CHAPITRE 8 : CAMERON

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Je rentrai furieuse dans ma chambre. Je n'avais dit bonjour à personne. J'étais rentré comme une balle.

Pour qui cette femme se prenait. Elle pouvait être aussi sexy qu'elle le voulait son caractère de merde était des plus moche.

Je me jetai dans mon lit. Le fait qu'elle ait parle de mes parents comme ça m'énervait au plus haut point. Les gens pensaient me connaître car mes parents sont ultra riche mais personne ne sait ce que c'est vraiment de grandir dans une famille qui ne vous a jamais voulu et qui vous a totalement rejeté lorsqu'ils ont appris votre homosexualité. Mes parents étaient loin de m'avoir offert le conte de rêve que les enfants rêvent.

Ils étaient jamais la, même avant mon coming out. Ils étaient toujours en voyage et dès qu'ils revenaient ils me faisaient changer de nounou pour que je ne puisse jamais m'attacher à personne d'autre qu'eux. Je les déteste pour tout ce qui sont et qui n'ont pas été.

La porte de ma chambre s'ouvrit et je relevai ma tête de mon oreiller que j'avais enfui pour cacher mes cris de colère.

Hayley referma la porte derrière elle pour qu'on puisse discuter en paix même si je sais qu'après ça les autres seront au courant. On ne se cache jamais rien.

"Qu'est-ce qu'elle t'a fait ?"

Hayley savait que j'avais gagné le stage de madame Harris et elle savait donc que j'avais rendez-vous ce matin avec elle.

"Rien."

Hayley souffla. Elle savait que dans ces moments-là j'étais difficile à vivre mais je la connaissais assez que pour savoir quelle allait persisté.

"Cameron dit moi. Maintenant."

Je soufflai à mon tour. Je n'avais plus vraiment d'autre choix que de lui parler de mon magnifique moment rêvé avec cette peste d'Harris.

"Bon très bien. Dès le début j'ai remarqué qu'elle ne voulait pas que j'accepte l'offre de sa maison d'édition. Elle était sèche et pas très polie. Tu vas me dire ça change pas de dhabitude mais là elle était vraiment des plus désagréable. Donc je joue un peu avec elle etc. Et d'un coup elle sous-entend que j'ai payé des gens chez Bloomsbury pour avoir eu le stage. Et de là elle m'a attaqué sur ma famille en disant clairement qu'elle sait que je suis d'une famille riche et qu'elle sait que mes géniteurs sont amis avec le directeur de Bloomsbury. Mon sang n'a fait qu'un tour avant que je ne réagisse et ne pète un câble. Je lui ai dit que je ne leur parlais plus depuis 5 ans et qu'en aucun cas je n'avais eu ce stage grâce à eux. J'ai également dit que j'allais refusé le stage vu qu'elle n'a clairement pas envie de moi pour ce stage. "

Hayley était bouche bée. Elle était la première personne qui quand on me faisait du mal qu'elle que soit la personne, elle allait réagir et ce violemment.

" Je vais aller lui casser la gueule à cette salope. Non mais sérieux pour qui elle se prend. "

Et voilà suffisait de le dire que Hayley sortait déjà les griffes et les insultes.

"Molo coco. C'est notre prof et faut pas tout foirer juste parce que c'est effectivement une salope. C'est notre professeur principal et c'est grâce à elle qu'on pourra réussir ou non. Donc laissons couler. Je vais reprendre mes recherches de stages de ce pas et ce soir j'enverrai mon mail de refus. "

" Noooon fais le maintenant Cammie. "

Je rigolai. Hayley faisait tout sur des coup de tête tandis que moi je prenais plus de temps pour analyser les choses et réagir.

" Non Hayley je ne veux vraiment pas l'avoir encore plus sur le dos. Donc une fois que je serai calmé j'enverrai un mail. Là je veux juste me changer les idées."

Elle hocha la tête en signe qu'elle avait compris et ne tentera rien, en tout cas pour le moment.

" J'ai une idée pour te changer les idées et je pense que mon idée est prête. Suis moi beauté. "

Je souris a son surnom stupide qu'elle venait de me donner. Je me levai, me remettra en état et prit la main que Hayley me tendait.

Toute la coloc était en bas au salon avec le projecteur allumé. Nous allions nous faire notre marathon de déprime. Ce que j'aimais ces gens. Ils savaient toujours comment me remonter le moral.

Je fini par m'asseoir entre Hayley et Hunter. Lauren et Sean était dans les pouf a nos pieds. Ma belle petite bande toujours là les uns pour les autres.

Finalement on regarda les trois premiers Harry Potter et lorsqu'on vit l'heure qu'il était on se pressa tous pour préparer à manger.

Il était déjà 22 heures passé et on avait tous une flemme de faire à manger on se rabattra donc sur le plat de la desh, les pâtes carbo.

Chacun se mit à sa tâche et une fois prêt on sattabla. On était tous bien fatigué car même si on avait rien foutu, les cours nous crevait bien. Cette dernière année aura sans aucun doute notre peaux.

A table l'ambiance était légère et enfantine. Chacun discutait er rigolait, ça faisait du bien de vivre dans une maison où le bonheur règne et où la peur n'en fais jamais parti.

Une fois le repas fini la soirée était déjà bien avancé et on décida tous chacun a son tour de remonter dans sa chambre. Je fis la dernière à m'y rendre préférant ranger un peu en bas. Quand je suis pas bien j'aime rangé tout. Je me dis que si je range autour de moi, ma tête se rangera toute seul.

Finalement, je montai et décida de m'asseoir à mon bureau pour écrire ce foutu mail de refus.

J'ouvris ma boîte mail et tomba sur des centaines de mail jamais ouvert mais un mail attira mon il.

JuliaHarris1@gmail.com vous a envoyé un mail.

Qu'est-ce que c'est que cette merde. Elle voulait quoi encore.

Par curiosité j'ouvris le mail.

"Très chère madame Wilson,

Tout d'abord sachez que je ne m'excuse jamais. Mais dans ce cas-ci je vais faire une exception.

Je me suis conduite comme une peste et ceci ne me représente pas. Je vous ai jugé à tort et à travers sans même vous connaître. J'ai jugé votre vie et votre famille sans même en avoir eu un avant-goût. Ce sont des choses irrespectueuse et rempli d'imprudence.

Alors veuillez accepter mes excuses les plus sincères.

Également, j'ai demandé à ma maison de refuser tout refus de votre part donc vous ferez partie de mon équipe et ce durant 6 mois. Je tiens à me racheter et à vous prouver ma valeur et vous montrer le vrai monde de l'édition sans jugement ni crainte.

Au plaisir de vous voir dès lundi prochain pour commencer notre fabuleuse expérience professionnelle.

Bien à vous,

Julia Harris. "

Je souriais comme une quiche devant ce foutu mail de cette foutu prof. Ce qu'elle pouvait m'en faire voir de toute les couleurs. Et ça ne faisait même pas deux mois que je la connaissais.

Mais grâce à ce stage, j'allais pouvoir apprendre à la connaître en long, en large et en travers. Et j'avais qu'une hate, être lundi.

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