Chapitre 3: Premier combat

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Percy PoV

-Je pense que c'est bon ! je dis à Thomas, quelques mètres plus bas.
Je descends au sol et j'admire notre travail. C'est parfait.

Alby est maintenant accroché au mur à dix mètres au-dessus du sol retenu par le lierre particulièrement fourni ici.

-Nous avons réussi ! s'exclame Thomas.

Je fait un signe de tête.

-Alby va probablement survivre et c'est entièrement grâce à ton idée, Thomas.

-Oui, mais je n'aurais pas réussi sans toi. Nous sommes une bonne équipe.

-Haha, tape m'en cinq, associé ! je lui dit en lui présentant ma main.

SHKRAAACK

uh, shkraaack ?

Une chose est sûre, ce n'est pas notre
"Tap m'en cinq"...
Je regarde Thomas et je le vois fixer un point derrière moi, sa main toujours levée. Je me retourne. L'origine du bruit est une créature moitié robot, moitié chair.
Je devine facilement, d'après ses piques menaçantes, qu'il n'est pas amical, alors je me retourne lentement vers Thomas, la main encore levée.

- COUREZ ! crie une voix.
Je regarde dans cette direction et je vois Minho arriver à pleine vitesse et passer devant nous sans s'arrêter, et la créature se lance à sa poursuite.

-Griffeurs ! crie Minho.

Je tape dans la main de Thomas en disant :
-Allons aider Minho !

-Pourquoi il court comme ça ? demande Thomas.

-Euh, je ne sais pas, peut-être...
Je commence à répondre avant d'être coupé par des cris.

Avec le même mouvement, Thomas et moi nous tournons dans la direction d'où vient Minho.

Griffeur.Non. Griffeurs.Une demi-douzaine de griffeurs viennent vers nous à une vitesse trop rapide selon moi.
-COURS ! me crie Thomas.

On s'est mis à courir.
Aucun de nous ne sait où nous allons, et nous avons pris tellement de virages qu'il est impossible de retrouver d'où nous venons.
Si les Griffeurs ne nous tuent pas, le labyrinthe le fera.

Oui, bon travail Percy, ne te mets pas en danger et reste où tu te trouves, a-t-il dit. (Il parle de Grover) Quatre minutes à peine après le réveil, on se retrouve dans un grand bordel.

Thomas tombe par terre mais se relève immédiatement et nous recommençons à courir.Nous continuons à courir mais il est clair qu'ils vont beaucoup plus vite que nous et nous rattrapent d'un moment à l'autre.

-Hé Thomas, tu me fais confiance ?

-De toute façon, est-ce que j'ai le choix ?

-Non ! Quand je te donne le signal, attrape le lierre et monte sans t'arrêter, ok ?!

Il fait un signe de tête.

-MAINTENANT ! Je crie.

Je le vois attraper le lierre et pour lui donner le temps de monter, je m'arrête et me retourne pour faire face aux Griffeurs.
Je sors mon stylo et j'enlève le capuchon.

Percy, tu es fou, je me dis.

-PERCY T'ES FOU ?!?" crie Thomas

Même les Griffeurs se sont arrêtés comme pour se demander si j'étais devenu fou.

-Ne t'arrêtes pas et continue à monter !" Je crie à Thomas, je te rejoindrai bientôt !
Et pour répondre à ta question,oui, je suis fou..

Et sur ces mots, je charge.
Les Griffeurs aussi.
Je m'appuie contre le mur avec ma jambe et donne une grande impulsion qui me projette par dessus les quatre premiers, et je me laisse glisser sous le cinquième. Le dernier me lance ses... euh, ses piques ? Je les dévies de mon épée et je donne un coup de pied à l'une de ses jambes de métal, la brisant net.
Esquivant une autre de ses attaques, je lui brise une autre de ses jambes, déséquilibrant le griffeur et le faisant tomber.
J'entends les autres venir sur moi derrière mon dos, et je me jette sur le côté au dernier moment, ressentant une douleur aiguë au bras.

Pris sur le fait, les Griffeurs écrasent celui qui est à terre.
Il n'en reste plus que cinq.
Cinq de trop à mon avis.
Je regarde mon bras et je remarque une profonde égratignure.
Pas le temps de m'en occuper.

-PERCY, VIENS ! crie Thomas.
Je le regarde rapidement.
Il est assez loin pour que j'arrête de retenir les Griffeurs.
Je cours vers le mur, et, oubliant ma douleur au bras, je saisis le lierre et je commence à grimper.
Mais les machines n'ont pas dit leurs derniers mots et se mettent à grimper à leur tour, grimpant comme des araignées géantes.
Je redouble d'efforts en constatant que l'écart se réduit progressivement, mais les voyant s'approcher trop vite, je décide de tenter le tout pour le tout.
J'arrête de grimper, et j'attends qu'une de ces abominations soit assez prêt pour pouvoir utiliser mon épée.
Dès que l'occasion se présente, je tente un mouvement mais elle me bloque avec ses bras métalliques, mon épée est arrachée, et tombe par terre .
Comprenant que cela ne fonctionnerait pas, une idée me vient.
Stupide, mais la seule qui me vienne à l'esprit.
Le premier griffeur arrive à ma hauteur, place ses "jambes" de chaque côté de moi et se prépare à me tuer.

-PERCY ! crie Thomas.
Au dernier moment, je laisse tomber le lierre et me laisse glisser dessous.
Je suis dangereusement proche du deuxième Griffeur.
Retenant un cri de douleur, je m'accroche avec mon bras blessé dans le lierre et de l'autre je saisis une jambe du premier monstre avant de la tirer de toutes mes forces, le faisant tomber sur le second juste en dessous de moi, et je les vois tomber pêle-mêle pour finir sur le sol, inertes.
Deux de moins.
Les trois autres griffeurs grimpent, toujours aussi impatients de me tuer.

-Percy, attrape ça ! J'entends Thomas me dire.
Il m'envoie une branche de lierre du mur opposé, et sans réfléchir, je saute et l'attrape, et je me balance dans l'allée du labyrinthe pour atterrir deux mètres au-dessus de Thomas.

Sans compter sur mon bras blessé.
La douleur lors de l'impact est si intense que je lâche tout, et j'aurais fini ma chute quelques dizaines de mètres plus bas sans Thomas qui me rattrape in extremis.

-Merci, associé !

-Pas de problème, répondit Thomas.

Je regarde les trois Griffeurs, et j'en vois un qui s'apprête à... - il saute- ...sauter ?

Un des deux autres se jette en même temps et ils se heurtent en l'air avant de tomber de quelques dizaines de mètres.

-Ils sont tellement stupides ! dit Thomas.
Mais il y a encore une dernière monstruosité.

Et lui, il ne manque pas son saut. Il se retrouve à environ 2 mètres en dessous de nous et commence à grimper.
Avant que je ne puisse réagir, il m'attrape la jambe et me tire sous lui.

-NOON !
Avec un cri de rage, Thomas se jette sur le griffeur.
Alors que ce dernier est déconcentré, je prends du lierre et je l'accroche à la cheville de Thomas.

-ACCROCHE TOI THOMAS !

-QU... mais il n'a pas le temps de finir sa phrase.
D'un geste rapide, je replie mes jambes contre ma poitrine et je pousse de toutes mes forces sur le griffeur, le projetant dans le vide.

-Toi et tes plans stupides ! J'entends Thomas crier.
Et il se retrouve suspendu la tête en bas, accroché par du lierre autour de sa cheville.

-Tu as l'air un peu retourné, je me trompe ?je le taquine avec un sourire en coin.

-Haha, oui, très drôle ! dit-il sarcastiquement. Maintenant, détache-moi.

Je le détache quand un cri de défi, et non de peur, est poussé.

-Minho ! dit-on d'une seule voix.

Nous nous laissons glisser au sol et nous nous mettons à courir.

🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱
Encore un chapitre 😁
J'espère toujours à ton goût, demi-dieu !
Bon.
Un grand merci à une personne qui se reconnaîtra de l'engouement porté à cette histoire, qui me motive à traduire plus vite que ce que je pensais faire 😂
A ce train là, je vais vite rattraper la version originale, ce qui n'est pas plus mal.
Donc Merci.
Si l'histoire plait, vote et partage, mais surtout commente ton opinion 😊
A bientôt pour un nouveau chapitre,
En attendant,
Stay cool, demigod 🔱🙂

Word count :
1320

Percy Jackson : The Maze Runner (Français)Where stories live. Discover now