Chapitre 38

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Shérif- Savoir quoi ?

   Il tourne la tête vers moi et constate sûrement mon visage catastrophique.

Shérif- Tu vas bien ?

Moi- Vous le saviez, ils ont du vous le dire non ?

   Il ne répond pas tout de suite, ne semblant vraiment pas comprendre pourtant je suis sûr qu'il sait alors je descends de la voiture puis fait claquer la porte.

Moi- Ils sont à deux rues d'ici, gauche et encore gauche.

   Il crit mon prénom quand je m'enfuie loin de la voiture. Est-ce que tout le monde sans exception c'est pour moi ?
Oh ! Et mon père !

   Je cours sur le trottoir pendant je ne sais combien de temps jusqu'à ma maison, mon père est sur le perron une bouteille dans les mains. Non... Pas d'alcool...

J'approche doucement puis je prononces le surnom que donne une fille à son père. Il relève la tête surpris, j'attrape la bouteille pour la poser plus loin sur l'une des marches. Il se lève alors je ne le regarde plus de haut mais de bas, ses yeux sont rouges, je m'attends à un accueil froid mais à la place il me prend dans ses bras. Nous nous lâchons pas même après plusieurs minutes.

Papa- J'ai cru que tu étais partie...

Moi- Partie ?

Papa- Ta mère est passé tout à l'heure, elle a dit revenir pour te prendre avec elle... Je ne t'ai jamais vue revenir après les cours et j'ai pensée que tu l'avais suivis...

Moi- Jamais je ne te quitterais papa...

   À si j'oubliais que j'étais morte...

Moi- Jamais je ne partirais de mon plein gré papa, tu as toujours été là alors qu'elle jamais, elle ne représente rien pour moi alors que tu es tout pour moi. Je t'aime plus que tu ne le penses papounet.

   Il ressert son étreinte autour de moi, le son d'un moteur que je connais plus que bien s'approche de nous. Pourquoi viennent-ils ? Ils n'en n'ont pas assez fait pour cette nuit ?!

Moi- Rentres papa, je vais jeter la bouteille.

   Il embrasse mon front me lançant les trois mots doux que tout le monde aime entendre, une fois qu'il a bien fermer la porte d'entrée j'attrape la bouteille presque finit puis je me rapproche de la Jeep mais simplement parce que la poubelle y est. Des portes claquent dans mon dos puis des pas.

Scott- Lana...

   Je ne fais cas de rien, je referme la poubelle puis je fais deux pas, vraiment deux parce que l'on me barre là route.

Scott- S'il te plaît écoute-moi...

   Je baisse le regard mais pas la tête, je dois rester digne.

Scott- Ne m'ignore pas s'il te plaît...

   Je lui fais lâcher mon poignet sans aucun son.

Stiles- Ils lui ont peut-être couper la langue.

   Scott doit probablement lancer un regard désapprobateur à son meilleur ami.

Scott- Regarde-moi...

   Il attrape ma joue dans sa main se rapprochant de moi, il veut m'obliger à le regarder en réduisant mon champ de vision mais je ne me laisserais pas faire.

Scott- Il neige parce que tu as des émotions qui dominent trop, essaye de contrôler.

   Je recule le faisant me lâcher, mais je me prend Stiles derrière moi.

Stiles- Tu pèses une enclume toi !!

   Je ne rigole pas ou ne m'énerve pas comme j'aurais du le faire parce que je sais qu'il essaye de détendre l'atmosphère. Je contourne Tic et Tac puis je m'arrête.

Moi- Vous êtes tous comme elle.

   J'avoue que ma voie n'est pas très net et surtout cassé mais je m'en fiche c'est les seuls mots que je veux sortir pour eux.
Elle = Ma mère = mensonge, abandon, égoïsme et j'en passe des vertes et des pas mûres !

    Je recommence à marché jusqu'à ma porte et je la claque sans aucun regard en arrière. Je ne sais pas si j'en fais trop mais, Malia avait bien disparut de la circulation quand elle a appris pour Peter Hale, chacun à sa façon d'interpréter.

Papa- Va te coucher demain tu as cours, tu devrais déjà dormir.

    Il sait que je n'étais pas avec elle alors pourquoi il ne me demande pas où j'étais ?

Moi- Toi tu vas aller te coucher et moi je vais ranger. Mais avant promets-moi que tu ne vas pas retombé dans l'alcool.

   Je m'approche de lui pour qu'il puisse bien me regarder dans les yeux.

Moi- Tu as tenu 15 ans, tu as tenu quand ils sont tout les deux partit, je ne te laisserais pas retombé dedans. Promet.

Papa- Je te le promet.

   Je l'aide à monté dans sa chambre puis j'enlève son réveille. Il n'ira pas au travail demain. Je redescends pour nettoyer un peu cette maison qui en a pris un coup après le passage de mon père. Après une heure à rangé je me pose enfin sur mon lit en soufflant.

   Dans trois jours nous partons à Itapema au Brésil quoi. Et je suis avec les filles dans la chambre, ses menteuses.

   Finalement je me relève pour aller dans la salle de bain. Une bonne douche froide me fera le plus grand bien. J'enlève mes vêtements puis j'entre dans la douche, je n'attends pas une seconde avant d'allumer l'eau geler. Ouais bon peut-être que je vais la mettre tiède ! Une fois cette douche finit je passe par la case miroir pour brosser mes cheveux et je passe ma crème pour ma peau sèche après la douche. Plus je m'observe dans le miroir moins je vois quelqu'un de "vivant". Je m'imagine avec une peau verte claire, des yeux sans vie, une chevelure décoiffer avec plein de noeud, mes doigts noirs a cause du sang qui ne circule plus, des veines noires qui ressortent le long de mon cou, une sorte de zombie, un mort quoi.

   Je secoue la tête pour effacer cette image de mon crâne. Je rejoins ma chambre entourer d'une serviette puis je me mets en pyjama ainsi qu'au lit.

   J'ai pas du tout envie d'aller en cours demain.

A suivre...

Teen WolfWhere stories live. Discover now