Mais c'était trop tard, mon regard avait déjà croisé le siens, mon corps et mes forces me lâchaient petit à petit.  Peut-être était-ce mieux ainsi, c'était ma punission pour avoir trahit Lesly, ma punission pour être aussi faible. Pour une étrange raison, je ne souffrais pas. Je ne ressentais rien, ni la fraîcheur du sol, ni l'odeur nauséabonde qui avait sévit plus tôt. Non, rien de tous cela, juste de la fatigue, beaucoup de fatigue. Mes paupières devenaient de plus en plus lourdes, ils devenaient alors difficile de les garder ouvertes. La dernière chose que j'entendis avant le vide, fut une faible voix désolée.

- Je suis désolé, je n'avais pas d'autre choix.

J'avais l'impression de m'entendre quelques heures plus tôt, lorsque je demandais à Lesly de me pardonner.

PDV Lesly:

Jedusor qui avait toujours en sa possession ma baguette s'approcha de nouveau, et vint placer le bout de ma baguette en dessous de mon menton.

- Regarde moi dans les yeux. M'ordonna-t-il.

À contre coeur, je fis ce qu'il me demanda et planta mon regard dans le sien.

- Qu'est ce que tu comptes faire ? Lui demandais-je perdu ne comprenant pas ou il voulait venir.

- Tais-toi, je ne t'ai pas demander de parler non.

Il fit alors un mouvement de baguette et murmura .

- Legilimens.

Et avant que je m'en rende compte, il avait déjà pénétrer à l'intérieur de mon esprit. Dans une brève tentative de garder mes secrets pour moi, j'essaya d'ériger des barrières mentales comme on me l'avait appris à faire.

- Trop faible. Annonça Jedusor.

À peine avait-il dit ça, que mes barrières mentales partirent en fumées. Ce n'était guère étonnant je n'avais jamais exelé dans ce domaine. Jedusor semblait chercher quelque chose dans mes souvenirs, ce ne fut qu'après plusieurs secondes qui me parurent des heures qu'il trouva enfin quelque chose.

Il s'était arrêté sur ce souvenirs, ce terrible souvenir. Plusieurs images défilèrent, des images sur la grande guerre, de ma mère combattant à mes côtés, ainsi que des images de mes amis au combat. Mais avant que ces images puissent se stabiliser, plusieurs cris aigus résonnèrent non loin de nous. Ce facteur extérieur brisa la connexion, Jedusor s'eloingna ma baguette toujours entre ses mains.

- Qu-qu'est ce que c'est ? Bégayais-je perdu, et ayant des vertiges suite à cette intrusion mental.

Jedusor ne me répondit pas et tourna la tête en direction de la porte principale, comme si il attendait quelque chose. Il ne semblait pas le moins du monde surprit ou inquiet, il abordait un visage impassible. Il gardait un sang-froid spectaculaire, j'en étais tout bonnement incapable suite aux cris. La porte principale s'ouvrit brusquement, laissant appraître deux jeunes serdaigles de quatrièmes années térrifiés.
L'une d'entre elle possédait des cheveux de feu en bataille, et avait le regard vide et tremblait. L'autre jeune fille, au cheveux de jais pleurait à chaude larme, tout essayant  maintenir son amie pour éviter qu'elle ne s'effondre.

- C'est terrible ! Dans-dans les toilettes... Elle-elle ne bouge plus... La serpentarde ne bouge plus... Sanglotta la fille au cheveux de jais.

Mon cerveau tilta au mot serpentarde. Et avant même que je m'en rende compte je courrais vers la porte principale, tous ce mélangeait dans ma tête. Lorsque je poussa les deux jeunes filles pour passer, le couloir  me parut soudain beaucoup plus sombre, et étroit que la normale. Plusieurs pas précipités me suivirent cela devait sûrement être les filles, mais je ne m'arrêta pas pour les attendre je continua à courir le plus vite possible. Plus je m'approchais, plus un terrible préssentiment affluait en moi.

Lorsque que j'arriva sur le pas de la porte des toilettes des filles du deuxième étage, ma respiration se coupa brusquement.

- Non ! Non ! Non ! Non ! Ce n'est pas posible ! Ce n'est pas possible ! Niais-je tout en m'approchant du corps sans vie de Alice.

Je m'écroula à ses côtés, je posa directement ma main sur sa joue. Sa joue était glacée, mais cela ne signifiait rien pour moi.

- Alice ! Alice ! S'il te plaît ouvre les yeux... Ou dit un mot... Sanglotais-je tout essayant de chercher son pouls.

Mes mains ne rencontrèrent rien, hormis la température glaciale du corps d'Alice. Je plaça alors mes mains de parté d'autre de son visage, pour lui transmettre un semblant de chaleur.

- S'il te plaît, fait quelque chose Alice... Sanglotais-je.

Rien ne se produisit. Toute tentative était inutile, Alice était parti et ce depuis plusieurs minutes. Des pas léger s'approchèrent de moi, mais je ne bougea pas sachant pertinnement de qui il s'agissait. Jedusor se pencha, pour analyser le corps sans vie d'Alice comme pour vérifier que le travail avait bien été accompli. Il se tourna ensuite vers les deux jeunes filles.

- Allez chercher Monsieur Dippet, et dites lui que c'est un code rouge. Leur ordonna-t-il.

Plusieurs pas précipités semblaient s'éloingnés, signifiant que les deux jeunes filles venaient d'écouter Jedusor me laissant alors seul avec lui.

- Lâche là. Elle est morte, ça ne sert plus à rien. Annonça Jedusor, d'une voix dénuée de toute émotion.

Ce fut la goutte de trop.  Je lâcha la tête d'Alice, et me leva précipitament manquant de tomber à cause de mes jambes engourdis, tout en sanglottant de rage et de tritesse.

J'attrapa alors brusquement son col, et vint le plaquer contre le mur le plus proche de nous.

- Pourquoi ?! Pourquoi avoir fait ça ?! Sanglotais-je.

Pour une obscure raison, Jedusor n'esseya pas de me faire lâcher prise. Il resta là, immobile un certain moment à m'entendre pleurer. Il posa alors tout doucement sa main froide sur ma joue, et essuya l'une de mes larmes avec son pouce.

- C'est les règles Pélissier. Quiconque ne respecte pas les règles, se voit un jours ou l'autre en devoir payer les conséquences.

- Qu'elles règles ? Demandais-je sanglotante.

- Mes règles. Ici c'est moi qui commande, tu ne l'as toujours pas comprit ? Me répondit-il souriant.

Il retira alors doucement sa main, et me fit lâcher prise. Il chercha alors quelque chose de sa poche, et sorti ma baguette qu'il laissa tomber par terre. Sur le pas de la porte ses pas s'arrêtèrent, je sentis alors son regard perçant, mais je refusais de le regarder en retour.

- S'attacher aux autres ne sert à rien, car à la fin seule la souffrance nous attend. M'annonça Jedusor avant de partir des toilettes, pour rejoindre le directeur affolé quelque peu plus loin dans le couloir.

Connexionحيث تعيش القصص. اكتشف الآن