Une belle erreur

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Une horrible migraine tambourine dans ma tête,j'ai l'impression qu'on serre mon crâne aussi fort que possible.Je garde les yeux hermétiquement fermés de peur qu'elles soient agressé par les rayons du soleil.Je m'enfonce un peu plus dans les couvertures et tente de me rendormir.Je tente puisque l'odeur qui émane des couvertures n'est pas la mienne.
En voulant éviter les bêtises,je les enchaine « sacré Ilva »,toi ferme là.

-Bonjour Miss je vois que le réveil est difficile
Il pouvait pas parler doucement?sa voix transperce mes tympans comme l'invasion d'un troupeau d'éléphant sauvage.Je garde mes yeux fermés pour ne pas l'apercevoir.
-Pourquoi vous m'agressez dès le matin?
Il se met à rire comme une hyène,je pose mes mains sur mes oreilles.
-Tenez,j'ouvre doucement les yeux et vois mon patron qui me tend un verre d'eau et un comprimés,je le lui prends des mains et l'avale.
-Merci,il hoche la tête,et je le détaille.Il est torse nu dans un jogging,on iras pas loin avec cette vue.
-La salle de bain est juste à votre gauche,je me lève nonchalante et m'enferme dans le lieux indiqué et le détaille,j'aperçois une brosse non déballée ranger dans un tiroir et m'en sers.Je prends un bain rapide et ressort enrouler dans une serviette propre.
Il n'est pas dans la chambre,je m'approche de son armoire et l'ouvre,ouais je fais ma fouineuse,je me sers d'un teeshirt vert large.
Je ramasse mes habits de la veille,et me dirige vers la sortie
-Ça vous arrive d'arrêter de fuir ?
Je sursaute comme un enfant pris en flagrant délire
-Je ne fuyait pas,je rentrais juste chez moi
-Habillé de cette façon?dit il en me détaillant de la tête au pied
-Ce ne sont pas vos steaks dis je sur la défensive
-J'ai remarqué,déjeunez au moins avant d'y aller
-Je ne peut pas je vais être en retard au bureau
-On es samedi Ilva
Sa façon d'employer mon prénom,le roulement du l de mon prénom,ce serait bien qu'il m'appelle ainsi plus souvent,je rougis parceque mon mensonge fut découvert.
-Oh zut ça m'as échappé mentais je à nouveau,tout contre fait je vais y aller il réduit rapidement la distance entre nous et s'approche de moi me prenant mes affaires des mains tout doucement
-Arrêtez d'être tout le temps sur la défensive,je ne vais pas vous manger,du moins pas maintenant mes joues deviennent rouge écarlate à l'entente du sous entendu de sa phrase,je ne sais pas pourquoi je me laisse faire, il m'introduit jusqu'à la terrasse ou je découvre une table joliment ornée.Un tas de pancakes aux mirtilles,des petits fours,des bacons suivi d'œuf brouillé...je salive.Il me tire une chaise et je m'installe
-C'est vous qui avez fait tout sa?
-Non sûrement pas,côté cuisine je suis nulle,c'est ma gouvernante qui l'as fait
-J'aurais dû m'en douter
-Vu tout les domaines dans lesquels je frôle la perfection,je crois que ne pas être un excellent cuisinier ne me diminue en rien,il se met à me servir,j'apporte ma tasse de chocolat chaud aux lèvres et tout ma mauvaise humeur disparaît comme par enchantement.
-Si vous parlez de la gestion de l'entreprise laisser moi vous dire que c'est une œuvre de votre père.
-Laissez moi vous dire que j'ai pris les rennes de l'entreprise dès mon bas âge,le cancer de mon père ayant été vite détecté j'ai dû vite le remplacer afin qu'il puisse suivre son traitement,une douleur m'opprime la poitrine,je ne savais pas que BLACKMORE senior était si malade,je ne sais quoi dire
-Je suis vraiment désolé pour la maladie de votre père,il me regarde les sourcils froncés comme s'il ne me comprenait pas
-Vous avez pas à être désolé vous n'y êtes pour rien,le cancer de mon père fut détecté il y'a des années de cela,heureusement qu'il fut détecté à temps,ce qui lui à donner le temps de suivre le traitement adéquat pour l'éradiquer,désormais il se porte comme un charme,juste qu'il préfère se reposer me laissant l'entreprise histoire de rattraper le temps perdu avec ma mère.Je ne vous apprend rien de nouveau,vous l'avez sûrement vu dans les magazines people.
-Malheureusement je ne suis pas trop fan de ces magazines
-De quoi êtes vous donc fans?il incruste ses yeux vert dans les miens,de manière à me déstabiliser
-De ma propre vie,celle des autres m'importe peu
-Et que renferme votre vie ?pendant un instant j'ai eu envie de tout lui raconter,de faire tomber ce poids énorme qui pèsent sur mes épaules depuis tout ce temps
-Ma vie n'as jamais été facile,croyez moi je ne suis pas née une cuillère en or à la bouche,mon père décédé tôt m'as laissé à la charge de ma mère,qui dû faire les 400 coups pour payer mes études,me nourrir et s'occuper de ma grand-mère.On vivait dans le Queens,j'ai vite fait d'enchaîner les petits job pour l'aider il pose sa main sur la mienne pour me réconforter,bizarrement je n'en ai plus honte comme avant,je m'assume totalement,je suis presque fière de moi,parce que si je suis là où j'en suis aujourd'hui,c'est parce que je me suis battue de façon acharné toute ma vie
-Venez avec moi à la campagne je le regarde dans l'incompréhension,je passe le week-end avec mes parents à la campagne,venez avec moi,ils seront heureux de vous rencontrer ce n'est pas mal comme proposition,ça me feras changé les idées peut-être,les prochaines semaines s'annonce mouvementée,j'ai besoin de me reposée(le calme avant la tempête).
-D'accord je viens avec vous,vous démarrez à quelle heure ?
-Je passe vous chercher à 13h
-D'accord

Le reste du déjeuner se passe dans une bonne ambiance,pour une fois nous avons discuté comme des personnes civilisées,sans nous prendre la tête,nous avons parlé de nos passe-temps,ce qui avère que nous avons beaucoup de points communs.
A 11h on se sépare pour que je puisse me préparer pour le week-end qui s'annonce calme et mouvementée à la fois,j'appréhende vraiment l'opinion de ses parents,vont ils me traiter comme une merde?De toute façon il n'y a rien entre leur fils et moi,nous ne sommes même pas amis.

Arrivée devant mon portail mon gardien me remet une enveloppe à la couleur dorée soit disant déposer par le facteur,je me demande ce qui peut s'y trouvé.
Une fois assise sur mon large canapé,j'ouvre avec délicatesse l'enveloppe,et en ressort une carte joliment ornée,je manque d'avoir une attaque en découvrant le message inscrit.

A l'occasion de leur union amoureuse Karane DUNCAN & Marie PARKERS ont l'honneur de vous inviter à la cathédrale Angels ce 28/09...

J'arrête la lecture et repose la carte dans l'enveloppe. Karane m'invite à son mariage pour me faire plus mal,j'émets un rire sonore,c'était la bêtise à ne pas commettre.Rira bien qui rira le dernier.Moi qui commençait à avoir des remords pour ce que je m'apprêtais à le faire subir,et benh s'est foutue.

Je me lève légère comme une plume pour préparer mon sac de randonnée.