Chapitre Quarante ∞ Dean Ambrose

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Mesmains tremblaient sur les portes de l'armoire de ma sœur. Monsouffle s'était coincé dans ma gorge et je tendais l'oreille dansl'espoir d'entendre une bride de conversation. Mais j'avais referméla porte et les seuls bruits que j'entendais était des pas étouffés.Je voulais me m'avancer, ouvrir la porte et tendre l'oreille, maisune porte s'ouvrit violemment et je m'enfonça dans le coin où je metrouvais. Mais ma carrure était difficile à cacher. Une secondeporte s'ouvrit violemment et je compris se qui était entrain de sepasser à l'extérieur. Quelqu'un était entrain de vérifier lespièces de l'appartement. Si je ne déguerpissais pas rapidement, onme trouverait ici, étriqué dans un coin. Par chance ... ou pas auvue de mon vertige, Ludmilla avait installé sa chambre dans la pièceoù se trouvais le balcon et la bais vitrée. J'ouvris délicatementla porte et me glissa vers l'extérieur. Je ne réfléchissais pas enpassant mes jambes de l'autre côté de la rambarde pour me glissersur la terrasse des voisins. Quand je réalisais se que je venais defaire, mes jambes firent parcourus de violents spasmes. Je creusaislittéralement de trouille. Entre les deux balcons, il y avait plusd'un mètres et j'étais passé sans m'en rendre compte, mon ventrese serra en imaginant le vide qu'il y avait en dessous et mon corpsglissa contre la rambarde, enfouissant mon corps dans les plantesvertes que la voisine avait disposé à l'extérieur. J'entendis laporte de la bais vitré s'ouvrir et des pas rapides.

« Personnesici non plus. L'appartement est vide, tu peux faire entrer lepatron. »

Cettevoix ... je tournais la tête et regardais à travers les feuillesd'une des plantes. Un t-shirt à manche courte blanc et des brasentièrement tatoués. Ses cheveux rasés, cette barbes et surtoutses yeux perçants, Randy Orton. Alors s'était l'un des serpents quitravaillait au nom de mon géniteur. Il observa le balcon sur lequelje me trouvais et je ne bougeais pas d'un pouce, il ne devait pas medécouvrir. La rage qui bouillonnait en moi, s'était accentuer etj'avais désormais l'envie folle de pulvériser le visage de cettevipère. Il avait toujours fonctionné comme ça, il pensaituniquement à lui et était près à écraser toutes les personnesqui se trouvaient devant lui et mon père lui procurait cettepuissance. La porte de la bais vitrée se refermait et je meretrouvais à nouveau seul à l'extérieur, où seul les bruitsincessant des voitures se faisait entendre. Je me redressais pourpasser une nouvelle fois sur le balcon de ma sœur, mais j'eus lamauvaise idée de regarder vers le bas. Mon vertige me reprit à lagorge et je me recroquevilla sur moi même. Je savais que je devaisretourner sur ce balcon, je devais entendre se que mon père avait àdire. Je me relevais avec difficulté, mais je devais être aucourant pour pouvoir protéger les deux femmes que j'aimais. Ma jambedroite passa par dessus la rambarde en tremblant légèrement. Moncœur s'était stoppé dans ma poitrine quand j'avais passé lesecond pied. Je soufflais avec difficulté, mais réussit tout demême à faire le chemin inverse. Quand mon corps se glissa sur lebalcon de ma sœur, mon corps était dépourvu de force, totalement.Je resta assis à même le sol pendant plusieurs minutes, maisj'avais besoin de reprendre mes esprits ... qu'est ce que je neferais pas pour Lillie et Ludmilla. Ma main se posa sur le sol et jeme redressais une nouvelle fois, tentant de tenir sur mes jambesencore flageolantes. Avec une certaine difficulté, je me tournaisvers la porte et la fit glisser doucement pour me glisser à nouveaudans la chambre à coucher. La porte était encore ouverte et jepouvais désormais entendre les paroles que Seth échangeait avec monpère. Entendre sa voix était juste atroce, je n'avais qu'une envie,traverser la chambre, le couloir et me jeter sur lui, pour le rouerde coups, encore et encore. Pouvoir enfin finir le travail quej'avais commencer et pouvoir vivre ma vie auprès de la femme quej'aimais.

Jeme glissais une nouvelle fois contre l'armoire, pour me cacher. S'eston jamais si Orton avait l'idée de revenir dans cette chambre.

« Nousallons t'éloigner de Dean, Bray Wyatt va s'en occuper pendant unpetit moment et nous espérons qu'il réussira à le blesser assezgravement pour le faire quitter le ring. Toi, tu suis le plan et turestes près de l'Autorité. »

What if everything was true ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant