Chapitre Soixante quatre ∞ Dean Ambrose

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Cettechambre d'hôpital puait le désinfectant et le parfum de synthèse.J'étais installé dans l'un des deux fauteuils de cette chambredepuis un long moment, attendant que Seth revienne de ses examenscomplémentaires et son scanner. Le médecin disait que se n'étaitqu'une mesure de précaution, mais je restais sur la réserve, Ortonétait vraiment été fort ce soir là. Et les chocs qu'avaientencaissé Seth ne pouvaient être sans répercutions. Je m'attendaisà la pire des choses, à une nouvelle atroce à dévoiler à masœur. J'avais hésité à briser ma promesse et décrocher montéléphone, mais je refusais de les mettre en danger. Je savais quesi Ludmilla apprenait l'hospitalisation de Seth, elle finirait parcraquer et se mettre en danger. Je la connaissais par cœur et elleétait beaucoup trop impulsive pour que je lui dévoile l'état deson mari. Je priais juste pour qu'elle se focalise trop sur lespréparatifs du mariage pour apprendre se qui s'était passé lesderniers jours.

Unvibreur incessant se faisait entendre depuis une bonne dizaine deminute et je ne réalisais que maintenant qu'il s'agissait sans doutedu téléphone de Seth. Un sentiment d'agacement me saisit, il devaitpourtant le laisser éteint et ranger dans son appartement pouréviter toute tentation. Pourtant, alors que j'ouvrais doucement letiroir de sa table de nuit, je voyais le visage souriant de ma sœur,Seth l'embrassant sur la tempe apparaître sur l'écran du téléphone.Un doute s'insinua en moi et plus le visage de Ludmilla s'affichaitplus j'avais la certitude que Seth avait fait une connerie. Je saisisson téléphone et vérifia sa liste liste d'appel, mais les duréesd'appel n'était que de quelques secondes et ne venait que de masœur. Finalement Seth n'avait peut être rien fait. Dans le doute,je cherchais tout de même les messages qu'il aurait put échangeravec elle, mais la boite ne contenait que les messages datant d'avantleur départ. Par curiosité, sans doute un peu malsaine, je lisaiscertains d'entre eux. Je découvrais ma sœur sous l'image d'unefemme. La relation qu'elle avait avec Seth était pleine d'amour etde certitudes. Parfois on pouvait lire ses craintes, mais Seth venaitrapidement les combler et lui prouver qu'elle n'avait rien àcraindre. Je ne savais pas faire cela avec Lillie, j'étais maladroitet souvent je ne voyais pas quand elle souffrait. Pourtant jel'aimais et mes sentiments n'avaient rien à envier à ceux de Sethou de ma sœur. Notre relation était bien plus discrète, mais touteaussi forte. Je verrouilla le portable quand celui ci se mi ànouveau à sonner et que le visage de Ludmilla apparut à nouveau.J'avais désormais le sentiment qu'elle me jugeait pour monindiscrétion, comme si elle savait que j'avais regardé, que jem'étais à nouveau introduit dans leur relation. Manquant à lapromesse que je lui avais faite.

Jesaisis alors le magasine qu'il avait posé sur sa table pour lefeuilleter rapidement, espérant que le temps passe un peu plus vite.La porte s'ouvrit après une nouvelle demi heure, laissant place àun Seth au visage fatigué, assit sur un fauteuil roulant.L'infirmière semblait heureuse d'accompagner Seth dans sa chambre etj'étais persuadé qu'elle était une de ses ferventes amatrices, sesmêmes jeunes femmes qui rendaient folle ma sœur. Je ne pus retenirun sourire en l'imaginant dans la chambre fulminant. Seth écoutaitjacasser la jeune femme, un coude sur l'accoudoir, retenant sa tête,sans doute toujours prit par sa migraine. Le scanner nous donneraitpeut être un peu plus d'informations. Il releva la tête doucementen soupirant avant de se lever avec l'aide de la jeune femme. Soncorps était couvert de contusion et son visage était coupé surcertains endroit. C'était très léger, mais cela se voyais. Lesdégâts d'Orton étaient bels et bien visible, alors qu'est ce quipouvait se passer à l'intérieur.

« MonsieurRollins je suis là si vous avez besoin de n'importe quoi, alorsn'hésitez surtout pas à m'appeler. » fit elle avec un voix simielleuse que Seth en grimaça.

« Non,c'est bon je veux simplement du repos! »

« Trèsbien, je repasserais dans la chambre tout à l'heure. Bonne journéeMonsieur Rollins. Monsieur Ambrose. » ajouta-t-elle pour mesaluer avant de passer la porte et de nous laisser enfin seuls.

What if everything was true ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant