Chapitre 13

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Plus on s'attache, plus on a à perdre.

Harry Potter

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PDV Alice :

Avoir dévoilé toute la vérité à Lesly, m'avait libéré d'un poids qui m'oppressait depuis plus d'un mois, mais un tout autre poid s'était alors installé celui de la culpabilité. Et celui-ci était encore plus lourd que le précédant. La déception sur le visage de Lesly m'avait transpercée le coeur, et tous ça c'était de ma faute.
Elle me faisait confiance et m'avait donnée son amitié, et moi je les avaient piétinés par peur. Lorsqu'elle s'était enfuit vers le château, j'avais eu envie de la suivre mais une voix dans ma tête m'y avait empêchée. Cette voix incessante qui ne cessait de répéter: tu en as assez fait, tout est de faute.

Cette voix ne s'arrêtait pas, elle n'arrêtait pas d'aller et de venir. Allourdissant de plus en plus le poid de la culpabilité.
Je m'étais alors caché dans les anciennes toilettes des filles au deuxième étages.
Comme personne ne venait ici, je pouvais me laisser aller, et pleurer jusqu'à que ce poids s'ammenuise un tant soit peu.

J'avais totalement perdu la notion du temps, peut être cela faisait-il quelques minutes que je me trouvais par terre juste à coté des lavabos, ou peut-être quelques heures je ne savais plus, et je m'en fichais pas mal. Mon coeur loupa un battement quand la porte d'entrée des toilettes s'ouvrit, je me précipita alors dans l'une des cabines les plus proches et m'y enferma. De lourd pas, qui ne ressemblaient pas du tout aux pas d'une fille s'approchaient des lavabos. Je décida de rester cloîtrer dans la cabine, jusqu'à que la personne s'en aille.

Plusieurs robinets se mirent alors brusquement en marchent, l'eau résultant des robinets faisait un tel bruit que je n'arrivais plus à ne rien entendre. Malgré ce bruit incessant, je distinguais faiblement une voix de garçon. Mais je ne comprenais rien, non pas à cause de l'eau, mais à cause de la langue. Je n'y comprenais rien du tout, mais tout en moi me poussait à partir à m'éloigner le plus vite possible de ces toilettes, et de cette voix.

Brusquement, un lourd silence s'abattît rendant l'atmosphère pesante. Les robinets qui avaient étés en marche avaient tous étés coupés, et le garçon avait arrêté de parler dans une langue inconnue.
Je voulais sortir mais pour une obscure raison, mon corps refusait d'obtempérer, et tous mes sens semblaient être en alerte comme si j'étais en grand danger. 

Mon cœur loupa plusieurs battements, et je plaça une main sur ma bouche pour étouffer mon affolement. À travers le bas de la cabine, une chose énorme couverte d'écailles venait de dépasser. J'eu alors un mouvement de recul, et me prit les toilettes qui se trouvaient juste derrière moi. Le corps de cette chose rampante  accéléra alors pour se retrouver  hors de ma vue, la rapidité  dont été pourvue cette bête était terrifiante.

Une forte odeur emplie alors mes narines, une odeur nauséabonde, une odeur de pourrie. J'attrapa alors les recoins des toilettes et vomi tous ce que j'avais dans l'estomac. Si la créture ne m'avait pas encore remarqué et bien là, il n'y avait plus de doute à avoir. Mon corps entier tremblait de dégoût, et de peur. Je devais sortir de cette cabine, et sortir de ces toilettes le plus vite possible. Je devais simplement attendre le bon moment, le moment ou cette créature serait assez loin de moi .

- Maintenant ! Me chuchotais-je à moi même pour me donner du courage.

J'ouvris alors en grand la cabine, et courut vers la porte de sortie.  Mais la vitesse dont était dotée cette créature, était bien plus conséquente que la mienne. Mon corps s'immobilisa de terreur face au regard perçant de la créture qui se trouvait devant moi. Un corps allongé et cylindrique,  d'une grandeur démesurée, parsemé d'écailles vert émeraude, et des yeux jaunes luisants brillant dans la nuit. Je connaissais pertinemment l'identité de cette créature, je l'avais étudié deux ans auparavant. Je savais donc à quel point le Basilic était une
des créatures les plus dangereuses qui puissent exister, pouvant tuer d'un simple regard.

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