Les masques tombent ( Drarry)

Chapitre 22

PDV Harry:

Mon réveil fut mouvementé. Bon, pas comme quand Monsieur Sans Nez était dans ma tête mais quand même. Aujourd'hui c'est la finale de Quidditch contre les Serpentard et je suis tellement angoissé. Je suis stressé parce que je suis de nouveau le capitaine des Gryffondor et que toute notre maison souhaite garder la coupe pour nous et faire taire nos ennemis par excellence. Mais le truc, c'est que j'ai beaucoup de pression sur mes épaules et j'aime pas ça. Certes nous avons une excellente équipe et d'excellents supporteurs mais la pression est toujours là.
Le soleil se lève tout juste, m'indiquant qu'il est encore tôt pour aller prendre le petit déjeuner mais le point positif serait que je ne croiserai personne avant le match, me permettant de me détendre un minimum avant ce match décisif.

Donc avant de descendre dans la Grande Salle, je me lave et m'habille pour enfin prendre le chemin pour manger. Sur le chemin, je repense à mes dernières journées que j'ai passé. Les cours étaient aussi passionnants que soûlants mais mon esprit n'était pas trop concentré sur mes cours ces temps-ci mais plus sur ma sortie avec Drago. En effet, j'ai tellement hâte mais je stresse tout autant, de plus que la sortie est le lendemain du match. Déjà, est-ce que Drago m'en voudra si je gagne face à lui?
Toujours dans mes pensées, arrivant vers la Grande Salle, je ne remarque pas les yeux gris qui me fixaient et qui me détaillaient ouvertement. Ce ne fût qu'en levant les yeux que je vis Drago Malefoy en train de me fixer. En le voyant, je me mis à sourire légèrement et je me rapproche de lui pour lui dire:

- Bonjour...

- Bonjour; répond mon beau blond avec lui aussi un léger sourire.

- Que fais tu là à une heure si matinale ?

- Je peux te poser la même question Harry. Répond-t'il d'un air amusé.

- Pourquoi réponds-tu par une autre question? Je demande, vicieux.

- Pourquoi fais-tu la même chose?

Je finis par souffler, mi-agacer, mi-amusé par ce débat interminable. Je finis quand même par répondre:

- Parce que je suis trop stressé avec le match et j'ai peur de croiser nos supporters qui me mettraient la pression sans le vouloir. Et toi du coup?

- Je suis là pour la même raison que toi. En plus vu que la coupe est chez vous depuis un moment, la pression est deux fois plus grande car les Serpentard attendent de moi que je la récupère et que je ne vous laisse pas gagner.

Je lui réponds taquin et provocateur :

-:Et bien je suis désolé mais tu risques de décevoir tes camarades vipères parce que vous ne gagnerez pas tant que je serai attrapeur.

- Tu me sembles bien sûr de toi Harry; me dit-il en se rapprochant avec son sourire narcissique et légèrement supérieur.

- Parce que je peux l'être, tu vas perdre, désolé pour toi. Ou peut être pas.

- Ah ouais ? Me demande-t-il, toujours en se rapprochant.

- Mmmh... Oui; répondis je avec un léger sourire.

- Et tu es sûr de vaincre le grand Drago Malefoy aussi facilement; continue-t'il, en étant très proche de moi.

Je rigole doucement et dis:

- Mais je te rappelle que face à toi tu as le grand Harry Potter, le Sauveur du Monde, le...

Mais avant que je ne puisse finir mon monologue, je sens des lèvres douces me faire taire. Bon sang, qu'est-ce qu'il est doux! Je suis littéralement en train de fondre sur place. Mes sens ne répondent plus à rien, c'est le feu d'artifice dans mon estomac. Et plus il fût long, plus il fût sensuel et envieux. Drago m'a plaqué au mur pour continuer nos baisers et il commence à descendre ses mains sur mes cuisses, puis il remonte au niveau de mon bas ventre pour redescendre sur mes cuisses, et il continue ainsi comme un schéma sans fin. Au bout d'un certain temps, qui pouvait se résumer à soit 30 secondes ou soit 10 minutes, je commence à avoir chaud et à avoir le sang couler fort dans mes veines, mon cœur bat à la chamade et j'ai vraiment l'impression de ne plus rien contrôler.
Drago finit par se décoller et en voyant mon visage rouge, il se mit à rire doucement en me caressant subtilement mes reins, faisant accélérer légèrement ma respiration, et il finit par me dire: