CHAPITRE 12 : JULIA

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J'arrivai finalement à mon appartement. J'étais tout de même épuisé de cette journée et surtout de cette soirée.

Tout ce dont je rêvais en cet instant c'était de mon canapé et d'un bon verre de vin. Le temps du trajet de chez Cameron à chez moi j'avais appelé la pizzeria juste en face de mon immeuble. J'étais une habitué et je savais qu'en 10 minutes ils allaient me préparer la meilleure pizza au monde.

Je sorti de la voiture et m'engouffra dans le restaurant pour récupérer ma commande. Une fois celle-ci en main je pu enfin rentrer chez moi. J'ouvris la porte de mon appartement qui était déjà ouverte. Il n'y avait que deux personnes qui avait les clé de chez moi. Moi et Paul.

Bingo. Il était là à m'attendre sur mon canapé.

"T'en a mis du temps."

Il se leva et parti me servir un verre de vin rouge. Je déposai mes affaires, retira mon manteaux et mes bottes et j'alla enfin m'asseoir. Une fois assise je souffle fortement.

"Tiens bois ça, prends des force car jeune fille, toi et moi faut qu'on parle et sérieusement."

Paul avait pris son air semi sérieux. Et je savais très bien de quoi il voulait parlé. Mais je ne savais pas si moi j'avais envie de parler de ça. Je ne savais même pas ce qui se passait réellement entre Cameron et moi ni même ce que mon corps pouvait bien me dire.

Malgré tout, je sais que Paul n'allait pas me laisser m'échapper de cette conversation comme ça je décidai donc de m'exécuter.

"Elle est bien rentré ?"

Paul attaquait direct.

"Oui, elle était bouleversé mais je pense que ça va aller. Elle est bien entouré."

"A qui le dis-tu, je t'ai jamais vu courir aussi vite."

Je le fusillai du regard. Paul aimait beaucoup le taquiner surtout sur les sujets sensible comme celui-ci.

"Tu sais ce qu'il a pu se passer entre elle ?"

Il est vrai que j'aurai pu lui demander mais je ne les pas fait. Nous ne sommes pas assez proche pour que je n'ai le droit de lui demander une telle chose si personnel.

"Non mais une chose est sûre. Élisabeth Wilson est une vraie garce."

"Tu dis ça parce qu'elle a fait souffrir ta chérie ou car ton entrevue de 30 minutes a été tout ce que tu déteste le plus au monde ?"

"De un, ce n'est pas ma chérie et de deux, cette femme ne me donnait aucune bonne raison que de l'appeler autrement."

"Grr madame sort les griffes."

Je levai les yeux au ciel. Ce que Paul pouvait être chiant quand il le désirait.

"Bon plus sérieusement, Cameron, qu'est ce qui se passe entre vous ?"

Qu'est ce qui se passe entre Cameron et moi ? Bonne question...

"Je n'en sais rien. Je suis perdue. C'est mon élève et je suis sa prof. Mais dès le moment où je l'ai vu rentrer dans mon auditoire je n'ai eu d'yeux que pour elle. Tu me connais je ne flash pas vite sur une femme mais là. Ses yeux bleu m'ont attiré, son corps, son sourire, tout chez elle m'attirait. Alors j'ai voulu mettre une distance puis on s'est croisé au bar l'autre jour et j'avoue avoir été troublé par elle, encore plus qu'avant. On a discuté et encore une fois je n'ai rien trouvé de mieux que de la repousser à chaque fois.

Puis, elle a eu le stage, j'étais enragé comment mettre une distance entre nous si j'allais l'avoir sur le dos pendant six mois. Je me suis emporté sur elle en l'accusant d'avoir fait intervenir sa famille pour ce stage. Mais là elle m'a avoué qu'elle ne parlait plus a sa famille depuis 5 ans. De là j'ai voulu me racheter et depuis je mets une distance suffisante pour ne plus la blesser mais pour ne pas me donner de fausse idée à moi. Voilà tout Paul. "

Je soupirai et baissa la tête. J'étais plus perdue que jamais. Cette femme faisait naître en moi des chose que j'aurai jamais cru un jour ressentira pour quelqu'un. Mais je ne peux plus me voiler la face. Mais je ne peux également pas me laisser aller comme je le souhaiterai.

"Ma chérie, je t'ai jamais vu dans cet état. Mais Premièrement et avant tout respire. Je sais que tout va peut-être perturbant. Mais je t'ai jamais vu dans un état pareille pour une femme ou un homme. Mais parfois l'amour décide pour nous et peut-être que cette fois il a choisi mais juste pas au bon endroit. Mais de ce que j'ai vu et de ce que je connais Cameron. C'est une chic fille. Drôle, intelligente, avec de la répartie et incroyablement belle. Alors si j'étais toi, je testerai. "

La dernière phrase de Paul me fit exploser de rire. Tester ? Et perdre mon job ? Plutôt mourir.

"Il est hors de question que je teste quoi que ce soit. Je refuse de perdre toute ma vie pour une stupide amourette. Je risque trop. Je préfère rester là où je suis."

Paul soupira et hocha négativement la tête.

"Julia, je n'ai jamais rencontré femme plus secrète et doué pour les garder que toi. Je suis persuadé que personne ne pourra être au courant de quoi que ce soit. Mais je te connais aussi assez que pour dire que si tu loupe Cameron tu t'en voudras toujours car tu la regarde comme si c'était la femme la plus incroyable que tu avais jamais vu. Tu l'as regardes comme les gens te regardent, la 8e merveille du monde. "

Il est vrai que je n'avais aucun soucis à garder ma vie privée, très privée. Que je me confie comme ça a Paul était rare. D'habitude j'étais vague et distante sur moi et ma vie. J'avais pris cette habitude dans mon enfance. Valait mieux être discret et secret sur sa vie quand j'étais petite.

"Il est vrai que je suis secrète mais qui te dis que Cameron ressent la même chose que moi d'abord ? Je me fais des films toute seule la, a aucun moment Cameron ma montré un intérêt flagrant."

Au même moment, mon téléphone émis une petite sonnerie pour m'avertir de la notification d'un message.

Je pris mon téléphone qui était sur la table basse. Je ne reconnus pas le numéro de téléphone qui s'affichait sur mon écran.

J'ouvris le message et tomba sur un message qui fit bondir mon cur.

Message de ???

Bonsoir madame Harris, c'est Cameron Wilson. Je tenais encore une fois à vous remercier pour votre gentillesse de ce soir. Je m'excuse d'avoir eu ce genre de soucis auprès de vous et de m'être laissé aller.

Passez une bonne soirée.

Mon sourire s'agrandit au fil de la lecture de son message.

"Écoute Jules, cette fille te fait tourner la tête. Et d'autre à ta place aurait déjà sauté sur cette fille car tu en trouveras pas deux qui te fait ressentir tout ça. Penses y, si toi tu veux pas d'autre voudront."

Paul m'embrassa et reprit ses affaires pour quitter mon appartement.

Une fois qu'il fit parti mon cerveau commença à bouillonner avec toutes ses paroles. Il est vrai que d'autres n'aurait pas hésité surtout pour une fille comme Cameron. Belle, intelligente et incroyablement forte.

Mais je veux être sûr que Cameron pouvait bien ressentir les mêmes sensations que je ressentais.

Finalement, j'eu une idée et je décidai que dès lundi j'allais appliquer mon idée. Après tout je ne risquais rien sauf de foutre un bon coup de pieds dans la vie de Cameron et dans la mienne.

Mais bon, qui ne tente rien, n'a rien. Alors pourquoi pas me lancer et pour une fois kiffer

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