Une belle erreur

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-Bah ce n'était pas trop tôt hum,j'ai cru pendant un moment que vous avez perdu la mémoire,le choc étant brusque il repartit dans un fou rire glaçant tout mon corps
-Mais mais je ne...
-Taisez-vous cria t'il d'un ton sec me faisant sursauter,ici vous avez pas le droit de prendre la parole sans que je ne vous le donne,nous ne sommes pas chez BLACKMORE company ou sous les draps de votre chère amant,il se redresse et recule me surplombant de toute sa grandeur,je lève les yeux pour mieux le voir,vous n'imaginez pas combien de fois j'ai rêvé de vous voir dans ce genre de situation Ilva NAWAL,votre air si sure de vous,votre orgueil démesuré vous faisant croire que vous êtes supérieure à tous le monde.Vous vous croyez peut-être intelligente?laissez moi vous dire que non,ce poste me revenait de droit pour tout les sacrifices que j'ai fait dans cette entreprise,mais non il a fallu que vous veniez,qu'avez-vous de plus que moi?Oh une paire de seins et de fesses prêt à s'ouvrir au plus offrant n'est ce pas ?petite traînée
-Arrêter svp,pleurnichai je,le mépris avec lequel il me parlait,cet homme en face de moi n'a rien à avoir avec cet homme avec le tempérament calme que j'envoie souvent balader
-Vous voulez que j'arrête?Il repartit dans son fou rire,À ce qui parait c'est votre habitude de couché avec vos patrons ou je veux dire avec le fils de vos patrons,vous ressembler tellement au cliché salope sur vos grands talons,c'est ce que vous êtes une grande salope,vous pensez que mon cousin se soucie vraiment de vous?il vas vous jeter à la poubelle quand il en auras assez de vous et vous serez licencié comme tout les autres avant vous,mes larmes redoublent,tellement les dires à propos de Adams me touchent,je commençais par avoir des sentiments pour lui,mon cœur s'effritait comme un éclat de verre.
Oh ne prenez pas cet air mon petit oiseau,il s'abaisse à ma hauteur,se mit à me caresser la joue de son indexe,n'abimez pas ce joli visage pour si peu,avec moi vous êtes en sécurité,je vais vous donner tout le plaisir que vous souhaitez,je vais vous prendre avec tellement de force que vous me sentirez au fond de vous le reste de vos prochaines vie,il s'humidifie les lèvres de façon gourmande,répandant un frisson de peur et de dégoût tout le long de mon corps
-Ne me toucher pas imbécile,vous êtes le plus gros connard de la terre criai je
Il s'avance plus vers moi et me gifle une fois,deux fois puis termine par une dernière.J'ai la tête qui pend vers l'avant et je me laisse envahir par la panique,ce n'est pas que de la douleur qui s'empare de moi mais aussi de la peur.
J'hyperventile et je n'arrive pas à lutter.Il se met à caresser mes jambes nus d'autant plus que la petite robe que je portait a dû remonter,ses mains remontent le long de mes cuisses
-Je vous préfère calme,n'ouvrez la bouche que pour me demander de continuer à vous baiser avec ardeur et frenesy,vous avez l'air tellement bonne
Je le regarde les yeux livide impossible de me débattre,toute force s'étant évadé de mon corps,mes larmes coulent de plus belle.Je me sens vaciller en arrière,il me bloque en posant une main dans mon dos et l'autre sur mes seins.
-Mi bella !Tu me tente farouchement,laisse moi voir ce que tu vaux au lit
Sa commence par être dangereux,il me tutoie même,je me mît à récité des prières que m'apprenait ma grande mère de son vivant,si je m'étais plus consacrée à ses livres saints je n'en serais pas là aujourd'hui je crois.Il me fait plaqué contre son torse,son odeur de transpiration me donne la nausée.Je trouve la force pour tourner la tête quand il veut m'embrasser,aussi il me force en tirant mes cheveux,sa poigne est si forte que je me mets à crier lorsqu'il écrase ses grosse lèvres contre les miennes,son haleine empeste l'alcool,heureusement pour moi il n'y reste pas longtemps....
-Tu es bien plus loquace et agitée que je ne le pensais,je crois je vais t'injecter de la morphine afin de te prendre plus calmement,tu r....
La porte viens de s'ouvrir dans un fracas laissant un brin de lumière s'infiltrer dans la pièce,étant face à lui je ne pu voir qui vient d'y entrer
-Qu'est-ce que tu fais?le chef a demandé qu'elle ne soit pas toucher,éloigne toi d'elle
-Relaxe l'ami je ne fais que tester la marchandise,avant l'arrivée de l'autre,tu peux te joindre à moi si tu veux,elle ne parlera pas,n'est ce pas ilva?
-Sa me tente bien,mais tu vois le Boss ne vas pas tarder,on le remets à plus tard,faut qu'on descende là
-T'as raison,vas y je te suit
Le propriétaire à la voix coriace sorti laissant la porte ouverte
-Ce n'est que partie remise salope,je reviens,crois moi ton cauchemar vient de commencer
Il se redressa et s'en alla en fermant la porte derrière lui,replongeant la pièce dans l'obscurité totale.
Tout est trouble,tout danse devant moi,j'essaye de me redresser,mes poings me font mal,tout mon corps souffre,sont ils entrain de me chercher à l'extérieur ?Ma pauvre maman,elle vas mourir de chagrin,comment suis je en arrivée là ?Je comprends que GOMEZ Raymond m'en veuille,mais pas à ce point,j'ai été hautaine avec lui,mais pour la bonne raison.J'ai mal.j'ai surtout mal au cœur.Mon cœur est comme tout être capricieux,quand il est brisé il hurle,il crie,il se débat.Ma vie n'est rien qu'une mince corde,qui s'effiloche un peu plus chaque jour.Ma vie n'est qu'une succession de désillusions et de rêves brisés.
Mon cœur n'est pas noire,il est malade,parce qu'il a été beaucoup blessé,trahi et déçu.Je l'ai fermé à tous pour avoir la paix,pour éviter de souffrir.Je ne suis pas méchante je ne l'ai jamais été,je couvre un mal,et maintenant mes actes sont entrain de m'engloutir comme un tsunami ravage un minuscule village.Et puis à quoi bon se débattre si depuis ma naissance ma barque est trouée et que ma bouée est crevé ?Je mérite sûrement ce qui m'arrive.J'ai été maudite bien avant ma naissance.