Chapitre 48 partie 2

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Magnus Bane

Ce matin, lorsque son cadran sonna pour la deuxième fois, les doigts de Magnus se posèrent sur son cadran pour l'éteindre le plus rapidement possible. Écouter son alarme, à peine réveiller, blesserait ses douces oreilles, ce fut donc de ce pas qu'il resta dans son lit à écouter le silence. D'une main, il caressait le pelage orange de son chat qui ronronnait lover sur son ventre et songea qu'il n'avait aucune envie d'aller au lycée. Sa nuit avait été très mauvaise, l'asiatique l'avait passée en trouvant son matelas et ses draps froids sans la présence d'Alec avec lui. La chaleur corporelle que dégageait le jeune homme aux yeux bleus dont il était follement amoureux, seulement lorsqu'il dormait, lui manquait affreusement, même si une seule nuit sans lui s'était écoulée. Même si la veille ils s'étaient disputés, même si la veille Magnus l'avait repoussé après qu'Alec l'ait ignoré sent lui en expliquer la raison, même si l'asiatique lui en voulait toujours un peu, rien n'avait pu l'empêcher de s'ennuyer de la présence de son petit-ami ici, avec lui.

Ses yeux allèrent se refermer presque mécaniquement pour rejoindre Morphée qui l'attendait à bras ouverts quant à son plus grand mécontentement, il entendit la sonnette de sa maison résonner dans son appartement. La première question qui fila dans son esprit alors qu'il grogna en faire peur son chat fut: qui osait le déranger si tôt le matin? La deuxième qui prit place aussi rapidement alors que maintenant, il maudissait cette personne fut: qu'avait-il mérité pour ne pas dormir en paix? La sonnette résonna une deuxième fois et avec ce soupir exaspéré, Magnus se leva sans prendre compte que son chat était sur lui et ce dernier tomba donc par terre en feulant. Le jeune homme lui adressa un de ses regards et au même moment, la sonnette retentissait encore. Sincèrement, une envie de meurtre s'installait en lui, il n'hésiterait pas à arracher la tête de cette personne qui osait le déranger.

Ses pas le guidèrent hors de sa chambre même si il restait en caleçon vers l'entrée de l'appartement et avec paresse, plutôt voulait-il se garder l'identité de cette personne comme surprise, il pesa immédiatement sur le bouton pour laisser entrer la personne dans l'édifice même si cela était de très loin la chose la moins sécuritaire qu'il eut fait. Magnus se retourna après avoir déverrouillé sa porte et s'assit sur son canapé de façon à observer ce ciel ensoleillé comme Alec aimait tant le faire. Avant, il s'était demandé ce que son petit-ami voyait dans le ciel tant qu'il le regardait souvent et c'était là que lui-même avait compris qu'en regardant les nuages ou la pluie, cette nervosité qu'on faisait face à chaque jour s'envolait comme de la fumée. On pouvait se laisser perdre dans nos pensées sans même ne douter à aucun moment et pour cela, Magnus l'avait admiré.

Quelques coups sur la porte le coupa encore de ses pensées et il grogna une nouvelle fois avant de crier même si il doutait que la personne à l'extérieur de son appartement ne l'entende:

— C'est ouvert!

Alors qu'un petit moment passa et que Magnus réalisa que c'était peut-être Alexander qui était venu le voir même si ce dernier possédait la clé du loft, il se leva et se dirigea vers la porte qu'il faillit manger dans le front quand la personne derrière l'ouvrit. À cet instant précis, quand ses yeux avaient rencontrés ceux vairons de Jace, ce visage si arrogant même si la personne qui le possédait était un de ses bons amis, jamais Magnus ne s'était senti aussi déçu.

— Comment va monsieur qui n'ouvre pas après la première sonnette? demanda le blondinet en entrant comme si c'était sa maison.

Sans ôter ses bottes de cuir et son manteau en jean noir, il alla s'asseoir sur le canapé comme si il possédait la place et posa ses pieds sales sur la table basse en bois de Magnus.

— Moi, je regrette déjà de t'avoir ouvert la porte, répondit Magnus sarcastiquement.

— Mauvaise réponse Mag's. Je l'aurais défoncer cette porte alors c'est mieux pour toi que tu l'aies ouverte. Des portes, ça coûte affreusement cher mon vieux.

ADDICTIONWhere stories live. Discover now