Chapitre Cinquante cinq ∞ Seth Rollins

283 9 1
                                    

Ludmillan'avait vraiment pas été commode ses derniers temps. Elle quin'avait jamais été jalouse c'était mise à espionner mon téléphoneet sans doute la totalité de mes réseaux sociaux. Mais elle n'avaitrien trouvé pouvant me porter préjudice. Premièrement car jesupprimais tous les messages venant de son père et deuxièmement carje ne la trompais pas. Je ne comprenais même pas comment une idéepareil avait put effleurer son cerveau. Je n'étais pas un saint,mais qui pouvait se vanter d'une tel chose, j'avais fais deserreurs, j'avais mentis à plusieurs reprise à ma femme, je luiavais caché des choses et maquillé des vérités mais jamais, jen'avais approché une autre femme dans le but de la blessé. Jen'étais certes pas du genre à m'éterniser sur des sentiments, àdévoiler se que je pouvais ressentir pour elle, mais mes actesauraient du être des preuves suffisante pour la convaincre. Je nelui disais pas assez se que je pouvais ressentir, mais nos échangesdevaient lui prouver qu'il n'y en avait pas d'autre.

Sesderniers temps, elle me parlait très peu, passant ses journées àsillonner les villes dans lesquels nous nous stoppions pour prendredes photos. J'avais vue ses derniers tirages et ils étaient tousd'une incroyable mélancolie. Je savais qu'elle faisait de telclichés quand elle avait l'esprit trop embrumé par les soucies. Jem'approcha donc de notre chambre, alors que je savais qu'elle y étaitdéjà, préparant sa valise pour l'Irlande. Je lui avais annoncéson départ cet nuit, alors que je tentais une énième fois de luifaire comprendre que tout cela n'était pas contre elle. Ludmillaavait simplement accepté d'un mouvement de tête avant de se tournerde l'autre côté du lit pour dormir. Notre dernière conversationavait finit ainsi, Ludmilla qui faisait la gueule. Elle quinormalement fonçait dans le conflit se taisait simplement. Jepoussais la porte de la chambre doucement, ayant presque peur deretrouver Ludmilla qui s'était enfin réveillé et me sauteraitdessus tel une furie, mais je la trouve encore une fois totalementéteinte, entrain de remplir sa valise. Je m'approcha d'elledoucement et posa mes deux mains sur ses épaules. Je m'attendais àune réaction, mais elle resta droite devant sa valise, regardantsans doute l'intérieur. Les minutes filèrent lentement, nousfigeant dans le temps avant que Ludmilla décide de bouger et de semettre à nouveau à ranger sa valise. Je voyais son dos tremblerlégèrement et je compris que la colère que je m'attendais à voirs'était en faite changé en tristesse et ma femme pleurait doucementpour pas que je ne le vois. Comme à son habitude, elle cachait sesfaiblesses, pour une fois pas avec la colère, mais en me tournant ledos. Je saisis son poignet sans hésiter et la ira fortement vers moipour la faire pivoter. Je glissais mes doigts le long de son visagepuis dans ses cheveux en la collant un peu plus contre mon corps.Lorsque je happa ses lèvres avec force, je sentis son visage humidede larmes contre le mien. Mon ventre se serra quand je comprisqu'elle se cachait depuis des jours pour pleurer. Mes mains seposèrent rapidement sur son visage pour regarder son visage. Elleavait les joues rouges, les yeux bouffies de larmes et totalementéteint. J'avais loupé trop de chose ses derniers temps avec elle,j'avais mal analysé ses réactions.

« Ludmilla. »

« Je... Seth ... je ne veux pas ... je ne veux pas partir. »sanglota-t-elle doucement.

Sesyeux me fuyaient et je me trouvais désarmé devant sa détresse.Ludmilla souffrait réellement de cette futur séparation. Elle avaitpeut être l'impression que j'en avait rien à faire, pourtant jecrevais de trouille de la laissé aussi loin de moi et ne pas sentirsa peau sous mes doigts me manquait déjà cruellement. Nous avionsété séparé qu'une seule fois et c'est parce que Ludmilla avaitdemandé le divorce. Je ne garde pas un souvenir exceptionnel decette période. Alors revivre cette séparation, le manque d'ellephysique et mental, perdre mes habitudes allaient être dur, maisaprès cela tout serait enfin finit et notre vie reprendraitdoucement.

« Jen'ai pas envie non plus Ludmilla, mais lors de ton retour je pourraistout t'avouer sans craindre qu'il t'arrive quelque choses enreprésailles. Ludmilla tu ne peux pas savoir à quel point ne riente dire me rend dingue. Mais te savoir en danger me rend encore plusfou. »

What if everything was true ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant