Chapitre Onze ∞ Seth Rollins

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Je lança la mallette sur le canapé de mon vestiaire en passant mes mains dans mes cheveux trempé de sueur. La soirée s'était passé comme elle avait été écrite. J'avais eut la mallette et Kane était intervenue au moment opportun, m'assurant une victoire. La seule ombre au tableau fut la blessure de Dean, qui m’inquiétait, mais j'attendais de voir Ludmilla pour en savoir un peu plus. Je passa dans la salle de bain pour allumer la douche et chauffer l'eau avant de revenir dans la salle pour y découvrir Ludmilla penché à la fenêtre de mon vestiaire. L'extérieur donnait sur la sortie des véhicule d'urgence et elle regardait donc sans doute le départ de son frère. Je m'approcha d'elle et posa mes mains sur ses hanches pour la faire venir vers moi. Je craignais sa réaction, je savais qu'elle ne supportait pas les tricheries et en utilisant Kane pour m'assurer ma victoire, je l'avais fait. Elle se retourna vivement et fixa mon torse nu avant de revenir sur mon visage. Elle était clairement en colère. Son poing se ferma pour frapper mon épaule.

« Ça c'est pour m'avoir mentis ! Et ça c'est pour mon frère ! »

La gifle qu'elle m'asséna fut le coup de grâce. Je l'attrapa par les épaules et la plaqua violemment contre le mur et je la vis grimacer. J'y étais allez trop fort.

« Ton frère m'a frapper, je me devais de répondre, j'ai été massacré contre des échelles et ... »

« Lâche moi, tu me fais mal ! »

« Nan, maintenant tu va m'écouter. Je ne sais pas ce que tu ne comprends pas, mais il faut sérieusement que tu arrêtes. Ton frère est important, je le comprend, j'ai juste rendu les coups, ok ? Tu préfères être avec lui ? On arrête ! Mais j'en ai marre qu'il soit à chaque fois entre nous. »

« À qui la faute ? »

« Je me le demande bien. J'ai des tords ça j'en ai conscience, mais qui le met toujours entre nous ? Qui prend toujours les blessures de son frère pour me les jeter à la figure ? Tu savais que je rendrais des coups et les blessures sont communes dans notre boulot. On ne se jette pas des fleurs Ludmilla, les coups et les techniques pleuvent. C'est notre métier, nous battre c'est notre vie. Ton frère c'est fait mal tout seul ce soir, alors arrête de tout faire tomber sur moi. J'ai merdé, je le sais, mais maintenant, il faut que tu arrêtes de prendre ton frère comme excuse. Tu as dis que tu me faisais confiance, que tu me donnais une chance. Mais j'ai plus l'impression que tu n'assumes pas ce que tu ressens. »

Le visage de Ludmilla perdit complètement de sa couleur et elle laissa ses mains qui étaient posé sur les miennes retomber le long de son corps.

« Lâche moi ! » souffla-t-elle visiblement blessé par mes mots, mais je décidais malgré tout de poursuivre sur ma lancée, elle devait réagir.

« C'est tout se que tu as à le dire ? Lâche moi ! Ludmilla on est entrain de parler de notre avenir, de notre vie à tous les deux. Moi je sais se que je veux, mais toi ? Ton futur, tu le vois près de moi ou pas Ludmilla. Sinon, soyons réaliste, pourquoi se faire souffrir. »

Je lâcha ses épaules et me retourna la laissant seule. Un dernier coup d’œil par dessus mon épaule, je la vis toujours contre le mur, la tête baissé, ses cheveux long couvrait son visage, mais elle dégageait de la terreur, de la tristesse et j’eus l'envie de revenir la prendre dans mes bras immédiatement, mais elle devait réfléchir à mes mots. Elle devait prendre une décision. Je ne lui demandais pas de choisir entre Dean et moi, juste de croire que notre relation était possible et qu'elle ne devait pas trouver des excuses. Si elle voulait continuer notre histoire, nous foncerions, mais si elle continuait à détruire nos moments en m'en voulant, nous serions obliger d'y mettre un terme.Je poussa la porte de la salle de bain et ôta mon pantalon pour allez sous la douche. J'avais peur qu'elle ne mette un terme à notre histoire, mais je devais prendre les devants, car elle faisait trop de pas en arrières. Son amour pour moi était toujours présent, je le voyais dans ses yeux, mais je voyais aussi de la peur, de l'incertitude et la rivalité qui venait de se créer avec son frère était l'excuse pour elle de fuir, de m'en vouloir. Je voulais qu'elle assume se qu'elle ressent car toute cette histoire nous faisait plus mal qu'autre chose. Avant de rentrer dans la douche, je tendis l'oreille, mais tout était silencieux … était elle déjà partie ? Je me retiens d'aller vérifier et je fila détendre mes muscles sous la douche. Les muscles étaient encore chaud et je ne craignais donc pas encore la douleur, mais ce soir, allongé dans mon lit, je savais que la nuit serait difficile. Je passa plus d'une demi heures sous la douche et le silence prenait toujours possession des lieu. Je craignais de passer les portes et de me retrouver seul avec un mot. Je regrettais peut être les mots que je lui avais dis, je n'aurais pas du la pousser aussi loin, elle était trop fragile. Une serviette enroulée autours de ma taille, je frotta mes cheveux dans une autre avant de les laisser tomber sur mes épaules et je soupirais un bon coup avant de sortir de cette salle de bain. Mon cœur se stoppa en ne la voyant plus contre le mur. Mes yeux se déplacèrent rapidement dans toute la pièce et je fus soulagé de la voir assise sur le canapé. Les jambes installées sous elle, elle portait ses oreillettes et avait la tête baissé sur son téléphone. La lumière qui en émanait me montrait qu'elle était regardait une vidéo, mais le sanglot qu'elle tenta de ravaler me fit l'effet d'une bombe. Je m'approcha d'elle et mes doigts effleurèrent immédiatement sa joue. Elle releva ses yeux bleus sur moi, en pleine détresse, chargé de larmes. Elle se recula comme si mes doigts l'avait brûlé et se redressa pour me faire face.Je la perdais, je le sentais.

What if everything was true ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant