Sauvages

By MeiPlnk

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Ils étaient là avant, alors ils ont été conquis. Ils refusaient de se soumettre, alors ils ont été chassés. I... More

Prologue
Duquesa
La Descente
Obscurité Cauchemardesque
Face aux flammes
Da-jee-ha
Pieds Nus
Retour parmi les vivants
Maternelle et mort
Ah'na-kolchee
Expédition funéraire
Jesus est dans ton coeur
Mauvaise Fierté
Odyssée sauvage
La Faille
Premiers amours
Gélule surprise
Fuite Révélatrice
Foyer
Manifestation
Grand départ
Nokomis
Retour aux sources
Le bien, le mal, et le reste
Maudite
Lemp'herta
Cha'na e pa'hri
Colocation sous haute tension
Disparue
Invité mystérieux
Ab'hel-kee
Un mariage heureux
Sustentation
Un invité pour manger
Le Réseau
Saveriu Santoni
Rude Massage
Footing Nocturne
Confrontation
Piste du passé
Soirée à proximité
La vérité finit toujours par refaire surface
Moh'Lag, Colère d'Ukko
Espoir Obscur
L'œil d'un million d'yeux
Le Voile
Epopée hivernale
Enquête dans le blizzard
Rancune familiale
Au cœur de la haine
Descente à la cave
Le coût de la vie
Tension
Fête au village
Baleine
Humaine uniquement d'apparence
Retour à l'appartement
Neurotoxine volante
Hypothèse douteuse
Taa'kangow'a
Pour un plus beau moment
Il pleuvait, ce jour là
Libérez Hen'Ruay
La chasse aux démons
Point de rupture
Valses sentimentales
Premier Tour
Deuxième tour
Sueur nocturne
Emilie
Marc Lange
Echange Nocturne
Sous le soleil du midi
Expiation
Epilogue
Mot de l'Auteure
Lexique Suomen

Appel Inattendu

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By MeiPlnk

Mon sang ne fit qu'un tour, et je me mis immédiatement à suer à grosses gouttes, mais ma voix garda un ton ferme et assuré lorsque je répondis à celle qui faisait désormais partie de ma famille.

-Da-jee-ha! Quelle surprise. Je ne m'attendais pas à t'avoir au téléphone ainsi. Tu es...

-Avec Ukkan'fehi A'dehko. A Paris.

-A... Paris, je vois. C'est... assez loin d'Ar'henno.

-Voiture très pratique pour voyager. 

-Oui, c'est sur.

Mon esprit tournait à mille à l'heure. Pourquoi diable Da-jee-ha avait-elle quitté sa retraite montagnarde? Tenait-elle à ce point à m'y ramener et m'y garder? J'avais pensé, naïvement, qu'elle n'en quitterait jamais le refuge, pas avec ses responsabilités en tant que cheffe de sa tribu, pas avec son manque d'enthousiasme envers le reste du territoire français, pas avec son manque d'aise avec la langue. Et, quand bien même elle se décidait à se lancer à mes trousses, je ne l'aurai pas imaginée capable de me traquer aussi efficacement, en moins d'une semaine... Mais j'avais le fait accompli sous les yeux, ou, plutôt, au bout du combiné, où un silence s'était installé. Comptait-elle me ramener de force à Ar'henno? Elle devait pourtant bien comprendre que jamais je n'accepterai cela, que j'avais précisément quitté le village parce que j'avais des choses à régler, des problèmes qui continueraient de me peser sur la conscience aussi longtemps que je m'enfermerai dans la solitude enneigée des hauts monts pour tenter d'y échapper. Des devoirs envers Hen'Ruay. Envers Thomas. Et envers Nokomis. Toutes les victimes collatérales de cette guerre d'idée, de cette guerre secrète, et ceux que je pouvais encore sauver et ramener à mes côtés. 

-Ecoute... commençai-je. Je suis désolée de m'être enfuie ainsi d'Ar'henno. Je sais toutes les difficultés que tu as eue à convaincre les anciens de m'accueillir ainsi, comme membre à part entière de votre famille, et... j'ai bien conscience de mon égoïsme. Mais... je ne compte pas rentrer à Ar'henno. Pas maintenant. Je suis partie justement parce que... parce que j'ai des choses à faire. Des choses que je ne peux réaliser en restant là bas, malgré tout le plaisir que j'ai à y rester. Et je ne peux pas rentrer à Ar'henno tant qu'elles ne sont pas réglées.

-Toi vouloir mener révolution seule, Kinn'rehi-meh'na. Soupira Da-jee-ha à l'autre bout du combiné. Mais toi avoir fait ta part. Révolutions jamais être travail une seule personne. 

-Peut être. Mais j'en suis le symbole, et je sais qu'il y a bien des choses que je peux encore aider à faire. Tu dois me comprendre, Da-jee-ha.

-Toi libre, Kinn'rehi-meh'na. Moi pas venir pour enfermer toi. Moi venir pour assurer sœur de moi en sécurité. 

-Mais... et Ar'henno. 

-Ar'henno très bien survivre sans moi. Toi, par contre...

-Je me suis trouvée quelques gardes du corps de rechange en attendant, mais j'avoue que je ne suis pas vraiment persuadée de leur efficacité. Répondis-je, un sourire au lèvre.

-Toi avoir standards trop élevés, Kinn'rehi-meh'na. Rétorqua la cheffe, dont je sentis au ton qu'elle devait également avoir légèrement levé la commissure de ses lèvres, le seul signe d'amusement qu'elle montrait jamais sur son visage pourtant si inexpressif. 

-Mes standards considère que ta présence est plus que largement suffisante à ma sécurité. Concluai-je. Mais pas d'entourloupe, hein? Tu me promets que je ne me réveillerai pas un matin bâillonnée à l'arrière d'une camionnette roulant vers les Alpes?

-Moi pas savoir où toi tirer ce genre de cliché, mais moi promettre.

-J'ai quelques expériences avec ce genre de réveil, malheureusement. Répondis-je avec un frisson glacé. 

-Moi passer téléphone à Ukkan'fehi Ad'ehko, maintenant. Lui vouloir parler à toi.

J'entendis quelques bruits de frottements et de voix lointaines à l'autre bout du combiné, avant d'entendre la voix grave du vieux chamane. 

-Ester, mon enfant. Cela fait bien longtemps que je n'ai entendu votre voix.

-Moi de même, Ad'ehko. Et si je m'étais attendu à entendre la voix de Da-jee-ha dans votre combiné un jour...

-Je dois avouer que j'ai moi même été très surpris. Déclara le vieil homme. Les daa-na-sah quittent assez rarement nos terres ancestrales, et encore moins pour monter à la capitale à la recherche d'une kowo. Alors quand j'ai en plus entendu parler de l'intégration à la tribu de ladite non suomen, je ne vous dis pas ma surprise... 

-Je vois que les nouvelles vont vites. Répondis-je. Je ne pensais pas non plus la voir débarquer à Paris, avec toutes ses responsabilités...

-Oh, mais elle n'est pas seule. Pas moins de dix de ses guerriers l'accompagnent. 

Da-jee-ha semblait réellement prendre à cœur ma sécurité, décidément. Mais la question du logement de tous ces suomen surgis directement du fin fond des Alpes en plein Paris me crée immédiatement une dizaine d'autres questions que je refoulais sans attendre. 

-Da-jee-ha est pressée de vous retrouver, reprit Ad'ehko, et je dois vous avouer que j'y vois également une occasion de nous revoir en... risque réduit, si je puis dire. Il semble que nous devions discuter de plusieurs choses, vis à vis des évènements à venir qui seront, vous vous en douter, d'une importance capitale dans le futur de notre peuple. Etes vous actuellement chez vous?

-Oui, ce n'est probablement pas l'endroit le plus secret, mais j'ai été plutôt discrète jusqu'ici. Je pense que vous pouvez venir. 

-Très bien. A tout à l'heure, dans ce cas.

Je raccrochais, et, immédiatement, sentis mon corps se relâcher, comme s'il avait été un élastique tendu, quasiment au point de rupture, depuis si longtemps qu'il ne l'avait même pas réalisé. Je n'étais pas sûre que Da-jee-ha comprenne réellement l'importance de ce que je voulais accomplir, ni qu'elle ne m'en veuille pas. Mais l'avoir à mes côtés était on ne peut plus rassurant. J'avais le sentiment que personne ne pouvait mieux qu'elle déjouer les dangers auxquels j'étais exposée. Elle connaissait les traditionnalistes, était une guerrière de renom ayant fait l'armée, et était accompagnée de plusieurs autres combattants avec lesquels j'avais partagé de nombreuses heures de travail et d'échange plus ou moins facile malgré la barrière de la langue à Ar'henno. Était-ce pour cette raison que Da-jee-ha m'avait faite intégrer dans sa tribu? Après tout, partir si loin de leur terre natale devait bien nécessiter une raison importante, et protéger un membre de sa famille devait en être une. Mais était-ce vraiment là la seule raison? Peut être Da-jee-ha avait-elle simplement voulu officialiser quelque chose qui, dans son cœur, existait déjà? Ou tenté d'effacer la culpabilité qui la rongeait vis-à-vis de ce que ses propres actions m'avaient faite subir? 

Peu m'importait, après tout. Tout ce qui comptait, à cet instant précis, c'était l'arrivée imminente de cette sœur de cœur plutôt que de sang. Et, en parlant de Sang, je me sentais tout de même mieux à l'idée de ne pas mettre ma vie entre ses mains seules. 

-Alors? M'interpella Santoni depuis le haut de l'escalier. Les résultats des analyses?

-Apparemment, c'est pas du suomen mais du Réseau tout craché, et Sang est partie mener son enquête. 

-J'en étais sûr. Grogna-t-il. C'est tellement fourbe que ça ne pouvait être qu'eux. 

Je me gardai bien de rappeler qu'il n'en avait pas l'air aussi certain quelques temps auparavant. Il ne s'arrêta cependant pas et ajouta:

-Je dois aller la rejoindre sur le champs. 

-Houla, attends deux minutes, tu ne peux pas me laisser seule comme ça, là. L'interpellai-je alors qu'il dévalait déjà les marches, prêt à partir. 

-Je ne peux quand même pas laisser cette... euh...

-Femme?

-C'est pas ce que je voulais dire, d'accord? Grogna-t-il. Je n'ai aucune idée de ses compétence en terme d'enquête, je n'ai pas envie qu'elle foute en l'air une piste, si tant est qu'on en ait bien une.

-Ne t'en fais pas, quelle que soit sa piste, elle ne va pas te la perde. Contacte la si ça te rassure, mais ne quitte pas ma compagnie. C'est certainement pas le moment de se relacher. 

Il me jeta un regard qui en disait long sur ce qu'il pensait de cette mission de garde du corps.

-Si ça peut te rassurer, ajoutai-je, nous allons avoir de la visite d'ici peu, et tu pourras aller gambader à la recherche d'indices sur le Réseau autant que tu voudras.

-Des visiteurs? De quelle genre? Demanda-t-il, méfiant.

-Tes meilleurs amis, venus directement depuis Ar'henno nous rendre visite.

Il me regarda un moment avec un sourire amusé, attendant que je cesse ma petite blague pour lui annoncer la vraie identité de nos visiteurs. Mais, voyant que cela n'arrivait pas, son visage se décomposa peu à peu. 

-Tu déconnes là, Rosonn... je croyais qu'ils ne quittaient jamais leur foutu village?

-C'était aussi mon opinion. Mais, visiblement, Da-jee-ha a décidé de nous donner tort.

-Elle est donc là, elle aussi... soupira le Corse en s'adossant à la rambarde. Pas que sa vue me déplaise, mais disons que... je n'ai pas particulièrement envie de retomber entre leurs pattes après avoir foutu le camp de la cave où ils m'avaient enfermé. 

C'était compréhensible, mais le feu de joie que Santoni avait fait avec la marchandise confiée par le Réseau aux habitants les avaient mis dans une position difficilement tenable, et il était encore difficile de dire ce qu'en seraient les conséquences. Ma fuite l'avait arrangé autant que moi, mais avec le retour des habitants d'Ar'henno sur la table, nos positions avaient changé sur le sujet.

-Attends toi à ce que je te facture comme jamais je ne t'avais facturé. Grogna-t-il en s'asseyant. 

-Je m'y attends sans la moindre peine. L'assurai-je. 

Alors que les lumières du jour avaient disparu depuis longtemps déjà, une sonnerie m'annonça l'arrivée de la délégation, et, en quelques instants, le grand appartement quasiment vide sembla plus plein qu'il ne l'avait jamais été - d'ailleurs, il ne l'avait jamais été depuis que j'avais commencé à le louer. Da-jee-he était en effet loin d'être venue seule, et tous les visages des guerriers qui l'accompagnaient m'étaient connus, bien que, comme toujours avec les suomen, leurs noms me soient difficile à retenir. Da-jee-ha semblait rayonnante au milieu de cette foule, mais également furieusement hors contexte, avec sa tunique brodée de symboles et ses pièces de cuir trempé, au milieu de ma cuisine flambant neuve et de mon salon aux canapés dernière mode. Elle n'hésita cependant pas un instant avant de me saisir dans ses bras, et je lui rendis son embrassade sans attendre. Elle jeta un coup d'oeil acéré à Santoni, assis au bar, qui lui répondit par un sourire gêné avant de se replonger dans son verre et de tenter de se faire petit. 

-Ami de toi s'être montré malin dans fuite de vous. Déclara-t-elle. 

-Le plan a été monté ensemble, mais il est celui qui a dut improviser vu mon... état, après la Mi'teerada.

-Moi voir. Mais lui devoir revenir payer dette de lui. Moi ne pas changer avis à ce sujet.

Ad'ehko aussi, semblait peu à propos au milieu de toute cette troupe hirsute, tatouée et armée, avec sa tenue de ville des plus classique bien qu'élégante. Il me serra la main chaleureusement, et je l'invitai, ainsi que Da-jee-ha, à s'asseoir au salon. 

-Mettons les choses à plat. Déclara Ad'ehko de but en blanc. Les prévisions annoncent une quantité de manifestants bien supérieure à toutes celles que nous avons pu organiser auparavant sur le sujet des droits suomen. L'opinion publique est mobilisée, les principaux candidats d'opposition y participeront, en clair, c'est la culmination de tout ce pour quoi se battait Hen'Ruay.

-Mais c'est également la culmination de tout ce que Moh'lag et ses traditionnalistes haïssent plus que tout. Ajoutai-je. La recherche d'une solution par les urnes, d'un destin pour les terres suomen tracées par des kowos, une manifestation menée non pas par des suomen mais par des français qui les prendraient en "pitié". C'est... dangereux. 

-Sans compter que ceux qui ont freiné toute avancée des droits suomen ces dernières décennies ne vont pas se laisser battre si facilement. Précisa Ad'ehko. Mais Moh'lag est probablement notre principal point de dissension. Nous devons nous montrer unis, nous ne pouvons pas permettre à ses méthodes barbares de mettre en péril cette avancée... si... si... si centrale, si unique, si chèrement acquise. C'est pourquoi il nous faut la mettre hors d'état de nuire. 

-Je suis d'accord. Elle retient encore un de mes amis, et je ne me sentirai jamais en sécurité tant qu'elle pourra lui faire du mal ou attenter à ma vie. 

-Tout à fait. Approuva Ad'ehko. Et, à ce sujet... il semble que notre amie Da-jee-ha ait une piste.

Nos regards se tournèrent vers la cheffe suomen, dont l'expression était toute aussi indéchiffrable qu'à l'accoutumée. 

-Nous... Moi, plutôt. Avoir contact Moh'lag. Elle souvent parler moi depuis... Kaya'olm partie rejoindre Ukko. Moi penser pouvoir remonter elle. 

-Elle refusera tout contact avec toi, maintenant que tu m'as accueillie dans ta famille. Réprouvai-je. Pire, cela peut être dangereux. 

Da-jee-ha et Ad'ehko échangèrent un regard rapide, et ce dernier expliqua.

-Ce qui se passe à Ar'henno n'en sort pas si facilement, Ester. Je doute que quiconque soit au courant de cela. Néanmoins, le récit de votre évasion d'Ar'henno serait un excellent argument pour permettre à Da-jee-ha et les siens d'approcher Moh'lag, et de la neutraliser.

-C'est dangereux. Assénai-je une nouvelle fois. La neutraliser sur son propre terrain, au milieu de ses fidèles? Fidèles qui n'hésiteront pas un instant à prendre sa place dès qu'elle aura disparu? 

-Tout le monde ne peut pas simplement prendre sa place, Ester. Expliqua le vieil homme. Tu sous estimes l'importance des figures qu'ont pu avoir Hen'Ruay et Moh'lag dans le monde Suomen, durant cette dernière décennie. Elles sont plus que de simple meneuses, elles sont des symboles de leur lutte... Hen'Ruay, celle qui a su aller au dela de sa haine pour les kowos lors de la perte de sa fille. Et, à l'inverse, Moh'lag, la pacifiste convaincue qui décida que cette voie était à sens unique après le massacre de Ten Mak'ol. La disparition de la première a tendu à montrer que la seconde avait raison... et, si d'aventure, Moh'lag venait à être arrêtée par l'état, alors cela augmenterait encore son aura de résistante. Il faut régler cette affaire entre suomen.

-Vous voulez la tuer? Demandai-je froidement. 

-Pas avant elle répondre questions. Rétorqua Da-jee-ha, sans plus d'émotion. 

-Donc vous ne remettez pas en question le fait de la tuer. Déclarai-je, d'une voix où l'incrédulité perçait clairement. Comment... comment pouvez vous vous abaisser à cela? C'est descendre à son niveau, c'est... 

-Ester. Je comprends tes doutes. Tenta de m'apaiser Ad'ehko. Mais telles sont les règles de notre monde. La mort n'est pas un mal puisqu'il permet de rejoindre Ukko et ne faire plus qu'un avec lui, et...

-C'est très beau, Ad'ehko, mais excusez moi si mes valeurs occidentales ressortent trop si je ne peux vous permettre de faire cela. 

-Toi trop gentille, Kinn'rehi-meh'na. Mais Moh'lag, elle, jamais hésiter si elle capturer toi. Guerre pas gagnées avec mot. Ca être pure fiction. 

-Mais on ne guérit pas une fracture aussi importante avec plus de sang. Argumentai-je. Da-jee-ha, quand Kaya'olm a disparu, tu a été si folle de douleur et de haine que tu en es allée jusqu'à désirer ma mort. Pour la mort de Moh'lag, combien y aura-t-il d'autre Da-jee-ha? D'autres suomen dont elle était le modèle, le phare, qui ne désireront rien de plus que de reprendre son flambeau? Ne faites pas d'elle une martyr comme a pu l'être Hen'Ruay. 

-Peut être elle devoir être martyr pour marquer fin époque, Kinn'rehi-meh'na. Répondit Da-jee-ha d'une voix grave. 

-Ou peut être qu'elle sera l'étincelle d'un mouvement qui viendra balayer tous nos efforts, vous l'ignorez.

-Peu importe, cette discussion n'aura de sens que lorsque nous aurons mis la main sur elle, si seulement nous y parvenons! Interrompit Ad'ehko. 

-Et je considère que c'est trop dangereux! Insistai-je. 

-Moi pas jeter les miens dans combat dont eux pas pouvoir ressortir. Trancha Da-jee-ha. Je lontemps être tentée par paroles Moh'lag, et moi toujours comprendre colère de elle. Mais moi comprendre que insistance de elle être danger pour droits. Combat devoir être dernier recours, pas norme. Ukk'an-ro Moh'lag devoir être arrêtée, et moi avoir idée pour cela. 

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