Chapitre Trois ∞ Seth Rollins

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J'appelais inlassablement sans avoir de réponse. Elle raccrochait immédiatement derrière, sans prendre la peine de m'écouter, cela avait le don de me rendre fou, totalement fou. Mais je ne céderais pas je voulais lui parler et je voulais qu'elle rentre cela ne pouvais pas en être autrement.
 
Allô ?
 
C'est Seth, je ...
 
Bien sur que je sais que c'est toi.
 
Tu rentres !
 
Non !
 
Si ! Tu vas rentrer ou je viens te chercher. Je rigole pas Ludmilla. Tu va rentrer.
 
Non je ne rentrerais pas. De toute façon je dois éteindre mon téléphone,
je suis dans un hôpital, j'ai pas le droit au téléphone. Et arrête de m'appeler,
je ne veux pas te parler.
 
Tu ... Allô ? Ludmilla, ne me dis pas que tu as raccroché, allô ?
 
Mes nerfs qui étaient déjà à vif avant que je puisse lui parler étaient entrain de s'enflammer.Je faisais tout cela pour elle, pour voir dans ses yeux la même fierté qu'elle avait dans le regard qu'en elle regardait son frère. J'avais rejoins l'Autirité pour assouvir ma soif de victoires, mais surtout pour la rendre fière de moi. Je n'avais pas calculé qu'on me demanderait de trahir mes frères ... j'avais simplement accepté le choix le plus simple, le choix qui me permettrais d'être au plus haut le plus rapidement. Je n'avais pas réfléchis, j'avais serrez la main de Kane, scellant notre accord. Mais maintenant avec le recul, j'allais sûrement récolter des victoires, des ceintures et beaucoup d'argent mais ... elle ne serait plus là. J'aurais beau produire les plus beaux matchs, elle ne reviendra pas. Je tentais de l'appeler une dernière fois, mais elle l'avait éteint. Finalement je perdais tout. Tous ce qui constituais ma vie d'homme, tout ce qui maintenant ma haine et ma rage dans une cage. Mon téléphone traversa la pièce et finit par briser le miroir de la chambre, alors que je hurlais la colère que je ressentais au fond de moi. Je constatais que Ludmilla avait raison, une jalousie sombre s'était insinuée en moi au fil des jours. Tous ces jours à se battre pour le Shield et finalement ne rien être.
Mes mains passèrent sur mon visage en soupirant, je regrettais ... mais désormais faire machine arrière était impossible. Personnes ne me laisserais le faire et jamais mes anciens partenaires ne passeraient au dessus de cette traîtrise. Ambrose était passé sur la première ... celle ci exacerbera son envie de vengeance. Je deviendrais le seul et unique homme à abattre. Il ne laissera plus sa sœur m'approcher et elle finira par demander le divorce.
Notre histoire avait été une tel évidence pour moi. Le Shield à peine créé, une petite femme aux cheveux de feu était apparut sur les bord du ring. J'avais d'abord pensée qu'elle n'avait d'yeux que pour Dean, elle ne regardait que lui, avec tellement d'admiration. Portant ses t-shirts, son collier, ses affaires. J'avais tellement imaginé de chose ... mais jamais une relation fraternelle entre eux. Il m'a fallut attendre plus de six mois avant d'apprendre la vérité. Invité à une soirée de la WWE, Dean était arrivé aux bras de deux jeune femmes. C'est là que la ressemblance me frappa. Le sourire, les yeux et surtout cet aura protecteur que Dean avait pour Ludmilla. Il me la présenta officiellement, ainsi que Lillie, cette femme surprenante qui avait sut ravir le cœur du catcheur le plus fou que je connaisse.
Cette soirée est imprimée dans mon esprit dans ses moindres détails. Ses yeux bleus avaient été maquillés de tel sorte que je ne voyais que ça. Ils étaient plus pétillant que Dean, un peu moins fou, et plus enfantins. Son corps moulé dans une robe bicolore lui allait bien, mais ses talons l'avaient gêné toute la soirée, elle les avait maudit un bon nombre de fois. J'étais arrivé à m'isoler rien qu'avec elle et nous avions passé une soirée à discuter. La fille qui m'avait plus physiquement me séduisait totalement. Elle m'avait simplement embrassé sur la joue pour me quitté et tout bascula très vite entre nous. J'avais besoin de plus, j'avais besoin d'elle. J'appris plus tard qu'elle aussi, elle avait juste prit le temps de préparer son frère comme lui l'avait fait pour Lillie. Dean était juste venue avant Que ce soit clair. Tu la blesses, je le ferais payer avec tellement de haine, que tu ne te relèveras pas. Il avait quitté la salle d'entraînement sans rien me dire de plus et le soir même, Ludmilla avait toqué à la porte de ma chambre d'hôtel. Notre histoire avait commencé ce soir là.
Je me relevais du lit encore plus frustré, encore plus en colère. Je chercha me téléphone dans les débris de verre, m'ouvrant la main à plusieurs reprises mais la douleurs que je ressentais était bien plus intense que celle provoqué par de si petites blessures. Mon téléphone en main, je tentais de le rallumer, mais rien n'y faisait, l'écran était brisé, et visiblement la partie de la batterie était sortie. Je le posa sur la table à l'entrée, à côté de la carte de la chambre qu'avait laissé Ludmilla en me quittant. Je pris cette dernière avant de mettre ma veste et un bonnet pour cacher mes cheveux dans la rue. Je savais où elle était et se n'est pas Ambrose qui m'empêcherait de la voir. Même elle n'aurait pas le choix. Je sais que ma décision l'affectait, que son frère était tout pour elle au vue de ce qu'il avait pour elle, mais ... moi j'étais l'homme qu'elle aimait, celui qui lui créerait un futur. Celui qui l'aimait profondément et qui tuerait sans aucun doute le monde pour elle.
Il me restait un espoir, elle avait garder son alliance et sa bague de fiançailles. Je savais qu'à l'instant où elle me les rendrait tout serait perdue, qu'elle ne reviendrait plus. Alors je comptais bien ne jamais les récupérer. J'ouvris la porte et marcha rapidement afin de sortir de l'hôtel. Il y a deux heures, elle faisait les même pas pour mettre de la distance entre nous, je voulais la combler le plus rapidement possible pour simplement la retrouver. J'arrêtai un taxi devant l'hôtel et lui demandai de m'emmener à l'hôpital. Je remarquais quelque regard appuyez mais mon visage mangé par ma capuche et mon bonnet, l'empêchait sans doute de me reconnaître. Et pourtant j'eu le sentiment qu'il se doutait et me testait.
 
« Amateur de catch monsieur ? »
 
Je soupira voulant écourter la conversation.
 
« Oui, mais je n'ai pas vue la dernière diffusion, je n'étais pas devant la télévision. »
 
« Cette enflure de Seth Rollins, vous savez celui avec la mèche blonde à trahit le Shield. Il a roué de coup Dean Ambrose et Triple H c'est occupé de Roman Reigns. Ce mec ne pouvait plus supporter que Ambrose soit meilleure que lui. Il a poignarder ses anciens frères dans le dos. »
 
Qui était il pour me juger comme cela. Je ravala pourtant ma colère, ne voulant pas qu'il découvre qui il avait réellement sur la plage arrière de son véhicule.
 
« Il avait peut être une raison valable ?! »
 
« L'appât du gain voilà tout. Il n'a pas supporté la victoire de Dean Ambrose comme champion en solo. »
 
« Nous sommes arrivés. Tenez gardez la monnaies. »
 
Je lui tendis un billet de 100 dollars et sortie de la voiture sans plus de cérémonie, je n'avais pas envie d'entendre les gens déblatérer sur mes actes de cette soirée. Je courus presque jusqu'à l'entrée de l'hôpital et à ce moment là je me rendis compte que ma présence ici ne serait vraiment pas souhaitez. Je resta un instant dans l'encadrement de la porte, hésitant quelque seconde avant de faire le premier pas et de me diriger vers l'accueil.
 
« Bonsoir, j'aimerais la chambre de Dean Ambrose. »
 
« Fans ou journalistes ne sont pas souhaitez. Son agent fera une conférence de presse demain. »
 
« Je ... pardon ? Je ne suis pas un fan ou un journaliste, donnez moi sa chambre. »
 
« Il n'y a que sa famille qui puisse être près de lui. Sa sœur et sa compagne sont déjà près de lui. Je ne pense pas que vous ... »
 
« Je suis le mari de sa sœur. Je souhaite retrouver ma femme, alors donnez moi cette putain de chambre. » le coupais-je réellement agacé.
 
Les yeux du jeune secrétaire se relevèrent sur moi et se plissèrent en observant les traits de mon visage. Un éclat dans ses yeux me firent comprendre qu'il savait qui j'étais et la raison de l'hospitalisation d'Ambrose n'étais pas inconue.
 
« Je ne peux pas vous laisser entrer Monsieur Rollins. Je peux contacter Madame Rollins mais je ne vous donnerais pas le numéro de chambre. »
 
« Cela ne sera pas la peine, je suis là Seth. » fit une voix froide derrière moi.
 
À cet instant, j'hésitais à me retourner. Je reconnaissais le timbre de voix, mais pas la froideur qu'elle y avait mise, encore moins de dédain.
 
« Qu'est ce que tu fais là. J'ai dis que je ne voulais pas te voir, qu'est ce que tu n'as pas compris la dedans. Tu venais finir le travail ? Sache que pour toucher mon frère, tu devras désormais me passer sur le corps. »
 
« Ludmilla c'est notre travail de nous battre et de divertir les gens. Notre rivalité va devenir les combat à voir, alors ... tu sais très bien que ton frère ne se laissera pas faire. Il plongera la tête la première dans tous nos combats. » fis je en me retournant doucement. Elle semblait encore plus fragile. Elle avait relâché ses cheveux et portait le gilet de son frère, trois fois trop grand pour elle, lui arrivant à mi cuisse. Elle portait un gobelet de thé devant elle et me fixait de ses grand yeux bleus. Son maquillage avait coulé depuis qu'elle m'avait quitté, mais je savais que ses larmes ne présageaient jamais rien de bon.
 
« Que fais tu ici ? »
 
« Je suis là pour toi. »
 
Son ricanement me donna l'envie de hurler. Je m'approcha d'elle et la saisit sans ménagement et la tira vers l'extérieur afin de lui parler loin des oreilles qui pouvaient nous entendre. Mais comme je m'y attendais, elle ne se laissa pas faire et tenta de se débattre.
 
« Tu vas arrêtée, je veux juste te parler. »
 
« Et moi je ne veux pas. Lâche moi tout de suite. »
 
Je resserra ma poigne sur son bras, lui laissant sans doute la marque de ma main. Elle commença par enfoncé ses ongles dans ma main, mais ne me voyant pas lâcher, elle frappa mon bras, tout en se tortillant. Au moment où je trouva un banc à l'écart, elle me poussa dessus violemment et m'asséna un coup de poings dans l'épaule. Celui ci était sans doute destiné à finir sa course dans mon visage. Je vis rouge.
 
« Tu vas arrêter ? Je suis là pour discuter, pas pour que nous nous disputions. Je suis là car notre histoire compte à mes yeux. Bien plus que tu ne pourrais le croire et que je ne supporte pas ... je veux que tu sois as moi. Que tu sois avec moi. »
 
Ludmilla secoua la tête en affichant un sourire amer. Ses yeux étaient éteint, terriblement triste. Je ne pouvais pas être l'homme qui lui donnait autant de peine, l'homme qui l'aimait autant ne pouvait pas être capable de briser son cœur de cette façon.
 
« Seth tu vis dans une illusion, tu t'es pris un sale coup ou je ne sais pas. Mais je ne peux pas être avec toi, après ce que tu viens de faire. »
 
« Mais toi Ludmilla que ressens tu ? »
 
« Énormément de chose, tellement contradictoire. Tellement douloureuse, tellement cruelle. J'ai l'impression de vivre en plein cauchemar. »
 
Ma main la retenait toujours par son bras et je desserra doucement, ne voulant pas perdre se contacte même minime avec elle. Je chercha à croiser son regard, mais ses yeux étaient perdue sur les lumières éloignés de la ville.
 
« Comment va-t-il ? »
 
« Tu en as rien à foutre Seth. Ne tourne pas autours du pot. Tu es revenue pour moi, mais je ne reviendrais pas pour le moment. Je veux rester près de mon frère. »
 
« Toujours ton frère, encore ton frère. »
 
Ses yeux se fixèrent dans les miens et son bleu si clair était devenue aussi sombre que la nuit. Tout son corps était tendue et ses lèvres étaient pincés.
 
« Mon frère est la seule famille qu'il me reste, mon frère s'est battu pour moi. Mon frère est ... tu sais tout ce qu'il a fait pour moi et tu ose parler de notre relation. S'il n'avait pas été là, je ne serais peut être pas en face de toi. Tu aurais épousé une greluche et tu n'aurais peut être pas trahi Dean. »
 
« Je sais ce qu'il a fait pour toi, je sais qu'il ta sauvé des coups de ton père. Mais au bout d'un moment. Coupe le cordon Ludmilla ! »
 
« Je ne le lâcherais pas ! Non mais je rêve. Tu te rend compte de se que tu me dis ? Tu es tellement con. Où es l'homme que j'ai épousé ? L'homme qui m'a séduite ? »
 
Je me releva dans la demi seconde et je l'embrassa sans qu'elle ne puisse réagir. Mes mains plaqué contre son visage, mordant sa lèvre inférieur pour la forcé à céder et approfondir ce baiser. Elle me repoussa vivement mais plus les secondes passaient plus je sentais ses coups se stopper et participer au baiser. Ses bras se glissèrent dans mes cheveux et son corps se plaqua contre le mien. Je la retrouvais enfin, elle était toute à moi, rien qu'à moi. Mais je dus reprendre mon souffle et elle en profita pour se séparer totalement de moi. Ses mais glissèrent sur ma barbe et elle me regarda dans les yeux coupable. Coupable d'avoir cédé. Elle me fixa un instant avant d'ôter son alliance.
 
« Dean m'a demandé de ... rompre avec toi. »
 
« Et c'est ce que tu veux ? »
 
Ludmilla se mordit la lèvre en tenant son alliance entre ses doigts. Sa main glissa dans ses cheveux et la capuche, quel avait encore sur sa tête, tomba sur ses épaules.
 
« Je ne sais pas. Je te hais autant que je peux t'aimer. J'ai envie de suivre ce que m'a dit Dean, mais en même temps notre histoire ... accepté l'un c'est laissé tomber l'autre et ... je ne me vois pas abandonner Dean ... ni toi. »
 
« Je ne te demanderais jamais de choisir. »
 
« Peut être mais la vie me le demandera bien à un moment. Je supporterais tous Dean, sera tu capable de vivre avec ça ? »
 
Je ne le pourrai jamais. Je ne pourrais pas vivre avec de la honte dans son regard, mais je ne pourrais pas vivre sans elle. Son regard me quitta et son visage se figea.
 
« Pourquoi es tu avec lui ? »
 
« Dean que fais tu debout ? Le médecin a dit que tu devais resté alité pendant la journée qui allait suivre. »
 
« Oui, mais là, c'est la nuit ! »
 
« Joue pas sur les mots. Tu as subits un trauma important. »
 
Mon dos frissonna en entendant cette voix dans mon dos. Ludmilla se montra alors distante et me laissa seul. Elle choisissait son frère ... encore.

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