secondes dans les yeux avant qu'elle ne parte en courant et que Louis ne me prenne la main pour m'emmener dans ce couloir.

- O-oui. Je me souviens de vous, je réponds un peu chamboulé.
- J'ai essayé de vous retrouver. Je suis venu ici tous les jours dans l'espoir de vous revoir et de vous remercier. Sans vous, je serai très certainement morte piétinée ou avec une balle dans la tête.

Elle me regarde quelques secondes avant de baisser la tête et de regarder ses pieds. Louis regarde la jeune femme, les sourcils légèrement froncés.

- Je suis désolée, vous avez peut-être perdu quelqu'un.
- Non, non. Mon fiancé et moi allons bien. Et... Et vous ?
- J'ai quelques bleus et contusions... Mais... Mon meilleur ami fait partie des victimes...

Sa voix tremble avant qu'elle ne fonde en larmes. Je regarde Louis qui me fait un signe de la tête. Je lâche sa main pour prendre la jeune fille dans mes bras. Je ne peux pas ressentir sa douleur, mais je peux l'imaginer. J'ai cru perdre Louis dans cette réserve et c'était terrifiant. Je frotte doucement son dos. Elle est seule ici et elle a perdu une personne qui était chère à son cœur. Elle se recule doucement en essuyant ses larmes, je garde une main sur son bras.

- J'aimerais me rappeler de l'homme qui m'a sauvé la vie, est-ce que je pourrais connaître votre nom ?
- Harry.
- Merci Harry... Je m'appelle Sarah.
- Je ne vous oublierai jamais Sarah.

Je la prends à nouveau dans mes bras, puis Kendall nous dit qu'il est temps de partir pour l'aéroport. Je dis au revoir à Sarah, son visage est gravé dans ma mémoire pour toujours...

Nous avons atterri à New-York à 19 heures, heure locale. Nous avons récupéré nos valises et nous sommes sortis de l'aéroport main dans la main. Nous avons rejoint notre voiture et nous sommes rentrés chez nous dans un long silence, le cœur un peu lourd et soulagé à la fois. En rentrant dans notre maison, nous avons posé nos affaires et nous avons regardé autour de nous. Notre maison, notre chez nous... J'ai serré la main de Louis, nous nous sommes regardés et nous avons fondu en larmes l'un dans les bras de l'autre. Tout ce qui s'est passé durant cette soirée nous est revenu en pleine tête. Toute cette peur que nous avons ressentie, cette angoisse qui nous a possédée, s'évaporent lorsque nous réalisons que nous sommes vivants. Nous sommes vivants et je ne pourrais jamais assez remercier le ciel pour cela...


Louis,

La nuit a été assez courte. Harry et moi avons passé des heures à discuter de beaucoup de choses plus ou moins importantes. Nous avons échangé nos côtés respectifs pour qu'Harry puisse me tenir la main sans risquer de blesser mon épaule droite. Nous avons parlé de la fusillade, nous savons que dans les jours à venir, nos familles, amis et collègues vont nous poser des questions à ce sujet, c'est inévitable. Je sais que c'est quelque chose d'angoissant pour Harry, car même s'il n'en parle pas, je vois ses moments de stress. Lorsqu'il gratte son pouce avec son index, lorsqu'il se met à frotter nerveusement ses mains sur ses cuisses ou lorsqu'il ronge ses ongles. Je lui ai demandé s'il souhaitait voir un psychologue, mais il m'a dit que ça passerait...

Au petit matin, nous avons chacun reçu un message de nos familles insistants pour venir nous voir. Nous avons bien évidemment accepter, nous ne les avons pas vues depuis deux semaines et je sais qu'ils restent inquiets pour nous, même si nous sommes rentrés. Nos mamans nous ont proposé de s'occuper du repas. Harry a donc préparé la maison pour leur arrivée. J'ai essayé de l'aider du mieux que je le pouvais, mais avec un seul bras, je me suis sentis un peu... Inutile, alors je l'ai regardé faire. Nous nous sommes ensuite préparés, mon fiancé m'a aidé à mettre mon tee-shirt, puis nous sommes redescendus pour attendre nos familles.

- Louis ?
- Harry ?
- Je viens d'y penser, mais nos familles ne savent toujours pas que nous sommes fiancés.
- C'est exact. Nous allons leur annoncer aujourd'hui, je pense que ça leur fera du bien d'entendre une bonne nouvelle de notre part.

Il acquiesce en souriant et termine de mettre la table. J'entends une voiture s'arrêter devant de la maison et des portes se fermer. Je me dirige alors vers l'entrée pour ouvrir à nos invités. Doris et Ernest courent dans mes bras en faisant attention de ne pas me faire mal et me serrent contre eux. Je souris instantanément, ça me fait déjà beaucoup de bien de revoir ma famille. Je fais ensuite une accolade à mes sœurs, puis mes parents arrivent, les bras chargés de plats.

- Comment tu vas mon grand ? Demande mon père.
- Bien, et vous ?
- Mieux, depuis que nous savons que tu es rentré, répond ma mère.

Je dis à mes parents d'aller poser tout cela dans la cuisine. Les parents d'Harry ne tardent pas à suivre, chargés eux aussi de plats. Anne me dit bonjour avant d'embrasser ma joue et Robin esquisse un sourire en me saluant. Je ferme la porte derrière eux et les suis à la cuisine. Anne pose aussitôt les plats sur le plan de travail pour prendre Harry dans ses bras, les larmes aux yeux. Je regarde cette scène, attendris. Je sais à quel point ils étaient tous inquiets pour nous.

- Mon chéri, je fais quoi de tous ces plats ?

Je dis à ma mère qu'elle peut faire les réchauffer dans le four qui nous avons mis à préchauffer et à Charlotte de mettre les desserts au réfrigérateur. Robin dit bonjour à son fils, avant de s'occuper de la viande pour le plat principal.

- Nous sommes si contents de vous revoir les garçons.
- Vous nous avez manqués aussi.
- Vous avez quand même pris des couleurs.
- Oui, nous avons beaucoup profité de la plage et de la piscine.
- Ça te va bien le teint hâlé mon Lou.
- Merci maman.

Elle caresse mon bras, puis nous allons tous nous installer dans le salon pour manger des petits fours et boire un petit verre. Ma mère aide Harry à servir tout le monde, et lorsque tout le monde se retrouve assis, plus personne ne parle et une ambiance un peu timide s'installe. Tout le monde se regarde, mais personne n'ose dire quoi que ce soit, alors je prends la main d'Harry avec un petit sourire. Je pense qu'il est temps de leur annoncer la bonne nouvelle.

- Harry et moi avons quelque chose à vous dire.
- Eh bien, dites nous, dit ma mère avec un grand sourire.
- Le jour de nos uns ans, j'ai décidé que nous ferons tout ce qu'Harry souhaite. Alors nous sommes allés visiter le quartier d'Art Déco où les bâtiments ont une architecture des années 30, puis nous avons déjeuné dans un délicieux restaurant avant d'aller visiter le musée Vizcaya.
- Ce musée est magnifique ! J'aimerais beaucoup le visiter ! S'exclame Félicité.
- Chuuut ne les interrompt pas ! Chuchote Ernest.

Je ris doucement avant de poursuivre...

- Oui, le musée est vraiment beau, mais ce qui était encore plus beau, c'est la balade que nous avons faite dans les jardins juste en face.
- Louis a commencé à me parler en français et j'ai trouvé ça très romantique, alors je lui ai dit que s'il continuait, je l'épousais immédiatement.

Nous regardons nos familles qui sont pendues à nos lèvres. Nous savons qu'elles savent ce que nous allons annoncer, c'est une évidence dite comme ça, mais ils attendent que nous le disions de vive voix.

- Alors je lui ai dit « Épouse-moi » en français et j'ai sorti un écrin de ma poche. Je lui ai dit à quel point il avait bouleversé ma vie, qu'il m'avait sauvé de mon passé, qu'il me rendait vivant et heureux. Puis je lui ai demandé de m'épouser.
- Et je lui ai dit oui.

Nous nous regardons avec des étoiles dans les yeux et avec tout l'amour que nous portons l'un pour l'autre. Nos familles cries de joie et se lève pour nous féliciter. Nous savions que cette nouvelle ne pouvait être que bien reçue par notre entourage. Ma famille sait à quel point j'aime Harry. Il a changé ma vie et je ne peux pas être plus heureux que je le suis aujourd'hui et les parents d'Harry savent que leur fils est heureux avec moi. Et c'est avec ce qu'il s'est passé à Miami nous avons réalisé que la vie ne tient qu'à un fil, que tout peut être chamboulé d'un instant à l'autre, alors nous profitons de chaque moment et ce mariage est la plus belle chose qui pouvait nous arriver.

Continue Reading

You'll Also Like

162K 5.4K 55
« Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que ça ne tombe jamais deux fois. » Charles...
19.9K 1.3K 51
Dans l'éclat des projecteurs, deux cœurs s'entrelacent, L'une comme une sœur, l'autre avec amour, La première en tournée, la seconde à ses côtés, Mai...
13.6K 684 36
Mina est une jeune femme qui cache bien des secrets, lui rappelant chaque jour le monstre qu'elle est. Capturée par un empereur, elle est vouée, pou...
160K 7.3K 43
Et si, une Zoldyck venait à rejoindre la brigade fantôme et a attirer l'intention du fameux chef avec son attitude...assez hors du commun, qu'est-ce...