Épilogue

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PDV Narrateur :

20 ans plus tard

11h00

A cette heure-ci la gare de King's Cross était rempli de monde, et ce jour-là, bien plus qu'habituellement. On peut voir des gens courir pour ne pas louper leurs trains, valise à la main ; des pleurs pour ceux qui ne veulent pas voir leurs proches partir ; des cris énervés par rapport au retard des trains ; ou encore, si on ouvre bien l'œil, des personnes foncer dans une barrière entre la voie numéro 9 et 10.

Parmi eux, il est possible de remarquer un jeune homme blond aux yeux verts grisonnants poussant devant lui un chariot contenant une grosse valise marron, plusieurs petites babioles que ses parents tenaient absolument à ce qu'il emporte et une cage gardant une magnifique chouette blanche aux yeux sombres. Très vite, on peut remarquer son air perdu et légèrement inquiet : il va finir par louper le train et il n'avait pas très envie de se faire remarquer dès son premier jour.

Avant que ce dernier ne puisse s'inquiéter d'avantage, une main se pose sur son épaule, le faisant sursauter légèrement. Mais en se retournant, il ne voit qu'un homme d'une quarantaine d'années qui le regarder de ses yeux verts avec un grand sourire. Cela rassure le blond qui demande :

- Où est Papa ?

En entendant cette question, l'adulte se met à rire joyeusement et dit d'un ton moqueur en pointant du doigt un autre homme blond avec une barbe de trois jours:

- Il essaye de se repérer dans la monnaie Moldu et de ne pas assassiner le pauvre guichetier.

L'adolescent se met à rire aussi et continue :

- On peut y aller du coup ?

Son accompagnateur acquiesce et répond :

- Il nous retrouvera de l'autre côté. Maintenant, n'ai aucune crainte, je vais t'aider à passer les barrières Scorpius.

Le dit Scorpius hoche la tête en direction du brun à lunettes qui lui parlait et se concentre ensuite sur la manière de pouvoir passer sans se ridiculiser. Pour le rassurer, le brun lui prend légèrement une épaule d'une main et un manche du chariot de l'autre et explique :

- Bien, je vais compter jusqu'à trois et à trois, on court ensemble. Tu as compris ?

Le jeune homme acquiesce de nouveau :

- Oui papa.

Ce dernier commence le décompte et à trois, il pousse avec son fils le chariot jusqu'aux barrières. Les yeux fermés, le jeune blond se sent alors comme aspirer vers un lieu et puis cette sensation s'arrête d'un coup et il comprend alors rapidement qu'il est arrivé dans la voie 9¾. En ouvrant les yeux, il ne peut qu'être émerveillé par l'endroit : le train entouré de fumée ; des centaines de jeunes sorciers qui courraient dans tous les sens ; des parents qui criaient à leurs enfants leurs dernières instructions...
Il est fasciné par l'endroit et l'excitation commence à monter en lui de façon croissante. Puis, se rappelant que, normalement, il ne devrait pas être seul pour cette rentrée, il demande :

- Papa, où... ?

Ce dernier le coupe en disant :

- Ils sont plus vers l'arrière du train, tu ne les vois pas ?

Le jeune blond se met donc à observer en direction de l'arrière du train et il finit par voir une chevelure rousse bien caractéristique. En voyant cela, il se dépêche de la rejoindre, laissant son père en plan. Ce dernier rigole légèrement et cri dans sa direction :

- Tu me fuis déjà ? Reste avec eux le temps qu'on arrive avec ton père.

Scorpius lève son pouce en l'air pour lui dire qu'il a compris, puis il accélère, courant presque, pour rejoindre une grande femme, rousse et légèrement arrondi. Arrivé à sa hauteur, il hurle :

Les masques tombent ( Drarry)Where stories live. Discover now